solution à diluer pour perfusion
par 1 ml
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galsulfase La galsulfase est une forme recombinante de la N-acétylgalactosamine 4-sulfatase humaine, produite par la technique de l’ADN recombinant sur cultures cellulaires de mammifères (cellules d’ovaire dehamster chinois, CHO). | 1 mg |
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Naglazyme est indiqué en tant que traitement enzymatique substitutif à long terme chez les patients présentant un diagnostic confirmé de mucopolysaccharidose de type VI (MPS VI ; déficit en Nacétylgalactosamine 4-sulfatase ; syndrome de Maroteaux-Lamy) (Cf. Pharmacodynamie).
- Il est fondamental de traiter les jeunes patients âgés de moins de 5 ans souffrant d’une forme sévère de la maladie, même si l’étude pivot de phase 3 n’a pas inclus de patients de moins de 5 ans. Les données chez les patients de moins de 1 an sont limitées (Cf. Pharmacodynamie).
- Comme pour toutes les pathologies lysosomales génétiques, il est primordial, notamment dans les formes sévères, d’instaurer le traitement le plus tôt possible, avant l’apparition de manifestations cliniques irréversibles de la maladie.
- Le traitement par Naglazyme doit être supervisé par un médecin ayant l’expérience de la prise en charge des patients atteints de MPS VI ou d’une autre maladie métabolique héréditaire.
- L’administration de Naglazyme doit être effectuée dans un cadre clinique approprié, avec facilité d’accès au matériel de réanimation nécessaire au traitement des urgences médicales.Posologie
Le schéma posologique recommandé pour la galsulfase est de 1 mg/kg de poids corporel, administré une fois par semaine, par perfusion intraveineuse de 4 heures.Population particulières
Sujets âgés
L’efficacité et la tolérance de Naglazyme chez les patients de plus de 65 ans n’ont pas été établies et aucun autre schéma posologique ne peut être recommandé chez ces patients.- Insuffisants rénaux et hépatiques
L’efficacité et la tolérance de Naglazyme chez les patients souffrant d’insuffisance rénale ou hépatique n’ont pas été évaluées (Cf. Pharmacocinétique) et aucun autre schéma posologique ne peut être recommandé chez ces patients.- Population pédiatrique
Il n’existe aucune donnée indiquant que l’administration de Naglazyme aux enfants doit faire l’objet de considérations particulières. Les données actuellement disponibles sont décrites en Pharmacodynamie.- Mode d’administration
Le débit de perfusion initial est réglé de façon à perfuser environ 2,5 % du volume total de solution pendant la première heure, le volume restant (environ 97,5 %) étant administré au cours des 3 heures suivantes.- L’utilisation de poches de perfusion de 100 ml peut être envisagée chez les patients susceptibles de présenter une surcharge volémique et pesant moins de 20 kg ; dans ce cas, le débit de perfusion (ml/min) doit être diminué pour maintenir une durée de perfusion totale d’au moins 4 heures.
- Pour des informations relatives à un prétraitement, voir Mises en garde/Précautions d’emploi et pour un complément d’instructions, voir Modalités de manipulation.Modalités de manipulation :
Chaque flacon de Naglazyme est conçu exclusivement pour un usage unique. La solution à diluer pour perfusion doit être diluée dans une solution pour perfusion de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%), dans des conditions aseptiques. Il est recommandé d’administrer la solution diluée de Naglazyme à l’aide d’un dispositif de perfusion muni d’un filtre de 0,2 µm.- Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.Préparation de la perfusion de Naglazyme (utiliser des conditions aseptiques) :
Le nombre de flacons à diluer doit être déterminé sur la base du poids du patient et doit être retiré du réfrigérateur environ 20 minutes à l’avance, afin d’atteindre la température ambiante.- Avant toute dilution, il convient d’inspecter visuellement chaque flacon afin de détecter d’éventuelles particules ou décoloration. La solution doit être limpide à légèrement opalescente et incolore à jaune pâle et exempte de toute particule visible.
- Un volume de solution pour perfusion de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%), équivalent au volume total de Naglazyme à ajouter, doit ensuite être prélevé et éliminé d’une poche de perfusion de 250 ml.
- On peut envisager l’utilisation de poches de perfusion de 100 ml chez les patients susceptibles de présenter une surcharge volémique et pesant moins de 20 kg ; dans ce cas, le débit de perfusion (ml/min) doit être diminué pour permettre une durée de perfusion totale d’au moins 4 heures. En cas d’utilisation de poches de 100 ml, le volume de Naglazyme peut être directement ajouté dans la poche de perfusion.
- Le volume de Naglazyme doit être lentement ajouté à la solution pour perfusion de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %).
- La solution doit être mélangée délicatement avant la perfusion.
- Avant toute utilisation, il convient d’inspecter visuellement la solution afin de détecter d’éventuelles particules. Seules les solutions limpides et incolores sans particules visibles doivent être utilisées.
- Le traitement par Naglazyme doit être supervisé par un médecin ayant l’expérience de la prise en charge des patients atteints de MPS VI ou d’une autre maladie métabolique héréditaire.
Absolue(s) :
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Pathologie respiratoire
La prudence s’impose lors de la prise en charge et du traitement des patients ayant des troubles respiratoires : l’utilisation d’anti-histaminiques ou d’autres sédatifs doit être limitée ou étroitement surveillée. L’instauration d’une ventilation en pression positive pendant le sommeil, ainsi qu’une trachéostomie potentielle dans les situations cliniques appropriées doit aussi être envisagée. - Il faut considérer la nécessité ou non de retarder les perfusions de Naglazyme chez les patients se présentant avec une pathologie fébrile ou respiratoire aiguë.
- Fièvre
Il faut considérer la nécessité ou non de retarder les perfusions de Naglazyme chez les patients se présentant avec une pathologie fébrile ou respiratoire aiguë. - Risque de réaction d’intolérance liée à la perfusion
Des patients traités par Naglazyme ont présenté des réactions associées à la perfusion (RAP), définies comme toute réaction indésirable survenant pendant la perfusion ou avant la fin de la journée de la perfusion (Cf. Effets secondaires). - D’après les données obtenues pendant les études cliniques sur Naglazyme, la majorité des patients est susceptible de produire des anticorps IgG dirigés contre la galsulfase dans les 4 à 8 semaines suivant l’instauration du traitement.
- Dans les études cliniques sur Naglazyme, il a généralement été possible de traiter les RAP en interrompant ou en ralentissant le débit de perfusion et en (pré-)traitant le patient par des antihistaminiques et/ou des antipyrétiques (paracétamol), permettant ainsi de poursuivre le traitement.
- Comme on ne dispose que de peu d’expérience sur la reprise de traitement après une interruption prolongée, il convient d’être prudent en raison du risque théoriquement accru de réaction d’hypersensibilité.
- Lors de l’administration de Naglazyme, il est recommandé d’administrer un pré-traitement de spécialités pharmaceutiques (antihistaminiques avec ou sans antipyrétiques) environ 30 à 60 minutes avant le début de la perfusion, pour diminuer la survenue potentielle de RAP.
- En cas de RAP légères à modérées, il convient d’administrer des antihistaminiques et du paracétamol et/ou de diminuer de moitié le débit de perfusion par rapport au débit auquel sont survenus les RAP.
- En cas de RAP unique et sévère, la perfusion doit être interrompue jusqu’à la disparition des symptômes et l’administration d’antihistaminiques et de paracétamol doit être envisagée. La perfusion peut ensuite être reprise, en diminuant son débit, jusqu’à une fourchette de 50% – 25% du débit auquel la réaction est survenue.
- En cas de RAP récidivante modérée ou d’une reprise de la perfusion après l’apparition d’une RAP unique et sévère, un pré-traitement doit être envisagé (antihistaminiques et paracétamol et/ou corticoïdes), ainsi qu’une diminution du débit de perfusion à 50% – 25% du débit auquel la réaction précédente est survenue.
- Réactions liées à la perfusion, antécédent (de)
En cas de RAP légères à modérées, il convient d’administrer des antihistaminiques et du paracétamol et/ou de diminuer de moitié le débit de perfusion par rapport au débit auquel sont survenus les RAP. - En cas de RAP unique et sévère, la perfusion doit être interrompue jusqu’à la disparition des symptômes et l’administration d’antihistaminiques et de paracétamol doit être envisagée. La perfusion peut ensuite être reprise, en diminuant son débit, jusqu’à une fourchette de 50% – 25% du débit auquel la réaction est survenue.
- En cas de RAP récidivante modérée ou d’une reprise de la perfusion après l’apparition d’une RAP unique et sévère, un pré-traitement doit être envisagé (antihistaminiques et paracétamol et/ou corticoïdes), ainsi qu’une diminution du débit de perfusion à 50% – 25% du débit auquel la réaction précédente est survenue.
- Risque de formation d’anticorps
D’après les données obtenues pendant les études cliniques sur Naglazyme, la majorité des patients est susceptible de produire des anticorps IgG dirigés contre la galsulfase dans les 4 à 8 semaines suivant l’instauration du traitement. - Recommandations en cas de réintroduction du traitement
Comme on ne dispose que de peu d’expérience sur la reprise de traitement après une interruption prolongée, il convient d’être prudent en raison du risque théoriquement accru de réaction d’hypersensibilité. - En cas de RAP légères à modérées, il convient d’administrer des antihistaminiques et du paracétamol et/ou de diminuer de moitié le débit de perfusion par rapport au débit auquel sont survenus les RAP.
- En cas de RAP unique et sévère, la perfusion doit être interrompue jusqu’à la disparition des symptômes et l’administration d’antihistaminiques et de paracétamol doit être envisagée. La perfusion peut ensuite être reprise, en diminuant son débit, jusqu’à une fourchette de 50% – 25% du débit auquel la réaction est survenue.
- En cas de RAP récidivante modérée ou d’une reprise de la perfusion après l’apparition d’une RAP unique et sévère, un pré-traitement doit être envisagé (antihistaminiques et paracétamol et/ou corticoïdes), ainsi qu’une diminution du débit de perfusion à 50% – 25% du débit auquel la réaction précédente est survenue.
- Administrer une prémédication
Lors de l’administration de Naglazyme, il est recommandé d’administrer un pré-traitement de spécialités pharmaceutiques (antihistaminique avec ou sans antipyrétiques) environ 30 à 60 minutes avant le début de la perfusion, pour diminuer la survenue potentielle de RAP. - Risque de réaction d’hypersensibilité
Comme pour tout produit protéique intraveineux, des réactions d’hypersensibilité sévères de type allergique sont possibles. Dans ce cas, il est recommandé d’arrêter immédiatement le traitement par Naglazyme et d’instaurer un traitement médical approprié. Les normes médicales actuelles relatives au traitement d’urgence devront être respectées. - Sujet sous régime hyposodé ou désodé
Cette spécialité pharmaceutique contient 0,8 mmol (18,4 mg) de sodium par flacon et est administrée sous forme de chlorure de sodium à 9 mg/ml en solution pour injection (Cf. Modalités de manipualtion). Il faudra en tenir compte chez les patients sous régime hyposodé. - Traitement à administrer en service spécialisé
Le traitement par Naglazyme doit être supervisé par un médecin ayant l’expérience de la prise en charge des patients atteints de MPS VI ou d’une autre maladie métabolique héréditaire. - L’administration de Naglazyme doit être effectuée dans un cadre clinique approprié, avec facilité d’accès au matériel de réanimation nécessaire au traitement des urgences médicales.
- Surveillance médicale avec disponibilité de matériel de réanimation pendant le traitement
Le traitement par Naglazyme doit être supervisé par un médecin ayant l’expérience de la prise en charge des patients atteints de MPS VI ou d’une autre maladie métabolique héréditaire. - L’administration de Naglazyme doit être effectuée dans un cadre clinique approprié, avec facilité d’accès au matériel de réanimation nécessaire au traitement des urgences médicales.
- Sujet âgé
L’efficacité et la tolérance de Naglazyme chez les patients de plus de 65 ans n’ont pas été établies et aucun autre schéma posologique ne peut être recommandé chez ces patients. - Insuffisance hépatique
L’efficacité et la tolérance de Naglazyme chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique n’ont pas été évaluées et aucun autre schéma posologique ne peut être recommandé chez ces patients. . - Insuffisance rénale
L’efficacité et la tolérance de Naglazyme chez les patients souffrant d’insuffisance rénale n’ont pas été évaluées et aucun autre schéma posologique ne peut être recommandé chez ces patients . - Enfant de moins de 15 ans
Il n’existe aucune donnée indiquant que l’administration de Naglazyme aux enfants doit faire l’objet de considérations particulières. Les données actuellement disponibles sont décrites en Pharmacodynamie. - Enfant de moins de 5 ans
Il est fondamental de traiter les jeunes patients âgés de moins de 5 ans souffrant d’une forme sévère de la maladie, même si l’étude pivot de phase 3 n’a pas inclus de patients de moins de 5 ans. Les données chez les patients de moins de 1 an sont limitées (Cf. Pharmacodynamie). - Incompatibilité avec tous les médicaments
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés en Modalités de Manipulation. - Compatibilité avec certains solvants
Chaque flacon de Naglazyme est conçu exclusivement pour un usage unique. La solution à diluer pour perfusion doit être diluée dans une solution pour perfusion de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%), dans des conditions aseptiques
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- Pour Naglazyme, il n’existe pas de données sur l’utilisation de ce médicament chez la femme enceinte. Les études chez l’animal n’ont pas montré d’effets délétères directs ou indirects sur la gestation ou le développement embryonnaire ou foetal (Cf. Sécurité préclinique). Naglazyme ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins d’une nécessité absolue.Fécondité :
Des études sur la reproduction ont été réalisées chez le rat et le lapin à des doses ne dépassant pas 3 mg/kg/jour. Elles n’ont pas mis en évidence de troubles de la fécondité ou d’effets nocifs pour l’embryon ou le foetus causés par Naglazyme.
Allaitement :
- L’excrétion de la galsulfase dans le lait maternel n’étant pas connue, il est recommandé d’interrompre l’allaitement pendant le traitement par Naglazyme.
- Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés.
- Pharyngite (Fréquent)
- Gastroentérite (Fréquent)
- Aréflexie (Fréquent)
- Conjonctivite (Fréquent)
- Opacité cornéenne (Fréquent)
- Otalgie (Très fréquent)
- Hypertension artérielle (Fréquent)
- Dyspnée (Très fréquent)
- Apnée (Fréquent)
- Congestion nasale (Fréquent)
- Douleur abdominale (Très fréquent)
- Hernie ombilicale (Fréquent)
- Oedème de la face (Fréquent)
- Douleur (Très fréquent)
- Douleur thoracique (Fréquent)
- Frisson (Fréquent)
- Malaise (Fréquent)
- Réactions liées à la perfusion
- Anticorps (production)
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Classement ATC :
A16AB08 / GALSULFASE
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Classement Vidal :
Correction des anomalies métaboliques : mucopolysaccharidose de type VI
Liste I
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CIP : 5672187 (NAGLAZYME 1mg/ml S diluer perf : Fl/1).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
BioMarin Europe
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