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ALKOCORTENBIOFORM®

flumétasone, clioquinol

FORMES et PRÉSENTATIONS

Crème :  Tube de 15 g.


  • COMPOSITION

     p tube
    Flumétasone (DCI) pivalate 
    3 mg
    Clioquinol (DCI) 
    450 mg
    Excipients : alcool cétylique, alcool stéarylique, blanc de baleine synthétique, vaseline, glycérol, laurylsulfate de sodium, eau purifiée.

  • INDICATIONS

    Indications privilégiées où la corticothérapie locale est tenue pour le meilleur traitement :
    • Eczéma de contact.
    • Dermatite atopique.
    Indications où la corticothérapie locale est l’un des traitements habituels :
    • Dermite de stase.
    • Psoriasis en relais, dans les plis ou chez l’enfant.
    • Dermite séborrhéique à l’exception du visage.
    Indications de circonstance pour une durée brève :
    • Piqûres d’insectes et prurigo parasitaire après traitement étiologique.
    Remarque : Chaque dermatose doit être traitée par un corticoïde de niveau le mieux approprié en sachant qu’en fonction des résultats on peut être conduit à lui substituer un produit d’une activité plus forte ou moins forte sur tout ou partie des lésions.
  • La fome crème est plus particulièrement destinée aux lésions aiguës, suintantes.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Le traitement doit être limité à 1 à 2 applications par jour.
  • Une augmentation du nombre d’applications quotidiennes risquerait d’aggraver les effets indésirables sans améliorer les effets thérapeutiques.
  • Le traitement de grandes surfaces nécessite une surveillance du nombre de tubes utilisés.
  • Il est conseillé d’appliquer le produit en touches espacées, puis de l’étaler en massant légèrement jusqu’à ce qu’il soit entièrement absorbé.
  • Certaines dermatoses (psoriasis, dermatite atopique…) rendent souhaitable un arrêt progressif. Il peut être obtenu par la diminution de fréquence des applications et/ou par l’utilisation d’un corticoïde moins fort ou moins dosé.

  • CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité à l’un des constituants de la préparation.
    • Infections primitives bactériennes, virales, fongiques ou parasitaires.
    • Lésions ulcérées.
    • Acné.
    • Rosacée.
    • Application sur les paupières (risque de glaucome).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :

    L’utilisation prolongée sur le visage de corticoïdes à activité modérée expose à la survenue d’une dermite cortico-induite et paradoxalement corticosensible, avec rebond après chaque arrêt. Un sevrage progressif, particulièrement difficile, est alors nécessaire.

    En raison du passage du corticoïde dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion, peut entraîner les effets systémiques d’une corticothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l’enfant en bas âge. Ils consistent en un syndrome cushingoïde et un ralentissement de la croissance. Ces accidents disparaissent à l’arrêt du traitement, mais un arrêt brutal peut être suivi d’une insuffisance surrénale aiguë.

    Précautions d’emploi :

    Chez le nourrisson, il est préférable d’éviter les corticoïdes d’activité modérée. Il faut se méfier particulièrement des phénomènes d’occlusion spontanés pouvant survenir dans les plis ou sous les couches.

    En cas d’infection bactérienne ou mycosique d’une dermatose corticosensible, faire précéder l’utilisation du corticoïde d’un traitement spécifique.

    Si une intolérance locale apparaît, le traitement doit être interrompu et la cause doit en être recherchée.


    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Aucune étude de tératogénicité n’a été effectuée avec des corticoïdes locaux.

    Néanmoins, les études concernant la prise de corticoïdes per os n’ont pas mis en évidence un risque malformatif supérieur à celui observé dans la population générale.


    Allaitement :

    Lors d’un traitement per os, l’allaitement est à éviter car les corticoïdes sont excrétés dans le lait maternel.

    Par voie locale, le passage transdermique et donc le risque d’excrétion du corticoïde dans le lait sera fonction de la surface traitée, du degré d’altération épidermique et de la durée du traitement.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    Dus au corticoïde :
    • L’utilisation prolongée de corticoïdes d’activité modérée peut entraîner une atrophie cutanée, des télangiectasies (à redouter particulièrement sur le visage), des vergetures (à la racine des membres notamment, et survenant plus volontiers chez les adolescents), un purpura ecchymotique secondaire à l’atrophie, une fragilité cutanée.
    • Au visage, les corticoïdes peuvent créer une dermatite péri-orale ou bien aggraver une rosacée (cf Contre-indications, Mises en garde/Précautions d’emploi).
    • Il peut être observé un retard de cicatrisation des plaies atones, des escarres, des ulcères de jambe (cf Contre-indications).
    • Possibilité d’effets systémiques (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
    • Des éruptions acnéiformes ou pustuleuses, une hypertrichose, des dépigmentations ont été rapportées.
    • Des infections secondaires, particulièrement sous pansement occlusif ou dans les plis, et des dermatoses allergiques de contact ont été également rapportées lors de l’utilisation de corticoïdes locaux.
    Dus à l’antiseptique :
    • Risque d’hypersensibilité.
    • Coloration jaune de la peau, disparaissant rapidement.

    PHARMACODYNAMIE

    Association d’un dermocorticoïde d’activité modérée et d’un antiseptique (D : dermatologie).

    Les dermocorticoïdes sont classés en 4 niveaux d’activité selon les tests de vasoconstriction cutanée : activité très forte, forte, modérée, faible.

    Alkocortenbioform contient un corticoïde d’activité modérée et un antiseptique, le clioquinol.

    Le pivalate de flumétasone est le principe actif essentiel.

    Actif sur certains processus inflammatoires (par exemple hypersensibilité de contact) et l’effet prurigineux qui leur est lié. Vasoconstricteur. Inhibe la multiplication cellulaire.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    L’importance du passage transdermique et des effets systémiques dépend de l’importance de la surface traitée, du degré d’altération épidermique, de la durée du traitement. Ces effets sont d’autant plus à redouter que le traitement est prolongé.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A conserver à une température inférieure à 25 °C.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400930627921 (1997 rév 30.03.2009).
    Non remb Séc soc.


    Laboratoires GENOPHARM
    Parc de l’Esplanade. 2, rue Niels-Bohr
    77400 Saint-Thibault-des-Vignes
    Tél : 01 64 12 21 12. Fax : 01 64 12 37 14 E-mail : genopharm@aol.com

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