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INDOBIOTIC®

indométacine, gentamicine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Collyre en solution :  
Flacon compte-gouttes de 5 ml.
  • Récipients unidoses de 0,35 ml, boîte de 20.


  • COMPOSITION

     p ml
    Indométacine (DCI) 
    1 mg
    Gentamicine (DCF) sulfate exprimé en gentamicine 
    3000 UI
    Excipients (communs) : hydroxypropylbêtacyclodextrine, arginine, acide chlorhydrique concentré, eau purifiée. Conservateur : thiomersal (flacon).

  • INDICATIONS

    Traitement local anti-inflammatoire et antibactérien vis-à-vis des germes sensibles à la gentamicine, après chirurgie de la cataracte.
  • Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Voie ophtalmique.
  • Adulte et sujet âgé :
    1 goutte 4 fois par jour.
    Instiller une goutte de collyre dans le cul-de-sac conjonctival de l’oeil à traiter, en tirant légèrement la paupière inférieure vers le bas et en regardant vers le haut.
    La durée habituelle du traitement est de 14 jours.
    Enfant :
    Aucune étude spécifique n’a été réalisée.

    CONTRE-INDICATIONS

    Absolues :
    • Antécédents d’hypersensibilité à l’un des composants, notamment aux antibiotiques de la famille des aminosides.
    • A partir du 6e mois de grossesse : cf Grossesse/Allaitement.
    • Allergie avérée à l’indométacine et aux substances d’activité proche telles que autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), aspirine.
    • Antécédent de crise d’asthme liée à la prise d’aspirine ou à d’autres AINS.
    Par analogie avec les AINS administrés par voie générale et bien que le risque soit faible après instillation oculaire :
    • Ulcère gastroduodénal en évolution.
    • Insuffisance hépatocellulaire sévère.
    • Insuffisance rénale sévère.
    Relatives :
    • En cas d’association avec les anticoagulants oraux, d’autres AINS (y compris les salicylés à fortes doses), l’héparine, le lithium, le méthotrexate à fortes doses (>= 15 mg par semaine), la ticlopidine, le diflunisal : cf Interactions.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    • Un AINS peut provoquer une augmentation de la tendance au saignement des tissus oculaires lors d’une intervention chirurgicale, notamment chez les patients ayant une tendance connue au saignement ou qui reçoivent d’autres traitements pouvant prolonger le saignement.
    • Les AINS peuvent favoriser une surinfection.
    • Ce collyre peut retarder la cicatrisation cornéenne.
    • Enfant : aucune étude spécifique n’a été réalisée chez l’enfant.
    Précautions d’emploi :
    • Le collyre ne doit pas être employé en injection péri ou intraoculaire, ni avalé.
    • En cas d’hypersensibilité, le traitement doit être interrompu.
    • Le port des lentilles de contact est déconseillé pendant le traitement.
    • En cas de traitement concomitant par un autre collyre, instiller les collyres à 15 minutes d’intervalle.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Bien que les quantités d’indométacine passant dans la circulation systémique soient faibles après instillation oculaire, le risque d’interactions médicamenteuses existe. Il convient donc de tenir compte des interactions observées avec les AINS administrés par voie générale. Déconseillées :
    • Autres AINS (y compris les salicylés à forte dose) : augmentation du risque ulcérogène et hémorragique digestif (synergie additive).
    • Anticoagulants oraux : augmentation du risque hémorragique de l’anticoagulant oral (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS).
    • Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
    • Héparines (voie parentérale) : augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS).
    • Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique (et biologique pour les héparines non fractionnées) étroite.
    • Lithium (décrit pour le diclofénac, le kétoprofène, l’indométacine, la phénylbutazone, le piroxicam) : augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrétion rénale du lithium).
    • Si l’association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l’association et après l’arrêt de l’anti-inflammatoire non stéroïdien.
    • Méthotrexate utilisé à des doses supérieures ou égales à 15 mg/semaine : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
    • Ticlopidine : augmentation du risque hémorragique (synergie des activités antiagrégantes plaquettaires).
    • Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite (incluant le temps de saignement).
    • Diflunisal : hémorragies digestives fatales avec augmentation des concentrations plasmatiques d’indométacine (compétition enzymatique au niveau de la glucuronoconjugaison).

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), inhibiteurs de l’angiotensine II : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté (diminution de la filtration glomérulaire par inhibition des prostaglandines vasodilatatrices, due aux AINS). Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur pour les IEC et les inhibiteurs de l’angiotensine II.
    • Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
    • Méthotrexate utilisé à des doses inférieures à 15 mg/semaine : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
    • Contrôle hebdomadaire de l’hémogramme dans les premières semaines de l’association. Surveillance accrue en cas d’altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
    • Pentoxifylline : augmentation du risque hémorragique.
    • Renforcer la surveillance clinique et contrôler plus fréquemment le temps de saignement.
    • Zidovudine : risque de toxicité accrue sur la lignée rouge (action sur les réticulocytes) avec anémie sévère survenant 8 jours après l’introduction de l’AINS.
    • Contrôle de la NFS et du taux de réticulocytes 8 à 15 jours après le début du traitement par l’AINS.

    A prendre en compte :
    • Bêtabloquants (par extrapolation, à partir de l’indométacine) : réduction de l’effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS).
    • Ciclosporine : risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.
    • Dispositif intra-utérin : risque (controversé) de diminution d’efficacité du dispositif intra–utérin.
    • Thrombolytiques : augmentation du risque hémorragique.
    • Desmopressine : potentialisation de l’activité antidiurétique.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n’a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence de risque.

    Au cours du 3e trimestre de la grossesse, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
    • le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel) et à un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligoamnios ;
    • la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement.

    En conséquence, la prescription d’AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse.

    La prescription d’AINS est contre-indiquée à partir du 6e mois.


    Allaitement :

    Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Les patients présentant une gêne oculaire ou une vision trouble après l’instillation du collyre doivent s’abstenir de conduire des véhicules ou d’utiliser des machines.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Toutes présentations :
    Risque de réaction d’hypersensibilité, hyperémie conjonctivale avec ou sans écoulement, sensation transitoire de brûlure, de picotements et/ou de trouble de la vision.
    Flacon :
    Risque d’eczéma de contact, de coloration du cristallin, de kératites en bandes atypiques et kératites ponctuées, notamment en raison de la présence de composés organomercuriels (thiomersal)
    Unidose :
    Risque de kératites ponctuées superficielles.

    PHARMACODYNAMIE

    Association anti-inflammatoires non stéroïdiens, anti-infectieux par voie locale (S : organes sensoriels).

    L’indométacine est un AINS du groupe des indoliques. L’indométacine est un inhibiteur de la prostaglandine synthétase.

    La gentamicine est un antibiotique de la famille des aminosides.

    Spectre d’activité antibactérienne de la gentamicine :
    Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
    • streptocoques, entérocoques : S <= 250 mg/l et R > 500 mg/l ;
    • autres bactéries : S <= 4 mg/l et R > 8 mg/l.
    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique. Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
    Espèces sensibles :
    • Aérobies à Gram + : corynebacterium, Listeria monocytogenes, staphylococcus méti-S, staphylococcus méti-R* (40-60 %).
    • Aérobies à Gram – : acinetobacter, essentiellement Acinetobacter baumannii (50-75 %), Branhamella catarrhalis, campylobacter, Citrobacter freundii, Citrobacter koseri, Enterobacter aerogenes (40-70 %), Enterobacter cloacae (0-15 %), Escherichia coli, francisella, Haemophilus influenzae, klebsiella (0-10 %), Morganella morganii, Proteus mirabilis (0-20 %), Proteus vulgaris, Pseudomonas aeruginosa (5-40 %), salmonella, serratia (5-30 %), shigella, yersinia.
    • Autres : bartonella.
    Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
    • Aérobies à Gram – : pasteurella.
    Espèces résistantes :
    • Aérobies à Gram + : entérocoques**, Nocardia asteroides, streptococcus.
    • Aérobies à Gram – : Alcaligenes denitrificans, burkholderia, flavobacterium sp, Providencia stuartii, Stenotrophomonas maltophilia.
    • Anaérobies : bactéries anaérobies strictes.
    • Autres : chlamydia, mycoplasmes, rickettsies.
    *  La fréquence de résistance à la méticilline est d’environ 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
  • **  Dans certaines indications, la gentamicine peut être utilisée en association, en particulier avec les bêtalactamines (septicémies, endocardites). Toutefois, la synergie est abolie lorsque les espèces impliquées (streptocoques, entérocoques) présentent une résistance acquise de haut niveau à la gentamicine (5 à 20 % des souches).
  • Remarque : Ce spectre correspond au spectre des formes systémiques de la gentamicine. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physicochimiques locales qui peuvent être défavorables à l’activité antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.

  • PHARMACOCINÉTIQUE

    En usage topique :
    • L’indométacine pénètre dans la cornée.
    • La gentamicine administrée seule sur un oeil sain montre une faible pénétration intraoculaire. Sur un oeil abrasé ou irrité, la pénétration intraoculaire est favorisée.

    CONDITIONS DE CONSERVATION

    Flacon :
    Après ouverture : conserver pendant 15 jours à une température ne dépassant pas 30 °C.
    Unidose :
    Jeter le récipient unidose immédiatement après usage. A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    Pour une bonne utilisation du collyre, certaines précautions doivent être prises :
    • Se laver soigneusement les mains avant de procéder à l’instillation.
    • Éviter le contact de l’embout avec l’oeil ou les paupières.
    • Instiller une goutte de collyre dans le cul-de-sac conjonctival de l’oeil à traiter en regardant vers le haut et en tirant légèrement la paupière inférieure vers le bas.
    • Reboucher le flacon après usage.
    • Jeter le récipient unidose immédiatement après usage.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400935113276 (1999 rév 07.10.2004) flacon.
    3400935459060 (2000 rév 08.08.2005) unidose.
      
    Prix :3.74 euros (flacon 5 ml).
    3.65 euros (20 unidoses).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    Laboratoire CHAUVIN (BAUSCH & LOMB)
    416, rue Samuel-Morse. CS 99535
    34961 Montpellier cdx 2. Tél : 04 67 12 30 30

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