phytoménadione
Solution buvable et injectable à 2 mg/0,2 ml nourrisson : Ampoules de 0,2 ml, avec pipette, boîte de 6.
Solution buvable et injectable à 10 mg/1 ml : Ampoules de 1 ml, avec pipette, boîte de 3.Modèle hospitalier : Boîte de 6.
Solution buv et inj à 2 mg/0,2 ml nourrisson : | p ampoule |
Phytoménadione (DCI)
| 2 mg |
Excipients : acide glycocholique, lécithine de soja, hydroxyde de sodium ou acide chlorhydrique à 25 % qsp pH 6, eau ppi.
Solution buv et inj à 10 mg/1 ml : | p ampoule |
Phytoménadione (DCI)
| 10 mg |
Excipients : acide glycocholique, lécithine de soja, acide chlorhydrique à 25 % ou hydroxyde de sodium qsp pH 6 ± 0,1, eau ppi.
-
Solution buvable et injectable à 2 mg/0,2 ml :
-
-
Traitement et prophylaxie de la maladie hémorragique du nouveau-né.
-
Solution buvable et injectable à 10 mg/1 ml :
-
-
Traitement et prophylaxie des hémorragies par carence en vitamine K.
- Carence d’apport :
- antibiothérapie à large spectre prolongée (destruction de la flore intestinale réalisant la synthèse de la vitamine K) ;
- alimentation parentérale exclusive non supplémentée en vitamine K ;
- prévention des hypoprothrombinémies des nouveau-nés dont les mères sont traitées pendant la grossesse par des inducteurs enzymatiques (certains antiépileptiques ou certains antituberculeux).
-
- Carence de résorption digestive (en effet, la vitamine K1 nécessite, pour être absorbée au niveau de l’intestin grêle, la présence de sels biliaires et de suc pancréatique) :
- obstructions, fistules biliaires ;
- atrésie des voies biliaires du nourrisson et du jeune enfant ;
- syndrome de malabsorption (résection intestinale étendue, mucoviscidose, colite ulcéreuse, maladie de Crohn, dysenterie).
-
- Hypoprothrombinémies :
- induites par les anticoagulants oraux (antivitamines K) ;
- induites lors d’une intoxication par les raticides ;
- autres hypoprothrombinémies d’origine médicamenteuse, lorsqu’il est établi qu’elles résultent d’une interférence avec le métabolisme de la vitamine K1 (par exemple : céphalosporines contenant un radical MMT).
-
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
|
-
Solution buvable et injectable à 2 mg/0,2 ml :
-
-
Voie orale ou injectable (IV ou IM) suivant les indications :
- Prévention de la maladie hémorragique du nouveau-né :
- Pour les nouveau-nés sans risque particulier : 2 mg per os à la naissance ou tout de suite après, puis une deuxième dose de 2 mg per os administrée entre le 2e et le 7e jour.
-
- En cas d’allaitement maternel exclusif ou « quasi exclusif » (la teneur en vitamine K du lait maternel étant insuffisante par rapport aux apports recommandés) : en complément des recommandations précédemment citées pour les nouveau-nés sans risque particulier, 2 mg per os par semaine, jusqu’à la fin de la période d’allaitement exclusif.
-
- Pour les nouveau-nés à risque hémorragique majoré ou présentant une situation où l’absorption de la vitamine K1 peut être insuffisante ou son métabolisme accéléré : 0,5 à 1 mg par voie IM ou IV lente à la naissance ou tout de suite après.
-
- Traitement de la maladie hémorragique du nouveau-né : dose initiale de 1 mg par voie IM ou IV lente. Les doses ultérieures sont fonction des paramètres de la coagulation.
-
Solution buvable et injectable à 10 mg/1 ml :
- La posologie et le rythme d’administration de la vitamine K1 varient en fonction de l’âge, des indications, de la voie d’administration et des résultats des contrôles biologiques (INR).
-
- Atrésie des voies biliaires du nourrisson et du jeune enfant : 10 mg par voie IM toutes les 2 semaines.
-
-
- Prévention des hémorragies par hypoprothrombinémie chez les enfants de mères traitées par des inducteurs enzymatiques (certains antiépileptiques ou certains antituberculeux) : 10 à 20 mg/j per os administrés à la mère pendant les 15 jours précédant l’accouchement. Cette prévention ne dispense pas de la prophylaxie néonatale chez ces nouveau-nés à haut risque hémorragique.
-
- Intoxication par les raticides : prise en charge avec conseil spécialisé. Les produits ayant une très forte affinité pour les lipides sont libérés progressivement pendant longtemps. Normalisation du TP par CCP (concentrés de complexes prothrombiniques) et administration de 50 mg per os de vitamine K1 avec une surveillance rigoureuse du TP toutes les 6 heures. Répéter les doses si besoin.
-
- Prévention et traitement des hémorragies par hypoprothrombinémie d’origine médicamenteuse : 10 à 20 mg per os.
-
- En cas de surdosage aux antivitamines K : éviter les doses fortes qui pourraient rendre le malade trop longtemps réfractaire au traitement anticoagulant.
-
- En cas de surdosage aux antivitamines K asymptomatique ou avec hémorragie non grave :
- avec INR cible à 2,5 (fenêtre entre 2 et 3) et 6 <= INR réel < 10, la posologie usuelle est de 1 à 2 mg de vitamine K1 par voie orale ; la posologie sera augmentée à 5 mg si INR réel >= 10, tout en suspendant le traitement par antivitamine K ;
- avec INR cible >= 3 (fenêtre 2,5 – 3,5, ou 3 – 4,5) et 6 <= INR réel < 10, suspendre une prise d’antivitamine K. Un avis spécialisé (exemple : cardiologue si le patient est porteur d’une prothèse valvulaire mécanique) est recommandé pour discussion d’un traitement éventuel par 1 à 2 mg de vitamine K1 par voie orale ; un avis spécialisé sans délai, ou une hospitalisation, est recommandé si INR réel >= 10.
-
En cas de persistance d’un INR suprathérapeutique, les attitudes précédemment décrites restent valables et doivent être reconduites.
-
- En cas de surdosage aux antivitamines K avec hémorragie grave : suspendre le traitement par antivitamine K. Administrer 10 mg de vitamine K1 par voie orale ou IV lente (perfusion lente continue d’une heure), en association à un CCP (concentrés de complexes prothrombiniques), quel que soit l’INR de départ.
- L’administration de vitamine K1 peut être répétée toutes les 12 heures.
- La voie IV lente doit être préférée à la voie IM, sauf en cas de contre-indication à la voie IV.
- Introduite au niveau de la tubulure, la vitamine K1 peut être administrée avec des perfusions de chlorure de sodium 0,9 % ou de glucose 5 %.
-
- Coût du traitement journalier : 1,27 à 2,72 euro(s).
Antécédents d’allergie à la vitamine K ou à l’un des autres composants.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
|
Mises en garde :
-
Solution buvable et injectable à 2 mg/0,2 ml :
-
- Chez le nouveau-né à risque hémorragique majoré (prématuré, pathologie néonatale, ictère important, traitement par inducteur enzymatique de la mère…), l’apport doit se faire par voie IM ou IV lente. S’il y a nécessité de répéter les doses, en particulier chez le prématuré, la voie d’administration sera reconsidérée pour chaque dose en fonction de l’état clinique du nouveau-né.
-
- Chez les nouveau-nés ou les nourrissons ayant une pathologie digestive ou hépatique, une malabsorption digestive, et dans toutes les situations autres où l’absorption de la vitamine K1 peut être insuffisante ou son métabolisme accéléré (notamment en cas de traitement par inducteurs enzymatiques), la posologie devra être adaptée, ou il sera préférable d’utiliser la voie IM ou IV lente.
-
- Pour les nouveau-nés non alimentables ou régurgitants, il est préférable d’utiliser la voie injectable.
-
-
Solution buvable et injectable à 10 mg/1 ml :
-
- Dans les hypoprothrombinémies sévères avec risque hémorragique majeur, le délai d’action de la vitamine K1 conduit à lui associer d’emblée l’administration de facteurs de la coagulation ou de plasma frais.
-
- Ne pas utiliser une ampoule dont le contenu serait devenu trouble ou présenterait deux phases de séparation.
-
Précautions d’emploi :
-
Solution buvable et injectable à 2 mg/0,2 ml :
-
- L’administration orale impose une surveillance particulière de l’absence de régurgitation au moment ou dans les heures suivant la prise, ainsi que l’assurance d’une bonne compliance. En cas de régurgitation, une dose supplémentaire doit être administrée.
-
Interactions médicamenteuses :
-
Solution buvable et injectable à 2 mg/0,2 ml :
- La vitamine K1 antagonise les effets des anticoagulants de type coumariniques.
-
Solution buvable et injectable à 10 mg/1 ml :
- Une résistance temporaire aux antivitamines K peut s’observer, notamment lorsqu’on a utilisé de fortes doses de vitamine K1. Dans ce cas, il peut être nécessaire, lorsqu’on reprend le traitement anticoagulant, de le prescrire à une posologie plus élevée que la posologie initiale, voire d’utiliser un anticoagulant agissant par un autre mécanisme (héparine).
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT
|
Grossesse :
-
Solution buvable et injectable à 2 mg/0,2 ml :
- Cette forme pharmaceutique est réservée au nourrisson.
-
Solution buvable et injectable à 10 mg/1 ml :
- Il n’existe pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.
-
- En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la vitamine K1 lorsqu’elle est administrée pendant les 8 premiers mois de la grossesse.
- L’utilisation de la vitamine K1 pendant la grossesse n’a révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour.
- Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.
- En conséquence, l’utilisation de la vitamine K1 pendant les 8 premiers mois de la grossesse ne se fera qu’en cas de carence avérée.
- Pendant le dernier mois de la grossesse, l’utilisation de la vitamine K1 ne doit être envisagée que si nécessaire.
-
Solutions buvables et injectables à 2 mg/0,2 ml et à 10 mg/1 ml ; toutes les voies :
- En raison de la présence de lécithine de soja, risque de survenue de réaction d’hypersensibilité (choc anaphylactique, urticaire).
-
Solution buvable et injectable à 2 mg/0,2 ml :
-
- Voie IM : risque d’hématome ou de trouble hémorragique ; exceptionnellement, épaississement de la peau au point d’injection.
-
- Voie IV : possibilité de réaction allergique.
-
-
Solution buvable et injectable à 10 mg/1 ml :
-
- Voie IM : risque d’hématome en cas de syndrome hémorragique lié en particulier aux antivitamines K.
Exceptionnellement, une réaction à type de sclérodermie localisée a été signalée.
- Voie IV : risque faible de réaction anaphylactique.
-
-
Solution buvable et injectable à 2 mg/0,2ml :
- Il n’existe pas de syndrome clinique connu attribuable à un surdosage en vitamine K1.
- Les évènements indésirables suivants ont été rapportés lors de surdosage en vitamine K1 chez des nouveau-nés et des nourrissons : ictère, hyperbilirubinémie, augmentation des transaminases et des gamma-GT, douleur abdominale, constipation, selles molles, malaise, agitation et éruption cutanée.
- La relation de causalité avec le surdosage en vitamine K1 n’a pu être établie de façon formelle. La plupart de ces évènements indésirables étaient considérés comme non graves et se sont résolus spontanément.
- En cas de suspicion de surdosage accompagné d’effet indésirable, le traitement doit être arrêté de façon définitive. Un traitement symptomatique peut être instauré si nécessaire.
Antihémorragiques, vitamine K et autres hémostatiques (B02BA01 : sang, organes hématopoïétiques).
La vitamine K1 est un facteur indispensable à la synthèse hépatique de plusieurs facteurs de la coagulation (prothrombine, proconvertine, facteur antihémophilique B, facteur de Stuart, protéines C et S).
Si l’alimentation est équilibrée et le tube digestif fonctionnel, l’apport supplémentaire de vitamine K1 est inutile. En cas de carence (trouble de l’absorption ou de l’utilisation), le taux de ces facteurs diminue et un risque hémorragique devient possible.
L’effet de la vitamine K1 n’est pas immédiat, même lorsque celle-ci est administrée par voie veineuse.
-
Solution buvable et injectable à 2 mg/0,2 ml :
- La formulation se présente sous la forme d’une solution composée de micelles mixtes (combinaison entre l’acide glycocholique et la lécithine). Ce système permet la solubilisation de la vitamine K1.
- La vitamine K1 liposoluble est absorbée très rapidement par le tube digestif (presque aussi rapidement par voie orale que par voie parentérale) en présence de sels biliaires, puis stockée dans le foie. Les réserves de l’organisme couvrent les besoins pendant environ 8 jours.
- La vitamine K1 ne traverse pas facilement la barrière placentaire et son élimination dans le lait maternel est faible.
- L’élimination se fait par voies biliaire et urinaire sous forme conjuguée.
-
Solution buvable et injectable à 10 mg/1 ml :
-
- Après injection IV de 1 mg de vitamine K1 tritiée, la décroissance des taux sanguins se fait suivant une courbe biexponentielle. Le premier segment a une demi-vie de 20 à 26 minutes et le second, de 104 à 165 minutes.
- Environ 20 % de la radioactivité est éliminée dans les urines et 36 % dans les fèces en l’espace de 3 jours, sous forme essentiellement de métabolites glycuronoconjugués.
- La vitamine K1 a un métabolite actif, le 2-3 époxyde vitamine K1, qui est retransformé en vitamine K1.
-
MODALITÉS DE CONSERVATION
|
-
Durée de conservation :
- 3 ans.
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C et à l’abri de la lumière.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION
|
-
Solution buvable et injectable à 2 mg/0,2 ml par voie orale :
- L’administration orale de la solution Vitamine K1 Roche 2 mg/0,2 ml nourrisson s’effectue à l’aide de la pipette graduée se trouvant dans l’emballage. Les graduations en mg (1 mg et 2 mg), inscrites sur le corps de la pipette, permettent de mesurer la quantité de vitamine K1 à administrer.
- Procéder de la façon suivante :
- casser le col de l’ampoule, puis introduire la pipette de manière à ce qu’elle plonge dans la solution ;
- afin d’éviter la formation de bulles, aspirer un faible volume de solution en tirant le piston et rejeter le contenu de la pipette dans l’ampoule ;
- replonger la pipette dans la solution et tirer à nouveau le piston jusqu’à ce que sa position corresponde à la dose à délivrer : collerette blanche du piston sur la graduation 1 mg, ou piston en butée pour 2 mg ;
- vider le contenu de la pipette directement dans la bouche.
-
-
Solution buvable et injectable à 10 mg/1 ml par voie orale :
- L’administration orale de la solution Vitamine K1 Roche 10 mg/1 ml s’effectue à l’aide de la pipette graduée se trouvant dans l’emballage. Les graduations en mg (5 mg et 10 mg), inscrites sur le corps de la pipette, permettent de mesurer la quantité de vitamine K1 à administrer.
- Procéder de la façon suivante :
- casser le col de l’ampoule, puis introduire la pipette de manière à ce qu’elle plonge dans la solution ;
- afin d’éviter la formation de bulles, aspirer un faible volume de solution en tirant le piston et rejeter le contenu de la pipette dans l’ampoule ;
- replonger la pipette dans la solution et tirer à nouveau le piston jusqu’à ce que sa position corresponde à la dose à délivrer : bord inférieur du joint noir du piston sur la graduation 5 mg ou piston en butée pour 10 mg ;
- vider le contenu de la pipette directement dans la bouche.
-
-
Solutions buvables et injectables à 2 mg/0,2 ml et à 10 mg/1 ml par voie parentérale :
- La solution Vitamine K1 Roche ne doit être ni diluée, ni mélangée à d’autres médications parentérales, mais peut être injectée dans la partie inférieure d’un dispositif pour perfusion.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE
|
AMM | 3400934864865 (1999, RCP rév 23.09.2010) 6 amp 2 mg/0,2 ml. |
| 3400934830228 (1986, RCP rév 25.11.2010) 3 amp 10 mg/1 ml. |
| 3400956124176 (1991, RCP rév 25.11.2010) 6 amp 10 mg/1 ml. |
| |
Prix : | 7.58 euros (6 ampoules 2 mg/0,2 ml). |
| 4.07 euros (3 ampoules 10 mg/1 ml). |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
|
Modèle hospitalier : Collect. |
ROCHE
52, bd du Parc. 92521 Neuilly-sur-Seine cdx
Info médic et pharma : Tél : 01 46 40 51 91
Pharmacovigilance : Tél : 01 46 40 53 08
Logistique produits :
Tél : 01 49 35 80 37. Fax : 01 49 35 80 01
Liste Des Sections Les Plus Importantes :
Pour plus des conseils sur cette application et developpement de cette dernier contacter avec moi dans ma emaile support@mededuct.com