solution p modification fraction sanguine
par 1 ml
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méthoxsalène | 20 µg |
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UVADEX est employé conjointement au Système de Photopérèse UVAR XTS dans le traitement palliatif des manifestations cutanées (placards, plaques étendues, érythrodermie des lymphomes cutanés à cellules T-CTCL), uniquement chez des patients n’ayant pas répondu à d’autres formes de traitement.
- Ne pas injecter directement aux patients.
- Dans la technique de la photophérèse, le patient est relié à l’appareil UVAR XTS par une interface de cathéters.
- Les globules rouges sont séparés des globules blancs et du plasma dans le bol de centrifugeuse. Les globules rouges et le plasma en excès sont restitués au patient tandis que la couche leucoplaquettaire (sang enrichi en leucocytes) et un certain volume de plasma sont recueillis dans la poche de photoactivation située sur le côté de l’appareil UVAR XTS. Le cycle de collecte de la couche leucoplaquettaire est répété de trois à six fois, en fonction de la dimension du bol de centrifugeuse utilisé dans l’appareil UVAR XTS.
- Pendant chaque traitement de photophérèse avec UVADEX, la posologie d’Uvadex est calculée en fonction du volume de traitement (lequel est affiché sur l’écran de l’UVAR XTS) à l’aide de la formule suivante :
Volume traité x 0,017 ml d’UVADEX pour chaque traitement
Par exemple : volume traité = 240 ml x 0,017 = 4,1 ml d’UVADEX
La quantité prescrite d’UVADEX est injectée dans la poche de recirculation avant la phase de photoactivation.- Pendant la photoactivation on fait circuler en continu le sang enrichi en leucocytes dans la chambre de
photoactivation (photorécepteur) pendant un maximum de 90 minutes durant lesquelles il est exposé à des rayons UVA (1-2J/cm2) émis par deux rampes de lampes à UVA.- Une fois le cycle de photoactivation terminé, les cellules photoactivées sont réinjectées par gravité au patient.
- La durée recommandée pour la réinjection est comprise entre 15 et 20 minutes. La procédure complète de photophérèse dure entre 2 et 3 heures.
- Le traitement doit être administré au patient pendant deux jours consécutifs tous les mois pendant six mois.
- Pour les patients qui ne présentent pas une réponse satisfaisante au traitement au bout de huit sessions le rythme d’administration peut être porté à deux jours consécutifs tous les quinze jours pendant les trois mois suivants.
- La réponse du patient est jugée ‘satisfaisante’ en cas d’une amélioration de 25% sur le score cutané (voir ci-dessous) maintenue pendant au moins 4 semaines.
- Détermination du score cutané : la gravité des lésions cutanées (0 = normale à 4 = sévère) est déterminée pour chacune des 29 régions de la surface corporelle (identiques à celles que l’on utilise pour évaluer des lésions par brûlure) selon une échelle allant de 0 à 4, comme suit :
0 = peau normale
0,5 = apparence normale avec des papules érythémateuses diffuses
1 = érythème et œdème légers ; pas de desquamation ou de crevasse
2 = érythème et œdème modérés ; pas de desquamation ou de crevasse
3 = érythème et desquamation sévère et œdème ; pas de crevasse ou d’ectropion
4 = le plus sévère ; implique un érythème et un œdème très sévères ainsi qu’une desquamation ; possibilité de crevasses et d’ectropions.- Chaque score de gravité doit être ensuite multiplié par le pourcentage de surface corporelle correspondant à la région atteinte en vue d’obtenir un score régional. Puis, on additionne tous les scores régionaux pour obtenir le score cutané global.
- Une amélioration de 25% est considérée comme une modification cliniquement significative. Elle est typiquement associée à la sévérité de l’atteinte globale (degré de l’envahissement sanguin et des ganglions lymphatiques par les cellules malignes – lymphocytes T), une amélioration observée des manifestations cutanées de la maladie s’accompagnant d’une amélioration parallèle de la maladie systémique. Pour éviter de confondre un léger mieux avec une réduction modeste et de transitoire des lésions cutanées, et une réelle amélioration, il faut que toutes les modifications positives observées au niveau des lésions cutanées se maintiennent au moins pendant quatre semaines pour que l’on puisse les considérer comme cliniquement significatives.
- Le nombre de sessions de photophérèse ne doit pas être supérieur à 20 en six mois.
- Mise en garde spéciale
UVADEX n’a pas été évalué sur le plan clinique chez l’enfant ni chez le patient présentant des troubles rénaux ou hépatiques (voir Mises en garde et précautions d’emploi).Précautions particulières d’élimination et de manipulation
UVADEX ne doit pas être dilué. Le contenu du flacon doit être injecté dans le système de photophérèse UVAR XTS dès qu’il est aspiré dans une seringue. Ne pas l’injecter directement aux patients.- Il faut consulter le Manuel de l’Opérateur du Système UVAR XTS avant d’employer ce médicament.
- UVADEX exposé à une seringue en plastique pendant plus d’une heure doit être jeté.
- Dans la technique de la photophérèse, le patient est relié à l’appareil UVAR XTS par une interface de cathéters.
Absolue(s) :
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Mélanome
- Homme en période d’activité génitale en l’absence de contraception efficace
- Femme en période d’activité génitale en l’absence de contraception efficace
- Grossesse
- Allaitement
- Epithélioma basocellulaire
- Epithélioma spinocellulaire
- Aphakie
- Contre-indication liée à la technique
- Surveillance par un médecin spécialisé pendant le traitement
Seuls les médecins ayant des compétences particulières dans le diagnostic et le traitement des lymphomes cutanés à cellules T, formés spécialement et ayant une expérience spécifique avec le Système de Photophérèse UVAR XTS sont habilités à employer UVADEX. Le traitement à base de psoralène et de rayons ultraviolets doit être constamment surveillé par ce médecin. En raison des risques atteinte oculaire, le médecin doit informer le patient de manière exhaustive des risques inhérents à ce traitement. UVADEX doit uniquement être utilisé ex vivo en étant directement injecté dans la poche de photoactivation. - En cas de risque imprévu d’altération du sang pendant la procédure (par exemple sonnerie d’alerte signalant une température>43°C), il ne faudrait réinjecter le sang au patient qu’en l’absence d’hémolyse.
- Information du patient
En raison des risques atteinte oculaire, le médecin doit informer le patient de manière exhaustive des risques inhérents à ce traitement. - Pouvoir d’induction de cataractes et effets cutanés indésirables : par mesure de précaution les patients doivent éviter de s’exposer à la lumière pendant les 24 heures qui suivent le traitement par photophérèse.
- Utiliser une contraception efficace avant la mise en route du traitement
Les hommes comme les femmes traités par UVADEX doivent prendre des précautions contraceptives adéquates à la fois pendant et après la fin de la thérapie par photophérèse. - Risque de cataracte
L’exposition à de fortes doses d’UVA provoque des cataractes chez l’animal, cet effet est accentué par l’administration de méthoxsalène par voie orale. Comme la concentration de méthoxsalène dans le cristallin humain est proportionnelle à la concentration sérique, la concentration sera nettement plus faible après un traitement à base de méthoxsalène (avec UVADEX) réalisé ex vivo qu’après une administration par voie orale. - Néanmoins, si le cristallin est exposé aux UVA pendant la période où le méthoxsalène est présent dans le cristallin, l’effet photochimique peut conduire à une liaison irréversible du méthoxsalène aux protéines et à l’ADN du cristallin. Pour cette raison il faut protéger les yeux des patients contre les rayons UVA grâce au port de lunettes de soleil panoramiques opaques aux UVA pendant le cycle de traitement et pendant les 24 heures qui suivent.
- Ne pas s’exposer directement au soleil ou aux rayonnements UV
Après l’administration par voie orale de psoralène, lorsque les concentrations sériques peuvent dépasser 200 ng/ml, l’exposition à la lumière du soleil ou aux rayons ultraviolets (même à travers des vitres en verre) peut provoquer des brûlures graves et, à long terme, un » vieillissement prématuré » de la peau. L’utilisation extra-corporelle d’UVADEX est associée à une exposition beaucoup plus faible au méthoxsalène. (plus de 80% des échantillons sanguins qui ont été recueillis 30 minutes après la réinjection de la couche leucocytaire photoactivée contenaient des concentrations de méthoxsalène <10 ng/ml et la concentration moyenne plasmatique de méthoxsalène était approximativement égale à 25 ng/ml). - Toutefois, le degré de phototoxicité résultant de ces concentrations n’a pas été étudié de façon systémique.
- Par mesure de précaution les patients doivent par conséquent éviter de s’exposer à la lumière pendant les 24 heures qui suivent le traitement par photophérèse.
- L’évaluation du score cutané peut être altérée si le patient a récemment pris un bain de soleil.
- Insuffisance rénale
UVADEX n’a pas été évalué sur le plan clinique chez le patient présentant des troubles rénaux. - On dispose de peu d’informations sur l’emploi d’UVADEX chez des patients atteints d’insuffisance rénale. Bien que plusieurs patients ayant subi une transplantation rénale et présentant une fonction rénale médiocre aient été traités par photophorèse avec UVADEX. Aucune précaution particulière, telle que la diminution de la dose ou le prolongement de la protection contre la lumière UV, n’avait été prise que chez ces quelques patients qui ont bien toléré la photophorèse.
- Insuffisance hépatique
UVADEX n’a pas été évalué sur le plan clinique chez le patient présentant des troubles hépatiques. - On ne dispose d’aucune information spécifique sur l’emploi de la photophérèse avec UVADEX chez des patients atteints d’insuffisance hépatique. Dans la mesure où la biotransformation hépatique est indispensable à l’excrétion urinaire, il n’est pas impossible que l’insuffisance hépatique entraîne un allongement de la demi-vie du méthoxsalène. Ceci peut conduire à un allongement de la photosensibilité et exige donc de prendre des précautions prolongées contre l’exposition à la lumière solaire au-delà de 24 heures après le traitement par photophérèse. Avant d’entreprendre le traitement par photophorèse, il est nécessaire d’évaluer les avantages probables du traitement au regard de tous les risques éventuels.
- Enfant de moins de 15 ans
UVADEX n’a pas été évalué sur le plan clinique chez l’enfant. - Tenir compte de la teneur en alcool
Ce produit contient 5 % d’éthanol et chaque dose contient jusqu’à 0,41 g d’alcool. En raison de l’administration extracorporelle, le risque d’exposition systémique est faible et aucun effet clinique n’a encore été observé. Toutefois, le prescripteur doit avoir pris connaissance des éventuelles interactions avec d’autres médicaments particulièrement en cas d’atteinte hépatique, d’alcoolisme, d’épilepsie, de lésion cérébrale ou de maladie cérébrale du patient. - Incompatibilité : à n’utiliser qu’avec le nécessaire d’administration fourni
UVADEX peut s’adsorber sur le PVC et les autres plastiques, seules les trousses pour les procédures de photophérèse UVAR XTS fournies pour être utilisées avec l’appareil UVAR XTS doivent être utilisées pour administrer ce médicament. L’adsorption typique d’UVADEX sur les plastiques dans le circuit de photoactivation de la photophérèse UVAR XTS pendant un traitement par photophérèse est approximativement de 30 %. Dès que Uvadex est aspiré dans une seringue en plastique, il doit être immédiatement injecté dans la poche de photoactivation. - Respecter les conditions d’utilisation du médicament
Ne pas injecter directement aux patients. - UVADEX doit uniquement être utilisé ex vivo en étant directement injecté dans la poche de photoactivation.
- Le nombre de sessions de photophérèse ne doit pas être supérieur à 20 en six mois.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- Bien que l’on ne dispose pas d’expérience de l’emploi d’UVADEX chez la femme pendant la grossesse, des données recueillies chez l’animal suggèrent que le méthoxsalène est susceptible de nuire au fœtus lorsqu’il est administré à une femme enceinte. Par conséquent, UVADEX est contre-indiqué chez les femmes qui sont ou qui seraient susceptibles d’être enceintes (voir Contre-indications).
- Précautions en matière de contraception : les hommes comme les femmes qui suivent un traitement comprenant de UVADEX doivent prendre des précautions adéquates en matière de contraception à la fois pendant et après la fin du traitement par photophérèse
Allaitement :
- On ignore si le méthoxsalène est excrété dans le lait maternel. En raison des propriétés pharmacodynamiques d’UVADEX, l’allaitement constitue donc une contre-indication.
- En raison du risque d’instabilité cardio-vasculaire transitoire et des recommandations concernant le port des lunettes de soleil après une photophérèse, le traitement par photophérèse avec UVADEX est susceptible de provoquer des effets indésirables mineurs ou modérés et les patients ne doivent pas conduire ou se servir de machines immédiatement après une photophérèse.
- Hypotension artérielle (Fréquent)
- Hypocalcémie
- Hématocrite (diminution)
- Hémoglobinémie (diminution)
- Fièvre (Fréquent)
- Trouble circulatoire périphérique (Fréquent)
- Infection (Fréquent)
- Hypoalbuminémie
- Hypokaliémie
- Anémie
- Nausée (Fréquent)
- Vomissement (Fréquent)
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Classement ATC :
NON RENSEIGNE
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Classement Vidal :
Agent photosensibilisant : voie extracorporelle (cancérologie)
Agent photosensibilisant : voie extracorporelle (dermatologie)
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CIP : 5703924 (UVADEX 20µg/ml sol p modif fraction sang : 12Fl/10ml).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
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