comprimé pelliculé
par 1 comprimé
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azathioprine | 50 mg |
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– Transplantation d’organes : prévention du rejet du greffon en association avec des corticostéroïdes ou d’autres agents immunodépresseurs.
- – Maladies dysimmunitaires : traitement du lupus érythémateux systémique, polyarthrite rhumatoïde sévère, hépatite auto-immune (à l’exclusion des maladies virales), purpura thrombopénique idiopathique, anémie hémolytique auto-immune, dermatomyosite, polymyosite, vascularites systémiques (à l’exception des maladies virales), pemphigus, maladie de Crohn et rectocolite hémorragique.
- Azathioprine EG est indiqué dans les formes sévères de ces maladies, chez les patients intolérants aux corticoïdes ou corticodépendants ou dont la réponse thérapeutique est insuffisante en dépit de fortes doses de corticoïdes.
- – Maladies dysimmunitaires : traitement du lupus érythémateux systémique, polyarthrite rhumatoïde sévère, hépatite auto-immune (à l’exclusion des maladies virales), purpura thrombopénique idiopathique, anémie hémolytique auto-immune, dermatomyosite, polymyosite, vascularites systémiques (à l’exception des maladies virales), pemphigus, maladie de Crohn et rectocolite hémorragique.
- Posologie :
La posologie et la durée du traitement sont variables suivant les indications.- Adulte et enfant :
– Transplantations d’organes :
La posologie est de 1 à 3 mg/kg/jour (généralement sans dépasser 150 mg/jour) et doit être adaptée en fonction de la réponse clinique et de la tolérance hématologique.- – Maladies dysimmunitaires :
La posologie est de 1 à 3 mg/kg/jour (sans dépasser 150 mg/jour) en fonction de l’état clinique en cours, de la réponse individuelle du patient, et de la tolérance hématologique.- La posologie d’entretien sera réduite au minimum compatible avec la persistance de l’efficacité. Si aucune amélioration de l’état du patient n’intervient dans un délai de 6 mois, l’arrêt du traitement doit être envisagé.
- Insuffisants rénal et hépatique, sujet âgé :
Il est recommandé d’utiliser les posologies minimales préconisées ci-dessus.Mode d’administration :
Il est conseillé de prendre ce médicament au cours des repas, afin d’éviter les troubles gastro-intestinaux.Modalités de manipulation :
Si le pelliculage des comprimés est intact, la manipulation des comprimés d’Azathioprine EG 50 mg ne nécessite aucune précaution particulière.- Le comprimé pelliculé d’Azathioprine EG 50 mg n’est pas sécable et, par conséquent ne doit pas être cassé en deux.
- Adulte et enfant :
Absolue(s) :
- Allaitement
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Hypersensibilité aux thiopurines
- Vaccination amarile
- Surveillance clinique pendant le traitement
Ce médicament ne doit être prescrit que si une surveillance adéquate du patient peut être assurée au cours du traitement. - Surveillance de la formule sanguine 1 fois par semaine pendant 8 semaines puis tous les 3 mois pendant le traitement
En raison du potentiel hématotoxique d’Azathioprine EG, une surveillance hebdomadaire de l’hémogramme s’impose au cours des huit premières semaines de traitement, notamment en cas de forte posologie et chez les patients insuffisants rénaux ou hépatiques. Cette surveillance devra être maintenue au cours du traitement, à intervalles réguliers, au moins tous les 3 mois. Les patients traités par Azathioprine EG doivent être informés de la nécessité de contacter immédiatement le médecin en cas d’infection, de contusion ou de saignement inexpliqué, ou de toutes autres manifestations de myélosuppression. - Insuffisance rénale
– En raison du potentiel hématotoxique d’Azathioprine EG, une surveillance hebdomadaire de l’hémogramme s’impose au cours des huit premières semaines de traitement, notamment en cas de forte posologie et chez les patients insuffisants rénaux. Cette surveillance devra être maintenue au cours du traitement, à intervalles réguliers, au moins tous les 3 mois. - – Les posologies plus faibles sont préconisées chez les patients insuffisants rénaux et elles seront adaptées à l’hémogramme.
- Insuffisance hépatique
– En raison du potentiel hématotoxique d’Azathioprine EG, une surveillance hebdomadaire de l’hémogramme s’impose au cours des huit premières semaines de traitement, notamment en cas de forte posologie et chez les patients insuffisants hépatiques. Cette surveillance devra être maintenue au cours du traitement, à intervalles réguliers, au moins tous les 3 mois. - – Le métabolisme d’Azathioprine EG peut être diminué chez les patients insuffisants hépatiques. La posologie sera alors réduite à la plus faible préconisée chez l’adulte. Hémogrammes et bilans biologiques hépatiques seront réalisés régulièrement.
- La posologie devra être diminuée si une toxicité hépatique ou hématologique apparaît.
- Patient traité à posologie élevée
Une surveillance hebdomadaire de l’hémogramme s’impose aux cours des huit premières semaines de traitement, notamment en cas de forte posologie ou chez les insuffisants rénaux ou hépatiques. Cette surveillance sera maintenue au cours du traitement, à intervalles réguliers, au moins tous les 3 mois. - Risque d’aplasie médullaire
En raison du potentiel hématotoxique d’Azathioprine EG, une surveillance hebdomadaire de l’hémogramme s’impose au cours des huit premières semaines de traitement, notamment en cas de forte posologie et chez les patients insuffisants rénaux ou hépatiques. Cette surveillance devra être maintenue au cours du traitement, à intervalles réguliers, au moins tous les 3 mois. Les patients traités par Azathioprine EG doivent être informés de la nécessité de contacter immédiatement le médecin en cas d’infection, de contusion ou de saignement inexpliqué, ou de toutes autres manifestations de myélosuppression. - Déficit immunitaire
Une immunosuppression excessive augmente la sensibilité aux infections, notamment les infections opportunistes, les infections à issue fatale et les infections généralisées sévères. Azathioprine EG peut être associé à la survenue d’infections opportunistes du fait de son caractère lymphopéniant (cf Effets indésirables). - Les patients sous immunosuppresseur sont exposés à un risque accru de syndromes lymphoprolifératifs et d’autres tumeurs malignes, notamment cutanées, sarcomes (notamment sarcome de Kaposi) et cancers du col de l’utérus (cf Effets indésirables). Ce risque semble lié à l’intensité et à la durée de l’immunosuppression, plutôt qu’à l’utilisation d’un immunosuppresseur spécifique.
- La réduction ou l’arrêt de l’immunosuppression peuvent être associés à une régression totale ou partielle des lymphomes non hodgkiniens et des sarcomes de Kaposi.
- Risque d’infection sévère
Une immunosuppression excessive augmente la sensibilité aux infections, notamment les infections opportunistes, les infections à issue fatale et les infections généralisées sévères. Azathioprine EG peut être associé à la survenue d’infections opportunistes du fait de son caractère lymphopéniant (cf Effets indésirables). - Risque d’infection opportuniste
Une immunosuppression excessive augmente la sensibilité aux infections, notamment les infections opportunistes, les infections à issue fatale et les infections généralisées sévères. Azathioprine EG peut être associé à la survenue d’infections opportunistes du fait de son caractère lymphopéniant (cf Effets indésirables). - Risque de désordre lymphoprolifératif
Les patients sous immunosuppresseur sont exposés à un risque accru de syndromes lymphoprolifératifs et d’autres tumeurs malignes, notamment cutanées, sarcomes (notamment sarcome de Kaposi) et cancers du col de l’utérus (cf Effets indésirables). Ce risque semble lié à l’intensité et à la durée de l’immunosuppression, plutôt qu’à l’utilisation d’un immunosuppresseur spécifique. - La réduction ou l’arrêt de l’immunosuppression peuvent être associés à une régression totale ou partielle des lymphomes non hodgkiniens et des sarcomes de Kaposi.
- Risque de cancer
Les patients sous immunosuppresseur sont exposés à un risque accru de syndromes lymphoprolifératifs et d’autres tumeurs malignes, notamment cutanées, sarcomes (notamment sarcome de Kaposi) et cancers du col de l’utérus (cf Effets indésirables). Ce risque semble lié à l’intensité et à la durée de l’immunosuppression, plutôt qu’à l’utilisation d’un immunosuppresseur spécifique. - La réduction ou l’arrêt de l’immunosuppression peuvent être associés à une régression totale ou partielle des lymphomes non hodgkiniens et des sarcomes de Kaposi.
- Ne pas s’exposer directement au soleil ou aux rayonnements UV
Dans le cadre des recommandations générales visant à minimiser le risque de cancer de la peau, l’exposition au soleil et aux rayons UV doit être minimisée par le port de vêtements protecteurs et l’utilisation d’une crème solaire à indice de protection élevé. - Un effet clastogène synergique a été décrit chez des patients traités par l’azathioprine et exposés aux radiations ultra-violettes.
- Déficit enzymatique
Dans les rares cas de patients présentant un déficit génétique en thiopurine-méthyltransférase, une surveillance étroite de l’hémogramme est indiquée en raison du risque de développement rapide d’une myélosuppression après initiation d’un traitement par l’azathioprine. Ce problème peut être exacerbé par la coadministration de médicaments inhibant la thiopurine-méthyltransférase, comme l’olsalazine, la mésalazine, ou la sulfasalazine (cf Interactions). - Médicament mutagène
Des anomalies chromosomiques ont été décrites chez des patients hommes et femmes traités par l’azathioprine. Il est difficile d’évaluer le rôle de l’azathioprine dans l’apparition de ces anomalies. Des anomalies chromosomiques, disparaissant au long cours, ont été observées sur des lymphocytes d’enfants de patients hommes et femmes traités par l’azathioprine. - Risque d’anomalie physique chez les descendants
Dans de très rares cas, une anomalie physique a été observée chez les descendants de patients traités. - Surveillance de la formule sanguine pendant le traitement
Dans les rares cas de patients présentant un déficit génétique en thiopurine-méthyltransférase, une surveillance étroite de l’hémogramme est indiquée en raison du risque de développement rapide d’une myélosuppression après initiation d’un traitement par l’azathioprine. Ce problème peut être exacerbé par la coadministration de médicaments inhibant la thiopurine-méthyltransférase, comme l’olsalazine, la mésalazine, ou la sulfasalazine (cf Interactions). - Grossesse
En raison des données de toxicologie préclinique, et si la pathologie maternelle permet de l’envisager, une suspension du traitement au cours de la grossesse est souhaitable. - Utiliser une contraception efficace avant la mise en route du traitement
Comme lors de toute chimiothérapie cytotoxique, des mesures contraceptives doivent être envisagées si l’un des partenaires est traité par l’azathioprine. - Vaccination
Les patients doivent être informés qu’au cours du traitement par Azathioprine EG les vaccinations peuvent être moins efficaces et qu’il convient d’éviter l’utilisation de vaccins vivants atténués (cf Interactions). - Lesch-Nyhan, syndrome (de)
L’administration d’azathioprine est déconseillée chez les patients déficients en hypoxanthine-guanine-phosphoribosyltransférase. - Sujet âgé
Il est recommandé d’utiliser les posologies minimales préconisées (cf Posologie). - Administrer pendant le repas
Il est conseillé de prendre ce médicament au cours des repas, afin d’éviter les troubles gastro-intestinaux.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- Fertilité :
La fertilité chez les patients hommes et femmes traités par l’azathioprine ne semble pas être modifiée.- Grossesse :
L’azathioprine est tératogène chez l’animal.- Dans l’espèce humaine, des centaines d’observations de grossesses exposées permettent d’écarter, à ce jour, l’hypothèse d’un risque malformatif de l’azathioprine sur le foetus.
- Toutefois, en raison des données de toxicologie préclinique et si la pathologie maternelle permet de l’envisager, une suspension du traitement au cours de la grossesse est souhaitable, dans la mesure où le suivi à long terme des enfants de mères traitées est insuffisant.
- Une leucopénie et/ou thrombocytopénie ont été rapportées chez des nouveau-nés dont les mères avaient été traitées par l’azathioprine en cours de grossesse. Afin d’éviter l’apparition de ces effets, une diminution de la posologie maternelle, lorsque cela est possible, est souhaitable.
- Des naissances d’enfants prématurés et de faible poids ont été rapportées après exposition de la mère à l’azathioprine, particulièrement dans les cas de coadministration avec les corticostéroïdes.
- Grossesse :
Allaitement :
- La 6-mercaptopurine est excrétée dans le colostrum et le lait de femmes traitées par l’azathioprine. Des effets nocifs sur le nouveau-né ne pouvant être exclus, l’allaitement est contre-indiqué chez la femme traitée par l’azathioprine.
- Infection virale
- Mycose (diffusion)
- Infection bactérienne
- Infection opportuniste
- Tumeur (Rare)
- Kyste (Rare)
- Lymphome malin non hodgkinien (Rare)
- Cancer de la peau (Rare)
- Mélanome (Rare)
- Sarcome de Kaposi (Rare)
- Cancer du col de l’utérus (Rare)
- Leucémie aiguë myéloblastique (Rare)
- Myélodysplasie (Rare)
- Leucopénie (Très fréquent)
- Aplasie médullaire
- Thrombopénie (Fréquent)
- Anémie (Peu fréquent)
- Macrocytose (Peu fréquent)
- Agranulocytose (Rare)
- Pancytopénie (Rare)
- Anémie aplastique (Rare)
- Anémie mégaloblastique (Rare)
- Hypersensibilité (Peu fréquent)
- Fièvre (Peu fréquent)
- Hypotension artérielle (Peu fréquent)
- Vertige (Peu fréquent)
- Nausée (Fréquent)
- Vomissement (Très rare)
- Frisson (Peu fréquent)
- Eruption cutanée (Peu fréquent)
- Vascularite (Peu fréquent)
- Douleur musculaire (Peu fréquent)
- Douleur articulaire (Peu fréquent)
- Pancréatite (Peu fréquent)
- Insuffisance rénale (Peu fréquent)
- Péliose hépatique (Rare)
- Pneumopathie (Peu fréquent)
- Colite (Très rare)
- Diverticulose (Très rare)
- Perforation intestinale (Très rare)
- Diarrhée (Très rare)
- Insuffisance hépatique (Rare)
- Ictère (Peu fréquent)
- Hypertension portale (Rare)
- Maladie veino-occlusive hépatique (Rare)
- Hyperplasie nodulaire régénérative du foie (Rare)
- Hépatite cholestatique (Peu fréquent)
- Hépatite cytolytique (Peu fréquent)
- Alopécie (Rare)
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Classement ATC :
L04AX01 / AZATHIOPRINE
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Classement Vidal :
Immunosuppresseur : antimétabolites : azathioprine
Liste I
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CIP : 3854990 (AZATHIOPRINE EG 50 mg cp pellic : Plq/100).
- Disponibilité : officines
Remboursé à 100 %, Agréé aux collectivités
EG Labo
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