FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p seringue | |
Propofol (DCI) | 1 g |
INDICATIONS |
- Le propofol est un agent anesthésique intraveineux d’action rapide, utilisable pour l’induction et l’entretien de l’anesthésie.
- Le propofol peut être administré chez l’adulte, chez l’enfant et chez le nourrisson de plus de 1 mois.
- Le propofol peut être utilisé pour la sédation des patients ventilés requérant des soins intensifs en unité de réanimation chirurgicale ou médicale.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
Modalités d’administration du propofol en seringues préremplies uniquement, spécifiques à l’utilisation du dispositif Diprifusor-TCI pour Anesthésie intraveineuse à objectif de concentration (AIVOC, encore appelé en anglais : Target Controlled Infusion [TCI]), cf infra : Recommandations générales, AIVOC. Ne peut être utilisé que pour l’induction et l’entretien de l’anesthésie chez l’adulte ; il n’est recommandé ni en sédation, ni chez l’enfant car il n’existe pas de modèle pharmacocinétique validé.
- Anesthésie générale :
- Diprivan 20 mg/ml ne doit être utilisé en perfusion pour induire l’anesthésie que chez les patients qui le recevront pour le maintien de l’anesthésie.
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- Induction :
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- Chez l’adulte et le sujet âgé (plus de 65 ans) :
Chez les patients, prémédiqués ou non, il est recommandé d’administrer le produit en perfusion continue à la vitesse initiale de 1 ou 2 ml toutes les 10 secondes jusqu’à l’obtention de la narcose.
La plupart des patients de moins de 55 ans nécessiteront de 1,5 à 2,5 mg/kg de propofol. La dose totale nécessaire peut être réduite par un débit d’administration plus faible (20 à 50 mg/min, soit 1200 à 3000 mg/h).
Chez le sujet âgé, la dose requise pour l’induction de l’anesthésie doit être réduite. Cette dose doit être administrée lentement et titrée en fonction de la réponse. Il est recommandé de ne pas dépasser 1,5 mg/kg après 75 ans.
- Chez l’enfant :
L’administration du propofol avec le dispositif Diprifusor-TCI n’est pas recommandée chez l’enfant, que ce soit en anesthésie générale ou en sédation. - La posologie doit être ajustée en fonction du poids et de l’âge de l’enfant ; les posologies suivantes pourront être utilisées :
1 mois à 3 ans > 3 à 8 ans > 8 ans 3 à 5 mg/kg 2,5 à 4 mg/kg env 2,5 mg/kg - Chez les malades dont l’état général est altéré (ASA grade III ou IV), des vitesses d’administration moindres seront utilisées : approximativement 1 ml (20 mg) toutes les 10 secondes.
- Chez les patients classés ASA IV, la dose d’induction doit être inférieure à 1,5 mg/kg (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Une réduction plus importante de la dose et de la vitesse d’administration devra intervenir chez les patients âgés classés ASA grade III ou IV.
- Chez l’adulte et le sujet âgé (plus de 65 ans) :
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- Entretien :
- Il s’effectuera par l’administration de propofol à la demande, en fonction de la profondeur d’anesthésie désirée.
- Diprivan 20 mg/ml n’est pas adapté à l’injection en bolus répété ; dans ce cas, utiliser Diprivan 10 mg/ml.
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- Chez l’adulte et le sujet âgé (plus de 65 ans) :
Chez l’adulte, la posologie moyenne varie d’un patient à l’autre mais est généralement de l’ordre de 0,1 à 0,2 mg/kg/min (6 à 12 mg/kg/h). - Chez le sujet de plus de 55 ans, la posologie sera généralement moindre. Chez le sujet âgé, la vitesse de perfusion ou la concentration cible devront également être réduites. L’administration en bolus rapide (simple) ne devra pas être utilisée chez le sujet âgé, celle-ci pouvant conduire à une dépression cardiorespiratoire.
- Chez l’enfant :
En perfusion continue, chez le nourrisson de 1 mois et plus et chez l’enfant, la posologie moyenne d’administration varie considérablement suivant les enfants mais est généralement comprise entre 9 et 15 mg/kg/h (0,15 à 0,25 mg/kg/min). - Les doses nécessaires à l’entretien de l’anesthésie sont d’autant plus élevées que l’enfant est plus jeune.
- Chez les malades dont l’état général est altéré (ASA grade III ou IV) :
Chez le sujet ASA grade III ou IV, la posologie sera généralement moindre. - Une réduction plus importante de la dose et de la vitesse d’administration devra intervenir chez les patients âgés classés ASA grade III ou IV.
- Chez l’adulte et le sujet âgé (plus de 65 ans) :
- Sédation :
- L’utilisation de propofol pour la sédation en unité de soins intensifs des enfants de moins de 15 ans est contre-indiquée (cf Contre-indications).
- L’administration du propofol avec le dispositif Diprifusor-TCI n’est pas recommandée en sédation.
- L’administration de Diprivan 20 mg/ml en injections répétées n’est pas recommandée.
- Lors de l’utilisation en sédation chez les patients nécessitant des soins intensifs, il est recommandé d’administrer le propofol en perfusion continue.
- La posologie doit être adaptée en fonction de la profondeur requise pour la sédation. Pour la plupart des patients, une sédation suffisante est obtenue avec des doses allant de 1 à 4 mg/kg/h (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Chez le sujet âgé, la dose et la vitesse de perfusion ou la concentration cible devront être réduites.
- Si le patient reçoit de façon concomitante d’autres lipides intraveineux, une réduction des quantités administrées doit être réalisée afin de prendre en compte les quantités de lipides apportées par Diprivan : 1 ml de Diprivan 20 mg/ml (20 mg de propofol) contient 0,1 g de lipides.
- Recommandations générales :
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- Induction :
Le propofol peut être administré dans la partie terminale de la tubulure d’une perfusion de glucosé isotonique à 5 %, de sérum physiologique à 0,9 % ou d’un mélange glucosé à 4 % et salé à 0,18 % (cf Incompatibilités).
- Administration prolongée (entretien de l’anesthésie générale et/ou sédation) :
Des analgésiques sont généralement nécessaires en association avec ce médicament.
Ce produit a été utilisé en association avec des anesthésies spinales et épidurales, de même qu’avec la plupart des produits utilisés en anesthésie : prémédications, myorelaxants, anesthésiques par inhalation et analgésiques. Aucune incompatibilité pharmacologique n’a été rencontrée. Dans ces conditions, des posologies plus faibles de propofol sont nécessaires. - Si Diprivan est administré pur, un pousse-seringue électrique ou une pompe volumétrique à débit contrôlé doit être utilisé.
- Diprivan 20 mg/ml ne doit pas être dilué.
- Induction :
- Administration intraveineuse à objectif de concentration (AIVOC) – Administration de propofol avec le dispositif Diprifusor-TCI (Target Controlled Infusion) :
- Réservé à l’usage des seringues préremplies.
- L’utilisation du dispositif Diprifusor-TCI pour l’administration de Diprivan est réservée à l’induction et l’entretien de l’anesthésie générale chez l’adulte. Elle n’est recommandée ni en sédation ni chez l’enfant.
- Ce système permet à l’anesthésiste d’atteindre et de contrôler la vitesse d’induction souhaitée et la profondeur d’anesthésie en définissant et ajustant un objectif (concentration prédite) de concentration sanguine en propofol.
- Seul le dispositif Diprifusor-TCI incluant le logiciel Diprifusor-TCI® permet l’administration de propofol par TCI.
- Ce dispositif fonctionne avec des seringues préremplies de propofol 10 mg/ml (500 mg/50 ml) et 20 mg/ml (1 g/50 ml) ayant un système d’identification électronique.
- L’utilisateur doit se familiariser avec l’emploi de pousse-seringue, avec l’administration de propofol par TCI, ainsi qu’avec les systèmes d’identification des seringues de 10 mg/ml et 20 mg/ml. L’ensemble de ces éléments sont décrits dans le manuel de formation et utilisation de Diprifusor disponible sur demande.
- Des recommandations sur les objectifs de concentration en propofol sont fournies ci-dessous. Du fait de la variabilité interindividuelle, de la pharmacologie et de la pharmacocinétique du propofol (chez les patients prémédiqués ou non), les concentrations cibles en propofol devront être ajustées en fonction de la réponse du patient afin d’obtenir la profondeur d’anesthésie désirée.
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- Induction :
- Chez les patients adultes de moins de 55 ans, l’induction de l’anesthésie peut généralement être obtenue avec une concentration sanguine cible en propofol se situant entre 4 et 8 µg/ml. Chez les patients prémédiqués, une concentration sanguine cible initiale de 4 µg/ml est recommandée ; chez les patients non prémédiqués, elle est de 6 µg/ml.
- Dans cette fourchette de concentrations cibles, le délai d’induction se situe généralement entre 60 et 120 secondes.
- Des concentrations cibles plus élevées permettront d’obtenir une induction plus rapide mais sont susceptibles d’entraîner une dépression hémodynamique et respiratoire plus importante.
- Chez les patients de plus de 55 ans et ceux classés ASA III ou IV, la concentration initiale sera diminuée. La concentration cible pourra ensuite être augmentée par paliers de 0,5 à 1 µg/ml toutes les minutes afin d’obtenir une induction progressive de l’anesthésie.
- Chez les patients de plus de 75 ans, il est recommandé de ne pas dépasser une concentration cible de plus de 2,5 µg/ml.
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- Entretien :
- L’association d’analgésiques sera généralement nécessaire. Leur influence sur la diminution de la concentration sanguine cible de propofol pendant l’entretien sera fonction de la quantité d’analgésique administrée simultanément.
- Les concentrations sanguines cibles de propofol entre 3 et 6 µg/ml permettent généralement d’entretenir une anesthésie satisfaisante.
- La concentration sanguine de propofol prédite au réveil se situe généralement entre 1 et 2 µg/ml et sera fonction de la quantité d’analgésique administrée au cours de la phase d’entretien.
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité connue au propofol ou à l’un des constituants de ce produit.
- Diprivan contient du soja et ne doit pas être utilisé chez les patients ayant une hypersensibilité à l’arachide ou au soja.
- Enfant :
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- Induction et entretien de l’anesthésie de l’enfant de moins de 1 mois.
- Sédation de l’enfant de moins de 15 ans en unité de soins intensifs (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Induction et entretien de l’anesthésie de l’enfant de moins de 1 mois.
- Allaitement :
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- L’utilisation de propofol chez la femme qui allaite n’est pas recommandée.
- L’utilisation de propofol chez la femme qui allaite n’est pas recommandée.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- La sédation n’est pas recommandée avec le dispositif Diprifusor-TCI.
- L’efficacité et la sécurité du propofol n’ont pas été démontrées dans la sédation chez l’enfant de moins de 15 ans.
- Bien qu’aucune relation de cause à effet n’ait été établie, des effets indésirables graves (y compris des cas avec issue fatale) ont été rapportés lors de l’utilisation non autorisée de propofol en sédation chez les patients de moins de 15 ans. Ces effets concernaient en particulier la survenue d’acidose métabolique, d’hyperlipidémie, de rhabdomyolyse et/ou insuffisance cardiaque. Ces effets ont été le plus souvent observés chez des enfants atteints d’infections des voies respiratoires, ayant reçu des doses supérieures à celles conseillées chez les adultes, pour la sédation en unité de soins intensifs.
- De même, de très rares cas d’acidose métabolique, de rhabdomyolyse, d’hyperkaliémie et/ou d’insuffisance cardiaque d’évolution rapide (dans certains cas avec issue fatale) ont été rapportés chez des adultes traités pendant plus de 58 heures à des doses supérieures à 5 mg/kg/h. Ceci dépasse la dose maximale de 4 mg/kg/h habituellement conseillée pour la sédation en unité de soins intensifs. Dans ces cas, l’insuffisance cardiaque ne répondait généralement pas au traitement par des agents inotropes. Les patients concernés avaient pour la plupart (mais pas seulement) un traumatisme crânien important et présentaient une pression intracrânienne élevée.
- Dans la mesure du possible, il est rappelé aux prescripteurs de ne pas dépasser la dose de 4 mg/kg/h. Les prescripteurs doivent être attentifs à ces effets indésirables éventuels et doivent envisager une diminution de la posologie de propofol ou le passage à un autre sédatif au premier signe d’apparition des symptômes. Les patients présentant une pression intracrânienne élevée devront recevoir un traitement approprié pour assurer le maintien de la pression de perfusion cérébrale lors des modifications du traitement.
- On observe lors de l’induction une chute de la pression artérielle qui peut être plus marquée qu’avec les anesthésiques usuels, notamment chez les sujets de plus de 60 ans. Cette chute de la pression artérielle est d’autant plus marquée dans le cas d’une association avec des morphiniques intraveineux.
- On observe fréquemment une apnée transitoire.
- Comme avec d’autres anesthésiques intraveineux, il y aura lieu d’être prudent chez les patients présentant une défaillance cardiaque, respiratoire, rénale ou hépatique, ainsi qu’en cas d’hypovolémie ou d’altération sévère de l’état général.
- L’utilisation du propofol est déconseillée chez les patients classés ASA IV compte tenu des effets dépresseurs cardiovasculaires.
- Épilepsie : s’assurer qu’avant l’anesthésie, tout patient épileptique a bien reçu son traitement anticomitial habituel. L’administration de propofol à des patients épileptiques connus peut augmenter le risque de survenue de crises convulsives.
- Très rarement, l’utilisation de Diprivan peut s’accompagner en postopératoire d’un retard de réveil ou d’une phase de réendormissement pouvant elle-même s’accompagner d’une élévation du tonus musculaire. Bien que la récupération soit spontanée, une surveillance et une prise en charge adéquates de ce patient devront être mises en oeuvre pour permettre une récupération complète de l’anesthésie générale.
- Étant donné la nature lipidique de l’émulsion de ce produit, il sera nécessaire d’en tenir compte chez les patients hyperlipidémiques et chez ceux pour lesquels ces émulsions doivent être administrées avec précaution.
- Quelques cas de bradycardies, parfois sévères, et d’asystolies ont été rapportés. L’administration d’atropine doit être envisagée avant l’induction ou pendant l’entretien de l’anesthésie, notamment dans les situations où le tonus vagal est prédominant ou lorsque le propofol est associé à des médicaments susceptibles d’induire une bradycardie.
- Diprivan ne possède pas de conservateur antimicrobien et est véhiculé dans une émulsion lipidique susceptible de favoriser la croissance microbienne en cas de non-respect strict des règles d’asepsie. Diprivan doit être utilisé immédiatement après ouverture du récipient.
- L’excipient EDTA n’a pas d’action antimicrobienne ; par conséquent, la présence d’EDTA ne permet pas de réduire les risques de contamination bactérienne extrinsèque des émulsions lipidiques de propofol. Les règles d’asepsie usuelles doivent, par conséquent, être toujours strictement respectées.
- Les règles d’asepsie s’appliquent pendant toute la durée d’utilisation aussi bien à Diprivan (mode de prélèvement et d’administration) qu’au matériel de perfusion (seringue et ligne de perfusion stériles).
- Diprivan et tout soluté administré sur la ligne de perfusion doivent être injectés le plus près possible de la veine. Diprivan ne doit pas être administré au travers d’un filtre antimicrobien.
- Diprivan et tout matériel de perfusion ou contenant le médicament sont à usage unique et réservés à un seul patient.
- En accord avec les règles établies d’utilisation des émulsions lipidiques, une même perfusion de Diprivan ne devra pas excéder 12 heures. A la fin de toute perfusion ou au plus tard après 12 heures d’utilisation, le réservoir contenant Diprivan et le matériel de perfusion doivent être jetés et remplacés chaque fois que nécessaire.
- Diprivan contient approximativement 0,0018 mmol de sodium par ml.
INTERACTIONS |
- L’alfentanil potentialise très fortement l’effet hypnotique du propofol. Les doses d’induction et d’entretien doivent donc être diminuées en conséquence.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du propofol lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser le propofol pendant la grossesse (sauf bien entendu en cas d’interruption de grossesse).
Allaitement :
L’utilisation de propofol chez la femme qui allaite n’est pas recommandée.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
Classe-Organe
– Fréquence | Effets indésirables |
Troubles généraux : | |
– Très fréquent | – Douleur au lieu d’injection(1)
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– Très rare | – Rhabdomyolyse(6), hyperkaliémie(6), acidose métabolique(6)
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Troubles du système vasculaire : | |
– Fréquent | – Hypotension pouvant être sévère(2)
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– Peu fréquent | – Thrombopénie(3)
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– Très rare | – Complications veineuses locales au lieu d’injection du produit(4)
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Troubles du système cardiovasculaire : | |
– Fréquent | – Bradycardie(5)
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– Rare | – Asystolie(5)
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– Très rare | – OEdème pulmonaire, Insuffisance cardiaque(6) d’évolution parfois fatale |
Troubles du système respiratoire : | |
– Fréquent | – Apnée transitoire pendant l’injection |
Troubles gastro-intestinaux : | |
– Fréquent | – Nausées et vomissements au réveil |
– Très rare | – Pancréatite |
Troubles du système nerveux : | |
– Fréquent | – Céphalées au réveil |
– Rare | – Mouvements de type épileptiforme incluant opisthotonos et crises convulsives au cours de l’induction, de l’entretien ainsi que du réveil. |
– Très rare | – Une phase non vigile peut être aussi observée. |
Blessure, intoxication et complication liées à une intervention : | |
– Très rare | – Fièvre postanesthésique |
Troubles rénaux et urologiques : | |
– Très rare | – Modification de la coloration des urines à la suite d’administration prolongée de propofol |
Troubles du système immunitaire : | |
– Très rare | – Choc anaphylactique pouvant inclure un oedème de Quincke, un bronchospasme et un érythème, accompagnés d’une hypotension artérielle sévère. |
Troubles sexuels : | |
– Très rare | – Désinhibition sexuelle |
Troubles cutanés : | |
– Très rare | – Urticaire(7)
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(1) La douleur peut être largement atténuée en utilisant les grosses veines de l’avant bras et du pli du coude. Chez l’enfant, la douleur est encore plus fréquente que chez l’adulte surtout lorsque l’injection est faite dans une petite veine de la main ou du poignet, elle est moindre dans une veine du pli du coude ou de l’avant bras.
(2) Cf Mises en garde/Précautions d’emploi.
(3) En administration réitérée, imputée au vecteur lipidique.
(4) Les complications veineuses locales à l’injection sont exceptionnelles. Les extravasations accidentelles observées, de même que les études animales, n’ont montré qu’une réaction tissulaire minime. L’injection intra-artérielle chez l’animal n’a pas entraîné de complications tissulaires, localement et en aval.
(5) Quelques cas de bradycardies, parfois sévères et d’asystolie ont été rapportés.
(6) Lors de l’administration de propofol pour la sédation en unités de soins intensifs à des doses supérieures à 4 mg/kg/h.
(7) En raison de la présence d’huile de soja raffinée, risque de survenue de réaction d’hypersensibilité.
SURDOSAGE |
La dépression respiratoire sera traitée par assistance respiratoire et oxygène, la dépression cardiovasculaire par mise en position déclive et, si elle est accentuée, par remplissage vasculaire et analeptiques cardiovasculaires.
PHARMACODYNAMIE |
Autres anesthésiques généraux (code ATC : N01AX10 ; N : système nerveux central).
Le propofol (2,6 di-isopropylphénol) est un anesthésique général d’action rapide (délai d’environ 30 s), de courte durée et permettant un contrôle facile du niveau d’anesthésie et un réveil généralement rapide. Son mécanisme d’action est mal connu.
Une chute de la pression artérielle systolique et moyenne et de légères variations du rythme cardiaque sont généralement observées lors de l’administration de propofol pour l’induction et l’entretien de l’anesthésie. Néanmoins, la fréquence de variations hémodynamiques indésirables au cours de l’entretien est faible.
Le propofol réduit le débit sanguin cérébral, la pression intracrânienne et le métabolisme cérébral. Cette réduction de la pression intracrânienne est plus importante chez les patients ayant une pression intracrânienne initialement élevée.
Le réveil suivant l’anesthésie est généralement rapide, sans queue d’anesthésie.
Aux concentrations habituellement rencontrées au plan clinique, le propofol n’inhibe pas la synthèse des hormones corticosurrénaliennes.
Agent de sédation. Le propofol possède un effet hypnotique et peut être administré en association avec divers analgésiques et myorelaxants.
PHARMACOCINÉTIQUE |
La décroissance plasmatique du propofol se fait en 3 phases, ce qui correspond en fait à 3 demi-vies :
Chez l’adulte (valeurs moyennes) avec une posologie de propofol = 3 mg/kg :- T ½ alpha : 2,8 min ;
- T ½ bêta : 31 min ;
- T ½ gamma : 355 min.
- T ½ alpha : 4,1 min ;
- T ½ bêta : 56 min ;
- T ½ gamma : 735 min.
Chez le nourrisson (valeurs moyennes) avec une posologie de propofol = 4 mg/kg :
- T ½ alpha : 4,1 min ;
- T ½ bêta : 25 min ;
- T ½ gamma : 320 min.
Volume de distribution (litre) | Clairance plasmatique (litre/min) | T ½ gamma (min) | |
Anesthésie : | |||
– nourrisson | 0,95/kg | 0,049/kg | 320 |
– enfant | 0,72/kg | 0,03/kg | 735 |
– adulte | 18,9 | 1,77 | 355 |
Sédation, réanimation : – adulte | 2,27 | 1353 |
Le propofol est conjugué au niveau hépatique et les métabolites inactifs sont ensuite excrétés par voie rénale.
Pour les interventions d’une durée supérieure à 1 heure, il peut apparaître un risque d’accumulation avec prolongation des effets sédatif et anesthésique.
Les taux sanguins de propofol peuvent être plus élevés en présence de fentanyl.
INCOMPATIBILITÉS |
L’atracurium et le mivacurium ne doivent pas être administrés sur la même ligne de perfusion que le propofol sans nettoyage et rinçage de celle-ci au préalable.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A conserver à une température ne dépassant pas + 25 °C.
Ne pas congeler.
A conserver dans le conditionnement primaire d’origine, à l’abri de la lumière.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
- Agiter la seringue avant utilisation.
- Diprivan seringue préremplie peut être perfusé non dilué.
- Toute fraction de seringue restant après usage devra être jetée.
- Si un pousse-seringue électrique programmable présentant des options pour l’utilisation de différentes seringues est utilisé, il est nécessaire de choisir la position « B-D » 50/60 ml Plastipak avec la seringue préremplie de Diprivan.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Réservé à l’usage hospitalier. | |
Médicament pouvant être administré par tout médecin spécialisé en anesthésie-réanimation ou en médecine d’urgence dans les cas où il intervient en situation d’urgence ou dans le cadre d’une structure d’assistance médicale mobile ou de rapatriement sanitaire (article R.5121-96 du code de la Santé publique). | |
AMM | 3400956361168 (2002 rév 05.08.2009). |
Collect. |
AstraZeneca
1, place Renault. 92844 Rueil-Malmaison cdx
Tél : 01 41 29 40 00. Fax : 01 41 29 40 01
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