pegvisomant
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p ml* | |
Pegvisomant** (DCI) | 10 mg |
ou | 15 mg |
ou | 20 mg |
Solvant : eau ppi.
* de solution reconstituée
** produit dans Escherichia coli par la technique de l’ADN recombinant
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Patient âgé :
- Aucune adaptation de dose n’est nécessaire.
- Enfant :
- Il n’y a pas d’expérience chez l’enfant.
- Patient présentant une insuffisance rénale ou hépatique :
- La tolérance et l’efficacité de Somavert chez les patients ayant une insuffisance rénale ou hépatique n’ont pas été établies.
CONTRE-INDICATIONS |
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
INTERACTIONS |
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Il n’existe pas de données sur l’utilisation de pegvisomant chez la femme enceinte.
Les études réalisées chez l’animal ne sont pas suffisantes au regard des effets sur la grossesse, le développement embryofoetal, la parturition et le développement postnatal (cf Sécurité préclinique).
Le risque potentiel chez l’humain est inconnu.
Somavert ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins d’une nécessité absolue (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
Allaitement :
L’excrétion du pegvisomant dans le lait maternel n’a pas été étudiée chez l’animal. Les données cliniques sont trop limitées (un cas rapporté) pour conclure à l’excrétion de pegvisomant dans le lait maternel humain. Par conséquent, Somavert ne devra pas être utilisé chez les femmes qui allaitent. Toutefois, l’allaitement peut être continué si Somavert est arrêté : cette décision devra prendre en compte le bénéfice du traitement par Somavert pour la mère et le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Les effets secondaires sont listés selon les catégories suivantes : très fréquent (>= 1/10), fréquent (>= 1/100 à < 1/10), peu fréquent (>= 1/1000 à < 1/100).
- Affections hématologiques et du système lymphatique :
- Peu fréquent : thrombocytopénie, leucopénie, leucocytose, tendance à l’hémorragie.
- Peu fréquent : thrombocytopénie, leucopénie, leucocytose, tendance à l’hémorragie.
- Affections du système nerveux :
- Fréquent : céphalées, étourdissement, somnolence, tremblements.
- Peu fréquent : hypoesthésie, dysgueusie, migraine, narcolepsie.
- Fréquent : céphalées, étourdissement, somnolence, tremblements.
- Affections oculaires :
- Peu fréquent : fatigue oculaire, douleur oculaire.
- Peu fréquent : fatigue oculaire, douleur oculaire.
- Affections de l’oreille et du labyrinthe :
- Peu fréquent : syndrome de Ménière.
- Peu fréquent : syndrome de Ménière.
- Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
- Peu fréquent : dyspnée.
- Peu fréquent : dyspnée.
- Affections gastro-intestinales :
- Fréquent : diarrhée, constipation, nausées, vomissements, météorisme abdominal, dyspepsie, flatulence.
- Peu fréquent : bouche sèche, hémorroïdes, sialorrhée, troubles dentaires.
- Fréquent : diarrhée, constipation, nausées, vomissements, météorisme abdominal, dyspepsie, flatulence.
- Affections du rein et des voies urinaires :
- Peu fréquent : hématurie, protéinurie, polyurie, insuffisance rénale.
- Peu fréquent : hématurie, protéinurie, polyurie, insuffisance rénale.
- Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
- Fréquent : sudation, prurit, rash.
- Peu fréquent : oedème facial, peau sèche, contusion, tendance à l’ecchymose, sudation nocturne.
- Fréquent : sudation, prurit, rash.
- Affections musculo-squelettiques et systémiques :
- Fréquent : arthralgie, myalgie, tuméfactions périphériques.
- Peu fréquent : arthrite.
- Fréquent : arthralgie, myalgie, tuméfactions périphériques.
- Troubles du métabolisme et de la nutrition :
- Fréquent : hypercholestérolémie, prise de poids, hyperglycémie, sensation de faim.
- Peu fréquent : hypertriglycéridémie, hypoglycémie.
- Fréquent : hypercholestérolémie, prise de poids, hyperglycémie, sensation de faim.
- Affections vasculaires :
- Fréquent : hypertension.
- Fréquent : hypertension.
- Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
- Fréquent : syndrome pseudogrippal, fatigue, ecchymose ou hémorragie au niveau du site d’injection, réaction au niveau du site d’injection (incluant une hypersensibilité au niveau du site d’injection), hypertrophie au niveau du site d’injection (par exemple une lipohypertrophie)*.
- Peu fréquent : oedème des membres inférieurs, fièvre, faiblesse, asthénie, sensations anormales, trouble de la cicatrisation, oedèmes périphériques.
- Fréquent : syndrome pseudogrippal, fatigue, ecchymose ou hémorragie au niveau du site d’injection, réaction au niveau du site d’injection (incluant une hypersensibilité au niveau du site d’injection), hypertrophie au niveau du site d’injection (par exemple une lipohypertrophie)*.
- Affections hépato-biliaires :
- Fréquent : tests fonctionnels hépatiques anormaux (par exemple : élévation des transaminases) : cf Mises en garde/Précautions d’emploi.
- Fréquent : tests fonctionnels hépatiques anormaux (par exemple : élévation des transaminases) : cf Mises en garde/Précautions d’emploi.
- Affections psychiatriques :
- Fréquent : perturbations des rêves, troubles du sommeil.
- Peu fréquent : colère, apathie, confusion, augmentation de la libido, crise de panique, perte de la mémoire immédiate.
- Fréquent : perturbations des rêves, troubles du sommeil.
-
*
Voir les Informations complémentaires ci-dessous.
- Informations complémentaires :
- La plupart des réactions au niveau du site d’injection, caractérisées par des érythèmes et une douleur localisés, se résolvent spontanément avec un traitement symptomatique local, sans arrêt du traitement par Somavert. La survenue d’hypertrophies au niveau du site d’injection, incluant une lipohypertrophie, a été observée.
- Le développement d’anticorps isolés anti-hormone de croissance à une faible concentration a été observé chez 16,9 % des patients traités par Somavert. La signification clinique de ces anticorps est inconnue.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : autres hormones de l’anté-hypophyse et analogues (code ATC : H01AX01).
Le pegvisomant est un analogue de l’hormone de croissance humaine modifié par génie génétique pour être un antagoniste du récepteur de l’hormone de croissance.
Le pegvisomant se lie aux récepteurs membranaires de l’hormone de croissance où il bloque la liaison de l’hormone de croissance et interfère par conséquent avec la transduction intracellulaire des signaux de l’hormone de croissance. Le pegvisomant est hautement sélectif pour le récepteur de l’hormone de croissance et n’interagit pas avec les récepteurs d’autres cytokines, dont la prolactine. L’inhibition de l’action de l’hormone de croissance par le pegvisomant entraîne une baisse des concentrations sériques moyennes de l’IGF-I (Insulin-like Growth Factor-I), ainsi que celles des autres protéines sériques stimulées par l’hormone de croissance telles que l’IGF-I libre, la sous-unité acide-labile de l’IGF-I (ALS) et l’IGFBP-3 (Insulin-like Growth Factor Binding Protein-3).
Des patients acromégales (n = 112) ont été traités au cours d’une étude comparative pegvisomant versus placebo, multicentrique, randomisée, en double aveugle d’une durée de 12 semaines. Des réductions dose-dépendantes, statistiquement significatives des valeurs moyennes d’IGF-I (p < 0,0001), d’IGF-I libre (p < 0,05), d’IGFBP-3 (p < 0,05) et d’ALS (p < 0,05) ont été observées au cours de toutes les visites suivant l’inclusion dans les groupes traités par pegvisomant. La concentration d’IGF-I s’est normalisée à la fin de cette étude (semaine 12) chez 9,7 %, 38,5 %, 75 % et 82 % des sujets traités par placebo et par 10 mg/jour, 15 mg/jour ou 20 mg/jour de pegvisomant respectivement.
Des différences statistiquement significatives par rapport au placebo (p < 0,05) ont été observées pour l’amélioration du score total des signes et symptômes.
Un groupe de 38 sujets acromégales a été suivi dans le cadre d’une étude en ouvert, à long terme, avec titration, pendant au moins 12 mois consécutifs de traitement quotidien par pegvisomant (moyenne = 55 semaines). Dans cette cohorte, la concentration moyenne d’IGF-I est passée de 917 ng/ml à 299 ng/ml, 92 % des patients ayant atteint une concentration d’IGF-I (ajustée en fonction de l’âge) normale.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Après administration sous-cutanée, l’absorption de pegvisomant est lente et prolongée ; les pics de concentration sérique ne sont généralement pas atteints avant 33-77 heures suivant l’administration. L’absorption moyenne d’une dose sous-cutanée est de 57 % par rapport à une dose intraveineuse.
Le volume apparent de distribution du pegvisomant est relativement faible (7 à 12 l). La clairance systémique totale moyenne du pegvisomant après administration répétée est estimée à 28 ml/h pour des doses sous-cutanées de 10 à 20 mg/jour. La clairance rénale du pegvisomant est négligeable et participe pour moins de 1 % à la clairance totale. Le pegvisomant s’élimine lentement du sérum, avec une demi-vie moyenne variant en général de 74 à 172 heures après administration unique ou répétée.
Le métabolisme du pegvisomant n’a pas été étudié.
Après une seule injection sous cutanée de pegvisomant, on n’observe pas de linéarité avec des doses croissantes de 10, 15 ou 20 mg. Une cinétique proche de la linéarité, à l’état d’équilibre, est observée dans les études de pharmacocinétique.
Les données provenant de 2 études à long terme, sur 145 patients ayant reçu des doses journalières de 10, 15 ou 20 mg montrent que les concentrations sériques moyennes de pegvisomant (± DS) sont approximativement de 8800 ± 6300, 13 200 ± 8000 et 15 600 ± 10 300 ng/ml, respectivement.
Les propriétés pharmacocinétiques du pegvisomant sont similaires chez les volontaires sains normaux et chez les patients acromégales. Toutefois, les sujets ayant une surcharge pondérale ont tendance à présenter une clairance totale du pegvisomant supérieure à celle des sujets plus légers, et peuvent par conséquent nécessiter des doses de pegvisomant plus importantes.
Aucune donnée pharmacocinétique portant sur des populations spécifiques (enfants, insuffisants rénaux et hépatiques) n’est disponible.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration répétée chez le rat et chez le singe n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme. Cependant, du fait de la réponse pharmacologique marquée chez le singe, les expositions systémiques supérieures à celles atteintes chez les patients traités à doses thérapeutiques n’ont pas été étudiées. Excepté un test du segment II chez le lapin, aucune autre étude de toxicité sur la fonction de reproduction n’a été conduite.
Dans l’étude de carcinogenèse chez le rat, des histiocytomes fibreux malins, associés à une fibrose et à une inflammation histiocytaire, ont été observés aux sites d’injection chez les mâles, et ce, à des niveaux d’exposition trois fois supérieurs à l’exposition chez l’homme sur la base des concentrations plasmatiques moyennes obtenues lors de deux études au long terme à une dose journalière de 30 mg. La pertinence clinique de cette observation pour l’homme n’est pas connue.
INCOMPATIBILITÉS |
Ce médicament ne doit pas être mélangé à d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique Modalités manipulation/Élimination.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 3 ans.
A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). Ne pas congeler. Conserver le conditionnement primaire dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Après reconstitution : à utiliser immédiatement.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Reconstituer avec 1 ml de solvant.
Ajouter du solvant dans le flacon contenant la poudre pour solution injectable. Dissoudre délicatement la poudre par un mouvement de rotation lent. Ne pas secouer vigoureusement car cela pourrait dénaturer la substance active.
Après reconstitution, si la solution est trouble ou contient des particules en suspension, le produit doit être détruit.
Pour usage unique. Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Prescription initiale hospitalière annuelle réservée aux spécialistes et services spécialisés en endocrinologie ou médecine interne. | |
Renouvellement non restreint. | |
AMM | EU/1/02/240/001 ; CIP 3400936078376 (RCP rév 25.01.2010) 10 mg × 30. |
EU/1/02/240/002 ; CIP 3400936078437 (RCP rév 25.01.2010) 15 mg × 30. | |
EU/1/02/240/003 ; CIP 3400936118102 (RCP rév 25.01.2010) 20 mg × 30. | |
EU/1/02/240/004 ; CIP 3400936225060 (RCP rév 25.01.2010) 20 mg × 1. |
Prix : | 2223.15 euros (30 flacons à 10 mg). |
3321.90 euros (30 flacons à 15 mg). | |
4420.65 euros (30 flacons à 20 mg). | |
165.54 euros (1 flacon à 20 mg). | |
Remb Séc soc à 100 %. Collect. |
PFIZER
23-25, av du Dr-Lannelongue. 75014 Paris
Tél : 01 58 07 30 00
Info médic : Tél : 01 58 07 34 40
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