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OXYNORM® gélule


oxycodone

FORMES et PRÉSENTATIONS

Gélule à 5 mg (orange, beige), à 10 mg (blanc, beige), et à 20 mg (rose, beige) :  Boîtes de 14, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

     p gélule
    Oxycodone (DCI) chlorhydrate 
    5 mg
    ou10 mg
    ou20 mg
    Excipients (communs) : cellulose microcristalline, stéarate de magnésium. Enveloppe de la gélule : dioxyde de titane E 171, oxyde de fer rouge, oxyde de fer jaune E 172, indigotine E 132, laurilsulfate de sodium, gélatine, jaune orangé S E 110* (gél 5 mg), encre noire d’impression (gomme laque, oxyde de fer noir, propylèneglycol*).
    * excipient à effet notoire

    INDICATIONS

    Traitement des douleurs sévères qui ne peuvent être correctement traitées que par des analgésiques opioïdes forts, en particulier les douleurs d’origine cancéreuse.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :

    Réservé à l’adulte.

    Comme pour tous les médicaments antalgiques, la posologie doit être adaptée à l’intensité de la douleur, à la quantité d’antalgique prise antérieurement et à la réponse clinique de chaque patient.

    Posologie initiale :
    • Patient recevant des opioïdes forts pour la première fois : Utiliser le dosage 5 mg toutes les 4 à 6 heures.
    • Patient antérieurement traité par des opioïdes forts : La dose initiale est à déterminer en fonction de l’équivalent de la dose quotidienne de morphine prise antérieurement.
    • A titre indicatif et en l’absence d’équivalence clairement établie, le rapport d’équianalgésie est le suivant : 10 mg d’oxycodone par voie orale sont équivalents à 20 mg de morphine orale. La dose d’oxycodone sera donc d’environ la moitié de la dose de morphine administrée précédemment.
    • Patient présentant une insuffisance hépatique non sévère et/ou une insuffisance rénale, patient âgé, patient amaigri : L’administration d’oxycodone doit être prudente. Débuter le traitement à la dose la plus faible, 5 mg toutes les 4 à 6 heures. La dose sera ensuite ajustée individuellement en fonction de l’état clinique du patient.
    Adaptation de la posologie :
    Elle se justifie lorsque les doses antérieurement prescrites se révèlent insuffisantes :
    • Fréquence de l’évaluation : Il ne faut pas s’attarder sur une posologie qui s’avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée jusqu’à ce que la douleur soit contrôlée. Dans la pratique, une évaluation quotidienne est recommandée en début de traitement.
    • Augmentation de la dose :
      Si la douleur n’est pas contrôlée, il convient d’augmenter les doses de 25 à 50 % :
      • soit en réduisant l’intervalle entre les prises (si la douleur est contrôlée au début mais pas en fin d’intervalle) ;
      • soit en augmentant la dose à chaque prise (si la douleur n’est contrôlée à aucun moment de l’intervalle entre 2 prises).
      Dans ce processus d’ajustement de dose, il n’y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables sont contrôlés.
    • Changement de forme pharmaceutique : En cas de passage d’une forme à libération immédiate à une forme à libération prolongée, la posologie quotidienne sera inchangée.
    • Arrêt du traitement : Il convient de réduire les doses d’oxycodone progressivement afin d’éviter l’apparition d’un syndrome de sevrage.

    Mode d’administration :

    Voie orale.

    Avec les formes à libération immédiate, la posologie quotidienne totale est généralement divisée en plusieurs doses équivalentes administrées toutes les 4 à 6 heures.

    OxyNorm peut aussi être utilisé pour le traitement des accès douloureux non contrôlés par le traitement de fond (en particulier chez les patients traités par oxycodone à libération prolongée).


    CONTRE-INDICATIONS

    • Enfant de moins de 18 ans.
    • Hypersensibilité connue à l’oxycodone ou à l’un des composants de ce médicament.
    • Insuffisance respiratoire décompensée.
    • Insuffisance hépatocellulaire sévère.
    • Iléus paralytique.
    • Coeur pulmonaire chronique.
    • Allaitement.
    • Buprénorphine, nalbuphine, pentazocine.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :

    Dans le contexte du traitement de la douleur, l’augmentation des doses, même si celles-ci sont élevées, ne relève pas le plus souvent d’un processus de dépendance.

    Une demande pressante et réitérée nécessite de réévaluer fréquemment l’état du patient. Elle témoigne le plus souvent d’un authentique besoin en analgésique, à ne pas confondre avec un comportement addictif.

    En cas d’utilisation prolongée et répétée, le patient peut développer une tolérance au médicament et avoir besoin d’augmenter progressivement les doses pour maintenir l’analgésie.

    L’oxycodone, comme les autres opioïdes, doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant des antécédents de toxicomanie ou d’alcoolisme. Cependant, ces antécédents ne contre-indiquent toutefois pas la prescription d’oxycodone si celle-ci apparaît indispensable au traitement de la douleur, mais une surveillance particulière du traitement est recommandée.

    L’oxycodone est un stupéfiant qui présente un risque d’abus équivalent aux autres opioïdes forts. L’oxycodone peut donner lieu à une utilisation détournée (mésusage) et à un usage abusif par des personnes présentant un risque latent ou manifeste de troubles addictifs. Une accoutumance et une dépendance physique et psychique peuvent apparaître après l’administration d’analgésiques opioïdes dont l’oxycodone.

    L’utilisation prolongée de ce médicament peut entraîner une dépendance physique et un syndrome de sevrage peut apparaître lors d’un arrêt brutal du traitement. Le syndrome de sevrage est caractérisé par les symptômes suivants : anxiété, irritabilité, frissons, mydriase, bouffées de chaleur, sudation, larmoiement, rhinorrhée, nausées, vomissements, crampes abdominales, diarrhées, arthralgies.

    L’usage détourné de formes orales par injection parentérale peut entraîner des effets indésirables graves pouvant être fatals.

    L’apparition de ce syndrome de sevrage sera évitée par une diminution progressive des doses.

    L’oxycodone n’est pas adaptée au traitement des pharmacodépendances majeures aux opiacés.

    Ce médicament est généralement déconseillé dans les cas suivants :
    • grossesse ;
    • association avec l’alcool.

    Gélule à 5 mg : ce médicament contient un agent colorant azoïque (E 110 jaune orangé S) et peut provoquer des réactions allergiques.

    Précautions d’emploi :

    Le risque principal en cas de surdosage est une dépression respiratoire.

    L’oxycodone doit être utilisée avec précaution dans les cas suivants :
    • Hypovolémie : En cas d’hypovolémie, l’oxycodone peut induire un collapsus. L’hypovolémie sera donc corrigée avant l’administration d’oxycodone.
    • Insuffisance rénale : L’élimination rénale de l’oxycodone, sous la forme d’un métabolite actif, impose de débuter le traitement à posologie réduite, en adaptant par la suite, comme chez tout patient, les doses ou la fréquence d’administration à l’état clinique.
    • Lorsque l’étiologie de la douleur est traitée simultanément : Il convient alors d’adapter les doses d’oxycodone aux résultats du traitement appliqué.
    • Chez l’insuffisant respiratoire : La fréquence respiratoire sera surveillée attentivement. La somnolence constitue un signe d’appel d’une décompensation.
    • Il importe de diminuer les doses d’oxycodone lorsque d’autres traitements antalgiques d’action centrale sont prescrits simultanément, car cela favorise l’apparition brutale d’une insuffisance respiratoire.
    • Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée, une pancréatite : L’administration d’oxycodone doit être prudente et accompagnée d’une surveillance clinique.
    • Chez les personnes âgées ou fragilisées : Leur sensibilité particulière aux effets antalgiques des opioïdes forts, mais aussi à leurs effets indésirables centraux (confusion) ou d’ordre digestif, associée à une baisse physiologique de la fonction rénale, doit inciter à la prudence, en instaurant notamment le traitement à la dose la plus faible, et en augmentant très progressivement la posologie.
    • Les coprescriptions, lorsqu’elles comportent des antidépresseurs tricycliques notamment, augmentent a fortiori la survenue d’effets indésirables comme la confusion ou la constipation.
    • Une pathologie urétroprostatique, fréquente dans cette population, expose au risque de rétention urinaire.
    • L’usage de l’oxycodone ne doit pas pour autant être restreint chez la personne âgée dès lors qu’il s’accompagne de ces précautions.
    • Constipation : Il est impératif de rechercher et de prendre en charge une constipation ou un syndrome occlusif avant et pendant le traitement.
    • Traumatisme crânien : En raison du risque d’augmentation de la pression intracrânienne, l’utilisation d’oxycodone au cours des douleurs chroniques devra être prudente.
    • Troubles mictionnels : Il existe un risque de dysurie ou de rétention d’urine, principalement en cas d’adénome prostatique ou de sténose urétrale.
    • Chez les patients présentant un myxoedème, une hypothyroïdie, une maladie d’Addison, une hypotension, une psychose toxique, un delirium tremens, un alcoolisme : L’administration d’oxycodone doit être prudente et accompagnée d’une surveillance clinique.
    • Ce médicament devrait être utilisé avec précaution en situations préopératoires, dans les 12-24 heures postopératoires et jusqu’à la confirmation médicale de la reprise du transit intestinal.
    • Sportifs : L’attention des sportifs doit être attirée sur le fait que cette spécialité contient du chlorhydrate d’oxycodone et que ce principe actif est inscrit sur la liste des substances dopantes.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s’agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, des IMAO, du baclofène et du thalidomide. Contre-indiquées :
    • Morphiniques agonistes-antagonistes (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine) : diminution de l’effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d’apparition d’un syndrome de sevrage.

    Déconseillées :
    • Naltrexone : risque de diminution de l’effet antalgique. Si nécessaire, augmenter les doses du dérivé morphinique.
    • Consommation d’alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif des analgésiques morphiniques. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.

    A prendre en compte :
    • Autres analgésiques morphiniques agonistes (alfentanil, codéine, dextromoramide, dextropropoxyphène, dihydrocodéine, fentanyl, hydromorphone, morphine, péthidine, phénopéridine, rémifentanil, sufentanil, tramadol) ; antitussifs morphine-like (dextrométhorphane, noscapine, pholcodine) ; antitussifs morphiniques vrais (codéine, éthylmorphine) ; benzodiazépines et apparentés ; barbituriques : risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
    • Autres médicaments sédatifs : majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

    En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du chlorhydrate d’oxycodone lorsqu’il est administré pendant la grossesse.

    En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

    Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de chlorhydrate d’oxycodone par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né avec irritabilité, vomissements, convulsions et létalité accrue.

    En conséquence, l’utilisation du chlorhydrate d’oxycodone est déconseillée au cours de la grossesse.

    En fin de grossesse, en cas de prises ponctuelles élevées, de traitement chronique, voire de toxicomanie, une surveillance néonatale doit être envisagée, afin de prévenir les risques de dépression respiratoire ou de syndrome de sevrage chez l’enfant.


    Allaitement :

    L’oxycodone est excrétée dans le lait maternel et peut engendrer une dépression respiratoire du nouveau-né. En conséquence, l’oxycodone est contre-indiquée au cours de l’allaitement.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    En raison de la baisse possible de vigilance induite par ce médicament, l’attention est attirée sur les risques liés à la conduite d’un véhicule et à l’utilisation d’une machine, principalement à l’instauration du traitement et en cas d’association avec d’autres dépresseurs du système nerveux central.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets indésirables les plus fréquents aux doses habituelles sont : constipation, somnolence, confusion, nausées et vomissements.
  • En cas d’administration chronique, la constipation ne régresse pas spontanément et doit donc être prise en charge. En revanche, somnolence, nausées et vomissements sont en règle générale transitoires et leur persistance doit faire rechercher une cause associée.
  • Tous ces effets, notamment la constipation, sont prévisibles et doivent donc être anticipés afin d’optimiser le traitement. Ils peuvent nécessiter une thérapeutique correctrice.
  • On peut également noter :
    • confusion, sédation, excitation, cauchemars, plus spécialement chez le sujet âgé, avec éventuellement hallucinations ;
    • céphalées, vertiges ;
    • dépression respiratoire, avec, au maximum, apnée ;
    • augmentation de la pression intracrânienne, qu’il convient de traiter dans un premier temps ;
    • dysurie et rétention urinaire, principalement en cas d’adénome prostatique ou de sténose urétrale.
    De rares hypotensions ou bradycardies graves ont été décrites.
  • Gélule à 5 mg : En raison de la présence de jaune orangé S (E 110), risque de réactions allergiques.

  • SURDOSAGE

    Symptômes :
    Les signes d’un surdosage en oxycodone sont : une dépression respiratoire, un myosis extrême, une flaccidité des muscles striés, une hypotension, une hypothermie, une bradycardie, une somnolence pouvant évoluer vers un état de stupeur ou de coma pouvant être fatal dans les cas les plus graves.
    Conduite d’urgence :
    Ventilation assistée, avant réanimation cardiorespiratoire en service spécialisé.
    L’évacuation du contenu gastrique peut être utile pour éliminer le produit non absorbé. En cas de surdosage massif, traitement par la naloxone par voie intraveineuse. Chez les sujets physiquement dépendants de l’oxycodone, la naloxone doit être administrée avec précaution, car elle peut provoquer une réversion brutale ou totale des effets opioïdes, et provoquer des douleurs ou un syndrome de sevrage aigu.

    PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : Analgésique opioïde (code ATC : N02AA05 ; N : système nerveux central).

    L’oxycodone est un agoniste opioïde pur.

    Son action antalgique est similaire qualitativement à celle de la morphine. L’effet thérapeutique est principalement analgésique, anxiolytique, antitussif et sédatif.

    Système endocrinien :
    Les opioïdes ont une action pharmacologique sur l’axe hypothalamo-hypophysaire ou gonadique. Certaines modifications ont été observées, telles qu’une augmentation de la prolactinémie et une diminution du cortisol plasmatique et de la testostérone. Ces modifications hormonales peuvent se manifester par des symptômes cliniques.
    Autres effets pharmacologiques :
    Les études animales et in vitro indiquent différents effets des opioïdes naturels, telle que la morphine, sur les composantes du système immunitaire. La conséquence clinique de ces observations n’est pas connue.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    La biodisponibilité absolue de l’oxycodone varie jusqu’à 87 %. L’effet de premier passage hépatique est faible. La demi-vie d’élimination est en moyenne de 4,5 heures, et l’état d’équilibre est atteint en environ 24 heures.

    L’oxycodone est métabolisée en noroxycodone et en oxymorphone ; l’oxymorphone possède une activité antalgique, mais les faibles concentrations plasmatiques retrouvées ne sont pas considérées comme contribuant à l’activité pharmacologique de l’oxycodone.

    Le chlorhydrate d’oxycodone et son principal métabolite, la noroxycodone, sont éliminés par voie urinaire.

    Les concentrations plasmatiques de l’oxycodone ne sont en principe pas affectées par l’âge, étant supérieures de 15 % chez le sujet âgé en comparaison au sujet jeune. Chez la femme, en moyenne, les concentrations plasmatiques de l’oxycodone sont supérieures de 25 % par rapport à un homme en données ajustées au poids corporel.


    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée et de génotoxicité, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.

    L’oxycodone n’a pas montré d’effet sur la fertilité, la reproduction et sur le développement embryonnaire du rat. Dans des études péri et postnatales conduites chez le rat, il n’a pas été observé d’effet toxique de l’oxycodone sur la gestation, la parturition et la lactation ou sur le développement de la descendance et sa survie, à l’exception d’une diminution de poids à fortes doses. De même, les études de tératogénicité chez le rat et le lapin n’ont pas mis en évidence d’effet foetotoxique de l’oxycodone.

    Aucune étude de carcinogénicité à long terme n’a été effectuée.

    Les résultats négatifs des études de mutagenèse in vitro et in vivo à des doses très élevées comparativement aux doses thérapeutiques indiquent que le risque mutagène de l’oxycodone est très peu probable dans les conditions d’utilisations thérapeutiques. L’oxycodone s’est avérée mutagène lors d’un test in vitro (test du lymphome de souris avec activation métabolique à des doses supérieures à 50 µg/ml).


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    3 ans.

    A conserver à une température ne dépassant pas + 30 °C.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    STUPÉFIANTS  ; prescription limitée à 28 jours.
  • Prescription sur ordonnance répondant aux spécifications fixées par l’arrêté du 31 mars 1999.
    AMM3400936241909 (2003, RCP rév 09.07.2010) 5 mg.
    3400936242159 (2003, RCP rév 09.07.2010) 10 mg.
    3400936242388 (2003, RCP rév 09.07.2010) 20 mg.
      
    Prix :3.46 euros (14 gélules à 5 mg).
    5.79 euros (14 gélules à 10 mg).
    10.94 euros (14 gélules à 20 mg).

    Remb Séc soc à 65 % dans l’indication « Douleurs d’origine cancéreuse, intenses ou rebelles aux antalgiques de niveau plus faible, chez l’adulte à partir de 18 ans ».

    Non remboursable à la date du 17.08.2010 dans l’indication « Traitement des douleurs sévères qui ne peuvent être correctement traitées que par des analgésiques opioïdes forts, en particulier les douleurs d’origine cancéreuse » (demande d’admission à l’étude).

    Collect.



    MUNDIPHARMA
    2, rue du Docteur-Lombard
    92130 Issy-les-Moulineaux
    Tél : 01 55 38 92 30. Fax : 01 55 38 92 45

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