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PACLITAXEL SANDOZ 6mg/ml sol diluer p perf






solution à diluer pour perfusion
par 1 ml
paclitaxel6 mg
Excipients : éthanol, ricin huile polyoxyéthylénée.

Carcinome de l’ovaire
En traitement de première intention du cancer de l’ovaire chez les patientes présentant une maladie avancée ou résiduelle (> 1 cm) après laparotomie initiale, en association avec le cisplatine.

  • En traitement de deuxième intention du cancer de l’ovaire chez les patientes présentant un carcinome métastatique de l’ovaire après échec du traitement classique à base de sels de platine.
  • Carcinome du sein
    En traitement adjuvant, PACLITAXEL SANDOZ est indiqué dans le traitement du carcinome du sein avec envahissement ganglionnaire après un traitement par anthracycline et cyclophosphamide (traitement AC). Le traitement adjuvant par PACLITAXEL SANDOZ doit être considéré comme une alternative à une prolongation du traitement par AC.
  • PACLITAXEL SANDOZ est indiqué dans le traitement initial du cancer du sein localement avancé ou métastasique soit en association avec une anthracycline, chez les patientes auxquelles un traitement par anthracycline convient, soit en association avec le trastuzumab, chez les patientes avec une surexpression du récepteur 2 du facteur de croissance de l’épiderme humain (HER2) classée 3+ par immunohistochimie et auxquelles une anthracycline ne convient pas (cf Mises en garde/Précautions d’emploi, Pharmacodynamie).
  • PACLITAXEL SANDOZ est aussi indiqué pour le traitement des carcinomes métastasiques du sein pour les patientes en échec, ou non candidates, au traitement classique à base d’anthracycline.
  • Cancer bronchique non à petites cellules avancé (CBNPC)
    PACLITAXEL SANDOZ, en association avec le cisplatine, est indiqué pour le traitement du cancer bronchique non à petites cellules chez les patients qui ne sont pas candidats à une chirurgie potentiellement curative et/ou à une radiothérapie.
  • Des données limitées d’efficacité soutiennent cette indication, un résumé des études significatives est décrit dans la section Pharmacodynamie.
  • Sarcome de Kaposi lié au SIDA
    PACLITAXEL SANDOZ est indiqué dans le traitement des patients en stade avancé de sarcome de Kaposi lié au SIDA (SK) et après échec d’un traitement antérieur par des anthracyclines liposomales.

  • Tous les patients doivent être pré-médiqués avec une association de corticoïdes, antihistaminiques et antagonistes des récepteurs H2, avant administration de PACLITAXEL SANDOZ.
  •  Médicament   Posologie   Administration avant paclitaxel 
     dexaméthasone   20 mg par voie orale* ou IV   Par voie orale : environ 12 et 6 heures
    Par voie IV : 30 à 60 min. 
     diphénhydramine**   50 mg IV   30 à 60 min 
     cimétidine   300 mg IV   30 à 60 min 
     ranitidine   50 mg IV   30 à 60 min 

    * 8 à 20 mg pour les patients atteints de SK.
  • ** ou antihistaminique équivalent (ex : chlorphéniramine).
  • PACLITAXEL SANDOZ doit être perfusé à l’aide d’une tubulure munie d’une membrane filtrante à micropores de diamètre <= 0,22 µm (cf Modalités de manipulation).
  • – Traitement de première intention du carcinome de l’ovaire :
    Bien que d’autres schémas posologiques soient en cours d’évaluation, un schéma associant paclitaxel et cisplatine est recommandé. En fonction des durées de perfusion, deux posologies de paclitaxel sont recommandées :
    PACLITAXEL SANDOZ 175 mg/m² en administration intraveineuse de 3 heures, suivi d’une administration de cisplatine 75 mg/m² toutes les 3 semaines ou
    PACLITAXEL SANDOZ 135 mg/m² en perfusion de 24 heures, suivi d’une administration de cisplatine 75 mg/m², avec un intervalle de 3 semaines entre chaque cure (cf Pharmacodynamie).
  • – Traitement de deuxième intention du carcinome de l’ovaire :
    La posologie recommandée de PACLITAXEL SANDOZ est de 175 mg/m² administrés sur une période de 3 heures, avec un intervalle de 3 semaines entre chaque cure.
  • – Traitement adjuvant dans le cancer du sein :
    La posologie recommandée de PACLITAXEL SANDOZ est de 175 mg/m² administrés sur une période de 3 heures toutes les 3 semaines pendant 4 cures, à la suite du traitement AC.
  • – Traitement de première intention du carcinome du sein :
    Lors d’une association avec la doxorubicine (50 mg/m²), PACLITAXEL SANDOZ doit être administré 24 heures après la doxorubicine. La posologie recommandée de PACLITAXEL SANDOZ est de 220 mg/m² administrés par voie intraveineuse sur une période de 3 heures, avec un intervalle de 3 semaines entre chaque cure (cf Interactions, Pharmacodynamie).
  • Lors d’une association avec le trastuzumab, la posologie recommandée de PACLITAXEL SANDOZ est de 175 mg/m² en administration intraveineuse sur une période de 3 heures, avec un intervalle de 3 semaines entre chaque cure (cf Pharmacodynamie). La perfusion de PACLITAXEL SANDOZ peut commencer le jour suivant la première dose de trastuzumab ou immédiatement après les doses suivantes de trastuzumab si la dose précédente de trastuzumab a été bien tolérée (les détails de la posologie du trastuzumab figurent dans le résumé des caractéristiques du produit [RCP] du trastuzumab).
  • – Traitement de deuxième intention du carcinome du sein :
    La posologie recommandée de PACLITAXEL SANDOZ est de 175 mg/m² administrés sur une période de 3 heures, avec un intervalle de 3 semaines entre chaque cure.
  • – Traitement du cancer bronchique non à petites cellules avancé (CBNPC) :
    La posologie recommandée de PACLITAXEL SANDOZ est de 175 mg/m² administrés sur une période de 3 heures, suivis de cisplatine à une posologie de 80 mg/m², avec un intervalle de 3 semaines entre chaque cure.
  • – Traitement du sarcome de Kaposi lié au sida :
    La posologie recommandée de PACLITAXEL SANDOZ est de 100 mg/m² administrés en perfusion intraveineuse de 3 heures toutes les deux semaines.
  • Lors des cures suivantes, la dose de PACLITAXEL SANDOZ devra être ajustée selon la tolérance individuelle des patients.
  • PACLITAXEL SANDOZ ne doit pas être ré-administré tant que le nombre de neutrophiles n’est pas >= 1500/mm3 (>= 1000/mm3 pour les patients atteints de SK) et le nombre de plaquettes >= 100 000/mm3 (>= 75 000/mm3 pour les patients atteints de SK).
  • Pour les patients présentant une neutropénie sévère (nombre de neutrophiles < 500/mm3 pendant 7 jours ou plus) ou une neuropathie périphérique sévère, les doses doivent être réduites de 20 % lors des cures suivantes (25 % pour les patients atteints de SK) : cf Mises en garde/Précautions d’emploi.
  • – Patients présentant une insuffisance hépatique :
    Les données disponibles sont insuffisantes pour recommander un ajustement posologique chez des patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (cf Mises en garde/Précautions d’emploi, Pharmacocinétique). Les patients présentant une insuffisance hépatique sévère ne doivent pas être traités par paclitaxel.Modalités de manipulation :
    Manipulation
    Comme tout antinéoplasique, PACLITAXEL SANDOZ doit être manipulé avec prudence. Ce produit doit être dilué par un personnel expérimenté, dans des conditions d’asepsie, dans un endroit désigné à cet effet. Il convient de porter des gants protecteurs adéquats et de prendre les précautions nécessaires pour éviter tout contact avec la peau ou les muqueuses. En cas de contact avec la peau, laver à l’eau et au savon. Après une exposition topique, des picotements, des rougeurs et des brûlures ont pu être observées.
  • En cas de contact avec les muqueuses, rincer abondamment à l’eau. Des cas d’inhalation avec dyspnée, douleur thoracique, brûlure de la gorge et nausées ont été rapportés.
  • En cas de stockage au réfrigérateur ou au congélateur (avant ouverture des flacons), un précipité peut apparaître. Celui-ci doit normalement se dissoudre à température ambiante avec ou sans agitation. La qualité du produit n’est pas affectée. Si la solution demeure trouble ou si un précipité insoluble est observé, il conviendra d’éliminer le flacon.
  • Des stylos de chimiodispensation ou des systèmes analogues munis de pointes ne devront pas être utilisés étant donné qu’ils peuvent provoquer une dépression au niveau du bouchon du flacon, d’où une perte du caractère stérile.
  • Préparation pour l’administration intraveineuse
    PACLITAXEL SANDOZ doit être dilué avant d’etre perfusé, selon des techniques garantissant l’aseptie. Comme diluant, on peut utiliser les solutions pour perfusion suivantes : chlorure de sodium à 0,9% (9 mg/ml), ou glucose à 5% (50 mg/ml), pour obtenir une concentration finale de 0,3 à 1,2 mg/ml.
  • Concernant la stabilité physico-chimique et microbiologique des solutions diluées, voir Durée de conservation.
  • Lors de la preparation, les solutions peuvent présenter une certaine turbidité attribuée à l’excipient du produit. Cette turbidité n’est pas éliminée lors de la filtration. PACLITAXEL SANDOZ doit être perfusé à l’aide d’une tubulure munie d’une membrane filtrante à micropores de diamètre < ou =0,22 µm. Aucune perte notable d’activité n’a été constatee lors des études de perfusion simulée à l’aide d’une tubulure équipée d’un filtre.
  • On a rapporté, dans de rares cas, la présence d’un precipité au cours des perfusions de paclitaxel, habituellement à la fin d’une période de perfusion de 24 heures. Bien que la cause de ce phénomène physique n’ait pas été élucidée, celui-ci est probablement lié à la sursaturation de la solution diluée. En vue de réduire le risque d’apparition d’un précipité, PACLITAXEL SANDOZ doit être utilisé aussitôt que possible après la dilution et toute agitation, vibration ou secousse devra être évitée. Les nécessaires à perfusion devront être rincés abondamment avant emploi. Au cours de la perfusion, l’aspect de la solution devra être régulièrement contrôlé et la perfusion devra être arrètée, s’il se produit un précipité.
  • Les poches et tubulures pour perfusion plastifiées au PVC peuvent libérer du [di-(2- éthylhexyl) phtalate] (DEHP) au contact du paclitaxel. Afin de minimiser l’exposition du patient au DEHP, il est donc conseillé de conserver les solutions de PACLITAXEL SANDOZ diluées dans des bouteilles (de verre ou de polypropylène) ou des poches de plastique (en polypropylène ou polyoléfine) et de les administrer grâce à des systèmes de perfusion revêtus de polyéthylène. Le raccordement d’un filtre plastifié en PVC à l’entrée ou à la sortie des tubulures pour perfusion n’a pas provoqué une libération notable de DEHP.
  • Elimination des déchets
    Tous les objets entrés en contact avec PACLITAXEL SANDOZ (ceux ayant servi à le reconstituer, à l’administrer et les autres) doivent être détruits conformément aux procédures hospitalières de traitement des déchets cytotoxiques.

  • Absolue(s) :
    • Hypersensibilité à l’un des composants
    • Hypersensibilité à l’huile de ricin et à ses dérivés
    • Grossesse
    • Allaitement
    • Neutropénie < 1500 neutrophiles/mm3
    • Neutropénie < 1000 neutrophiles/mm3 dans le sarcome de Kaposi lié au SIDA
    • Infection sévère non contrôlée

    • Surveillance médicale avec disponibilité de matériel de réanimation pendant le traitement
      Le paclitaxel doit être administré sous le contrôle d’un médecin ayant l’expérience des chimiothérapies anticancéreuses. Etant donné la possibilité de réactions d’hypersensibilité sévère, un équipement approprié pour y pallier doit être disponible.
    • Administrer une prémédication
      Les patients doivent recevoir une prémédication à base de corticoïdes, d’antihistaminiques et d’antagonistes des récepteurs H2, avant l’administration de paclitaxel (cf Posologie/Mode d’administration).
    • Risque de réaction d’hypersensibilité
      Des réactions d’hypersensibilité sévères, caractérisées par une dyspnée et une hypotension nécessitant un traitement, un angio-oedème et une urticaire généralisée, ont été observées chez moins de 1 % des patients traités par le paclitaxel malgré l’administration de la prémédication. Il s’agit probablement de réactions liées à une libération d’histamine. En cas de survenue d’une réaction d’hypersensibilité sévère, il convient d’arrêter immédiatement la perfusion de paclitaxel, d’instaurer un traitement symptomatique et de ne plus réadministrer ce produit au patient.
    • Risque d’aplasie médullaire
      La myélodépression (essentiellement la neutropénie) est un effet toxique dose-limitant.
    • Surveillance de la formule sanguine pendant le traitement
      La myélosuppression (essentiellement la neutropénie) est un effet toxique dose-limitant. De fréquents contrôles de la numération sanguine doivent donc être effectués durant le traitement par paclitaxel. Une nouvelle cure de paclitaxel ne doit pas être initié tant que le nombre de neutrophiles n’est pas revenu à une valeur >= 1500/mm3 (>= 1000/mm3 pour les patients atteints de SK) et le nombre de plaquettes >= 100 000/mm3 (>= 75 000/mm3 pour les patients atteints de SK). Dans une étude clinique du sarcome de Kaposi, la majorité des patients recevaient du G-CSF (facteur de croissance de la lignée granulocytaire).
    • Risque de trouble de la conduction cardiaque
      Des troubles sévères de la conduction cardiaque ont été rarement observés avec le paclitaxel admnistré seul. Si un trouble important de la conduction apparaît durant l’administration de paclitaxel, il faut instituer un traitement approprié et placer le patient sous monitoring cardiaque continu durant les cures suivantes de paclitaxel. Hypotension, hypertension, bradycardie ont été observées durant l’administration de paclitaxel sans que ceci ne se traduise par l’apparition de symptômes et ne requière un traitement spécifique. Une surveillance fréquente des fonctions vitales est préconisée durant la perfusion de paclitaxel, notamment pendant la première heure. Des troubles sévères de la conduction cardiaque ont été observés plus fréquemment chez les patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules que chez ceux ayant un carcinome du sein ou de l’ovaire. Un seul cas d’insuffisance cardiaque lié au paclitaxel a été observé dans une étude clinique du sarcome de Kaposi lié au SIDA.
    • Cancer du sein métastasé
      Quand le paclitaxel est administré en association avec la doxorubicine ou le trastuzumab pour le traitement de première intention du carcinome métastatique du sein, une surveillance cardiaque s’impose. Les patientes susceptibles d’être traitées par le paclitaxel dans ces associations doivent bénéficier d’une évaluation cardiaque initiale comportant : anamnèse et examen clinique, ECG, échocardiogramme et/ou scintigraphie cardiaque (MUGA). La surveillance de la fonction cardiaque doit être réévaluée pendant le traitement (par exemple, tous les trois mois). La surveillance peut permettre d’identifier les patientes développant un dysfonctionnement cardiaque et le médecin doit soigneusement évaluer la dose cumulative (mg/m²) d’anthracycline administrée afin de déterminer la fréquence des contrôles de la fonction ventriculaire. En cas de détérioration de la fonction cardiaque, même asymptomatique, le médecin doit évaluer avec précaution le bénéfice clinique d’une poursuite du traitement, face au risque potentiel de provoquer une atteinte cardiaque potentiellement irreversible. Si le traitement est poursuivi, la surveillance de la fonction cardiaque doit être plus fréquente (par exemple, tous les 1 à 2 cycles). Pour plus d’informations, consulter les Résumés des Caractéristiques du Produit des spécialités à base de trastuzumab ou de doxorubicine).
    • Risque de neuropathie périphérique
      Bien que la neuropathie périphérique soit un effet indésirable fréquent, elle n’entraîne habituellement que des symptômes mineurs. En cas d’apparition de symptômes sévères, il est recommandé de réduire la dose de 20 % (25 % pour les patients atteints de SK) lors de toutes les cures suivantes de paclitaxel.
    • Pour les patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules, et pour les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire et recevant un traitement en première intention, le paclitaxel administré en perfusion de 3 heures associé au cisplatine a pour résultat une plus grande incidence de la neurotoxicité sévère que le paclitaxel en monothérapie et cyclophosphamide suivi de cisplatine.
    • Insuffisance hépatique
      Les patients présentant une insuffisance hépatique peuvent être exposés à un risque accru d’effets indésirables, en particulier une myélosuppression de grade III à IV. Chez les patients présentant un dysfonctionnement hépatique léger, il n’a pas été montré que la toxicité du paclitaxel était augmentée lorsque celui-ci est administré en perfusion de 3 heures. Lorsque le paclitaxel est administré en perfusion plus longue chez des patients ayant une insuffisance hépatique modérée ou sévère, une augmentation de la myélosuppression peut être observée. Les patients doivent être soumis à une étroite surveillance pour déceler la survenue de myélosuppression profonde (cf Posologie/Mode d’administration). Les données disponibles sont insuffisantes pour recommander des ajustements posologiques chez des patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (cf Pharmacocinétique).
    • Cholestase sévère
      Aucune donnée n’est disponible chez les patients présentant une cholestase sévère.
    • Insuffisance hépatique sévère
      Les patients présentant une insuffisance hépatique sévère ne doivent pas être traités par le paclitaxel.
    • Tenir compte de la teneur en alcool
      Dans la mesure où PACLITAXEL SANDOZ contient 396 mg d’éthanol/ml de solution à diluer pour perfusion, de possibles effets sur le système nerveux central et autres devront être envisagés.
    • Risque de réaction d’hypersensibilité à l’huile de ricin
      En raison de la présence d’huile de ricin polyoxyéthylénée, PACLITAXEL SANDOZ peut provoquer des réactions d’hypersensibilité sévères.
    • Ne pas administrer par voie intra-artérielle
      Des précautions spéciales doivent être prises afin d’éviter une administration intra-artérielle de paclitaxel. En effet, de sévères réactions tissulaires ont été observées chez l’animal lors d’administrations intra-artérielles, au cours d’études de tolérance locale après une administration intra-artérielle, au cours d’études de tolérance locale.
    • Risque de colite pseudomembraneuse
      De rares cas de colites pseudomembraneuses ont été rapportés, dont certains chez des patients n’ayant pas reçu de traitement antibiotique concomitant. Cette réaction doit être prise en compte dans le diagnostic différentiel des cas de diarrhée sévère ou persistante, survenant pendant ou peu de temps après le traitement par paclitaxel.
    • Radiothérapie pulmonaire
      L’association de paclitaxel avec une radiothérapie pulmonaire, quel que soit leur ordre chronologique, peut contribuer au développement d’une pneumopathie interstitielle.
    • Sarcome de Kaposi
      Une inflammation sévère des muqueuses est rare chez les patients atteints du sarcome de Kaposi. En cas de manifestations sévères, la posologie de paclitaxel sera réduite de 25%.
    • Exposition au soleil ou aux rayonnements UV
      Les patients sous traitement doivent protéger leurs pieds et leurs mains avec une protection solaire.
    • Information du patient
      Les patients sous traitement doivent protéger leurs pieds et leurs mains avec une protection solaire.
    • Compatibilité avec certains solvants
      Comme diluant, on peut utiliser les solutions pour perfusion suivantes : chlorure de sodium à 0,9% (9 mg/ml), ou glucose à 5% (50 mg/ml), pour obtenir une concentration finale de 0,3 à 1,2 mg/ml.
    • Compatibilité avec certains matériaux
      Les poches et tubulures pour perfusion plastifiées au PVC peuvent libérer du [di-(2- éthylhexyl) phtalate] (DEHP) au contact du paclitaxel. Afin de minimiser l’exposition du patient au DEHP, il est donc conseillé de conserver les solutions de PACLITAXEL SANDOZ diluées dans des bouteilles (de verre ou de polypropylène) ou des poches de plastique (en polypropylène ou polyoléfine) et de les administrer grâce à des systèmes de perfusion revêtus de polyéthylène. Le raccordement d’un filtre plastifié en PVC à l’entrée ou à la sortie des tubulures pour perfusion n’a pas provoqué une libération notable de DEHP.
    • Incompatibilité avec certains matériaux
      Dans des récipients en polychlorure de vinyle (PVC), le ricinoléate de macrogolglycérol peut provoquer la libération de DEHP [di-(2-éthylhexyl)phtalate] par le PVC, en quantité croissante avec le temps et la concentration. Par conséquent, la préparation, la conservation et l’administration de solutions de paclitaxel diluées doivent être effectuées à l’aide d’équipements sans PVC.

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

     Grossesse :

    Le paclitaxel s’est révélé embryotoxique et foetotoxique chez le lapin, et a diminué la fertilité chez le rat.
  • Aucune information n’est disponible sur l’emploi de paclitaxel chez la femme enceinte.
  • Comme les autres agents cytotoxiques, le paclitaxel est susceptible d’être toxique pour le foetus.
  • Le paclitaxel est donc contre-indiqué pendant la grossesse. Il doit être déconseillé aux patientes de débuter une grossesse pendant le traitement par paclitaxel. En cas de grossesse, la patiente doit en informer immédiatement son médecin traitant.
  •  Allaitement :

    Le passage du paclitaxel dans le lait maternel n’est pas connu. Le paclitaxel est contre indiqué pendant la période d’allaitement. L’allaitement doit être interrompu pendant la durée du traitement par paclitaxel.

    Il n’a pas été démontré que le paclitaxel altère l’aptitude à conduire un véhicule ou à utiliser des machines. Cependant, il est à noter que ce médicament contient de l’alcool (cf Composition, Mises en garde/Précautions d’emploi).

    • Infection (Très fréquent)
    • Choc septique (Peu fréquent)
    • Pneumopathie (Rare)
    • Péritonite (Rare)
    • Septicémie (Rare)
    • Aplasie médullaire (Très fréquent)
    • Neutropénie (Très fréquent)
    • Anémie (Très fréquent)
    • Thrombopénie (Très fréquent)
    • Leucopénie (Très fréquent)
    • Hémorragie (Très fréquent)
    • Neutropénie fébrile (Rare)
    • Leucémie aiguë myéloblastique (Très rare)
    • Myélodysplasie (Très rare)
    • Hypersensibilité
    • Bouffée vasomotrice
    • Eruption cutanée
    • Oedème de Quincke (Peu fréquent)
    • Insuffisance respiratoire aiguë (Peu fréquent)
    • Urticaire généralisée (Peu fréquent)
    • Frisson (Peu fréquent)
    • Dorsalgie (Peu fréquent)
    • Douleur thoracique (Peu fréquent)
    • Tachycardie (Peu fréquent)
    • Douleur abdominale (Peu fréquent)
    • Douleur des extrémités (Peu fréquent)
    • Hypersudation (Peu fréquent)
    • Réaction anaphylactique (Rare)
    • Choc anaphylactique (Très rare)
    • Anorexie (Très rare)
    • Confusion mentale (Très rare)
    • Neuropathie (Très fréquent)
    • Neuropathie périphérique (Très fréquent)
    • Neuropathie motrice multifocale (Rare)
    • Neuropathie végétative (Très rare)
    • Iléus paralytique
    • Hypotension orthostatique
    • Etat de mal épileptique (Très rare)
    • Convulsions (Très rare)
    • Encéphalopathie (Très rare)
    • Vertige (Très rare)
    • Céphalée (Très rare)
    • Ataxie (Très rare)
    • Neuropathie optique (Très rare)
      Forte dose.
    • Vision (modification) (Très rare)
      Forte dose.
    • Scotome scintillant
      Forte dose.
    • Surdité (Très rare)
    • Acouphène (Très rare)
    • Bradycardie (Fréquent)
    • Cardiomyopathie (Peu fréquent)
    • Tachycardie ventriculaire (Peu fréquent)
    • Extrasystole bigéminée (Peu fréquent)
    • Bloc auriculoventriculaire (Peu fréquent)
    • Syncope (Peu fréquent)
    • Infarctus du myocarde (Peu fréquent)
    • Fibrillation auriculaire (Très rare)
    • Tachycardie supraventriculaire (Très rare)
    • Hypotension artérielle (Très fréquent)
    • Hypertension artérielle (Peu fréquent)
    • Thrombose (Peu fréquent)
    • Thrombophlébite (Peu fréquent)
    • Choc (Très rare)
    • Dyspnée (Rare)
    • Epanchement pleural (Rare)
    • Pneumopathie interstitielle (Rare)
    • Fibrose pulmonaire (Rare)
    • Embolie pulmonaire (Rare)
    • Insuffisance respiratoire (Rare)
    • Toux (Très rare)
    • Nausée (Très fréquent)
    • Vomissement (Très fréquent)
    • Diarrhée (Très fréquent)
    • Mucite (Très fréquent)
    • Occlusion intestinale (Très rare)
    • Perforation intestinale (Très rare)
    • Colite ischémique (Très rare)
    • Pancréatite (Rare)
    • Thrombose mésentérique (Très rare)
    • Entérocolite pseudomembraneuse (Très rare)
    • Oesophagite (Très rare)
    • Constipation (Très rare)
    • Ascite (Très rare)
    • Colite neutropénique (Très rare)
    • Nécrose hépatique (Très rare)
    • Encéphalopathie hépatique (Très rare)
    • Alopécie (Très fréquent)
    • Dermatose (Fréquent)
    • Ongle (modification) (Fréquent)
    • Prurit (Rare)
    • Erythème cutané (Rare)
    • Syndrome de Stevens-Johnson (Très rare)
    • Syndrome de Lyell (Très rare)
    • Erythème polymorphe (Très rare)
    • Dermatite exfoliative (Très rare)
    • Urticaire (Très rare)
    • Onycholyse (Très rare)
    • Douleur articulaire (Très fréquent)
    • Douleur musculaire (Très fréquent)
    • Réaction au point d’injection (Fréquent)
    • Inflammation post-extravasation
    • Cellulite
    • Asthénie (Rare)
    • Fièvre (Rare)
    • Déshydratation (Rare)
    • Oedème (Rare)
    • Malaise (Rare)
    • ASAT (augmentation) (Fréquent)
    • Phosphatases alcalines (augmentation) (Fréquent)
    • Hyperbilirubinémie (Peu fréquent)
    • Créatininémie (augmentation) (Rare)
    • Insuffisance cardiaque congestive
      Association a la doxorubicine.
    • Pneumopathie radique
      Radiotherapie associee.

    • Classement ATC : 
          L01CD01 / PACLITAXEL
    • Classement Vidal : 
          Antinéoplasique : stabilisant du fuseau

    Liste I
    • CIP : 5707141 (PACLITAXEL SANDOZ 6mg/ml sol diluer p perf : 1Fl/5ml).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités
    • CIP : 5707164 (PACLITAXEL SANDOZ 6mg/ml sol diluer p perf : 1Fl/16,7ml).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités
    • CIP : 5707187 (PACLITAXEL SANDOZ 6mg/ml sol diluer p perf : 1Fl/25ml).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités
    • CIP : 5707201 (PACLITAXEL SANDOZ 6mg/ml sol diluer p perf : 1Fl/50ml).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités


    Sandoz


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