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ATROVENT® inhalation en unidoses pour nébuliseur


ipratropium bromure

FORMES et PRÉSENTATIONS


Atrovent enfant :
Solution pour inhalation par nébuliseur à 0,25 mg/1 ml :  Récipients unidoses de 1 ml, boîte de 30.
  • Solution pour inhalation par nébuliseur à 0,25 mg/2 ml :  Récipients unidoses de 2 ml, boîte de 10. Atrovent adulte :
    Solution pour inhalation par nébuliseur à 0,5 mg/1 ml :  Récipients unidoses de 1 ml, boîte de 30.
  • Solution pour inhalation par nébuliseur à 0,5 mg/2 ml :  Récipients unidoses de 2 ml, boîte de 10.


  • COMPOSITION


    Atrovent enfant :
     p unidose de 1 ml ou 2 ml
    Ipratropium bromure (DCI) anhydre  
    0,25 mg
    (sous forme de bromure d’ipratropium : 0,261 mg/unidose à 0,25 mg)

    Atrovent adulte :
     p unidose de 1 ml ou 2 ml
    Ipratropium bromure (DCI) anhydre  
    0,5 mg
    (sous forme de bromure d’ipratropium : 0,522 mg/unidose à 0,5 mg)
    Excipients (communs) : chlorure de sodium, acide chlorhydrique qsp pH = 3,4, eau purifiée ou eau ppi.

    INDICATIONS

    Atrovent enfant :
    Traitement symptomatique des asthmes aigus graves de l’enfant en association avec un bêta-2-mimétique d’action rapide.
    Atrovent adulte :
    Traitement symptomatique des asthmes aigus graves et des poussées aiguës des bronchopneumopathies chroniques obstructives de l’adulte, en association avec un bêta-2-mimétique d’action rapide.
    Remarque :
    L’asthme aigu grave nécessite une hospitalisation en milieu spécialisé. Une oxygénothérapie et une corticothérapie par voie systémique doivent être associées au traitement bronchodilatateur.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :
    • Enfant : La dose usuelle est de 0,25 mg par nébulisation, soit 1 dose unitaire de 1 ml (Atrovent 0,25 mg/1 ml) ou de 2 ml (Atrovent 0,25 mg/2 ml) diluée dans du sérum physiologique de façon à obtenir un volume de 4 ml.
    • Adulte : La dose usuelle est de 0,5 mg par nébulisation, soit 1 dose unitaire de 1 ml (Atrovent 0,5 mg/1 ml) ou de 2 ml (Atrovent 0,5 mg/2 ml) diluée dans du sérum physiologique de façon à obtenir un volume de 5 ml.

    Les nébulisations peuvent être répétées toutes les 20 à 30 minutes en fonction de l’état clinique du patient.


    Mode d’administration :

    Cette solution d’ipratropium doit être administrée par voie inhalée à l’aide d’un appareil pour nébulisation (nébuliseur).

    Ne pas injecter. Ne pas avaler.

    Se conformer au mode d’emploi de l’appareil utilisé.

    Diluer la quantité nécessaire d’ipratropium dans du sérum physiologique de façon à obtenir un volume total de 4 ml (Atrovent enfant 0,25 mg/1 ml ou 0,25 mg/2 ml) ou de 5 ml (Atrovent adulte 0,5 mg/1 ml ou 0,5 mg/2 ml).

    Le mélange obtenu est pulsé par un débit d’air ou d’oxygène (6 à 8 litres/minute) pendant environ 10 à 15 minutes durant lesquelles le patient respire à son rythme habituel.

    La technique d’utilisation par le patient doit être vérifiée régulièrement.

    Après inhalation, la solution inutilisée restant dans la cuve de l’appareil doit être jetée.


    CONTRE-INDICATIONS

    Hypersensibilité connue au bromure d’ipratropium, à l’atropine ou ses dérivés.

  • MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :

    L’action bronchodilatatrice de l’ipratropium par voie inhalée est moins puissante que celle des bêta-2-mimétiques par voie inhalée. Il convient en cas de crise d’asthme ou de bronchospasme aigu de ne pas l’utiliser en première intention ou seul mais d’administrer également un bêta-2-mimétique.

    L’administration d’ipratropium à l’aide d’un nébuliseur doit être réservée aux situations aiguës graves nécessitant l’inhalation d’une posologie élevée de produit par voie inhalée. Ces situations nécessitent une surveillance médicale avec possibilité de mise en place d’une réanimation (abord veineux et assistance respiratoire) ; une oxygénothérapie et corticothérapie par voie systémique doivent généralement y être associées.

    L’apparition de signes de glaucome par fermeture de l’angle (douleur ou gêne oculaire, vision trouble, perception d’images colorées, rougeur conjonctivale, congestion de la cornée) nécessite l’interruption du traitement et un avis médical spécialisé immédiat.

    Précautions d’emploi :

    En cas d’infection bronchique ou de bronchorrhée abondante, un traitement approprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produit dans les voies respiratoires.

    En raison de l’activité anticholinergique de l’ipratropium, la projection accidentelle d’ipratropium dans l’oeil provoque une mydriase par effet parasympatholytique. Les patients prédisposés à un risque de glaucome par fermeture de l’angle devront se protéger des risques de projections intraoculaires de ce médicament (exemple : port de lunettes). Il est préférable d’administrer la solution nébulisée d’ipratropium par l’intermédiaire d’un embout buccal. Un masque d’inhalation peut également être utilisé à condition qu’il soit étanche.

    Le traitement par le bromure d’ipratropium doit être prescrit avec prudence chez les personnes âgées, notamment chez les sujets masculins présentant des antécédents d’adénome prostatique ou d’obstruction urétrale.

    Le bromure d’ipratropium sera utilisé avec prudence chez les patients atteints de mucoviscidose plus souvent sujets à des troubles de la motilité gastro-intestinale.


    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    • Médicaments atropiniques : il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc.
    • Les divers médicaments atropiniques sont les antidépresseurs imipraminiques, les antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.
    • Chlorure de benzalkonium : ce médicament ne doit pas être mélangé à une solution contenant du chlorure de benzalkonium en raison du risque d’incompatibilité physicochimique.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

    En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées au bromure d’ipratropium est insuffisant pour exclure tout risque.

    En conséquence, l’utilisation du bromure d’ipratropium ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire. En cas d’administration en fin de grossesse, tenir compte des répercussions possibles pour le nouveau-né des propriétés atropiniques de cette molécule.


    Allaitement :

    En l’absence de données sur le passage dans le lait de l’ipratropium, et compte tenu de ses propriétés atropiniques, son utilisation est déconseillée durant l’allaitement sauf nécessité absolue.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    • Possibilité de : sécheresse de la bouche, irritation pharyngée.
    • De rares cas de céphalées, de nausées et de diarrhées ont été décrits lors du traitement par le bromure d’ipratropium.
    • Malgré une faible absorption systémique du bromure d’ipratropium, solution pour inhalation, des effets indésirables anticholinergiques : tachycardie, palpitations, tachycardie supraventriculaire et fibrillation auriculaire, troubles de l’accommodation visuelle, rétention urinaire, vertiges et troubles de la motilité gastro-intestinale (tels que constipation et vomissements) peuvent survenir.
    • Risque de survenue de troubles oculaires (mydriase, douleur oculaire, augmentation de la pression intraoculaire et glaucome par fermeture de l’angle) en cas de projection dans les yeux suite à une utilisation inadaptée du bromure d’ipratropium.
    • Des cas de toux, d’irritation locale ont été rapportés et plus rarement, des cas de bronchoconstriction paradoxale nécessitant l’interruption du traitement. Dans ce cas, il conviendra de réévaluer la conduite thérapeutique et d’envisager la prescription d’alternative thérapeutique.
    • Risque de réactions d’hypersensibilité immédiate à type d’urticaire, de prurit, de rashs cutanés, d’oedème de Quincke, d’oedème de la face, de la langue, des lèvres et du larynx.

    SURDOSAGE

    La répétition abusive des inhalations peut favoriser l’apparition des effets indésirables locaux (sécheresse buccale, irritation pharyngée) et la survenue d’effets systémiques anticholinergiques.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : anticholinergiques (code ATC : R03BB01).

    L’ipratropium est un bronchodilatateur anticholinergique par voie inhalée.

    Administré par voie inhalée, le bromure d’ipratropium exerce une action compétitive préférentielle au niveau des récepteurs cholinergiques du muscle lisse bronchique entraînant par effet parasympatholytique une relaxation de celui-ci et une bronchodilatation. Son effet bronchodilatateur est moins puissant que celui exercé par les bêta-2-mimétiques par voie inhalée.

    L’action bronchospasmolytique apparaît rapidement (3 minutes) et persiste pendant 4 à 6 heures.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    La quantité absorbée après administration par voie inhalée est minime et les taux sériques faibles correspondraient à l’absorption intestinale partielle de la fraction déglutie très faiblement absorbée par voie digestive. Après administration orale, cette absorption peut être évaluée entre 15 et 30 % de la quantité administrée. La demi-vie d’élimination est de l’ordre de 3,5 heures. L’excrétion se fait essentiellement par voie urinaire.

    Après administration par voie inhalée, le passage de la barrière hémato-encéphalique est très faible.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    Solution pour inhalation à 0,25 mg/1 ml et 0,5 mg/1 ml :
    A conserver dans le conditionnement primaire d’origine, à l’abri de la lumière.
    A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    Médicament à prescription réservée aux spécialistes en pneumologie ou en pédiatrie. Médicament pouvant être administré par tout médecin intervenant en situation d’urgence ou dans le cadre d’une structure d’assistance médicale mobile ou de rapatriement sanitaire (article R. 5121-96 du code de la Santé publique).
    AMM3400936581319 (2002 rév 08.10.2009) 0,25 mg/1 ml.
    3400936573154 (1992 rév 08.10.2009) 0,25 mg/2 ml.
    3400936580947 (2002 rév 05.12.2008) 0,5 mg/1 ml.
    3400936573093 (1992 rév 06.02.2009) 0,5 mg/2 ml.
      
    Prix :13.67 euros (30 unidoses à 0,25 mg/1 ml).
    5.40 euros (10 unidoses à 0,25 mg/2 ml).
    21.37 euros (30 unidoses à 0,5 mg/1 ml).
    6.79 euros (10 unidoses à 0,5 mg/2 ml).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE
    14, rue Jean-Antoine-de-Baïf. 75644 Paris cdx 13
    Info médic et pharmacovigilance :
    12, rue André-Huet. 51100 Reims
    Info médic : Tél : 03 26 50 45 33
    Pharmacovigilance : Tél : 03 26 50 47 70

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