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ACTONEL® 30 mg


risédronate monosodique

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé pelliculé à 30 mg (ovale ; inscrit  « RSN »  sur une face,  « 30 mg »  sur l’autre ; blanc) :  Boîte de 28, sous plaquettes thermoformées de 14.


  • COMPOSITION

     p cp
    Acide risédronique (DCI) sel monosodique 
    30 mg
    (soit en acide risédronique : 27,80 mg/cp)
    Excipients : Noyau : lactose monohydraté, cellulose microcristalline, crospovidone, stéarate de magnésium. Pelliculage : dioxyde de titane (E 171), hypromellose, macrogol, hyprolose, dioxyde de silice.

  • INDICATIONS

    Traitement de la maladie osseuse de Paget.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Adultes :
    La dose recommandée est de 1 comprimé à 30 mg par jour par voie orale pendant 2 mois. Si, après l’arrêt du traitement, un deuxième traitement s’avère nécessaire (au moins deux mois après l’arrêt du traitement initial), il sera alors prescrit à la même dose et pour la même durée que le traitement initial.
    L’absorption du risédronate monosodique est affectée par la nourriture ; aussi, afin d’assurer une absorption adéquate, les patients doivent prendre Actonel :
    • Avant le petit déjeuner : au moins 30 minutes avant l’absorption des premiers aliments, des autres médicaments ou boissons (autres que de l’eau plate) de la journée.
    Si la prise avant le petit déjeuner n’est pas pratique, Actonel peut être pris entre les repas ou le soir, à la même heure chaque jour, en respectant strictement les instructions suivantes, afin d’assurer la prise d’Actonel lorsque l’estomac est vide :
    • Entre les repas : Actonel doit être pris au moins 2 heures avant et au moins 2 heures après tout aliment, boisson (autre que de l’eau plate) ou médicament.
    • Dans la soirée : Actonel doit être pris au moins 2 heures après les derniers aliments, boissons (autres que de l’eau plate) ou médicaments de la journée. Actonel doit être pris au moins 30 minutes avant d’aller au lit.
    • Si une prise est oubliée, Actonel peut être pris avant le petit déjeuner, entre les repas ou dans la soirée, selon les instructions détaillées ci-dessus.
    Le comprimé d’Actonel doit être avalé entier, sans être croqué et sans le laisser fondre dans la bouche.
    Pour faciliter le transit jusqu’à l’estomac, le comprimé d’Actonel doit être avalé en position assise ou debout, avec un grand verre d’eau plate (>= 120 ml).
    Les patients ne doivent pas s’allonger au cours des 30 minutes qui suivent la prise du comprimé (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    Une supplémentation en calcium et en vitamine D sera à envisager par le médecin si l’apport alimentaire est insuffisant, spécialement dans la maladie de Paget où le turnover osseux est significativement élevé.
    Sujets âgés :
    Aucun ajustement posologique n’est nécessaire car la biodisponibilité, la distribution et l’élimination sont identiques chez les sujets âgés (> 60 ans) et chez les sujets plus jeunes.
    Insuffisants rénaux :
    Aucune modification de posologie n’est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance rénale légère à modérée. L’utilisation du risédronate monosodique est contre-indiquée chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) ; cf Contre-indications, Pharmacocinétique.
    Enfants et adolescents :
    La sécurité et l’efficacité d’Actonel n’ont pas été démontrées chez l’enfant et l’adolescent.
    Coût du traitement journalier : 8,22 euro(s).

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité au risédronate monosodique ou à l’un des excipients.
    • Hypocalcémie (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    • Grossesse et allaitement.
    • Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Les aliments, boissons (autres que l’eau plate) et certains médicaments contenant des cations polyvalents (tels que calcium, magnésium, fer et aluminium) interfèrent avec l’absorption des bisphosphonates et ne doivent pas être pris en même temps qu’Actonel (cf Interactions). Afin d’obtenir l’efficacité escomptée, un strict respect des recommandations posologiques est nécessaire (cf Posologie et Mode d’administration).
  • Les bisphosphonates ont été associés à des oesophagites, des gastrites, des ulcères oesophagiens et gastroduodénaux. Par conséquent, une prudence devra être de mise :
    • chez les patients qui ont des antécédents de troubles oesophagiens pouvant retarder le transit ou la vidange oesophagienne (ex : sténose ou achalasie) ;
    • chez les patients qui sont dans l’incapacité de se tenir en position verticale (assise ou debout) pendant au moins 30 minutes après la prise du comprimé ;
    • si le risédronate monosodique est prescrit à des patients avec des problèmes gastro-intestinaux proximaux ou oesophagiens, récents ou toujours actifs.
    Le prescripteur doit insister auprès des patients sur l’importance de bien prendre connaissance des instructions posologiques et doit être vigilant quant à l’existence de signes ou symptômes indiquant une possible réaction oesophagienne. L’information de consulter s’ils présentent des symptômes d’irritation oesophagienne tels que dysphagie, odynophagie, douleur rétrosternale ou brûlures épigastriques nouvelles ou aggravées doit être donnée aux patients.
  • Toute hypocalcémie doit être corrigée avant de débuter un traitement par Actonel. Les autres troubles du métabolisme osseux et minéral (par exemple : dysfonctionnement parathyroïdien, hypovitaminose D) doivent être traités dès l’initiation du traitement par Actonel.
  • Une ostéonécrose de la mâchoire, généralement associée à une extraction dentaire et/ou à une infection locale (y compris une ostéomyélite) a été rapportée chez des patients atteints de cancer et recevant des traitements médicamenteux comprenant, entre autres, des bisphosphonates administrés principalement par voie intraveineuse. La plupart de ces patients avaient également reçu une chimiothérapie et des corticoïdes. Une ostéonécrose de la mâchoire a également été rapportée chez des patients ostéoporotiques traités par bisphosphonates par voie orale.
  • Un examen dentaire ainsi que des soins dentaires préventifs appropriés doivent être envisagés avant l’instauration d’un traitement par bisphosphonates chez les patients présentant des facteurs de risque associés (par exemple : cancer, chimiothérapie, radiothérapie, corticothérapie, mauvaise hygiène buccale).
  • Au cours du traitement, ces patients doivent éviter si possible toute intervention dentaire invasive. Chez les patients qui développent une ostéonécrose de la mâchoire au cours d’un traitement par bisphosphonates, une chirurgie dentaire pourrait aggraver la situation. Chez les patients nécessitant une intervention dentaire, aucune donnée ne permet de suggérer que l’arrêt du traitement par bisphosphonates réduit le risque d’ostéonécrose de la mâchoire. L’appréciation de l’état clinique par le médecin traitant doit orienter la prise en charge de chaque patient, en se basant sur l’évaluation individuelle du rapport bénéfice/risque.
  • Ce médicament contient du lactose. Les patients ayant de rares problèmes héréditaires d’intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.

  • INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Aucune étude spécifique d’interactions n’a été réalisée. Cependant, aucune interaction médicamenteuse cliniquement pertinente n’a été retrouvée pendant les essais cliniques.
  • La prise simultanée de médicaments contenant des cations polyvalents (par exemple : calcium, magnésium, fer et aluminium) peut interférer avec l’absorption du risédronate monosodique (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
  • Le risédronate monosodique n’est pas systémiquement métabolisé, n’entraîne pas d’induction enzymatique du cytochrome P450 et a un faible taux de fixation aux protéines.

  • FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    Il n’y a pas de données disponibles sur l’utilisation du risédronate monosodique chez les femmes enceintes. Des études chez l’animal ont montré une toxicité sur la reproduction (cf Sécurité préclinique). Le risque potentiel chez les femmes n’est pas connu. Les études chez l’animal ont montré qu’une petite quantité de risédronate monosodique passait dans le lait.
    Le risédronate monosodique ne doit pas être utilisé chez la femme enceinte ou qui allaite.

  • CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Aucun effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’a été observé.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Le risédronate monosodique a été étudié lors d’essais cliniques de phase III sur plus de 15 000 patients.
  • Dans ces essais cliniques, la majorité des effets indésirables observés a été d’intensité légère à modérée et n’a généralement pas nécessité l’interruption du traitement.
  • Les événements indésirables rapportés dans les essais cliniques de phase III chez les femmes ménopausées ostéoporotiques, traitées jusqu’à 36 mois par du risédronate monosodique 5 mg/jour (n = 5020) ou placebo (n = 5048), et considérés comme possiblement ou probablement liés au risédronate monosodique sont listés ci-dessous en utilisant la convention suivante (incidence des événements indésirables versus placebo notée entre parenthèses) : très fréquent (>= 1/10), fréquent (>= 1/100, < 1/10), peu fréquent (>= 1/1000, < 1/100), rare (>= 1/10 000, < 1/1000), très rare (< 1/10 000).
  • Troubles du système nerveux central :
    • Fréquent : maux de tête (1,8 % vs 1,4 %).
    Troubles oculaires :
    • Peu fréquent : iritis*.
    Troubles gastro-intestinaux :
    • Fréquent : constipation (5,0 % vs 4,8 %), dyspepsie (4,5 % vs 4,1 %), nausées (4,3 % vs 4,0 %), douleurs abdominales (3,5 % vs 3,3 %), diarrhées (3,0 % vs 2,7 %).
    • Peu fréquent : gastrite (0,9 % vs 0,7 %), oesophagite (0,9 % vs 0,9 %), dysphagie (0,4 % vs 0,2 %), duodénite (0,2 % vs 0,1 %), ulcère oesophagien (0,2 % vs 0,2 %).
    • Rare : glossite (< 0,1 % vs 0,1 %), sténose oesophagienne (< 0,1 % vs 0,0 %).
    Troubles musculosquelettiques et des tissus conjonctifs :
    • Fréquent : douleurs musculosquelettiques (2,1 % vs 1,9 %).
    Explorations :
    • Rare : anomalie des tests hépatiques*.

    * Incidence non significative dans les études de phase III sur l’ostéoporose ; fréquence basée sur les effets indésirables, les examens de laboratoire et les résultats du rechallenge dans les essais cliniques précoces.
  • Dans les études cliniques de phase III sur la maladie de Paget, comparant le risédronate monosodique versus l’étidronate (61 patients dans chaque groupe), les événements indésirables suivants, considérés comme possiblement ou probablement liés au médicament par les investigateurs, ont été rapportés (incidence plus élevée dans le groupe risédronate monosodique que dans le groupe étidronate) : arthralgie (9,8 % vs 8,2 %) ; amblyopie, apnée, bronchite, colite, lésion de la cornée, crampes des jambes, vertiges, yeux secs, syndrome grippal, hypocalcémie, myasthénie, néoplasme, nycturie, oedème périphérique, douleurs osseuses, douleurs thoraciques, rash, sinusite, acouphène et perte de poids (1,6 % vs 0,0 % pour tous ces événements).
    Examens biologiques :
    • Une diminution précoce, transitoire, légère et asymptomatique des taux plasmatiques de calcium et phosphate a été observée chez certains patients.
    De plus, les effets indésirables additionnels suivants ont été rapportés depuis la commercialisation (fréquence inconnue) :
    Troubles oculaires : iritis, uvéite.
  • Troubles musculosquelettiques et des tissus conjonctifs : ostéonécrose de la mâchoire.
  • Atteinte de la peau et des tissus sous-cutanés :
    • Hypersensibilité et réactions cutanées, incluant angio-oedème, rash généralisé, urticaire, réactions cutanées bulleuses, parfois sévères incluant des cas isolés du syndrome de Stevens-Johnson et de nécrolyses épidermiques toxiques.
    • Alopécie.
    Troubles du système immunitaire : réaction anaphylactique.
  • Troubles hépatobiliaires : graves troubles hépatiques. Dans la plupart des cas rapportés, les patients étaient traités avec d’autres produits connus pour causer des troubles hépatiques.

  • SURDOSAGE

    Aucune information spécifique sur le traitement du surdosage au risédronate monosodique n’est disponible.
  • A la suite d’un surdosage important, une diminution de la calcémie peut être observée. Chez certains patients, des signes et symptômes d’hypocalcémie peuvent également être observés.
  • Afin de fixer le risédronate monosodique et de réduire son absorption, du lait ou des antiacides contenant du magnésium, du calcium ou de l’aluminium doivent être administrés. En cas de surdosage important, un lavage gastrique peut être envisagé afin d’éliminer le risédronate monosodique non absorbé.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : bisphosphonates (code ATC : M05BA07).

    Le risédronate monosodique est un pyridinyl-bisphosphonate qui se fixe sur l’hydroxyapatite osseuse et inhibe la résorption osseuse induite par l’ostéoclaste.

    Le remodelage osseux est réduit alors que l’activité ostéoblastique et la minéralisation osseuse sont préservées.

    Maladie osseuse de Paget :
    Lors du développement clinique, Actonel a été étudié chez des patients souffrant de la maladie de Paget.
    Après traitement par Actonel à la dose de 30 mg/jour pendant 2 mois, les effets suivants ont été observés :
    • Les phosphatases alcalines sériques se sont normalisées chez 77 % des patients contre 11 % dans le groupe contrôle (étidronate 400 mg/jour pendant 6 mois). Une diminution significative des taux urinaires d’hydroxyproline/créatinine et de désoxypyridinoline/créatinine a été observée.
    • Après 6 mois de traitement, il a été observé radiographiquement une diminution de l’étendue des lésions ostéolytiques à la fois au niveau axial et périphérique du squelette. Aucune nouvelle fracture n’a été observée.
    La réponse observée a été comparable chez tous les patients atteints de maladie de Paget, qu’ils aient ou non reçu d’autres traitements préalables et quelle que soit la sévérité de la maladie.
    Après un traitement unique de 2 mois d’Actonel, 53 % des patients présentaient une « rémission » biochimique à 18 mois.
    Dans un essai comparant, chez des femmes ménopausées ostéoporotiques, la posologie matinale et la posologie à d’autres moments de la journée, les gains densitométriques lombaires ont été statistiquement plus élevés dans le cas de la posologie matinale.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Absorption :
    L’absorption après une prise orale est relativement rapide (Tmax ~ 1 heure) et indépendante des doses étudiées (étude en prise unique : de 2,5 à 30 mg). La biodisponibilité moyenne orale du comprimé est de 0,63 %, mais diminue en cas de prise alimentaire concomitante. La biodisponibilité était similaire chez les hommes et chez les femmes.
    Distribution :
    Le volume de distribution moyen à l’état d’équilibre est de 6,3 l/kg chez l’être humain. Le taux de fixation aux protéines plasmatiques est d’environ 24 %.
    Métabolisme :
    Aucun signe de métabolisme systémique du risédronate monosodique n’a été retrouvé.
    Élimination :
    Environ 50 % de la dose ingérée est éliminée dans les urines en 24 heures ; 85 % d’une dose intraveineuse sont retrouvés dans les urines en 28 jours. La clairance rénale moyenne est de 105 ml/min et la clairance totale moyenne est de 122 ml/min, la différence étant probablement due à une adsorption osseuse.
    La clairance rénale ne dépend pas de la concentration ; une relation linéaire entre la clairance rénale et la clairance de la créatinine a été retrouvée. Le risédronate monosodique non absorbé est éliminé tel quel dans les selles.
    Après administration orale, le profil de concentration plasmatique montre une élimination en fonction du temps en trois temps, avec une demi-vie finale de 480 heures.
    Populations particulières :
    Sujets âgés : aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire.

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Des études toxicologiques réalisées chez le rat et le chien ont montré des effets hépatotoxiques dose-dépendants sous risédronate monosodique, en particulier une augmentation enzymatique avec modifications histologiques chez le rat. La pertinence clinique de ces observations n’est pas connue.

    Une toxicité testiculaire a été observée chez le rat et le chien à des doses supérieures aux doses thérapeutiques usuelles chez l’homme. Une irritation des voies aériennes supérieures a été fréquemment observée chez les rongeurs. Des effets similaires ont également été observés avec les autres bisphosphonates.

    Des effets sur les voies aériennes inférieures ont également été observés dans des études à long terme chez les rongeurs ; la signification clinique de ces observations n’est pas établie.

    Dans les études de toxicité de la reproduction, dans des conditions proches des conditions cliniques, des modifications de l’ossification ont été observées au niveau du sternum et/ou du crâne du foetus de rats traités ; une hypocalcémie et une mortalité chez certaines femelles gravides autorisées à mettre bas ont également été observées.

    Aucun risque de tératogénicité à des doses de 3,2 mg/kg/jour chez le rat et 10 mg/kg/jour chez le lapin n’a été mis en évidence, bien que les données ne soient disponibles que pour un faible nombre de lapins. La toxicité maternelle a empêché de tester des doses supérieures.

    Les données précliniques ne montrent pas de risque particulier pour l’être humain, sur la base des études conventionnelles de génotoxicité et de carcinogenèse.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    5 ans.

    Pas de précautions particulières de conservation.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400935436696 (2000, RCP rév 08.06.2010).
      
    Prix :230.12 euros (28 comprimés).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    WARNER CHILCOTT FRANCE
    Immeuble Le Jean-Monnet
    11, place des Vosges. 92061 Paris-La Défense cdx
    Info Médic :
    Tél (N° Vert) : 08 00 34 58 79. Fax : 01 46 67 28 98

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