FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | |
Métoclopramide (DCI) chlorhydrate anhydre | 10 mg |
(soit en chlorhydrate de métoclopramide : 10,5 mg/cp) |
INDICATIONS |
- Adulte :
- Traitement symptomatique des nausées et vomissements, y compris les nausées et vomissements retardés induits par les antimitotiques.
- Enfant de plus de 20 kg :
- Nausées et vomissement retardés induits par les antimitotiques.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Nausées et vomissements non induits par les antimitotiques :
- Réservé à l’adulte.
- Adulte : ½ à 1 comprimé par prise, 3 fois par jour, avant les repas, en respectant un intervalle d’au moins 6 heures entre les prises.
- Coût du traitement journalier : 0,14 à 0,29 euro(s).
- Nausées et vomissements retardés induits par les antimitotiques :
- Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 20 kg.
- Adulte et enfant de plus de 20 kg : 0,5 mg/kg/prise, 4 fois par jour, soit 1 comprimé pour 20 kg de poids corporel par prise, en respectant un intervalle d’au moins 6 heures entre les prises.
- Coût du traitement journalier : 0,10 euro(s) par comprimé.
CONTRE-INDICATIONS |
- Nourrisson et enfant, lors du traitement des nausées et vomissements non induits par les antimitotiques.
- Nourrisson et enfant de moins de 20 kg, lors du traitement des nausées et vomissements retardés induits par les antimitotiques.
- Hypersensibilité au métoclopramide ou à l’un des autres composants.
- Lorsque la stimulation de la motricité gastro-intestinale présente un danger : en cas d’hémorragie gastro-intestinale, d’obstruction mécanique ou de perforation digestive.
- Personnes ayant présenté précédemment une dyskinésie tardive aux neuroleptiques ou au métoclopramide.
- Porteurs, connus ou suspectés, de phéochromocytome (sauf comme test d’épreuve) ; des accidents hypertensifs graves ayant été signalés chez ces patients avec des médicaments antidopaminergiques dont certains benzamides.
- Médicaments antiparkinsoniens (lévodopa, agonistes dopaminergiques et sélégiline) : cf Interactions.
- Antécédent connu de méthémoglobinémie avec le métoclopramide ou de déficit en NADH cytochrome-b5 réductase.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
Seule la forme solution buvable à 2,6 mg/ml en gouttes est adaptée au nourrisson et à l’enfant dans le traitement symptomatique des nausées et vomissements non induits par les antimitotiques.
Primpéran est un antagoniste de la dopamine. Il peut entraîner des effets indésirables neurologiques à type de syndrome extrapyramidal en particulier chez l’enfant et l’adulte jeune et/ou lorsque la posologie maximale est dépassée. Il est donc recommandé de respecter la posologie déterminée par le poids du patient et un intervalle d’au moins six heures entre les prises (cf Posologie et Mode d’administration, Effets indésirables).
Respecter un intervalle d’au moins six heures entre chaque prise, même en cas de vomissements et de rejet partiel ou total de la dose.
Ces réactions surviennent, en général, en début de traitement, entre 1 à 3 heures après la dernière prise. Elles peuvent apparaître après une seule administration. En cas d’apparition de ces symptômes extrapyramidaux, il convient d’arrêter le métoclopramide. Ces effets sont, en général, complètement réversibles après l’arrêt du traitement, mais peuvent nécessiter un traitement symptomatique (benzodiazépines chez l’enfant, benzodiazépines et/ou antiparkinsoniens anticholinergiques chez l’adulte).
Un syndrome malin des neuroleptiques ayant été exceptionnellement décrit, la survenue d’une hyperthermie inexpliquée ou associée à d’autres symptômes du syndrome malin (pâleur, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire) doit faire arrêter immédiatement le traitement.
En cas de vomissements abondants, il faut prévenir le risque de déshydratation. L’hydratation peut généralement se faire per os en utilisant des solutions « sucrées-salées » (solutions de réhydratation orale) données en petite quantité et de façon répétée.
Des cas de méthémoglobinémie, pouvant être dus à un déficit en NADH cytochrome-b5 réductase, ont été rapportés. Dans ce cas, le traitement doit être arrêté immédiatement et définitivement, et les mesures appropriées doivent être prises.
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp, ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Précautions d’emploi :Il est recommandé de ne pas utiliser ce médicament chez les sujets épileptiques (augmentation de la fréquence et de l’intensité des crises).
En cas d’insuffisance rénale ou hépatique, il est recommandé de réduire la posologie.
INTERACTIONS |
- Dopaminergiques, y compris non antiparkinsoniens, et lévodopa : antagonisme réciproque entre le dopaminergique ou la lévodopa et le neuroleptique. Utiliser un antiémétique dénué d’effets extrapyramidaux.
- IMAO B (sélégiline) : antagonisme réciproque de la sélégiline (dopaminergique) avec le métoclopramide (neuroleptique antiémétique). Utiliser un antiémétique dénué d’effets extrapyramidaux.
Déconseillées :
- Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif des neuroleptiques. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
A prendre en compte :
- Antihypertenseurs : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
- Dérivés nitrés et apparentés : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
- Autres médicaments sédatifs : de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s’agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitement de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène, du pizotifène et du thalidomide : majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
- Bêtabloquants : effet vasodilatateur et risque d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
- Prilocaïne : risque d’addition des effets méthémoglobinisants, en particulier chez le nouveau-né.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Compte tenu des données disponibles, le métoclopramide peut être utilisé au cours de la grossesse.
En cas de traitement par de fortes posologies de métoclopramide en fin de grossesse, et par analogie avec d’autres neuroleptiques, un syndrome extrapyramidal néonatal potentiel ne peut être exclu. Dans ce cas, la surveillance du nouveau-né tiendra compte de cette possibilité.
Allaitement :
L’allaitement est possible si la prise de ce médicament reste ponctuelle (en cas de vomissements post-césarienne par exemple), et que le nouveau-né est à terme et en bonne santé. En cas de prématurité ou d’utilisation de doses élevées ou prolongées, l’allaitement est déconseillé.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Système nerveux central et manifestations psychiatriques :
-
- Symptômes extrapyramidaux : risque de survenue majoré chez l’enfant, l’adulte jeune et/ou lorsque la dose conseillée est dépassée, y compris après administration d’une dose unique : il s’agit de dystonies aiguës pouvant se manifester par des mouvements anormaux de la tête et du cou (spasmes faciaux, trismus, crises oculogyres, révulsion oculaire, protrusion de la langue, difficultés de déglutition, dysarthrie, torticolis), une hypertonie généralisée, voire un opisthotonos.
- Dyskinésie tardive : au cours du traitement prolongé, en particulier chez le sujet âgé.
- Somnolence, lassitude, vertiges, plus rarement céphalées, insomnies.
- Cas isolés d’hallucinations et de confusion.
- Cas isolés de dépression.
- Convulsions, en particulier chez les patients épileptiques (cf Mises en garde et Précautions d’emploi) ou présentant d’autres facteurs favorisants et/ou lors de surdosage.
- Exceptionnellement, syndrome malin des neuroleptiques (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
- Symptômes extrapyramidaux : risque de survenue majoré chez l’enfant, l’adulte jeune et/ou lorsque la dose conseillée est dépassée, y compris après administration d’une dose unique : il s’agit de dystonies aiguës pouvant se manifester par des mouvements anormaux de la tête et du cou (spasmes faciaux, trismus, crises oculogyres, révulsion oculaire, protrusion de la langue, difficultés de déglutition, dysarthrie, torticolis), une hypertonie généralisée, voire un opisthotonos.
- Troubles gastro-intestinaux :
- Diarrhées et gaz intestinaux.
- Troubles hématologiques :
-
- De très rares cas de méthémoglobinémies, pouvant être dus à un déficit de la NADH cytochrome-b5 réductase, ont été rapportés, en particulier chez le nouveau-né (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
- De très rares cas de sulfhémoglobinémie ont été rapportés, essentiellement lors de l’administration concomitante de fortes doses de médicaments libérateurs de sulfate.
- De très rares cas de méthémoglobinémies, pouvant être dus à un déficit de la NADH cytochrome-b5 réductase, ont été rapportés, en particulier chez le nouveau-né (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
- Troubles endocriniens :
-
- Hyperprolactinémie parfois symptomatique (aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie) lors de traitements prolongés.
- Sudation modérée.
- Hyperprolactinémie parfois symptomatique (aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie) lors de traitements prolongés.
- Troubles généraux :
- Réactions allergiques dont réactions d’hypersensibilité immédiate : urticaire, oedème de Quincke, choc anaphylactique.
- Troubles cardiovasculaires :
- Hypotension, en particulier avec les formes injectables.
SURDOSAGE |
- Conduite d’urgence :
- En cas de symptômes extrapyramidaux liés ou non à un surdosage, la thérapeutique est uniquement symptomatique (benzodiazépines chez l’enfant, benzodiazépines et/ou antiparkinsoniens anticholinergiques chez l’adulte). On pourra renouveler leur administration afin de prévenir la récurrence des symptômes.
- En cas de méthémoglobinémie, le bleu de méthylène à la dose de 1 mg/kg a été efficace en perfusion lente.
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : Stimulant de la motricité intestinale (code ATC : A03FA01 ; A : voies digestives et métabolisme).
Le métoclopramide est un neuroleptique antagoniste de la dopamine. Il prévient les vomissements par blocage des sites dopaminergiques.
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Absorption :
- Le métoclopramide est rapidement absorbé du tractus digestif. La biodisponibilité est généralement de 80 % ; toutefois, il existe une variabilité interindividuelle liée à un effet de premier passage hépatique.
- Distribution :
- Le métoclopramide est largement distribué dans les tissus. Le volume de distribution est de 2,2 à 3,4 l/kg. Il se fixe peu aux protéines plasmatiques. Il passe à travers le placenta et dans le lait.
- Métabolisme :
- Le métoclopramide est peu métabolisé.
- Excrétion :
- Le métoclopramide est principalement éliminé dans les urines sous forme libre ou sulfoconjuguée. La demi-vie d’élimination est de 5 à 6 heures. Elle augmente en cas d’insuffisance rénale ou hépatique.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400930861202 (1967/97, RCP rév 30.04.2010) 40 cp. |
3400955665748 (1989/97, RCP rév 30.04.2010) 150 cp. |
Prix : | 3.81 euros (40 comprimés). |
Remb Séc soc à 35 % sur la base du TFR : 3.81 euros . Collect. | |
Modèle hospitalier : Collect. |
sanofi-aventis France
1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
Info médic et pharmacovigilance :
Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
Fax : 01 57 62 06 62
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