amlodipine, atorvastatine
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | |
Amlodipine (DCI) bésilate exprimé en amlodipine | 5 mg |
ou | 10 mg |
Atorvastatine (DCI) calcique trihydratée exprimée en atorvastatine | 10 mg |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
L’association de Caduet et de fibrates doit généralement être évitée (cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Interactions).
- Patients atteints d’insuffisance rénale :
- Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une altération de la fonction rénale (cf Pharmacocinétique).
- Patients atteints d’insuffisance hépatique :
- Caduet est contre-indiqué chez les patients présentant une affection hépatique évolutive (cf Contre-indications).
- Enfants/adolescents :
- La tolérance et l’efficacité de Caduet n’ont pas été établies chez l’enfant/adolescent. De ce fait, l’utilisation de Caduet n’est pas recommandée dans cette population.
- Sujets âgés :
- Il n’apparaît pas nécessaire d’ajuster la dose chez le sujet âgé (cf Pharmacocinétique).
- Association avec d’autres médicaments :
- En cas d’association avec la ciclosporine, la dose d’atorvastatine ne doit pas dépasser 10 mg (cf Interactions).
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité aux dihydropyridines, à l’amlodipine, à l’atorvastatine ou à l’un des excipients de ce médicament.
- Affection hépatique évolutive ou augmentation persistante et inexpliquée des transaminases sériques dépassant 3 fois la limite supérieure de la normale.
- Grossesse et allaitement (cf Grossesse et Allaitement).
- Itraconazole, kétoconazole, télithromycine (cf Interactions).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- Effets hépatiques :
- Des épreuves fonctionnelles hépatiques doivent être réalisées avant le début du traitement, puis régulièrement après l’instauration de celui-ci, ainsi qu’en cas de signes ou symptômes évocateurs d’une altération hépatique. En cas d’élévation du taux sérique des transaminases, une surveillance s’impose jusqu’à normalisation.
- Une augmentation persistante des ALAT ou des ASAT, dépassant 3 fois la limite supérieure de la normale (LSN), doit conduire à l’arrêt du traitement.
- En raison de la présence d’atorvastatine, Caduet doit être utilisé avec prudence chez les patients consommant des quantités importantes d’alcool, chez les patients présentant une insuffisance hépatique et/ou des antécédents d’affection hépatique.
- Effets musculaires :
- Comme les autres inhibiteurs de l’HMG Co-A réductase, l’atorvastatine peut affecter les muscles squelettiques et entraîner des myalgies, des myosites et des myopathies. Ces atteintes musculaires peuvent rarement évoluer vers une rhabdomyolyse, caractérisée par des taux élevés de CPK (plus de 10 fois la LSN), une myoglobinémie et une myoglobinurie pouvant entraîner une insuffisance rénale, et être fatale dans certains cas.
- Un dosage régulier des taux de CPK ou d’autres enzymes musculaires n’est pas recommandé chez les patients asymptomatiques traités par statine. Cependant, le dosage des CPK est recommandé avant toute initiation d’un traitement par une statine chez les patients présentant des facteurs prédisposant à une rhabdomyolyse ainsi que chez ceux présentant des symptômes musculaires pendant un traitement par une statine (voir ci-dessous) :
- Avant initiation du traitement, Caduet doit être prescrit avec précaution chez les patients présentant des facteurs prédisposant à une rhabdomyolyse. Avant de débuter un traitement par une statine, le taux de créatine phosphokinase (CPK) doit être contrôlé dans les situations suivantes :
- patients âgés (> 70 ans),
- insuffisance rénale,
- hypothyroïdie,
- antécédent personnel ou familial de maladies musculaires génétiques,
- antécédent personnel de toxicité musculaire lors d’un traitement par une statine ou un fibrate,
- abus d’alcool.
- patients âgés (> 70 ans),
- Si le taux basal de CPK est significativement élevé (plus de 5 fois la LSN), le traitement ne doit pas être débuté.
- Mesure de la créatine phosphokinase : la créatine phosphokinase (CPK) ne doit pas être mesurée après un exercice physique important ni en présence d’une autre cause possible d’augmentation de la CPK, car cela rendrait difficile l’interprétation des résultats. En cas d’élévation significative de la CPK (plus de 5 fois la LSN) avant le traitement, celle-ci devra être systématiquement recontrôlée dans les 5 à 7 jours pour confirmer les résultats. Si le taux initial de CPK > 5 fois la normale est confirmé, le traitement ne devra pas être initié.
- Pendant le traitement :
- Il est recommandé de demander aux patients de signaler rapidement toute douleur musculaire inexpliquée, crampe ou faiblesse musculaire, en particulier si elles s’accompagnent de malaise ou de fièvre.
- Si les symptômes apparaissent alors qu’un patient est sous traitement, un dosage de CPK doit être effectué ; si le taux de CPK est significativement élevé (plus de 5 fois la LSN), le traitement doit être interrompu.
- Si les symptômes musculaires sont sévères et provoquent une gêne quotidienne, l’arrêt du traitement doit être envisagé, même si le taux de CPK ne dépasse pas 5 fois la LSN.
- Si les symptômes disparaissent et que le taux de CPK redevient normal, la réintroduction de Caduet peut être envisagée sous étroite surveillance.
- Il est recommandé de demander aux patients de signaler rapidement toute douleur musculaire inexpliquée, crampe ou faiblesse musculaire, en particulier si elles s’accompagnent de malaise ou de fièvre.
- Avant initiation du traitement, Caduet doit être prescrit avec précaution chez les patients présentant des facteurs prédisposant à une rhabdomyolyse. Avant de débuter un traitement par une statine, le taux de créatine phosphokinase (CPK) doit être contrôlé dans les situations suivantes :
- Associations médicamenteuses :
- L’association de Caduet avec le dantrolène (perfusion), le gemfibrozil et les autres fibrates est déconseillée (cf Interactions).
- Comme avec les autres statines, le risque de rhabdomyolyse et de myopathie est majoré lorsque Caduet est administré en association avec certains médicaments qui peuvent augmenter la concentration plasmatique de l’atorvastatine, comme les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine, les antibiotiques de la famille des macrolides tels que l’érythromycine, la clarithromycine, les antifongiques dérivés azolés tels que l’itraconazole, le kétoconazole, la néfazodone, les hypolipémiants tels que l’acide nicotinique, le gemfibrozil, les fibrates, ou les inhibiteurs de protéases du VIH (cf Interactions, Effets indésirables).
INTERACTIONS |
Les données d’une étude d’interaction médicamenteuse entre 10 mg d’amlodipine et 80 mg d’atorvastatine réalisée chez le sujet sain montrent que la pharmacocinétique de l’amlodipine n’est pas modifiée lors de l’administration concomitante de ces deux molécules. Aucun effet de l’amlodipine sur la Cmax de l’atorvastatine n’a été observé ; par contre, l’ASC de l’atorvastatine a augmenté de 18 % (IC 90 % [109-127 %]) en présence d’amlodipine.
Aucune étude d’interaction médicamenteuse n’a été réalisée avec Caduet et d’autres médicaments. Néanmoins, des études d’interaction ont été réalisées avec l’amlodipine et l’atorvastatine individuellement, comme décrit ci-dessous :
Liées à l’amlodipine :
Déconseillées :
- Dantrolène (perfusion) : chez l’animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l’administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV. Par extrapolation, l’association de l’amlodipine et de dantrolène devra être évitée (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Baclofène : majoration de l’effet antihypertenseur. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l’antihypertenseur, si nécessaire.
- Inducteurs du CYP3A4 (agents anticonvulsivants tels que carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne, primidone, rifampicine) : risque de diminution de la concentration plasmatique de l’amlodipine due à une augmentation du métabolisme hépatique de l’amlodipine par ces inducteurs. Une surveillance clinique sera instaurée. Une adaptation de la posologie de l’amlodipine est éventuellement nécessaire pendant le traitement avec cet inducteur et après son arrêt.
A prendre en compte :
- Alpha-1 bloquants à visée urologique (prazosine, alfuzosine, doxazosine, tamsulosine, térazosine) : majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique sévère.
- Amifostine : majoration de l’effet hypotenseur par addition d’effets indésirables.
- Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques : effet antihypertenseur et risque d’hypotension orthostatique majoré (effet additif).
- Bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol) : risque d’hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines plus ou moins marqué et susceptible de s’ajouter aux effets inotropes négatifs des bêtabloquants). La présence d’un traitement bêtabloquant peut, par ailleurs, minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
- Corticoïdes, tétracosactide : diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
- Autres agents antihypertenseurs : l’utilisation concomitante d’amlodipine avec un autre antihypertenseur (bêtabloquant, antagoniste des récepteurs à l’angiotensine II, diurétique, inhibiteur de l’enzyme de conversion) peut majorer l’effet hypotenseur de l’amlodipine. Un traitement avec de la trinitrine, des dérivés nitrés ou d’autres vasodilatateurs doit être envisagé avec précaution.
- Sildénafil : une dose de 100 mg de sildénafil chez des sujets ayant une hypertension artérielle essentielle n’a pas modifié les paramètres pharmacocinétiques de l’amlodipine. Quand l’amlodipine est associée au sildénafil, chaque molécule exerce son activité antihypertensive propre.
Au cours d’études d’interaction, la cimétidine, l’atorvastatine et les sels d’aluminium/magnésium n’ont pas modifié la pharmacocinétique de l’amlodipine. Liées à l’atorvastatine :
Contre-indiquées :
- Itraconazole, kétoconazole : risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l’atorvastatine) : cf Contre-indications.
- Télithromycine : risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant) : cf Contre-indications.
Déconseillées :
- Gemfibrozil et autres fibrates : risque d’addition des effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Inhibiteurs du cytochrome P450 3A4 : l’atorvastatine est métabolisée par le cytochrome P450 3A4. Une interaction peut survenir lorsque l’atorvastatine est administrée en association avec des inhibiteurs du cytochrome P450 3A4, comme les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine, les antibiotiques de la famille des macrolides tels que l’érythromycine et la clarithromycine, la néfazodone, les antifongiques dérivés azolés et les inhibiteurs de protéases du VIH. L’administration concomitante de ces médicaments entraîne une augmentation des concentrations plasmatiques de l’atorvastatine. Par conséquent, l’association de l’atorvastatine avec ces médicaments doit se faire sous surveillance particulière.
- Si l’association de ces médicaments avec l’atorvastatine est jugée nécessaire, le bénéfice/risque de cette association doit être soigneusement évalué. Par conséquent, des doses initiales et d’entretien plus faibles d’atorvastatine doivent être envisagées lors de traitements associant les médicaments cités ci-dessus.
- Inhibiteurs des transporteurs : l’atorvastatine et ses métabolites sont des substrats de transporteurs qui peuvent être inhibés par des traitements concomitants tels que la ciclosporine, entraînant une augmentation de la biodisponibilité de l’atorvastatine. L’association de 10 mg d’atorvastatine et de 5,2 mg/kg/jour de ciclosporine a entraîné une augmentation de 7,7 fois de l’exposition à l’atorvastatine (cf aussi Posologie et Mode d’administration). En cas d’association avec la ciclosporine, la dose d’atorvastatine ne doit pas dépasser 10 mg.
- Inducteurs du cytochrome P450 3A4 : l’association de l’atorvastatine avec des inducteurs du cytochrome P450 3A4 tels que l’efavirenz, la rifampicine, la carbamazépine, la phénytoïne, le phénobarbital, la rifabutine et le millepertuis, peut diminuer de façon variable les concentrations plasmatiques d’atorvastatine. Cette diminution peut atteindre 80 % dans le cas de la rifampicine. Le taux de cholestérol devra être contrôlé afin d’assurer l’efficacité du traitement.
- Inhibiteurs de protéases : l’administration concomitante d’atorvastatine et d’inhibiteurs de protéases, connus comme étant des inhibiteurs du cytochrome P450 3A4, a été associée à une augmentation des concentrations plasmatiques de l’atorvastatine.
- Warfarine : augmentation de l’effet de l’anticoagulant oral et du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l’anticoagulant oral.
- Acide nicotinique : le risque de survenue d’une myopathie est accru lors de l’administration concomitante d’acide nicotinique et d’un inhibiteur de l’HMG Co-A réductase et peut, dans de rares cas, entraîner une rhabdomyolyse avec survenue d’une insuffisance rénale liée à une myoglobinurie. Par conséquent, le bénéfice/risque d’un traitement concomitant doit être soigneusement évalué (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
A prendre en compte :
- Antiacides : l’association concomitante d’atorvastatine et d’un antiacide (hydroxyde de magnésium, d’aluminium) diminue les concentrations plasmatiques d’atorvastatine et de son métabolite actif d’environ 35 %. Toutefois, la réduction du LDL-cholestérol n’est pas modifiée.
- Jus de pamplemousse : augmentation des concentrations plasmatiques de l’hypolipémiant, avec risque de survenue d’effets indésirables, notamment musculaires.
- Contraceptifs oraux : l’administration concomitante d’atorvastatine avec des contraceptifs oraux entraîne une augmentation des concentrations plasmatiques de norethindrone et d’éthinylestradiol. Cet effet devra être pris en compte lors du choix des doses de contraceptifs oraux.
- Colestipol : l’administration concomitante d’atorvastatine avec le colestipol conduit à des concentrations plasmatiques de l’atorvastatine et de ses métabolites actifs plus faibles (de l’ordre de 25 %). Toutefois, les effets sur les paramètres lipidiques ont été plus importants lorsque l’atorvastatine et le colestipol ont été administrés ensemble par rapport à chacun des médicaments administré seul.
Autres interactions :
- Diltiazem : l’association de 40 mg d’atorvastatine avec 240 mg de diltiazem a entraîné une augmentation de l’exposition à l’atorvastatine de 51 %.
- Phénazone : l’administration concomitante de doses répétées d’atorvastatine et de phénazone a entraîné un effet limité ou indétectable sur la clairance de la phénazone.
- Il n’a pas été observé d’interaction avec les AINS, les antibiotiques, les hypoglycémiants oraux, la cimétidine et la digoxine.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Les femmes en âge de procréer doivent prendre des mesures de contraception adéquates.
Le cholestérol et ses dérivés étant essentiels au développement du foetus, le risque potentiel de l’inhibition de l’HMG Co-A réductase prime sur le bénéfice attendu d’un traitement par statine lors d’une grossesse.
En cas de découverte d’une grossesse pendant le traitement, celui-ci doit être interrompu immédiatement.
Allaitement :
Le composant atorvastatine de Caduet passant dans le lait maternel, le traitement par Caduet est contre-indiqué pendant l’allaitement (cf Contre-indications).
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
Les événements indésirables ci-dessous, listés selon la classification MedDRA par système-organe et par ordre de fréquences, concernent l’amlodipine et l’atorvastatine individuellement.
MedDRA Classes de système-organe | Effets indésirables | Fréquence | |
Amlodipine | Atorvastatine | ||
Affections hématologiques et du système lymphatique | Leucopénie | Très rare | – |
Thrombocytopénie | Très rare | Peu fréquent | |
Affections du système immunitaire | Réaction allergique : urticaire | Très rare | Peu fréquent |
Anaphylaxie | – | Très rare | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Hyperglycémie | Très rare | Peu fréquent |
Prise de poids | Peu fréquent | Peu fréquent | |
Perte de poids | Peu fréquent | – | |
Hypoglycémie | – | Peu fréquent | |
Anorexie | – | Peu fréquent | |
Affections psychiatriques | Insomnie | Peu fréquent | Fréquent |
Troubles de l’humeur | Peu fréquent | – | |
Affections du système nerveux | Somnolence | Fréquent | – |
Vertiges | Fréquent | Fréquent | |
Céphalées | Fréquent | Fréquent | |
Tremblements | Peu fréquent | – | |
Hypoesthésies, paresthésies | Peu fréquent | Fréquent | |
Hypertonie | Très rare | – | |
Neuropathie périphérique | Très rare | Peu fréquent | |
Amnésie | – | Peu fréquent | |
Dysgueusie | – | Très rare | |
Affections oculaires | Troubles visuels | Peu fréquent | Très rare |
Affection de l’oreille et du labyrinthe | Acouphène | Peu fréquent | Peu fréquent |
Perte de l’audition | – | Très rare | |
Affections cardiaques | Palpitations | Fréquent | – |
Syncopes | Peu fréquent | – | |
Douleur angineuse | Rare | – | |
Infarctus du myocarde | Très rare | – | |
Arythmie (dont bradycardie, tachycardie ventriculaire et fibrillation auriculaire) | Très rare | – | |
Affections vasculaires | Bouffées vasomotrices | Fréquent | – |
Hypotension | Peu fréquent | – | |
Vascularite | Très rare | – | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Dyspnée | Peu fréquent | – |
Rhinite | Peu fréquent | – | |
Toux | Très rare | – | |
Affections gastro-intestinales | Hyperplasie gingivale | Très rare | – |
Douleurs abdominales, nausées | Fréquent | Fréquent | |
Vomissements | Peu fréquent | Peu fréquent | |
Dyspepsie | Peu fréquent | Fréquent | |
Troubles du transit intestinal | Peu fréquent | – | |
Sécheresse buccale | Peu fréquent | – | |
Modification du goût | Peu fréquent | – | |
Diarrhées, constipation, flatulence | – | Fréquent | |
Pancréatite | Très rare | Rare | |
Affections hépatobiliaires | Hépatite, ictère cholestatique | Très rare | Rare |
Insuffisance hépatique | – | Très rare | |
Affections de la peau et des tissus sous-cutanés | OEdème de Quincke | Très rare | Très rare |
Érythème polymorphe | Très rare | – | |
Alopécie | Peu fréquent | Peu fréquent | |
Purpura | Peu fréquent | – | |
Décoloration de la peau | Peu fréquent | – | |
Augmentation de la sudation | Peu fréquent | – | |
Prurit | Peu fréquent | Fréquent | |
Éruption | Peu fréquent | Fréquent | |
Éruptions bulleuses | – | Rare | |
Syndrome de Stevens-Johnson | Très rare | Très rare | |
Syndrome de Lyell | – | Très rare | |
Affections musculosquelettiques et systémiques | Arthralgie, myalgie* | Peu fréquent | Fréquent |
Crampes musculaires | Peu fréquent | Rare | |
Douleur dorsale | Peu fréquent | Fréquent | |
Myosites* | – | Rare | |
Rhabdomyolyse, myopathie* | – | Très rare | |
Tendinopathies, dans de rares cas rupture de tendon | – | Très rare | |
Affections du rein et des voies urinaires | Trouble de la miction, nycturie, pollakiurie | Peu fréquent | – |
Affections des organes de reproduction et du sein | Impuissance | Peu fréquent | Peu fréquent |
Gynécomastie | Peu fréquent | Très rare | |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | OEdème, oedème périphérique | Fréquent | Rare |
Fatigue | Fréquent | Fréquent | |
Douleur thoracique | Peu fréquent | Fréquent | |
Asthénie | Peu fréquent | Fréquent | |
Douleur | Peu fréquent | – | |
Malaise | Peu fréquent | Peu fréquent | |
Investigations | Élévation des enzymes hépatiques : ASAT, ALAT (principalement en relation avec une cholestase) | Très rare | Fréquent |
Augmentation des CPK * | – | Fréquent |
* cf Mises en garde et Précautions d’emploi
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Inhibiteur de l’HMG Co-A réductase, autres associations (atorvastatine et amlodipine) : code ATC : C10BX03.
Caduet associe deux mécanismes d’action : l’action d’antagoniste calcique dihydropyridine de l’amlodipine (inhibiteur calcique ou bloqueur du canal calcique lent), d’une part, et l’inhibition de l’HMG Co-A réductase par l’atorvastatine, d’autre part. Le composant amlodipine de Caduet inhibe le flux transmembranaire des ions calcium dans les cellules musculaires lisses et les cellules myocardiques. Le composant atorvastatine de Caduet est un inhibiteur sélectif et compétitif de l’HMG Co-A réductase, enzyme responsable de la transformation de la 3-hydroxy-3-méthylgultaryl-coenzyme A en mévalonate, un précurseur des stérols, y compris du cholestérol.
Aucune modification de l’effet antihypertenseur de l’amlodipine sur la pression artérielle systolique n’a été observée lors de l’administration de Caduet, par rapport à l’administration de l’amlodipine seule.
De même, aucune modification de l’effet de l’atorvastatine sur le LDL-C n’a été observé lors de l’administration de Caduet, par rapport à l’administration de l’atorvastatine seule.
- Étude Anglo-Scandinavian Cardiac Outcomes Trial (ASCOT) :
- L’étude Anglo-Scandinavian Cardiac Outcomes Trial (ASCOT) est une étude randomisée en plan factoriel 2 × 2 comparant deux stratégies antihypertensives chez 19 257 patients (bras antihypertenseur – ASCOT-BPLA) ainsi que l’effet de l’ajout de 10 mg d’atorvastatine par rapport au placebo chez 10 305 patients (bras hypolipémiant – ASCOT-LLA), sur les événements coronaires mortels et non mortels.
- L’effet de l’atorvastatine sur les événements coronaires mortels et non mortels a été évalué dans une étude randomisée, en double aveugle contrôlée versus placebo (ASCOT-LLA) chez 10 305 patients hypertendus âgés de 40 à 79 ans, sans antécédent d’infarctus du myocarde ni d’angor traité, et avec des taux de CT <= 6,5 mmol/l (251 mg/dl). Tous les patients présentaient au moins 3 des facteurs de risque cardiovasculaire prédéfinis suivants : sexe masculin, âge (>= 55 ans), tabagisme, diabète, antécédent de coronaropathie chez un parent du premier degré, CT/HDL >= 6, artériopathie périphérique, hypertrophie ventriculaire gauche, antécédent d’accident vasculaire cérébral, anomalie électrocardiographique spécifique, protéinurie/albuminurie.
- Les patients recevaient un traitement antihypertenseur à base soit d’amlodipine (5-10 mg) soit d’aténolol (50-100 mg). Afin d’atteindre l’objectif de contrôle tensionnel (< 140/90 mm Hg chez les patients non diabétiques, < 130/80 mm Hg chez les patients diabétiques), le périndopril (4-8 mg) pouvait être ajouté dans le groupe amlodipine et le bendrofluméthiazide potassique (1,25-2,5 mg) dans le groupe aténolol. Le traitement de 3e intention était la doxazosine à libération prolongée (4-8 mg) dans les deux bras. 5168 patients ont été inclus dans le bras atorvastatine (2584 patients sous amlodipine et 2584 sous aténolol) et 5137 dans le bras placebo (2554 patients sous amlodipine et 2583 sous aténolol).
- L’association de l’amlodipine et de l’atorvastatine a montré une réduction significative du critère principal associant les événements coronaires fatals et les infarctus du myocarde non fatals :
- de 53 % (IC 95 % de 31 % à 68 %, p < 0,0001) par rapport au bras amlodipine + placebo ;
- de 39 % (IC 95 % de 8 % à 59 %, p < 0,016) par rapport au bras aténolol + atorvastatine.
- de 53 % (IC 95 % de 31 % à 68 %, p < 0,0001) par rapport au bras amlodipine + placebo ;
- La pression artérielle a diminué significativement dans les deux groupes de traitement et la différence était significativement plus importante dans le bras à base d’amlodipine plus atorvastatine que dans celui à base d’aténolol plus atorvastatine (respectivement – 26,5/- 15,6 mm Hg versus – 24,7/- 13,6 mm Hg). Les valeurs du p entre les deux groupes étaient de 0,0036 (pour la PAS) et < 0,0001 (pour la PAD).
- Étude Antihypertensive and Lipid-Lowering Treatment to Prevent Heart Attack Trial (ALLHAT) :
- L’étude ALLHAT (Antihypertensive and Lipid-Lowering Treatment to Prevent Heart Attack Trial), étude randomisée en double aveugle, a été conduite pour comparer les effets de l’amlodipine ou du lisinopril à la chlorthalidone, en traitement de première intention, chez des patients atteints d’hypertension artérielle légère à modérée.
- 33 357 patients hypertendus âgés de 55 ans ou plus ont été randomisés et suivis pendant une durée moyenne de 4,9 ans. Les patients avaient au moins un des autres facteurs de risque de coronaropathie suivants : antécédent d’infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral > 6 mois ou autre maladie cardiovasculaire liée à l’athérosclérose (51,5 % au total), diabète de type 2 (36,1 %), HDL-C < 35 mg/dl (11,6 %), hypertrophie ventriculaire gauche diagnostiquée par électrocardiogramme ou échocardiographie (20,9 %), tabagisme (21,9 %).
- Le critère principal était un critère composite associant des décès d’origine coronaire ou des infarctus du myocarde non fatals. 11,3 % des patients du groupe amlodipine ont présenté un événement du critère principal versus 11,5 % des patients du groupe chlorthalidone (RR 0,98 95 % IC [0,90-1,07] p = 0,65).
- Parmi les critères secondaires :
- Le taux de mortalité toutes causes a été de 16,8 % versus 17,3 % dans le groupe amlodipine et chlorthalidone respectivement (amlodipine versus chlorthalidone RR 0,96 95 % IC [0,89-1,02] p = 0,20).
- L’incidence de l’insuffisance cardiaque (composante d’un critère combiné cardiovasculaire) a été significativement plus élevée dans le groupe amlodipine comparée au groupe chlorthalidone (10,2 % versus 7,7 %, RR 1,38, 95 % IC [1,25-1,52] p < 0,001).
- Le taux de mortalité toutes causes a été de 16,8 % versus 17,3 % dans le groupe amlodipine et chlorthalidone respectivement (amlodipine versus chlorthalidone RR 0,96 95 % IC [0,89-1,02] p = 0,20).
- L’étude n’a pas montré la supériorité d’un des groupes de traitement sur le critère principal. Une analyse des résultats réalisée a posteriori a suggéré que l’amlodipine diminuerait de manière comparable les décès d’origine coronaire ou les infarctus du myocarde non fatals, ainsi que la mortalité toutes causes par rapport à la chlorthalidone.
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Données concernant Caduet :
- Après administration orale, deux pics plasmatiques distincts sont observés. Le premier intervient 1 à 2 heures après l’administration et est attribuable à l’atorvastatine ; le second survient entre 6 et 12 heures après l’administration et est attribuable à l’amlodipine. La vitesse d’absorption et la biodisponibilité de l’amlodipine et de l’atorvastatine de Caduet ne sont pas significativement différentes de celles de l’amlodipine et de l’atorvastatine lors de l’administration concomitante mais libre d’amlodipine et d’atorvastatine.
- La biodisponibilité de l’amlodipine de Caduet n’a pas été modifiée par la prise d’aliments.
- L’alimentation diminue la vitesse d’absorption (Cmax) et la quantité absorbée (ASC) de l’atorvastatine présente dans Caduet respectivement d’environ 32 % et 11 % ; des réductions similaires des concentrations plasmatiques d’atorvastatine en présence d’aliments avaient été observées sans diminution de l’effet sur le LDL-cholestérol (voir ci-dessous).
- Données concernant l’amlodipine :
-
- Absorption : après administration orale de doses thérapeutiques d’amlodipine seule, un pic plasmatique est observé 6 à 12 heures après administration. La biodisponibilité absolue varie entre 64 et 80 %. Le volume de distribution est d’environ 21 l/kg. La biodisponibilité de l’amlodipine n’est pas modifiée en présence d’aliments.
- Distribution : les études in vitro de l’amlodipine ont montré qu’environ 97,5 % du médicament circulant est lié aux protéines plasmatiques chez les patients hypertendus.
- Métabolisme : l’amlodipine est métabolisée en métabolites inactifs en grande partie par le foie (environ 90 %).
- Élimination : l’élimination plasmatique de l’amlodipine est biphasique, avec une demi-vie d’élimination terminale d’environ 30 à 50 heures. Les concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre sont atteintes en 7 à 8 jours après administration répétée. 10 % de la molécule d’amlodipine inchangée et 60 % des métabolites de l’amlodipine sont excrétés dans l’urine.
- Absorption : après administration orale de doses thérapeutiques d’amlodipine seule, un pic plasmatique est observé 6 à 12 heures après administration. La biodisponibilité absolue varie entre 64 et 80 %. Le volume de distribution est d’environ 21 l/kg. La biodisponibilité de l’amlodipine n’est pas modifiée en présence d’aliments.
- Données concernant l’atorvastatine :
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- Absorption :
L’atorvastatine est rapidement absorbée, les concentrations plasmatiques maximales étant atteintes en 1 à 2 heures. L’importance de l’absorption de l’atorvastatine est dose-dépendante. La biodisponibilité absolue de l’atorvastatine (molécule mère) est d’environ 12 % et la disponibilité systémique de l’inhibition de l’HMG Co-A réductase est d’environ 30 %. La faible disponibilité systémique est attribuée à une clairance présystémique au niveau de la muqueuse gastro-intestinale et/ou à un métabolisme de premier passage hépatique. - Bien que l’alimentation diminue la vitesse (Cmax) et la quantité du médicament absorbée (AUC) respectivement d’environ 25 % et 9 %, la réduction du LDL-C est équivalente, que l’atorvastatine soit administrée en présence ou non d’aliments.
- Les concentrations plasmatiques d’atorvastatine sont plus basses (d’environ 30 % pour la Cmax et l’ASC) après administration du médicament le soir par rapport à une administration du médicament le matin. Cependant, la réduction du LDL-C est la même, indépendamment de l’heure d’administration du médicament dans la journée.
- Distribution : le volume de distribution moyen de l’atorvastatine est d’environ 381 litres. La liaison de l’atorvastatine aux protéines plasmatiques est >= 95 %.
- Métabolisme : l’atorvastatine est largement métabolisée en dérivés ortho et parahydroxylés et en divers produits de bêta-oxydation. L’inhibition in vitro de l’HMG Co-A réductase par les métabolites ortho et parahydroxylés est similaire à celle de l’atorvastatine. Environ 70 % de l’activité inhibitrice circulante de l’HMG Co-A réductase est attribuée aux métabolites actifs.
- Élimination : l’atorvastatine et ses métabolites sont principalement éliminés dans la bile après métabolisme hépatique et/ou extrahépatique. Cependant, il ne semble pas que le médicament subisse un cycle entérohépatique significatif. La demi-vie d’élimination plasmatique moyenne de l’atorvastatine est d’environ 14 heures chez l’homme, mais la demi-durée d’inhibition de l’HMG Co-A réductase est de 20 à 30 heures en raison de la contribution des métabolites actifs. Moins de 2 % d’une dose d’atorvastatine se retrouve dans les urines après administration orale.
- Absorption :
- Données concernant l’amlodipine et l’atorvastatine dans des populations spéciales :
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- Sujet âgé :
Le délai pour atteindre la concentration plasmatique maximale de l’amlodipine est similaire chez le sujet âgé et le sujet plus jeune. Chez le sujet âgé, la clairance de l’amlodipine tend à diminuer, ce qui entraîne des augmentations de l’ASC. Chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque congestive, les augmentations de l’ASC et de la demi-vie d’élimination correspondent à ce qui est attendu pour le groupe d’âge des patients étudiés.
Les concentrations plasmatiques de l’atorvastatine sont plus élevées (d’environ 40 % pour la Cmax et 30 % pour l’ASC) chez le sujet âgé sain (>= 65 ans) que chez le sujet jeune adulte. Les données cliniques indiquent un niveau plus important de diminution du LDL-cholestérol dans la population âgée en comparaison avec les adultes plus jeunes, quelle que soit la dose d’atorvastatine (cf Mises en garde et Précautions d’emploi). - Enfant : aucune donnée de pharmacocinétique n’est disponible chez l’enfant.
- Sexe : les concentrations d’atorvastatine sont différentes chez la femme (Cmax environ 20 % plus élevée et ASC environ 10 % plus basse) et chez l’homme. Ces différences n’ont aucune significativité clinique, notamment en ce qui concerne les effets sur les paramètres lipidiques.
- Insuffisance rénale :
La pharmacocinétique de l’amlodipine n’est pas significativement modifiée par l’insuffisance rénale. L’amlodipine n’est pas dialysable. Les patients insuffisants rénaux peuvent donc recevoir la dose initiale habituelle d’amlodipine.
Au cours des études avec l’atorvastatine, la présence d’une altération rénale n’a pas eu d’influence sur les concentrations plasmatiques d’atorvastatine, ni sur la réduction du LDL-C ; chez les patients présentant une altération de la fonction rénale, aucun ajustement de dose de l’atorvastatine n’est nécessaire. - Insuffisance hépatique :
Les insuffisants hépatiques ont une clairance réduite de l’amlodipine, entraînant une augmentation de l’ASC d’environ 40-60 %. Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique modérée à grave, la réponse thérapeutique à l’atorvastatine n’est pas modifiée, mais l’exposition au médicament est fortement accrue. Chez les patients présentant une atteinte hépatique chronique liée à l’alcool (Child-Pugh B), les concentrations plasmatiques d’atorvastatine sont nettement augmentées (environ 16 fois pour la Cmax et 11 fois pour l’ASC).
- Sujet âgé :
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Aucune étude préclinique n’a été réalisée avec l’association fixe d’amlodipine et d’atorvastatine.
Les données précliniques concernant l’amlodipine provenant d’études conventionnelles de sécurité, de pharmacologie, de toxicité à doses répétées, de génotoxicité ou carcinogénicité, n’ont pas révélé de risque spécifique pour l’homme. Lors des études de reproduction, un prolongement de la parturition et une augmentation de la mortalité périnatale a été observée chez le rat.
Il n’a pas été observé ni d’effet carcinogène, ni d’effet génotoxique (in vitro et in vivo) de l’atorvastatine chez le rat. Au cours d’une étude de deux ans chez la souris, les incidences d’adénome hépatocellulaire chez le mâle et de carcinome hépatocellulaire chez la femelle ont été augmentées à la dose maximale utilisée, pour laquelle l’exposition systémique était 6 à 11 fois supérieure à l’exposition humaine à la dose la plus élevée recommandée, sur la base des ASC (0-24). Il a été montré lors d’études chez l’animal que les inhibiteurs de l’HMG Co-A pouvaient modifier le développement des embryons ou des foetus. Chez le rat, le développement de la progéniture a été retardé et la survie postnatale a été diminuée après exposition des femelles à des doses d’atorvastatine supérieures à 20 mg/kg/jour (correspondant à une exposition clinique systémique). Les concentrations d’atorvastatine et de ses métabolites actifs dans le lait des mères étaient quasiment identiques à celles retrouvées dans leur plasma. A des doses allant jusqu’à 175 et 225 mg/kg/jour respectivement, aucun effet de l’atorvastatine n’a été observé chez le mâle ou la femelle et l’atorvastatine n’était pas tératogène.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 3 ans.
A conserver à une température ne dépassant pas + 30 °C.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400936930506 (2005, RCP rév 28.12.2009) 30 cp 5 mg/10 mg. |
3400937575485 (2006, RCP rév 28.12.2009) 90 cp 5 mg/10 mg. | |
3400936929845 (2005, RCP rév 28.12.2009) 30 cp 10 mg/10 mg. | |
3400937575546 (2006, RCP rév 28.12.2009) 90 cp 10 mg/10 mg. |
Prix : | 24.50 euros (30 comprimés 5 mg/10 mg). |
24.50 euros (30 comprimés 10 mg/10 mg). | |
63.45 euros (90 comprimés 5 mg/10 mg). | |
63.45 euros (90 comprimés 10 mg/10 mg). | |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
PFIZER
23-25, av du Dr-Lannelongue. 75014 Paris
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