solution pour perfusion
par 1 ml
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ropivacaïne chlorhydrate | 2 mg |
Soit ropivacaïne | 1,77 mg |
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Adulte et enfant de plus de 12 ans
• Anesthésie chirurgicale:
o Bloc péridural en vue d’une intervention chirurgicale, y compris lors des césariennes.- o Infiltration pariétale (nerfs périphériques et infiltrations).
- o Bloc périphérique (blocs plexiques et tronculaires).Traitement de la douleur aiguë:
• Perfusion péridurale continue ou administration intermittente en bolus (douleur post-opératoire ou de l’accouchement par voie basse).- • Infiltration pariétale (nerfs périphériques et infiltration).
- • Bloc périphérique nerveux continu soit par perfusion continue soit par administration intermittente en bolus (douleur post opératoire).Enfant de 0 à 12 ans:
• Traitement de la douleur aiguë per et post-opératoire chez le nouveau-né, le nourrisson et l’enfant jusqu’à 12 ans compris :
o Bloc péridural caudal.- o Perfusion péridurale continue.
- Le chlorhydrate de ropivacaïne existe sous trois concentrations: 2 mg/ml, 7,5 mg/ml et 10 mg/ml.
- La ropivacaïne à la concentration de 2 mg/ml est adaptée au traitement de la douleur aiguë (voir Posologie/Mode d’administration).
- o Infiltration pariétale (nerfs périphériques et infiltrations).
- La ropivacaïne devra être uniquement utilisée par ou sous la responsabilité de médecins expérimentés dans les techniques d’anesthésies locorégionales.Pour les adultes et les enfants âgés de plus de 12 ans :
Posologie :
Le tableau suivant donne, à titre indicatif, les posologies administrées pour les blocs les plus couramment utilisés. Il est recommandé d’utiliser la plus petite dose nécessaire pour produire un bloc efficace. L’expérience du médecin et la connaissance de l’état clinique du patient sont importants pour le choix de la dose.- Tableau 1- adultes et enfants âgés de plus de 12 ans
Concentration (mg/ml) Volume (ml) Dose (mg) Délai d’installation (minutes) Durée (heures) TRAITEMENT DE LA DOULEUR AIGUE Administration péridurale lombaire : Dose initiale en bolus 2 10-20 20-40 10-15 0,5-1,5 Ré-injection ( Par ex. accouchement par voie basse) 2 10-15 (intervalle minimum 30 minutes) 20-30 Perfusion continue : accouchement 2 6-10 ml/h 12-20 mg/h s.o.(1) s.o. Perfusion continue : douleur post-opératoire 2 6-14 ml/h 12-28 mg/h s.o. s.o. Administration péridurale thoracique : Perfusion continue (traitement de la douleur post-opératoire) 2 6-14 ml/h 12-28 mg/h s.o. s.o. Infiltration pariétale (par ex petit nerf périphérique et infiltration) 2 1-100 2-200 1-5 2-6 Bloc périphérique nerveux (bloc intrascalénique et fémoral) : 2 s.o s.o Perfusion continue 5-10 ml/h 10-20 mg/h ou administration intermittente en bolus (douleur post-opératoire) 10 ml 20 mg - Il convient de consulter les références standard disponibles, aussi bien pour les facteurs influençant les techniques spécifiques de bloc que ceux influençant les besoins individuels propres à chaque patient.
- (1) s.o. : sans objet
L’anesthésie chirurgicale (par exemple par administration péridurale) nécessite en général le recours à des concentrations et à des doses plus élevées. La ropivacaïne à la concentration de 10 mg/ml est recommandée pour l’anesthésie péridurale pour laquelle un bloc moteur profond est essentiel lors de l’intervention chirurgicale. Des concentrations et des doses plus faibles sont recommandées en analgésie (par exemple administration péridurale pour le traitement des douleurs aiguës).Mode d’administration :
Une aspiration soigneuse avant et pendant l’injection est recommandée en vue de prévenir toute injection intravasculaire. Lorsqu’une dose importante doit être injectée, il est conseillé de procéder à l’injection d’une dose-test de 3 à 5 ml de lidocaïne adrénalinée (épinéphrine) (Lidocaïne 2 % Adrénalinée (épinéphrine) 1/200 000). Une injection intravasculaire accidentelle peut être reconnue par une accélération transitoire de la fréquence cardiaque et une injection intrathécale accidentelle par des signes de rachianesthésie.- L’aspiration devra être effectuée avant et pendant l’administration de la dose principale qui devra être injectée lentement ou à doses croissantes à une vitesse de 25 à 50 mg/min tout en surveillant étroitement les fonctions vitales du patient et en maintenant un contact verbal avec lui. Si des symptômes toxiques apparaissent, l’injection devra être arrêtée immédiatement.
- Dans les blocs périduraux en vue d’une intervention chirurgicale, des doses uniques allant jusqu’à 250 mg de ropivacaïne ont été utilisées et bien tolérées.
- Dans le bloc plexique brachial, une dose unique de 300 mg a été utilisée chez un nombre limité de patients et a été bien tolérée.
- Lorsque sont réalisés des blocs prolongés par perfusion péridurale continue ou par administration répétée en bolus, les risques d’atteindre une concentration plasmatique toxique ou d’induire un traumatisme nerveux local devront être pris en considération. En chirurgie et lors d’analgésie post-opératoire, des doses cumulées allant jusqu’à 675 mg de ropivacaïne, administrées en 24 heures, ont été bien tolérées chez les adultes tout comme l’ont été des perfusions péridurales continues à une vitesse allant jusqu’à 28 mg/heure pendant 72 heures. Sur un nombre limité de patients, des doses plus élevées jusqu’à 800 mg par jour ont été administrées avec relativement peu d’effets indésirables.
- Dans le traitement des douleurs post-opératoires, la technique suivante peut être recommandée : sauf s’il est institué en pré-opératoire, un bloc péridural peut être réalisé par la ropivacaïne à la concentration de 7,5 mg/ml à l’aide d’un cathéter péridural. L’analgésie est maintenue par une perfusion de ropivacaïne à la concentration de 2 mg/ml. Une vitesse de perfusion de 6 à 14 ml (12 à 28 mg) par heure permet une analgésie satisfaisante, avec un bloc moteur de faible intensité et stable dans la plupart des douleurs post-opératoires modérées à sévères. En bloc péridural, la durée maximale d’administration est de 3 jours. Cependant, une surveillance étroite de l’effet analgésique devra être mise en place afin de pouvoir retirer le cathéter dès que la diminution de la douleur le permet.
- Grâce à cette technique, une réduction significative des besoins en morphiniques a été observée.
- Dans les études cliniques, une perfusion péridurale de ropivacaine 2 mg/ml seule ou mélangée à du fentanyl 1 à 4 µg/ml a été administrée dans le traitement post opératoire dans les 72 heures. L’association de ropivacaine et fentanyl améliore l’analgésie mais entraîne les effets indésirables des opiacés. L’association de ropivacaine et du fentanyl a été étudiée uniquement pour la ropivacaine 2 mg/ml.
- Lorsque les blocs périphériques nerveux sont réalisés aussi bien en perfusion continue qu’en injections répétées, les risques d’atteindre une concentration plasmatique toxique ou d’induire localement un traumatisme nerveux doivent être considérés.
- Dans les études cliniques, le bloc nerveux fémoral a été établi avec 300 mg de ropivacaine 7,5 mg/ml et le bloc interscalénique avec 225 mg de ropivacaine 7,5 mg/ml avant la chirurgie. L’analgésie était maintenue avec la ropivacaine 2 mg/ml. Le niveau de perfusion ou d’injection répétées de 10-20 mg par heure pendant 48 heures a permis une analgésie adéquate et bien tolérée.
- Des concentrations supérieures à 7,5 mg/ml n’ont pas été étudiées dans les césariennes.Tableau 2 – Pour les enfants âgés de 0 à 12 ans inclus
Concentration (mg/ml) Volume (ml/kg) Dose (mg/kg) TRAITEMENT DE LA DOULEUR AIGUE ( en per et post opératoire) Bloc péridural caudal : Injection unique. blocs en dessous de D 12 chez les enfants ayant un poids allant jusqu’à 25 kg 2 1 2 Perfusion péridurale continue : Chez les enfants pesant jusqu’à 25 kg De 0 à 6 mois : Dose bolus (a) 2 0,5-1 1-2 De 0 à 6 mois : Perfusion jusqu’à 72 heures 2 0,1 ml/kg/h 0,2 mg/kg/h De 6 à 12 mois : Dose bolus (a) 2 0,5-1 1-2 de 6 à 12 mois : Perfusion jusqu’à 72 heures 2 0,2 ml/kg/h 0,4 mg/kg/h de 1an à 12 ans : Dose bolus (b) 2 1 2 De 1 an à 12 mois : Perfusion jusqu’à 72 feures 2 0,2 ml/kg/h 0,4 mg/kg/h - (b) Recommandée pour les blocs périduraux lombaires. En pratique, la dose bolus doit être réduite pour l’analgésie péridurale thoracique.
- Les doses indiquées dans ce tableau constituent un guide d’utilisation en pédiatrie. Des variations individuelles peuvent survenir. Une réduction proportionnelle de la dose peut être nécessaire chez les enfants ayant un poids plus élevé que 25 kg et doit reposer sur le poids idéal. Le volume en injection unique péridurale caudale et le volume des doses bolus péridurales ne doivent pas dépasser 25 ml quelque soit le patient. Il convient de consulter les références standards disponibles aussi bien pour les facteurs dépendant de la technique comme ceux dépendant du patient.
- L’usage de la ropivacaine chez le prématuré n’a pas été documentée, quelque soit la voie d’administration.Méthode d’administration:
Une aspiration soigneuse avant et pendant l’injection est recommandée en vue de prévenir toute injection intravasculaire. Les fonctions vitales du patient devront être étroitement surveillées, si des symptômes de toxicité apparaissent, l’injection devra être immédiatement arrêtée.- Une injection péridurale caudale unique de ropivacaine 2 mg/ml produit une analgésie post-opératoire adéquate pour la majorité des patients en dessous de D 12 lorsque la dose de 2 mg/kg est administrée dans un volume de 1 ml/kg.
- Le volume de l’injection péridurale caudale peut être ajusté en vue d’obtenir une répartition différente du bloc sensoriel comme recommandé dans les références. Des doses jusqu’à 3 mg/kg de ropivacaine 3 mg/ml ont été étudiées chez des enfants de plus de 4 ans. Néanmoins, cette concentration est associée à une incidence plus élevée du bloc moteur.
- Un fractionnement de la dose d’anesthésique local calculée est recommandé quelle que soit la voie d’administration.
Modalités de manipulation
Les solutions ne contiennent pas de conservateurs et sont destinées à l’usage unique. Tout produit non utilisé doit être jeté.- Les poches ne doivent pas être re-stérilisées à l’autoclave.
- Les solutions ROPIVACAINE 2 mg/ml, solution pour perfusion en poches présentées dans des poches (polyoléfine/polypropylène) en plastique sont chimiquement et physiquement compatibles avec les médicaments suivants :
Concentration de ROPIVACAINE 2 mg/ml : 1-2 mg/ml
substances ajoutées Concentration* Citrate de fentanyl 1 – 10 µg/ml Citrate de sufentanil 0,4 – 4 µg/ml Sulfate de morphine 20 – 100 µg/ml Chlorhydrate de Clonidine 5 – 50 µg/ml - Bien que les mélanges soient chimiquement et physiquement stables pendant 30 jours à une température de 20°C à 30°C, au plan microbiologique, les mélanges doivent être utilisés immédiatement. S’ils ne sont pas utilisés immédiatement, les bonnes conditions d’utilisation et le temps de stockage seront sous la
responsabilité de l’utilisateur et celui-ci ne devrait normalement pas dépasser 24 heures entre 2°C et 8°C. - Tableau 1- adultes et enfants âgés de plus de 12 ans
Absolue(s) :
- Hypersensibilité aux anesthésiques locaux à liaison amide
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Contre-indication liée à la technique
- Injection par voie intraveineuse
- Anesthésie paracervicale obstétricale
- Hypovolémie
- Traitement à administrer en service spécialisé
Les techniques d’anesthésie locorégionale devront toujours être réalisées dans des locaux bien équipés, à l’aide d’un personnel compétent. L’équipement et les médicaments nécessaires à la surveillance et la réanimation d’urgence devront être immédiatement disponibles. Les patients devant subir un bloc périphérique (majeur) doivent être dans des conditions optimales et une voie intraveineuse doit être mise en place avant la réalisation du bloc. Le médecin responsable doit prendre les précautions nécessaires pour éviter toute injection intravasculaire (voir rubrique Posologie) et doit être correctement formé et connaître le diagnostic et le traitement des effets indésirables, de la toxicité systémique et des autres complications, comme par exemple une injection sous-arachnoïdienne accidentelle, qui peut entraîner une rachianesthésie étendue avec apnée et hypotension. - Risque de convulsions
Des cas de convulsions ont été observés le plus souvent après bloc plexique brachial et bloc péridural. Ceci semble être vraisemblablement le résultat d’une injection intraveineuse accidentelle ou d’une absorption rapide à partir du site d’injection. - Etat inflammatoire
Des précautions devront être prises pour éviter de faire des injections dans les zones inflammatoires. - Risque d’arrêt cardiaque
De rares cas d’arrêts cardiaques ont été rapportés lors de l’utilisation de la ropivacaine en anesthésie « péridurale » ou « bloc nerveux périphérique », en particulier après administration accidentelle intra-vasculaire chez les patients âgés ou présentant une pathologie cardiaque concomitante. Dans certains cas, la réanimation a été difficile. En cas d’arrêt cardiaque, une réanimation prolongée peut être nécessaire pour augmenter les chances de succès. - Cardiopathie
De rares cas d’arrêts cardiaques ont été rapportés lors de l’utilisation de ce médicament en anesthésie « péridurale » ou « bloc nerveux périphérique », en particulier après administration accidentelle intra-vasculaire chez les patients âgés ou présentant une pathologie cardiaque concomitante. Dans certains cas, la réanimation a été difficile. En cas d’arrêt cardiaque, une réanimation prolongée peut être nécessaire pour augmenter les chances de succès. - Sujet âgé
– De rares cas d’arrêts cardiaques ont été rapportés lors de l’utilisation de ce médicament en anesthésie « péridurale » ou « bloc nerveux périphérique », en particulier après administration accidentelle intra-vasculaire chez les patients âgés ou présentant une pathologie cardiaque concomitante. Dans certains cas, la réanimation a été difficile. En cas d’arrêt cardiaque, une réanimation prolongée peut être nécessaire pour augmenter les chances de succès. - – Les patients qui présentent un état général médiocre du fait de leur âge ou d’autres facteurs de risque tels qu’un bloc auriculoventriculaire partiel ou complet, une affection hépatique évoluée ou une insuffisance rénale sévère nécessitent une attention particulière, bien qu’une anesthésie locorégionale soit fréquemment indiquée chez ces patients.
- Risque lié à la technique
Certaines techniques d’anesthésie locorégionale, telles que l’injection au niveau de la tête et du cou, peuvent entraîner une fréquence plus élevée d’effets indésirables graves, quel que soit l’anesthésique local utilisé. Des précautions devront être prises pour éviter de faire des injections dans les zones enflammées. - Anesthésie de la tête et du cou
Certaines techniques d’anesthésie locorégionale, telles que l’injection au niveau de la tête et du cou, peuvent entraîner une fréquence plus élevée d’effets indésirables graves, quel que soit l’anesthésique local utilisé. Des précautions devront être prises pour éviter de faire des injections dans les zones enflammées. - Analgésie par bloc nerveux périphérique
Les blocs périphériques majeurs peuvent impliquer une administration d’un volume important d’anesthésique local dans les zones très vascularisées, souvent proches de gros vaisseaux où existe une augmentation du risque d’injection intravasculaire et/ou une absorption systémique rapide pouvant entraîner des concentrations plasmatiques élevées. - Risque de réaction croisée avec les anesthésiques locaux à liaison amide
La possibilité d’allergie croisée avec d’autres anesthésiques locaux à liaison amide doit être prise en compte. - Altération de l’état général
Les patients qui présentent un état général médiocre du fait de leur âge ou d’autres facteurs de risque tels qu’un bloc auriculoventriculaire partiel ou complet, une affection hépatique évoluée ou une insuffisance rénale sévère nécessitent une attention particulière, bien qu’une anesthésie locorégionale soit fréquemment indiquée chez ces patients. - Bloc auriculoventriculaire
Les patients qui présentent un état général médiocre du fait de leur âge ou d’autres facteurs de risque tels qu’un bloc auriculoventriculaire partiel ou complet, une affection hépatique évoluée ou une insuffisance rénale sévère nécessitent une attention particulière, bien qu’une anesthésie locorégionale soit fréquemment indiquée chez ces patients. - Hépatopathie
Les patients qui présentent un état général médiocre du fait de leur âge ou d’autres facteurs de risque tels qu’un bloc auriculoventriculaire partiel ou complet, une affection hépatique évoluée ou une insuffisance rénale sévère nécessitent une attention particulière, bien qu’une anesthésie locorégionale soit fréquemment indiquée chez ces patients. - Insuffisance rénale sévère
Les patients qui présentent un état général médiocre du fait de leur âge ou d’autres facteurs de risque tels qu’un bloc auriculoventriculaire partiel ou complet, une affection hépatique évoluée ou une insuffisance rénale sévère nécessitent une attention particulière, bien qu’une anesthésie locorégionale soit fréquemment indiquée chez ces patients. - Chez l’insuffisant rénal, aucune adaptation posologique n’est en principe nécessaire en administration unique ou en traitement de courte durée.
- Une acidose et une hypoprotidémie plasmatique, souvent associées à l’insuffisance rénale, peuvent augmenter le risque de toxicité systémique.
- Insuffisance hépatique sévère
La ropivacaïne étant métabolisée par le foie, elle doit être utilisée avec prudence en cas d’insuffisance hépatique sévère, et les ré-injections limitées en raison d’une élimination retardée. - Insuffisance rénale
Chez l’insuffisant rénal, aucune adaptation posologique n’est en principe nécessaire en administration unique ou en traitement de courte durée. Une acidose et une hypoprotidémie plasmatique, souvent associées à l’insuffisance rénale, peuvent augmenter le risque de toxicité systémique. - Porphyrie
Ce médicament peut être porphyrinogénique et ne peut être prescrit aux patients ayant une porphyrie aigüe que lorsqu’il n’y a pas d’alternative thérapeutique plus sûre. Des précautions appropriées (selon les standards, et/ou faisant suite à une consultation d’experts) doivent être prises pour les patients vulnérables. - Traitement compatible avec un régime hyposodé
Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par dose administrée, c’est à dire sans sodium. - Nouveau-né de moins de 1 mois
Une attention particulière est recommandée chez le nouveau-né en raison de l’immaturité des voies métaboliques. La plus grande variabilité des concentrations plasmatiques de la ropivacaine observée dans les essais cliniques chez les nouveau-nés semble indiquer qu’il peut y avoir une augmentation du risque de toxicité systémique dans ce groupe d’âge, notamment lors d’une perfusion péridurale continue. - Les doses recommandées chez les nouveau-nés sont basées sur des données cliniques limitées. Lorsque la ropivacaine est administrée dans ce groupe d’âge, une surveillance régulière de la toxicité systémique (ex: signes de toxicité du SNC, ECG, SpO2) et de la neurotoxicité locale (ex: augmentation du temps de récupération) est nécessaire ; cette dernière doit être poursuivie même après l’arrêt de la perfusion, l’élimination de la ropivacaine étant plus lente chez le nouveau-né.
- Prématuré
L’usage de la ropivacaine chez le prématuré n’a pas été documenté, quelque soit la voie d’administration. - Compatibilité avec certains médicaments
Les solutions ROPIVACAINE MYLAN 2 mg/ml pour perfusion présentées dans des poches en plastique sont chimiquement et physiquement compatibles avec les médicaments suivants :
Concentration de ROPIVACAINE MYLAN 2 mg/ml : 1-2 mg/ml
additif Concentration* Citrate de fentanyl 1 – 10 µg/ml Citrate de sufentanil 0,4 – 4 µg/ml Sulfate de morphine 20 – 100 µg/ml Chlorhydrate de Clonidine 5 – 50 µg/ml
* Les fourchettes de concentrations présentées dans ce tableau sont plus larges que celles utilisées en clinique. Les perfusions péridurales de ropivacaine/citrate de sufentanil, ropivacaine/sulfate de morphine et ropivacaine/chlorydrate de clonidine n’ont pas été étudiées dans les études cliniques. - Respecter les conditions de stabilité du médicament
Une précipitation peut survenir dans les solutions alcalines en raison de la faible solubilité de la ropivacaine à pH > 6,0.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- En dehors de son administration péridurale en obstétrique, il n’y pas de données précises sur l’utilisation de la ropivacaïne chez la femme enceinte. Les études expérimentales chez l’animal n’ont pas décelé d’effets nocifs directs ou indirects sur la grossesse, le développement embryonnaire et foetal, l’accouchement et le développement post-natal (cf. Données de sécurité précliniques) .
Allaitement :
- Il n’y a pas de données disponibles sur l’excrétion de la ropivacaïne dans le lait maternel.
- Aucune donnée n’est disponible. Selon la dose administrée, les anesthésiques locaux peuvent exercer une influence mineure sur la fonction mentale et la coordination, même en l’absence de toxicité patente pour le SNC et peuvent transitoirement altérer la motricité et la vigilance.
- Effets secondaires généraux
- Hypotension artérielle (Très fréquent)
- Nausée (Très fréquent)
- Céphalée (Fréquent)
- Paresthésie (Fréquent)
- Vertige (Fréquent)
- Bradycardie (Fréquent)
- Tachycardie (Fréquent)
- Hypertension artérielle (Fréquent)
- Vomissement (Fréquent)
- Rétention urinaire (Fréquent)
- Fièvre (Fréquent)
- Rigidité musculaire (Fréquent)
- Dorsalgie (Fréquent)
- Anxiété (Peu fréquent)
- Convulsions (Peu fréquent)
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Sensation de vertige (Peu fréquent)
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Paresthésie péribuccale (Peu fréquent)
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Engourdissement de la langue (Peu fréquent)
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Acuité auditive (augmentation) (Peu fréquent)
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Acouphène (Peu fréquent)
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Vision (modification) (Peu fréquent)
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Dysarthrie (Peu fréquent)
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Spasme musculaire (Peu fréquent)
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Tremblement (Peu fréquent)
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Administration intravasculaire, Administration trop rapide, Surdosage.
- Hypoesthésie (Peu fréquent)
- Syncope (Peu fréquent)
- Dyspnée (Peu fréquent)
- Hypothermie (Peu fréquent)
- Arrêt cardiaque (Rare)
- Arythmie (Rare)
- Réaction anaphylactique (Rare)
- Oedème de Quincke (Rare)
- Urticaire (Rare)
- Neuropathie
- Arachnoidite
- Syndrome de la queue de cheval
- Rachianesthésie totale
- Injection intrathecale.
- Injection intrathecale.
-
Classement ATC :
N01BB09 / ROPIVACAÏNE
-
Classement Vidal :
Anesthésie loco-régionale : ropivacaïne
Liste II
-
CIP : 5784420 (ROPIVACAINE RENAUDIN 2 mg/ml sol p perf en poche : 10Poche/100ml).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
-
CIP : 5784472 (ROPIVACAINE RENAUDIN 2 mg/ml sol p perf en poche : 10Poche/200ml).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
Renaudin
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