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SURQUINA® 245 mg/ml solution pour perfusion

quinine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Solution pour perfusion IV :  Ampoules de 1 ml ou de 2 ml, boîtes de 3.
  • Modèle hospitalier : Boîtes de 50.


  • COMPOSITION

     p ampoule
     de 1 mlde 2 ml
    Quinine 
    245 mg490 mg
    (sous forme de chlorhydrate : 300 mg/ml)
    Excipients : acide chlorhydrique, eau ppi.

  • INDICATIONS

    Traitement du paludisme :
    • accès pernicieux,
    • accès palustre, en particulier en cas de résistance aux amino-4-quinoléines avec impossibilité d’utiliser la voie orale.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :
    • Voie intraveineuse : 25 mg/kg/jour de quinine base répartis en 3 injections de 8 mg/kg de quinine base, en perfusion intraveineuse lente de 4 heures chacune à répéter toutes les 8 heures (ou éventuellement en continu à la seringue électrique).
    • Le produit sera dilué préférentiellement dans une solution glucosée à 5 % ou 10 %, ou bien dans un soluté physiologique.
    • Insuffisant rénal : la posologie sera diminuée de 30 à 50 %.

    La durée de traitement d’un accès palustre par la quinine est de 5 à 7 jours.

    Le relais par la voie orale sera envisagé dès que possible.


    Mode d’administration :

    Voie intraveineuse exclusivement.

    Ne pas administrer par voie intramusculaire.


    CONTRE-INDICATIONS

    Absolues :
    • Troubles de la conduction intraventriculaire en dehors du cadre de l’urgence de l’accès pernicieux.
    • Antécédent de fièvre bilieuse hémoglobinurique.
    • Antécédent d’hypersensibilité à l’un des composants.
    • Spécialités à base d’astémizole (cf Interactions).
    Relatives :
    • Méfloquine (cf Interactions).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    La quinine induit une augmentation de la sécrétion d’insuline par le pancréas. L’infestation à plasmodium elle-même et l’administration de quinine peuvent, en particulier chez l’enfant et la femme enceinte, favoriser la survenue d’une hypoglycémie devant parfois être corrigée par une perfusion de solution glucosée concentrée. Les signes cliniques habituels de l’hypoglycémie peuvent parfois être masqués par les troubles liés à la maladie elle-même et l’atteinte neurologique ne peut être distinguée de celle du paludisme. Par conséquent, une surveillance de la glycémie est recommandée pendant le traitement.
  • La survenue d’une hémolyse importante sous traitement doit faire évoquer une fièvre bilieuse hémoglobinurique devant conduire à l’arrêt du traitement par la quinine.
  • Pendant l’injection, une surveillance de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle est recommandée. La survenue d’une arythmie nécessite le ralentissement de la vitesse de perfusion.

  • INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Contre-indiquées :
    • Astémizole : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme de l’antihistaminique par la quinine).

    Déconseillées :
    • Méfloquine : risque majoré d’apparition de crises convulsives en raison de l’addition des effets convulsivants. Respecter un délai minimal de 12 heures entre la fin de l’administration IV de quinine et le début de l’administration de la méfloquine.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Quelques cas d’anomalies oculaires et d’atteintes auditives ont été rapportés lors de la prise de fortes doses de quinine pendant la grossesse. Aux doses thérapeutiques, aucun incident n’a été signalé. La quinine, dans les conditions normales d’utilisation, peut être prescrite pendant la grossesse.


    Allaitement :

    Le passage dans le lait étant très faible, l’allaitement est possible pendant un traitement par la quinine.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    • Risque de survenue d’hypoglycémie.
    • Possibilité de survenue de signe de cinchonisme (acouphènes, vertiges, céphalées, troubles de la vision, baisse de l’acuité auditive) régressant à la diminution des doses ou à l’arrêt du traitement et nécessitant rarement l’arrêt du traitement.
    • Manifestations allergiques : prurit, urticaire, éruption cutanée généralisée, choc anaphylactique.
    • Anémie hémolytique aiguë, parfois grave et compliquée d’insuffisance rénale aiguë (fièvre bilieuse hémoglobinurique).
    • Thrombopénie, purpura thrombocytopénique.
    • Aux doses thérapeutiques, possibilité d’augmentation mineure de l’espace Qtc.
    • A forte dose, des cas de convulsions ont été décrits.
    • Effets indésirables locaux :
      • des nécroses suppuratives, des algodystrophies sciatiques, des indurations fibreuses au point d’injection ont été décrites à la suite d’injection intramusculaire de quinine. Cette voie d’administration doit être réservée aux situations où il est impossible d’utiliser la voie intraveineuse ;
      • en cas d’extravasation ou de perfusion de produit trop concentré, risque de survenue d’endophlébite et de sclérose de la veine.

    SURDOSAGE

    Les signes de surdosage les plus fréquents sont :
    • Acouphènes, baisse de l’acuité auditive et vertiges. Une surdité permanente s’observe parfois après administration de doses toxiques.
    • Amblyopie, rétrécissement du champ visuel, diplopie et héméralopie. Le rétablissement est lent mais généralement complet. Des spasmes de l’artère centrale de la rétine ont été décrits lors de surdosages.
    • Effet quinidine-like aboutissant à une hypotension, des troubles de la conduction, des symptômes angineux et une tachycardie ventriculaire. Une arythmie et un arrêt cardiaque peuvent survenir.
    L’administration par voie orale de plus de 3 g, en une seule prise, peut déterminer chez l’adulte une intoxication grave, voire fatale, précédée d’une dépression centrale et de crises convulsives. Des doses plus faibles peuvent être fatales chez l’enfant. Une arythmie, une hypotension et un arrêt cardiaque peuvent découler de l’effet cardiotoxique de la quinine tandis que la toxicité oculaire peut entraîner la cécité.
  • Conduite à tenir : traitement symptomatique des anomalies en milieu hospitalier.

  • PHARMACODYNAMIE

    Antipaludique (P : parasitologie).

    La quinine, antipaludique naturel, exerce une action schizonticide sanguine rapide sur les différentes espèces plasmodiales. Elle n’a aucune activité sur les formes intrahépatiques.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    La liaison aux protéines plasmatiques est de 70 %. Le volume de distribution est plus élevé chez les sujets impaludés que chez le sujet sain.

    La demi-vie de la quinine est de 10 heures chez le sujet sain et peut augmenter jusqu’à 18 heures chez le sujet impaludé. Le passage transplacentaire et les taux dans le lait sont faibles. De petites quantités pénètrent dans le liquide céphalorachidien. La quinine est en majorité métabolisée en métabolite inactif par le foie. L’excrétion est biliaire à 80 % et urinaire à environ 20 % sous forme inchangée.


    INCOMPATIBILITÉS

    En l’absence d’études d’incompatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    Conserver le conditionnement primaire dans l’emballage extérieur.


    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    Pas d’exigences particulières.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400935238276 (1999 rév 10.08.2001) 3 amp 1 ml.
    3400956225453 (1999 rév 10.08.2001) 50 amp 1 ml.
    3400935238337 (1999 rév 10.08.2001) 3 amp 2 ml.
    3400956225514 (1999 rév 10.08.2001) 50 amp 2 ml.
    Non remb Séc soc.

    Produit non commercialisé en France métropolitaine.


    LABORATOIRE INNOTECH INTERNATIONAL
    22, av Aristide-Briand. BP 32
    94111 Arcueil cdx
    Tél : 01 46 15 29 00. Fax : 01 45 46 40 15
    Pharmacovigilance et Info médic :
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