comprimé pelliculé
par 1 comprimé
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ropinirole chlorhydrate | 2,28 mg |
Soit ropinirole | 2 mg |
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* Traitement de la maladie de Parkinson dans les conditions suivantes :
– traitement de première intention en monothérapie pour différer la mise à la dopathérapie,
– association à la lévodopa en cours d’évolution de la maladie lorsque l’effet de la dopathérapie s’épuise ou devient inconstant, et qu’apparaissent des fluctuations de l’effet thérapeutique (fluctuations de type « fin de dose » ou effets « on-off »).- * Traitement symptomatique du Syndrome des Jambes Sans Repos idiopathique modéré à sévère (cf Propriétés pharmacodynamiques).
- La posologie doit être adaptée individuellement, en fonction de l’efficacité et de la tolérance.Maladie de Parkinson
Le ropinirole doit être administré en 3 prises par jour, de préférence au cours des repas pour améliorer la tolérance gastro-intestinale.- – Début du traitement
La dose initiale de ropinirole recommandée est de 0,25 mg, 3 fois par jour, pendant la première semaine. La dose de ropinirole est ensuite augmentée de 0,25 mg par prise, 3 fois par jour, selon le schéma suivant :
Semaine 1 2 3 4 dose de ropinirole par prise (mg) 0,25 0,50 0,75 1 dose de ropinirole quotidienne totale (mg) 0,75 1,5 2,25 3
– Poursuite du traitement
Après la phase d’instauration du traitement, la dose de ropinirole peut être augmentée chaque semaine de 0,5 à 1 mg par prise, 3 fois par jour (soit 1,5 à 3 mg/jour).- Une réponse thérapeutique peut être obtenue pour des doses de ropinirole allant de 3 à 9 mg/jour.
- Si les symptômes ne sont pas ou plus suffisamment contrôlés après la phase d’instauration décrite ci-dessus, la dose de ropinirole peut être progressivement augmentée jusqu’à 24 mg par jour. Des doses quotidiennes de ropinirole supérieures à 24 mg n’ont pas été étudiées.
- Si le traitement est interrompu pendant un jour ou plus, la reprise du traitement devra se faire selon le même schéma posologique (décrit plus haut).
- Lorsque le ropinirole est administré en association à la lévodopa, la dose de lévodopa peut être progressivement réduite d’environ 20 %.
- Lorsque le ropinirole est utilisé en remplacement d’un autre agoniste dopaminergique, ce dernier doit être arrêté selon les recommandations qui s’y rattachent avant de commencer le traitement par le ropinirole.
- Comme pour les autres agonistes dopaminergiques, s’il est nécessaire, l’arrêt du traitement par le ropinirole doit se faire progressivement en réduisant le nombre de prises quotidiennes sur une période d’une semaine.
- Pour des doses non réalisables avec cette spécialité, d’autres dosages de ropinirole, comprimé pelliculé plus adaptés sont disponibles.Syndrome des jambes sans repos
Le ropinirole doit être administré au moment du coucher mais pas plus de 3 heures avant celui-ci. Le ropinirole peut être pris au cours du repas afin d’améliorer la tolérance gastro-intestinale.- – Instauration du traitement (semaine 1) :
La dose initiale recommandée est de 0,25 mg, une fois par jour (comme indiqué ci-dessus) pendant deux jours. Si cette dose est bien tolérée, elle sera augmentée à 0,5 mg, une fois par jour jusqu’à la fin de la première semaine.- – Poursuite du traitement (à partir de la semaine 2) :
Après la phase d’instauration du traitement, la dose quotidienne sera augmentée jusqu’à l’obtention d’une réponse thérapeutique optimale. Dans les essais cliniques, la dose moyenne utilisée, chez les patients ayant un Syndrome des Jambes Sans Repos modéré à sévère, a été de 2 mg une fois par jour.- La dose peut être augmentée jusqu’à 1 mg une fois par jour à la deuxième semaine. La dose peut ensuite être augmentée de 0,5 mg par semaine sur les deux semaines suivantes, jusqu’à atteindre une dose de 2 mg une fois par jour. Chez certains patients, pour obtenir une amélioration optimale, la dose pourra être augmentée progressivement jusqu’à 4 mg au maximum, en une prise par jour. Au cours des essais cliniques, la dose a été augmentée de 0,5 mg par semaine jusqu’à atteindre la dose de 3 mg une fois par jour, puis de 1 mg jusqu’à atteindre la dose maximale recommandée de 4 mg une fois par jour, comme le montre le tableau 1.
- Des doses supérieures à 4 mg une fois par jour n’ont pas été étudiées chez les patients ayant un Syndrome des Jambes Sans Repos.
- Tableau 1 : Schéma posologique
Semaine 2 3 4 5* 6* 7* Dose quotidienne (mg/jour en une prise) 1 1,5 2 2,5 3 4
*Pour atteindre une amélioration optimale chez certains patients.- La réponse du patient au ropinirole devra être évaluée après 3 mois de traitement (cf pharmacodynamie). A la fin de cette période, la dose prescrite et la nécessité de continuer le traitement devront être réévaluées. Si le traitement est interrompu pendant plus de quelques jours, la reprise du traitement devra se faire selon le même schéma posologique décrit plus haut.Enfants et adolescents
Le ropinirole n’est pas recommandé chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans en raison de l’absence de données de sécurité d’emploi et d’efficacité.Sujet âgé
Une diminution de la clairance du ropinirole étant observée après 65 ans, les augmentations de dose seront plus progressives, modulées en fonction de la réponse symptomatique.Insuffisants rénaux
Chez les patients parkinsoniens ayant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 50 ml/min), il n’est pas nécessaire d’adapter la posologie, aucune modification de la clairance du ropinirole n’ayant été observée chez ces patients. - – Début du traitement
Absolue(s) :
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Insuffisance rénale sévère : clairance de la créatinine < 30 ml/min
- Insuffisance hépatique
- Intolérance génétique au galactose
- Déficit en lactase
- Malabsorption du glucose et du galactose, syndrome (de)
- Risque de somnolence
Une somnolence et des accès de sommeil d’apparition soudaine ont été rapportés lors du traitement par ropinirole, particulièrement chez les patients atteints de maladie de Parkinson. - Un endormissement soudain pendant les activités quotidiennes, dans certains cas sans prodrome, a été rapporté dans quelques cas peu fréquents. Les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis d’être prudents lors de la conduite automobile ou l’utilisation des machines pendant le traitement avec ropinirole. Les patients ayant présenté une somnolence ou des accès de sommeil d’apparition soudaine ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser des machines. Une réduction des doses ou un arrêt du traitement peut être envisagé.
- Risque de narcolepsie
Une somnolence et des accès de sommeil d’apparition soudaine ont été rapportés lors du traitement par ropinirole, particulièrement chez les patients atteints de maladie de Parkinson. - Un endormissement soudain pendant les activités quotidiennes, dans certains cas sans prodrome, a été rapporté dans quelques cas peu fréquents. Les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis d’être prudents lors de la conduite automobile ou l’utilisation des machines pendant le traitement avec ropinirole. Les patients ayant présenté une somnolence ou des accès de sommeil d’apparition soudaine ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser des machines. Une réduction des doses ou un arrêt du traitement peut être envisagé.
- Information du patient
Une somnolence et des accès de sommeil d’apparition soudaine ont été rapportés lors du traitement par ropinirole, particulièrement chez les patients atteints de maladie de Parkinson. - Un endormissement soudain pendant les activités quotidiennes, dans certains cas sans prodrome, a été rapporté dans quelques cas peu fréquents. Les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis d’être prudents lors de la conduite automobile ou l’utilisation des machines pendant le traitement avec ropinirole. Les patients ayant présenté une somnolence ou des accès de sommeil d’apparition soudaine ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser des machines. Une réduction des doses ou un arrêt du traitement peut être envisagé.
- Psychiatrique, maladie
Les patients présentant des troubles psychiatriques ou psychotiques majeurs ne doivent être traités par des agonistes dopaminergiques que si les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risques encourus. - Psychose
Les patients présentant des troubles psychiatriques ou psychotiques majeurs ne doivent être traités par des agonistes dopaminergiques que si les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risques encourus. - Risque de trouble du contrôle des impulsions
Des troubles du contrôle des impulsions incluant le jeu pathologique et l’hypersexualité, et une augmentation de la libido, ont été décrits chez des patients souffrant de la maladie de Parkinson traités par agonistes dopaminergiques y compris le ropinirole. - Maladie cardiovasculaire sévère
En raison du risque d’hypotension orthostatique, une surveillance de la pression artérielle est recommandée, en particulier lors de l’instauration du traitement, chez les patients présentant une affection cardio-vasculaire sévère (en particulier insuffisance coronarienne). - Insuffisance coronarienne
En raison du risque d’hypotension, une surveillance de la pression artérielle est recommandée, en particulier lors de l’instauration du traitement, chez les patients présentant une affection cardio-vasculaire sévère (en particulier insuffisance coronarienne). - Respecter l’indication officielle
Le ropinirole ne devra pas être utilisé pour traiter l’akathisie, la tasikinésie (tendance compulsive à la marche induite par les neuroleptiques) ou un Syndrome des Jambes Sans Repos secondaire (par exemple : lié à une insuffisance rénale, à une anémie par carence martiale ou à une grossesse). - Risque d’aggravation du syndrome des jambes sans repos
Une aggravation paradoxale des symptômes du Syndrome des Jambes Sans Repos, début plus précoce (augmentation) et réapparition des symptômes tôt le matin (rebond en début de matinée), peuvent être observées au cours du traitement par le ropinirole. Dans ce cas, le traitement devra être réévalué et une adaptation de la posologie ou un arrêt du traitement devront être envisagés. - Insuffisance hépatique modérée
Le ropinirole devra être administré avec prudence aux patients ayant une insuffisance hépatique modérée. La survenue d’effets indésirables devra être étroitement surveillée. - Administrer pendant le repas
Le ropinirole doit être administré en trois prises, de préférence au cours des repas pour améliorer la tolérance gastro-intestinale. - Sujet âgé
Une diminution de la clairance du ropinirole étant observée après 65 ans, les augmentations de dose seront plus progressives, modulées en fonction de la réponse symptomatique. - Sujet de moins de 18 ans
Le ropinirole n’est pas recommandé chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans en raison de l’absence de données de sécurité d’emploi et d’efficacité. - Tabagisme
Fumer provoque une induction du métabolisme de l’isoenzyme CYP1A2. Ainsi, lorsqu’un patient arrête ou commence à fumer pendant un traitement par ropinirole, une adaptation de la posologie peut être nécessaire.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- Il n’y a pas de données sur l’utilisation du ropinirole chez la femme enceinte.
- Les études chez l’animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Le risque potentiel dans l’espèce humaine étant inconnu, le ropinirole n’est pas recommandé pendant la grossesse à moins que le bénéfice attendu pour la patiente l’emporte sur le risque potentiel encouru par le foetus.
Allaitement :
- Le ropinirole ne doit pas être utilisé chez les femmes qui allaitent car il peut inhiber la lactation.
- Le ropinirole influe considérablement sur l’aptitude à conduire un véhicule ou à utiliser des machines. Les patients traités par ropinirole présentant ou ayant présenté une somnolence et/ou des accès de sommeil d’apparition soudaine, doivent être informés qu’ils ne doivent pas conduire de véhicules ni exercer une activité où une altération de leur vigilance pourrait les exposer eux-mêmes ou d’autres personnes à un risque d’accident grave ou de décès (par exemple l’utilisation de machines), jusqu’à la disparition de ces effets (voir rubrique Mises en garde et précautions d’emploi).
- Nervosité (Fréquent)
- Confusion mentale
- Syncope
- Somnolence
- Vertige (Fréquent)
- Hypotension orthostatique (Peu fréquent)
- Hypotension artérielle (Peu fréquent)
- Vomissement
- Nausée (Très fréquent)
- Douleur abdominale (Fréquent)
- Fatigue (Fréquent)
- Hallucination
- Syndrome des jambes sans repos (aggravation)
- Episode psychotique (Peu fréquent)
- Délire (Peu fréquent)
- Réaction paranoïde (Peu fréquent)
- Episode de jeu pathologique (Peu fréquent)
- Doses elevees.
- Doses elevees.
- Hypersexualité (Peu fréquent)
- Doses elevees.
- Doses elevees.
- Libido (augmentation) (Peu fréquent)
- Doses elevees.
- Doses elevees.
- Sensation de vertige (Fréquent)
- Narcolepsie (Peu fréquent)
- Dyskinésie (Très fréquent)
- Pyrosis (Fréquent)
- Bilan hépatique (anomalie)
- Enzymes hépatiques (augmentation)
- Oedème des membres inférieurs (Fréquent)
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Classement ATC :
N04BC04 / ROPINIROLE
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Classement Vidal :
Antiparkinsonien : dopaminergique (Ropinirole)
Syndrome des jambes sans repos (ropinirole)
Liste I
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CIP : 3872404 (ROPINIROLE MYLAN 2 mg cp pellic : Fl/21).
- Disponibilité : officines
Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités
Mylan
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