logo news copy.webp
Search
Close this search box.

CAPTOPRIL CRISTERS 25 mg cp séc






comprimé sécable
par 1 comprimé
captopril25 mg
Excipients : cellulose microcristalline, amidon prégélatinisé, sodium carboxyméthylamidon, silice colloïdale, sodium laurylsulfate, magnésium stéarate.

– Hypertension artérielle.

  • – Insuffisance cardiaque congestive.
  • – Infarctus du myocarde dans les 24 premières heures chez les patients en situation hémodynamiquement stable.
  • – Post-infarctus du myocarde chez les patients avec dysfonction ventriculaire gauche (fraction d’éjection <= 40%), et par ailleurs en l’absence de signe clinique d’insuffisance cardiaque.
  • Le traitement au long cours par le captopril améliore la survie à long terme, réduit le risque de récidive d’infarctus ainsi que le risque de développement d’insuffisance cardiaque.
  • – Néphropathie diabétique macroprotéinurique du diabète insulinodépendant. Le traitement au long cours ralentit la progression de l’atteinte rénale.

  • Le captopril sous forme de comprimés, est administré avant, pendant ou après les repas, d’éventuelles modifications de l’absorption par les aliments ne modifiant pas l’effet thérapeutique (voir Propriétés pharmacocinétiques).
  • — Hypertension artérielle :
    – En l’absence de déplétion hydrosodée préalable ou d’insuffisance rénale (soit en pratique courante) :
    La posologie efficace est de 50 mg par jour en 2 prises de 25 mg à douze heures d’intervalle.
  • En fonction de la réponse au traitement, la posologie doit être adaptée, en respectant des paliers de 3 à 4 semaines, jusqu’à 100 mg par jour en 2 prises.
  • – Certaines hypertensions sévères peuvent nécessiter des doses plus élevées (au maximum de 150 mg par jour en 2 ou 3 prises) tout au moins en début de traitement. Ces doses peuvent ensuite être réduites.
  • Exceptionnellement, des doses supérieures à 150 mg par jour sont utilisées. Elles justifient une surveillance hématologique et rénale (voir Mises en garde/Précautions d’emploi).
  • – Dans l’hypertension artérielle préalablement traitée par un diurétique :
    * soit arrêter le diurétique 3 jours auparavant pour le réintroduire par la suite si nécessaire,
    * soit administrer la dose initiale de captopril de 12.5 mg soit un demi comprimé à 25 mg et ajuster en fonction de la réponse tensionnelle obtenue et de la tolérance (cf Précautions d’emploi).
  • Il est également recommandé de doser la créatinine plasmatique et la kaliémie avant le traitement et dans les 15 jours qui suivent la mise en route du traitement.
  • – Chez le sujet âgé (voir Précautions d’emploi) :
    Instaurer éventuellement le traitement par une posologie plus faible de 25 mg par jour adaptée à la fonction rénale du patient, appréciée avant la mise en route du traitement, dans le cas où celle-ci serait inférieure à 40 ml par minute. La valeur de la clairance de la créatinine (Clcr) calculée à partir de la créatininémie et ajustée sur l’âge, le poids et le sexe, selon la formule de Cockroft par exemple, reflète correctement l’état de la fonction rénale chez ce type de patient :
    Clcr = (140 – âge) x poids/0,814 x créatininémie (avec l’âge en années, le poids en kilogramme et la créatinémie en µmole/litre).
  • Cette formule est valable pour les sujets de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0,85 .
  • – Dans l’hypertension rénovasculaire, il est recommandé de débuter le traitement à la posologie de 6,25 mg par jour (1/4 de comprimé à 25 mg) pour l’ajuster par la suite à la réponse tensionnelle du patient.
  • La créatininémie et la kaliémie seront contrôlées afin de détecter l’apparition d’une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle (voir Précautions d’emploi).
  • – En cas d’insuffisance rénale :
    La posologie de captopril est ajustée au degré de cette insuffisance.
  • Les posologies suivantes ne doivent pas être dépassées afin d’éviter une élévation trop importante des concentrations du médicament.
  •  Clairance de la créatinine (ml/min/1,73 m2)   Dose journalière maximale totale (mg)   Doses initiales (mg) 
     > 41   en principe 150   25 – 50 
     40 – 21   100   25 
     20 – 11   75   12,5 
     < 10   37,5   6,25 

    Les diurétiques à associer dans ce cas sont les diurétiques dits de l’anse.
  • Chez ces malades, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine, par exemple tous les deux mois en période de stabilité thérapeutique (cf Précautions d’emploi).
  • – Chez l’hypertendu hémodialysé :
    Le captopril est dialysable (voir Mises en garde/Précautions d’emploi).
  • — Insuffisance cardiaque congestive :
    La dose initiale doit être faible, en particulier en cas de :
    – pression artérielle normale ou basse au départ,
    – insuffisance rénale,
    – hyponatrémie iatrogène (diurétique) ou non.
  • Le captopril peut être utilisé en association avec le traitement diurétique accompagné, le cas échéant, d’un traitement digitalique.
  • Il est recommandé d’initier le traitement par 1/4 de comprimé à 25 mg (6,25 mg) sous surveillance tensionnelle et de l’accroître progressivement par paliers de 12,5 mg puis 25 mg par jour, toujours sous surveillance tensionnelle, jusqu’à la dose efficace qui se situe entre 50 et 100 mg par jour répartie en 2 ou 3 prises.
  • La dose retenue ne devrait pas abaisser la pression artérielle systolique en orthostatisme au-dessous de 90 mmHg.
  • Une hypotension symptomatique peut apparaître chez les insuffisants cardiaques traités par de fortes doses de diurétiques : la dose initiale doit dans ce cas être réduite de moitié (cf Précautions d’emploi) en commençant le traitement par une dose de 6,25 mg un jour sur deux.
  • Les dosages de la créatinine et de la kaliémie doivent être faits à chaque augmentation de posologie, puis tous les 3 à 6 mois en fonction du stade de l’insuffisance cardiaque, afin de contrôler la tolérance au traitement.
  • — Infarctus du myocarde à la phase aiguë :
    Le traitement par captopril sera initié en milieu hospitalier le plus tôt possible après le début des signes et/ou symptômes chez des patients hémodynamiquement stables.
  • Une dose test de 6,25 mg est administrée puis 2 heures après une dose de 12,5 mg et 12 heures après une dose de 25 mg. Le lendemain, le captopril sera administré à la dose de 100 mg par jour en 2 prises journalières pendant 4 semaines si la tolérance hémodynamique du patient le permet. A la fin de ces 4 semaines de traitement, l’état du patient sera réévalué avant prise de décison thérapeutique pour la phase de post-infarctus du myocarde.
  • — Post-infarctus du myocarde :
    Si le traitement par captopril n’a pas été débuté à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde dans les 24 premières heures, il est suggéré de commencer le traitement entre le 3ème et le 16ème jour de l’infarctus dès que les conditions de mise sous traitement sont réunies (stabilité hémodynamique ; prise en charge d’une éventuelle ischémie résiduelle).
  • La mise en route du traitement, jusqu’à ce que soit atteinte la dose de 75 mg, sera réalisée en milieu hospitalier sous surveillance stricte, notamment tensionnelle.
  • La dose initiale doit être faible surtout si les patients présentent une pression artérielle normale ou basse au départ. Le traitement est initié par la prise d’un quart de comprimé à 25 mg (6,25 mg) suivi par un demi comprimé à 25 mg (12,5 mg) 3 fois par jour pendant 2 jours puis de un comprimé à 25 mg 3 fois par jour si la tolérance hémodynamique du patient le permet.
  • La dose recommandée pour une cardioprotection efficace dans le traitement au long cours est de 75 à 150 mg par jour en deux ou trois prises.
  • En cas d’hypotension symptomatique, comme dans l’insuffisance cardiaque, la posologie des diurétiques et/ou autres vasodilatateurs associés pourra être réduite pour permettre d’atteindre la dose d’équilibre de captopril. Le cas échéant la dose de captopril sera adaptée en fonction de la tolérance clinique du patient.
  • Le captopril peut être associé aux autres traitements de l’infarctus du myocarde tels que les thrombolytiques, les bêta-bloquants et l’aspirine.
  • — Néphropathie diabétique :
    La posologie quotidienne de captopril est de 50 à 100 mg, répartis en deux ou trois prises quotidiennes.
  • En cas d’insuffisance rénale chronique avérée, cette posologie sera ajustée au degré de l’insuffisance rénale.

  • Absolue(s) :
    • Hypersensibilité aux inhibiteurs de l’enzyme de conversion
    • Oedème de Quincke lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion, antécédent (d’)
    • Grossesse, 6 derniers mois (de la)
    Relative(s) :
    • Grossesse, 3 premiers mois (de la)
    • Allaitement
    • Sténose artérielle rénale bilatérale
    • Sténose artérielle rénale sur rein unique
    • Hyperkaliémie

    • Patient traité à posologie élevée
      Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion dont le captopril ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés à doses élevées (> 150 mg de captopril par jour).
    • Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements (ne pas dépasser 150 mg par jour de captopril).
    • Insuffisance rénale
      – Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion dont le captopril ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.
    • Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements (ne pas dépasser 150 mg par jour de captopril).
    • Toutefois, si un IEC doit être administré à ce type de patients, le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement mesuré.
    • – En cas d’insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 40 ml/min), la posologie initiale de captopril sera adaptée à la clairance de la créatinine, puis ajustée en fonction de la réponse thérapeutique (voir Posologie et mode d’administration).
    • Chez ces malades et ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique rnédicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine.
    • Connectivite
      Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion dont le captopril ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.
    • Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements (ne pas dépasser 150 mg par jour de captopril).
    • Toutefois, si un IEC doit être administré à ce type de patients, le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement mesuré.
    • Déficit immunitaire
      Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion dont le captopril ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.
    • Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements (ne pas dépasser 150 mg par jour de captopril).
    • Toutefois, si un IEC doit être administré à ce type de patients, le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement mesuré.
    • Risque d’oedème de Quincke
      Un angio-oedème de la face, des extrémités, des Ièvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l’enzyme de conversion, le captopril inclus. Dans de tels cas, le captopril doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu’à disparition de l’oedème. Lorsque l’oedème n’intéresse que la face et les lèvres, l’évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes.
    • L’angio-oedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. Lorsqu’il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d’adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués.
    • La prescription d’un IEC ne doit pas être envisagée par la suite chez ces patients (cf Contre-indications).
    • Patient en hémodialyse
      – Des réactions anaphylactoïdes (oedèmes de la langue et des lèvres avec dyspnée et baisse tensionnelle) ont également été observées au cours d’hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité (polyacrylonitrile) chez des patients traités par des inhibiteurs de I’ enzyme de conversion. II est recommandé d’éviter cette association.
    • – Une anémie avec baisse du taux d’hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux ou hémodialysés, baisse d’autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion.
    • Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l’arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
    • Risque de toux
      Une toux sèche a été rapportée avec l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l’arrêt du traitement. Dans les cas où la prescription d’un IEC s’avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée.
    • L’étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme.
    • Enfant de moins de 15 ans
      La tolérance et l’efficacité du captopril chez l’enfant n’ont pas été démontrées par des études contrôlées. Cependant, le captopril a été administré en cardiologie pédiatrique. Le traitement est initié en milieu hospitalier.
    • Risque d’hypotension artérielle
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
    • Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    • Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
    • Déplétion hydrosodée
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
    • Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    • Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
    • Hypotension artérielle
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
    • Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    • Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
    • Sténose artérielle rénale
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
    • Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    • Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
    • Insuffisance cardiaque congestive
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
    • Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    • Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
    • Cirrhose hépatique décompensée
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
    • Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    • Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
    • Sujet âgé
      La fonction rénale (créatininémie) et la kaliémie devront être appréciées avant le début du traitement. La dose de départ sera ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, a fortiori en cas de déplétion hydrosodée, afin d’éviter toute hypotension de survenue brutale.
    • Néphropathie glomérulaire
      En cas d’insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 40 ml/min), la posologie initiale de captopril sera adaptée à la clairance de la créatinine, puis ajustée en fonction de la réponse thérapeutique (cf. Posologie/Mode d’administration). Chez ces malades et ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine.
    • Insuffisance coronarienne
      – Puisque le risque d’hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à faible posologie.
    • – Ne pas interrompre un traitement par bêta-bloquant chez un hypertendu atteint d’insuffisance coronarienne : l’IEC sera ajouté au bêta-bloquant.
    • Insuffisance vasculaire cérébrale
      Puisque le risque d’hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à faible posologie.
    • Transplantation rénale
      Une anémie avec baisse du taux d’hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux ou hémodialysés, baisse d’autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion.
    • Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l’arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
    • Hypertension rénovasculaire
      Le traitement de l’hypertension rénovasculaire est la revascularisation. Néanmoins, le captopril peut être utile aux malades présentant une hypertension rénovasculaire dans l’attente de l’intervention correctrice ou lorsque cette intervention n’est pas possible. Le traitement doit alors être institué avec précaution et une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l’arrêt du traitement (voir Posologie/Mode d’administration).
    • Dans l’hypertension avec maladie rénovasculaire unilatérale, commencer le traitement par de faibles doses (1/4 de comprimé à 25 mg) et ne prolonger le traitement que s’il n’existe pas de diminution de la filtration glomérulaire ipsilatérale à la sténose.
    • Une surveillance accrue de la filtration glomérulaire est à effectuer.
    • Insuffisance cardiaque sévère
      Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV), l’instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite.
    • Diabète insulinodépendant
      Chez les patients diabétiques insulino-dépendants (tendance spontanée à I’hyperkaliémie), l’instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite.
    • Chez les diabétiques anciens et notamment avec néphropathie et neuropathie, le risque d’hyperkaliémie sous IEC est augmenté du fait d’un hypoaldostéronisme fréquent, ce qui doit conduire à une surveillance accrue de la kaliémie.
    • Intervention chirurgicale
      En cas d’anesthésie, et plus encore lorsque l’anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les IEC sont à l’origine d’une hypotension. L’interruption thérapeutique, lorsqu’elle est possible, est donc recommandée, pour le captopril, la veille de l’intervention.
    • Anesthésie
      En cas d’anesthésie, et plus encore lorsque l’anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les IEC sont à l’origine d’une hypotension. L’interruption thérapeutique, lorsqu’elle est possible, est donc recommandée, pour le captopril, la veille de l’intervention.
    • Administrer indépendamment de la prise des repas
      Le captopril sous forme de comprimés, est administré avant, pendant ou après les repas, d’éventuelles modifications de l’absorption par les aliments ne modifiant pas l’effet thérapeutique (voir Propriétés pharmacocinétiques).

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

     Grossesse :

    Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène mais une foetotoxicité sur plusieurs espèces.
  • En clinique :
    – il n’y a pas d’étude épidémiologique disponible ;
    – des observations isolées de grossesses exposées au premier trimestre sont a priori rassurantes sur le plan malformatif ;
    – l’administration pendant le 2ème et le 3ème trimestre, et notamment si elle se poursuit jusqu’à l’accouchement, expose à un risque d’atteinte rénale pouvant entraîner une diminution de la fonction rénale foetale avec éventuellement oligoamnios, une insuffisance rénale néonatale, avec hypotension et hyperkaliémie, voire une anurie (réversible ou non) ;
    – quelques rares cas d’anomalies de la voûte crânienne ont été rapportés avec la prise d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion tout au long de la grossesse.
  • En conséquence :
    Le risque malformatif, s’il existe, est vraisemblablement faible. La découverte fortuite d’une grossesse en cours de traitement ne justifie pas une interruption de celle-ci. Néanmoins, la voûte crânienne sera surveillée par échographie.
  • En revanche, la découverte d’une grossesse sous inhibiteur de l’enzyme de conversion impose de modifier le traitement, et ce, pendant toute la grossesse.
  • Au 2ème et au 3ème trimestre, la prescription d’une IEC est contre-indiquée.
  •  Allaitement :

    Le passage dans le lait maternel s’effectue en très faible quantité.
  • En conséquence, l’administration de ce médicament est déconseillée chez la femme qui allaite.

  • Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, en raison du risque de malaise ou de sensation de vertiges.

    • Céphalée
    • Asthénie
    • Sensation de vertige
    • Malaise
    • Hypotension artérielle
    • Hypotension orthostatique
    • Prurit
    • Eruption cutanée
    • Douleur épigastrique
    • Anorexie
    • Nausée
    • Douleur abdominale
    • Dysgueusie
    • Toux sèche
    • Pancréatite (Exceptionnel)
    • Hépatite cholestatique (Exceptionnel)
    • Hépatite mixte (Exceptionnel)
    • Oedème de Quincke (Exceptionnel)
    • Urémie (augmentation)
      Hypertension arterielle, Insuffisance rénale, Stenose arterielle renale.
    • Créatininémie (augmentation)
      Hypertension arterielle, Insuffisance rénale, Stenose arterielle renale.
    • Protéinurie
      Nephropathie preexistante.
    • Hyperkaliémie
    • Thrombopénie (Exceptionnel)
    • Transaminases (augmentation)
    • Hyperbilirubinémie
    • Neutropénie
      Fortes doses, Insuffisance rénale, Lupus erythemateux dissemine, Sclerodermie.
    • Agranulocytose
      Fortes doses, Insuffisance rénale, Lupus erythemateux dissemine, Sclerodermie.
    • Anémie
      Hemodialyse.

    • Classement ATC : 
          C09AA01 / CAPTOPRIL
    • Classement Vidal : 
          Antihypertenseur : inhibiteur de l’enzyme de conversion (Captopril)
          Insuffisance cardiaque : inhibiteur de l’enzyme de conversion (Captopril)
          Insuffisance rénale : inhibiteur de l’enzyme de conversion (Captopril)

    Liste I
    • CIP : 3604193 (CAPTOPRIL CRISTERS 25 mg cp séc : B/30).
    • Disponibilité : officines
      Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités


    Cristers


    Liste Des Sections Les Plus Importantes :

    Facebook Page Medical Education ——Website Accueil —— Notre Application
  • Pour plus des conseils sur cette application et developpement de cette dernier contacter avec moi dans ma emaile support@mededuct.com
  • Articles Similaires

    MISSILOR® Gé

    spiramycine, métronidazole FORMES et PRÉSENTATIONS Comprimé pelliculé à 750 000 UI/125 mg (blanc) :  Boîte de 20, sous

    Read More »

    ENOXOR®

    énoxacine FORMES et PRÉSENTATIONS Comprimé pelliculé à 200 mg (bleu) :  Boîte de 10, sous plaquettes

    Read More »