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OPATANOL®

olopatadine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Collyre en solution à 1 mg/ml (incolore et limpide) :  Flacon de 5 ml.


  • COMPOSITION

     p flacon
    Olopatadine (DCI) chlorhydrate exprimée en olopatadine 
    5 mg
    Excipients : chlorure de benzalkonium, chlorure de sodium, phosphate disodique dodécahydraté (E 339), acide chlorhydrique (E 507) et/ou hydroxyde de sodium (E 524) pour ajustement du pH, eau purifiée.
  • Teneur en chlorure de benzalkonium : 0,1 mg/ml.


    INDICATIONS

    Traitement des signes et symptômes oculaires des conjonctivites allergiques saisonnières.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    La posologie est de 1 goutte d’Opatanol dans le cul-de-sac conjonctival de l’oeil (ou des yeux) atteint(s), deux fois par jour (à 8 heures d’intervalle). Le traitement peut être prolongé jusqu’à 4 mois, si nécessaire.
  • Pour éviter la contamination de l’embout compte-gouttes et de la solution, il faut faire attention de ne pas toucher les paupières, les surfaces voisines ou d’autres surfaces avec l’embout compte-gouttes du flacon. Conserver le flacon bien fermé quand il n’est pas utilisé.
  • En cas de traitement concomitant par d’autres médicaments oculaires locaux, un intervalle de cinq à dix minutes doit être respecté entre les applications successives.
  • Sujet âgé :
    Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les sujets âgés.
    Sujet pédiatrique :
    Opatanol peut être utilisé chez les enfants (3 ans et plus) à la même posologie que chez les adultes.
    Insuffisant rénal et hépatique :
    L’olopatadine sous forme de collyre (Opatanol) n’a pas été étudiée chez les patients ayant une maladie rénale ou hépatique. Cependant, en cas d’insuffisance hépatique ou rénale, un ajustement de posologie ne semble pas nécessaire (cf Pharmacocinétique).

    CONTRE-INDICATIONS

    Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients.

  • MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Opatanol est un agent antiallergique/antihistaminique qui, bien qu’administré localement, est absorbé de façon systémique. Si des signes de réactions graves ou d’hypersensibilité apparaissent, le traitement doit être arrêté.
  • Des kératopathies ponctuées et/ou kératopathies ulcératives toxiques ont été rapportées avec le chlorure de benzalkonium, couramment utilisé comme conservateur dans les produits ophtalmiques. Opatanol contenant du chlorure de benzalkonium, une surveillance étroite des patients, ayant une sécheresse oculaire ou une cornée fragilisée, est nécessaire lors d’utilisation fréquente ou prolongée.
  • Lentilles de contact :
    Les patients doivent être informés qu’il faut attendre 10-15 minutes après l’instillation d’Opatanol avant de mettre leurs lentilles de contact. Opatanol ne doit pas être administré lors du port de lentilles de contact.

    INTERACTIONS

    Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.
  • Des études in vitro ont montré que l’olopatadine n’inhibait pas les réactions métaboliques impliquant les isoenzymes 1A2, 2C8, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 3A4 du cytochrome P450. Ces résultats montrent que l’olopatadine n’est pas susceptible d’induire des interactions métaboliques avec d’autres substances actives administrées de façon concomitante.

  • GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Pour l’olopatadine, il n’existe pas de données sur l’utilisation de ce médicament chez la femme enceinte.

    Les études chez l’animal n’ont pas montré d’effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryonnaire ou foetal, l’accouchement ou le développement postnatal (cf Sécurité préclinique).

    Opatanol ne sera prescrit qu’avec prudence chez la femme enceinte.


    Allaitement :

    Opatanol n’est pas recommandé chez les femmes qui allaitent.

    Après administration orale, l’olopatadine a été détecté dans le lait de rates allaitant. Chez l’animal, des études ont montré une réduction de la croissance des jeunes nourris par des mères recevant des doses systémiques d’olopatadine bien supérieures à la dose maximale recommandée pour l’usage ophtalmique dans l’espèce humaine. Dans l’espèce humaine, on ignore si une administration locale peut entraîner une absorption systémique suffisante pour que le produit se retrouve dans le lait maternel en quantité détectable.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Comme avec tout collyre, une vision floue provisoire ou d’autres troubles visuels peuvent diminuer l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. En cas de vision floue survenant lors de l’instillation, le patient doit attendre que sa vision redevienne normale avant de conduire un véhicule ou d’utiliser une machine.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Au cours des études cliniques incluant plus de 1680 patients, Opatanol, en monothérapie ou en association à la loratadine à 10 mg, a été administré dans les deux yeux, une à quatre fois par jour, pendant une durée qui pouvait aller jusqu’à 4 mois. Environ 4,5 % des patients sont susceptibles de ressentir des effets indésirables liés à l’utilisation d’Opatanol ; cependant, seulement 1,6 % des patients ont dû sortir des essais cliniques en raison d’effets indésirables. Aucun effet indésirable grave ophtalmique ou systémique lié à Opatanol n’a été rapporté au cours des études cliniques. L’effet indésirable lié au traitement le plus fréquent était la douleur oculaire, rapportée à une incidence globale de 0,7 %.
  • Les effets indésirables suivants ont été considérés comme liés au traitement, et ont été classés comme suit : très fréquent (>= 1/10), fréquent (> 1/100, < 1/10), peu fréquent (> 1/1000, <= 1/100), rare (> 1/10 000, <= 1/1000), ou très rare (<= 1/10 000). Au sein de chacun de ces groupes, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
  • Infections et infestations :
    • Peu fréquent : rhinite.
    Affections du système nerveux :
    • Fréquent : maux de tête, dysgueusie.
    • Peu fréquent : vertiges, hypoesthésie.
    Affections oculaires :
    • Fréquent : douleur oculaire, irritation oculaire, sécheresse oculaire, sensation anormale dans les yeux.
    • Peu fréquent : érosion cornéenne, anomalie de l’épithélium cornéen, affection de l’épithélium cornéen, kératite ponctuée, kératite, coloration cornéenne, écoulement, photophobie, vision floue, baisse d’acuité visuelle, blépharospasme, gêne oculaire, prurit oculaire, follicules conjonctivaux, affection conjonctivale, sensation de corps étranger dans les yeux, augmentation du larmoiement, prurit des paupières, érythème des paupières, oedème des paupières, affection des paupières, hyperhémie conjonctivale, hyperhémie oculaire.
    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
    • Fréquent : sécheresse nasale.
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
    • Peu fréquent : dermatite de contact, sensation de brûlure cutanée, sécheresse cutanée.
    Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
    • Fréquent : fatigue.
    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée à partir des données disponibles) :
    Les effets indésirables identifiés après la commercialisation et non rapportés précédemment lors des études cliniques avec Opatanol sont décrits ci-dessous. A la différence des données issues des études cliniques, et du fait de la nature même de la surveillance après commercialisation, la fréquence d’apparition de ces effets n’est pas connue et ne peut être estimée à partir des données disponibles.
    • Effets oculaires : oedème cornéen, conjonctivite, oedème oculaire, gonflement de l’oeil, mydriase, trouble visuel, formation de croûtes sur le bord des paupières.
    • Effets systémiques : hypersensibilité, dyspnées, somnolence, gonflement de la face, dermatite, érythème, nausée, vomissement, sinusite, asthénie, malaise.

    SURDOSAGE

    Chez l’homme, on ne dispose d’aucune donnée sur le surdosage par ingestion accidentelle ou volontaire. Chez l’animal, l’olopatadine a une faible toxicité aiguë. L’ingestion accidentelle de la totalité du contenu d’un flacon d’Opatanol délivrerait une dose systémique maximale de 5 mg d’olopatadine. Ceci correspond à une dose finale de 0,5 mg/kg chez un enfant de 10 kg, en supposant que l’absorption soit de 100 %.
  • Chez le chien, la prolongation de l’intervalle QTc n’a été observée qu’à des expositions largement supérieures à l’exposition maximale observée chez l’homme et a donc peu de signification clinique. Une dose orale de 5 mg a été administrée deux fois par jour pendant 2,5 jours à 102 volontaires sains, jeunes et âgés, des deux sexes, sans prolongation significative de l’intervalle QTc par rapport au placebo. La fourchette des pics plasmatiques d’olopatadine à l’état d’équilibre (35 à 127 ng/ml) observée dans cette étude correspond au moins à 70 fois la marge de sécurité de l’olopatadine administrée par voie locale quant aux effets sur la repolarisation cardiaque.
  • Dans le cas d’un tel surdosage, une surveillance et une prise en charge appropriées du patient doivent être mises en place.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : médicaments ophtalmologiques ; décongestionnants et antiallergiques ; autres antiallergiques (code ATC : S01GX09).

    L’olopatadine est un agent antiallergique/antihistaminique, puissant et sélectif, qui agit par des mécanismes d’action multiples et variés. Il antagonise l’histamine (le premier médiateur de la réponse allergique chez l’homme) et empêche les cellules épithéliales de la conjonctive humaine de sécréter des cytokines inflammatoires induites par l’histamine. Les données provenant des études in vitro suggèrent qu’il peut agir sur les mastocytes de la conjonctive humaine pour inhiber la libération des médiateurs pro-inflammatoires. Chez les patients ayant les conduits nasolacrymaux non obstrués, l’administration oculaire locale d’Opatanol semble réduire les signes et symptômes de la sphère nasale accompagnant fréquemment les conjonctivites allergiques saisonnières. Il ne provoque pas de modification significative du diamètre de la pupille.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Comme pour d’autres médicaments administrés localement, il existe une absorption systémique de l’olopatadine. Cependant, l’absorption systémique d’olopatadine après administration locale est minime, allant de concentrations plasmatiques inférieures au seuil de sensibilité du dosage (< 0,5 ng/ml) jusqu’à des concentrations de 1,3 ng/ml. Ces concentrations sont 50 à 200 fois moins importantes que celles mesurées à la suite de doses orales bien tolérées. D’après les études de pharmacocinétique effectuées après une administration orale, la demi-vie plasmatique de l’olopatadine est d’environ 8 à 12 heures et l’élimination principalement rénale. Environ 60 à 70 % de la dose est retrouvée dans les urines sous forme de substance active. Deux métabolites, le mono-desméthyl et le N-oxyde sont détectés en faible concentration dans les urines.

    L’olopatadine étant excrétée dans les urines essentiellement sous forme de substance active inchangée, sa pharmacocinétique sera modifiée en cas d’insuffisance rénale, avec des pics de concentrations plasmatiques 2,3 fois plus élevés chez des patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance moyenne de la créatinine de 13 ml/min) que chez des adultes sains. A la suite d’une administration orale de 10 mg chez des patients traités par hémodialyse (pour cause d’anurie), les concentrations plasmatiques d’olopatadine sont significativement plus basses le jour de l’hémodialyse par rapport au jour sans hémodialyse, ce qui suggère que l’olopatadine peut être éliminée par hémodialyse.

    A la suite d’administrations orales de 10 mg d’olopatadine chez des jeunes (âge moyen : 21 ans) et chez des sujets âgés (âge moyen : 74 ans), des études comparant les paramètres pharmacocinétiques n’ont pas montré de différence significative pour les concentrations plasmatiques (ASC), la liaison aux protéines plasmatiques ou l’excrétion urinaire de substance active inchangée et des métabolites.

    Une étude de l’altération rénale après administration orale d’olopatadine a été réalisée chez des patients ayant une insuffisance rénale sévère. Les résultats indiquent que, dans cette population, une concentration plasmatique un peu plus élevée peut être attendue avec Opatanol. Les concentrations plasmatiques à la suite d’une administration oculaire locale d’olopatadine étant 50 à 200 fois inférieures à celles obtenues après des doses orales bien tolérées, l’ajustement de la posologie ne semble pas nécessaire chez le sujet âgé ou chez l’insuffisant rénal. Le métabolisme hépatique est une voie mineure d’élimination. Chez l’insuffisant hépatique, l’ajustement de la posologie ne semble pas nécessaire.


    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogenèse, et des fonctions de reproduction, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    Jeter 4 semaines après la première ouverture.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMMEU/1/02/217/001 ; CIP 3400935989727 (rév 21.08.2007).
      
    Prix :7.19 euros (1 flacon).
    Remb Séc soc à 35 %. Collect.

    Titulaire de l’AMM : Alcon Laboratories (UK) Ltd, Boundary Way, Hemel Hempstead, Herts HP2 7UD, Royaume-Uni.


    Laboratoires ALCON
    4, rue Henri-Sainte-Claire-Deville
    92563 Rueil-Malmaison cdx
    Tél : 01 47 10 47 10. Fax : 01 47 10 47 12
    Info médic et pharmacovigilance : Fax : 01 47 10 27 70

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