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BONVIVA® comprimé


acide ibandronique

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé pelliculé à 150 mg (oblong ; portant la mention « BNVA » sur une face et « 150 » sur l’autre face ; blanc à blanc cassé) :  Boîtes de 1 et de 3, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

     p cp
    Ibandronate monosodique monohydraté exprimé en acide ibandronique (DCI) 
    150 mg
    Excipients : lactose monohydraté, povidone, cellulose microcristalline, crospovidone, acide stéarique, silice colloïdale anhydre. Pelliculage : hypromellose, dioxyde de titane (E 171), talc, macrogol 6000.
  • Teneur en lactose monohydraté : 162,75 mg/cp.


    INDICATIONS

    Traitement de l’ostéoporose postménopausique chez la femme à risque augmenté de fracture (cf Pharmacodynamie).
  • Une réduction du risque de fractures vertébrales a été démontrée ; l’efficacité sur les fractures du col du fémur n’a pas été établie.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :

    La posologie recommandée est de 1 comprimé pelliculé à 150 mg une fois par mois.

    Il est préconisé de toujours prendre le comprimé à la même date chaque mois.

    Bonviva doit être pris le matin à jeun (après un jeûne d’au moins 6 heures) et 1 heure avant la première prise d’aliments ou de boissons (autre que l’eau) de la journée (cf Interactions) ou la prise de tout autre médicament ou supplément (y compris le calcium) par voie orale.

    En cas d’oubli de la dose mensuelle, il faut avertir la patiente de prendre un comprimé de Bonviva 150 mg le lendemain matin du jour où l’oubli est constaté, sauf si l’intervalle avant la prise suivante est de moins d’une semaine. La patiente reviendra ensuite à son rythme mensuel d’administration, aux dates initialement prévues.

    Si l’intervalle avant la prise suivante est de moins d’une semaine, la patiente attendra la date de la prise suivante puis poursuivra son rythme mensuel d’administration, aux dates prévues.

    La patiente ne doit pas prendre deux comprimés la même semaine.

    Les patientes doivent être supplémentées en calcium et/ou en vitamine D si leurs apports alimentaires sont insuffisants (cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Interactions).

    Populations particulières :
    • Insuffisant rénal :
      Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire chez les patientes présentant une insuffisance rénale légère ou modérée, caractérisée par une clairance de la créatinine >= 30 ml/min.
    • En raison d’une expérience clinique limitée, l’utilisation de Bonviva n’est pas recommandée chez les patientes présentant une clairance de la créatinine < 30 ml/min (cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Pharmacocinétique).
    • Insuffisant hépatique :
      Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire (cf Pharmacocinétique).
    • Personne âgée :
      Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire (cf Pharmacocinétique).
    • Population pédiatrique :
      Il n’y a pas d’utilisation spécifique de Bonviva chez l’enfant, et Bonviva n’a pas été étudié en pédiatrie.

    Mode d’administration :

    Voie orale.

    Les comprimés doivent être avalés entiers avec un verre d’eau plate (180 à 240 ml d’eau du robinet ou eau faiblement minéralisée), la patiente se tenant droite, en position assise ou debout. Les patientes ne doivent pas s’allonger pendant l’heure qui suit la prise de Bonviva.

    L’eau plate est la seule boisson pouvant être prise avec Bonviva. En effet, certaines eaux minérales peuvent contenir une plus forte concentration de calcium, en conséquence elles ne doivent pas être utilisées.

    Les patientes ne doivent pas mâcher ou sucer le comprimé en raison du risque potentiel d’ulcérations oropharyngées.


    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité à l’acide ibandronique ou à l’un des excipients.
    • Hypocalcémie.
    • Anomalies de l’oesophage ralentissant le transit oesophagien, telles qu’une sténose ou une achalasie.
    • Incapacité à rester en position droite (assise ou debout) pendant au moins 60 minutes.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Hypocalcémie :
    L’hypocalcémie préexistante doit être corrigée avant de débuter le traitement par Bonviva. Les autres troubles du métabolisme osseux et minéral doivent aussi être efficacement traités. Il est important d’assurer à toutes les patientes des apports adéquats en calcium et en vitamine D.
    Affections gastro-intestinales :
    Les bisphosphonates administrés oralement peuvent entraîner une irritation localisée de la muqueuse gastro-intestinale supérieure. Compte tenu de ces effets irritants possibles et d’un potentiel d’aggravation de la maladie, la prudence est recommandée lorsque Bonviva est administré chez des patients présentant des problèmes actifs du tractus gastro-intestinal haut (c’est-à-dire oesophage de Barrett, dysphagie, autres maladies oesophagiennes, gastrite, duodénite ou ulcères).
    Des effets indésirables, tels qu’oesophagites, ulcères oesophagiens et érosions de l’oesophage, ont été rapportés chez des patients recevant un traitement par bisphosphonates oraux. Dans certains cas, ces effets indésirables ont été sévères et ont nécessité une hospitalisation, avec rarement des saignements ou compliqués par une sténose ou une perforation oesophagienne. Le risque d’effets indésirables oesophagiens sévères semble être plus grand chez des patients qui ne respectent pas les instructions de prise du comprimé et/ou qui continuent de prendre des bisphosphonates oraux après avoir développé des symptômes suggérant une irritation oesophagienne. Les patients doivent être particulièrement attentifs et être capables de respecter les instructions pour la prise du comprimé (cf Posologie et Mode d’administration). Les médecins doivent être vigilants quant à l’existence de signes ou symptômes indiquant une possible réaction oesophagienne. Ils doivent donner comme instruction aux patients d’arrêter le traitement par Bonviva et de consulter s’ils présentent une dysphagie, une odynophagie, une douleur rétrosternale ou l’apparition ou l’aggravation de brûlures épigastriques.
    Alors qu’aucune augmentation du risque n’a été observée au cours des essais cliniques contrôlés, des ulcères gastriques et duodénaux, dont certains sévères et avec complications, ont été rapportés sous bisphosphonates oraux depuis la commercialisation.
    Les anti-inflammatoires non stéroïdiens et les bisphosphonates étant tous deux associés à une irritation gastro-intestinale, la prudence sera de mise en cas d’administration concomitante.
    Ostéonécrose de la mâchoire :
    Une ostéonécrose de la mâchoire, généralement associée à une extraction dentaire et/ou à une infection locale (y compris une ostéomyélite), a été rapportée chez des patients atteints de cancer et recevant des traitements médicamenteux comprenant des bisphosphonates administrés principalement par voie intraveineuse. La plupart de ces patients avaient également reçu une chimiothérapie et des corticoïdes. Une ostéonécrose de la mâchoire a également été rapportée chez des patients atteints d’ostéoporose traités par bisphosphonates per os.
    Un examen dentaire ainsi que des soins dentaires préventifs appropriés doivent être envisagés avant l’instauration d’un traitement par bisphosphonates chez les patients présentant des facteurs de risque associés (par exemple : cancer, chimiothérapie, radiothérapie, corticothérapie, mauvaise hygiène buccale).
    Au cours du traitement, ces patients doivent éviter si possible toute intervention dentaire invasive. Chez les patients qui développent une ostéonécrose de la mâchoire au cours d’un traitement par bisphosphonates, une chirurgie dentaire peut aggraver cette atteinte. Chez les patients nécessitant une intervention dentaire, aucune donnée ne permet de suggérer que l’arrêt du traitement par bisphosphonates réduit le risque d’ostéonécrose de la mâchoire. L’appréciation de l’état clinique par le médecin traitant doit orienter la prise en charge de chaque patient, en se basant sur l’évaluation individuelle du rapport bénéfice/risque.
    Insuffisance rénale :
    En raison d’une expérience clinique limitée, l’utilisation de Bonviva n’est pas recommandée chez les patientes ayant une clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min (cf Pharmacocinétique).
    Intolérance au galactose :
    Les patients présentant des troubles héréditaires rares d’intolérance au galactose, de déficit en lactase, ou de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament, en raison de la présence de lactose.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    • Les suppléments de calcium, les antiacides et certains médicaments administrés par voie orale contenant des cations polyvalents (comme l’aluminium, le magnésium, le fer) sont susceptibles d’interférer avec l’absorption de Bonviva. Par conséquent, les patientes doivent s’abstenir de prendre d’autres médicaments par voie orale pendant au moins 6 heures avant et pendant 1 heure après la prise de Bonviva.
    • Les interactions métaboliques sont jugées improbables dans la mesure où l’acide ibandronique n’inhibe pas les principales isoenzymes hépatiques humaines du cytochrome P450 et où il ne s’est pas révélé non plus inducteur du système du cytochrome P450 hépatique chez le rat. En outre, la liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 85 % – 87 % (déterminée in vitro aux concentrations thérapeutiques) ; il existe donc un faible potentiel d’interactions médicamenteuses par déplacement. L’acide ibandronique est éliminé uniquement par excrétion rénale et il ne subit aucune biotransformation. La voie de sécrétion ne semble pas inclure de systèmes de transport acides ou basiques connus impliqués dans l’excrétion d’autres substances actives.
    • Au cours d’une étude de deux ans dans l’ostéoporose postménopausique (BM 16549), la fréquence des troubles digestifs hauts chez les patientes prenant simultanément de l’aspirine ou des AINS a été similaire chez les patientes traitées par l’acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour et Bonviva 150 mg une fois par mois, que ce soit après un an ou deux ans de traitement.
    • Dans l’étude BM 16549, étude comparant la prise de Bonviva une fois par jour et une fois par mois, sur plus des 1500 patientes incluses, respectivement 14 % et 18 % des patientes étaient sous antihistaminiques (H2) ou inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) après un an et deux ans de traitement. Chez ces patientes, la fréquence des troubles digestifs hauts a été similaire chez les patientes traitées par Bonviva 150 mg une fois par mois et chez celles recevant de l’acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour.
    • Chez des volontaires sains de sexe masculin et chez des femmes ménopausées, l’administration intraveineuse de ranitidine a augmenté d’environ 20 % la biodisponibilité de l’acide ibandronique, probablement du fait d’une réduction de l’acidité gastrique. Toutefois, comme cette augmentation reste dans les limites de variabilité normale de la biodisponibilité de l’acide ibandronique, aucune modification de la posologie n’est jugée nécessaire lorsque Bonviva est administré avec des antagonistes des récepteurs H2 ou d’autres substances actives qui élèvent le pH gastrique.
    • Les études des interactions pharmacocinétiques réalisées chez des femmes ménopausées ont démontré l’absence de toute interaction potentielle avec le tamoxifène ou l’hormonothérapie substitutive (estrogènes).
    • Aucune interaction n’a été observée lors de l’utilisation concomitante de melphalan et de prednisolone chez des patients atteints de myélome multiple.
    Interactions nutritionnelles :

    La biodisponibilité orale de l’acide ibandronique est généralement réduite en présence d’aliments. En particulier, les produits contenant du calcium et d’autres cations polyvalents (comme l’aluminium, le magnésium, le fer), y compris le lait, sont susceptibles d’interférer avec l’absorption de Bonviva, comme cela a été observé dans les études chez l’animal. Par conséquent, les patientes doivent être à jeun depuis au moins 6 heures lorsqu’elles prennent Bonviva et elles doivent rester à jeun pendant l’heure suivant la prise de Bonviva (cf Posologie et Mode d’administration).


    FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Il n’existe pas de données suffisantes sur l’administration de l’acide ibandronique chez la femme enceinte. Les études chez le rat ont révélé une toxicité sur la reproduction (cf Sécurité préclinique). Le risque potentiel chez l’homme est inconnu.

    Bonviva ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.


    Allaitement :

    Le passage de l’acide ibandronique dans le lait maternel n’est pas connu. Les études menées chez des rates allaitant ont démontré la présence de faibles quantités d’acide ibandronique dans le lait après administration intraveineuse.

    Bonviva ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    La tolérance d’un traitement oral par l’acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour a été évaluée chez 1251 patientes incluses dans 4 études cliniques contrôlées versus placebo, dont la grande majorité provenait de l’étude pivot évaluant l’efficacité antifracturaire sur trois ans (MF 4411). Dans toutes ces études, le profil général de tolérance de l’acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour a été similaire à celui du placebo.
  • Dans l’étude BM 16549, étude effectuée sur 2 ans dans l’ostéoporose postménopausique, la tolérance globale de Bonviva 150 mg une fois par mois a été similaire à celle de l’acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour. Le pourcentage de patientes ayant présenté un effet indésirable a été respectivement à un an et deux ans de 22,7 % et 25,0 % sous Bonviva 150 mg une fois par mois. La majorité des effets indésirables a été d’intensité légère à modérée. Dans la plupart des cas, ces effets n’ont pas entraîné l’arrêt du traitement.
  • L’effet indésirable le plus fréquemment rapporté a été une arthralgie.
  • Les effets indésirables considérés liés à Bonviva par les investigateurs sont listés ci-dessous par système organe classe. Les fréquences sont définies comme suit : fréquent (>= 1/100, < 1/10), peu fréquent (>= 1/1000, < 1/100) et rare (>= 1/10 000, < 1/1000). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
    Tableau 1 : Effets indésirables rapportés chez les femmes ménopausées traitées par Bonviva 150 mg une fois par mois ou par l’acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour dans les études de phase III BM 16549 et MF 4411 et depuis la commercialisation
    Système organe classeFréquenceEffets indésirables
    Affections du système immunitaireRareRéactions d’hypersensibilité
    Affections du système nerveuxFréquentCéphalées
    Peu fréquentSensation vertigineuse
    Affections oculairesRareInflammation oculaire(1)(2)
    Affections gastro-intestinales(1)FréquentOEsophagite, gastrite, reflux gastro-oesophagien, dyspepsie, diarrhées, douleurs abdominales, nausées
    Peu fréquentOEsophagites incluant ulcérations ou sténoses de l’oesophage et dysphagie, vomissements, flatulences
    RareDuodénite
    Affections de la peau et du tissu sous-cutanéFréquentÉruption cutanée
    RareAngio-oedème, oedème de la face, urticaire
    Affections musculosquelettiques et systémiquesFréquentArthralgies, myalgies, douleurs musculosquelettiques, crampe musculaire, raideur musculaire
    Peu fréquentDouleurs dorsales
    Très rareOstéonécrose de la mâchoire(1)(2)
    Troubles généraux et anomalies au site d’administrationFréquentSyndrome pseudogrippal(1)
    Peu fréquentFatigue

    (1)  Se reporter aux informations complémentaires ci-dessous.

  • (2)  Identifié depuis la commercialisation.
  • Affections gastro-intestinales :
    L’étude conduite avec Bonviva une fois par mois a inclus des patientes ayant des antécédents digestifs, notamment ulcère gastroduodénal sans hémorragie ou hospitalisation récentes, ainsi que des patients ayant une dyspepsie ou un reflux contrôlés par un traitement. Chez ces patientes, il n’y a pas eu de différence d’incidence des effets indésirables digestifs hauts entre les deux schémas posologiques, 150 mg une fois par mois et 2,5 mg une fois par jour.
    Syndrome pseudo-grippal :
    Des symptômes pseudogrippaux transitoires ont été rapportés avec Bonviva 150 mg une fois par mois, habituellement lors de la première administration. Ces symptômes ont généralement été de courte durée, d’intensité légère à modérée et ont disparu lors de la poursuite du traitement sans nécessiter de mesures particulières. Le syndrome pseudogrippal inclut des effets tels que myalgies, arthralgies, fièvre, frissons, fatigue, nausées, perte d’appétit ou douleurs osseuses.
    Ostéonécrose de la mâchoire :
    Une ostéonécrose de la mâchoire a été rapportée chez des patients traités par bisphosphonates.
    La majorité des cas rapportés concernait des patients atteints de cancer, néanmoins certains de ces cas ont été également rapportés chez des patients traités pour ostéoporose. L’ostéonécrose de la mâchoire est généralement associée à une extraction dentaire et/ou à une infection locale (y compris une ostéomyélite). Sont considérés également comme facteurs de risque un diagnostic de cancer, une chimiothérapie, une radiothérapie, une corticothérapie et une mauvaise hygiène buccale (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    Inflammation oculaire :
    Des cas d’inflammation oculaire tels qu’uvéite, épisclérite et sclérite ont été rapportés avec l’acide ibandronique. Dans certains cas, ces événements ne se sont résolus qu’à l’arrêt du traitement par l’acide ibandronique.

    SURDOSAGE

    On ne dispose pas d’informations spécifiques sur la conduite à tenir en cas de surdosage par Bonviva. Toutefois, d’après les connaissances acquises sur cette classe médicamenteuse, un surdosage par voie orale peut conduire à des effets indésirables au niveau de la partie haute du tube digestif (tels que : embarras gastrique, dyspepsie, oesophagite, gastrite ou ulcère) ou à une hypocalcémie. Du lait ou des anti-acides doivent être administrés pour chélater Bonviva et les effets indésirables doivent faire l’objet d’un traitement symptomatique. En raison du risque d’irritation oesophagienne, il faut éviter d’induire des vomissements et la patiente doit rester assise ou debout.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : médicaments pour le traitement des maladies osseuses, bisphosphonates (code ATC : M05BA06).

    Mécanisme d’action :
    L’acide ibandronique est un bisphosphonate très puissant appartenant à la classe des amino-bisphosphonates, qui agissent sélectivement sur le tissu osseux et inhibent spécifiquement l’activité des ostéoclastes sans affecter directement la formation osseuse. Il n’interfère pas avec le recrutement des ostéoclastes. L’acide ibandronique conduit progressivement à un gain net de masse osseuse et à une diminution de l’incidence des fractures en diminuant chez la femme ménopausée le remodelage osseux excessif jusqu’aux valeurs observées avant la ménopause.
    Effets pharmacodynamiques :
    L’action pharmacodynamique de l’acide ibandronique consiste à inhiber la résorption osseuse. In vivo, l’acide ibandronique prévient la destruction osseuse provoquée expérimentalement par l’arrêt de la fonction gonadique, les rétinoïdes, les tumeurs ou les extraits de tumeurs. Chez de jeunes rats (en croissance rapide), la résorption osseuse endogène est également inhibée, ce qui conduit à une masse osseuse normale augmentée par comparaison aux animaux non traités.
    Les modèles animaux confirment que l’acide ibandronique est un inhibiteur très puissant de l’activité ostéoclastique. Chez des rats en phase de croissance, il n’est pas apparu d’altération de la minéralisation même à des doses supérieures à 5000 fois la dose nécessaire au traitement de l’ostéoporose.
    L’administration à long terme, aussi bien quotidienne qu’intermittente (intervalles prolongés sans administration) chez le rat, le chien et le singe, s’est accompagnée de la formation d’un nouveau tissu osseux de qualité normale et de résistance mécanique identique ou augmentée même à des doses toxiques. Chez l’homme, l’efficacité d’un traitement quotidien et intermittent (périodes de 9-10 semaines sans administration) par l’acide ibandronique a été confirmée dans un essai clinique (MF 4411), au cours duquel l’acide ibandronique a démontré son efficacité antifracturaire.
    Dans des modèles animaux, l’acide ibandronique a induit des modifications biochimiques indiquant une inhibition dose-dépendante de la résorption osseuse, incluant une diminution des marqueurs biochimiques urinaires de la dégradation du collagène osseux (tels que la désoxypyridinoline et les N-télopeptides du collagène de type I [NTX]).
    Lors d’une étude de bioéquivalence de phase 1 menée chez 72 patientes ménopausées ayant reçu au total quatre doses orales de 150 mg à intervalles de 28 jours, l’inhibition du CTX sérique a été observée dès le premier jour suivant la première administration (inhibition médiane : 28 %), l’inhibition maximale médiane (69 %) étant atteinte 6 jours plus tard. Après les 3e et 4e administrations, l’inhibition maximale médiane du 6e jour après la prise a été de 74 %, l’inhibition médiane diminuant à 56 % 28 jours après la 4e administration. L’interruption du traitement a été associée à l’arrêt de l’inhibition des marqueurs biochimiques de la résorption osseuse.
    Efficacité clinique :
    Afin d’identifier les femmes ayant un risque augmenté de fractures ostéoporotiques, les facteurs de risque indépendants tels que, par exemple, une DMO basse, l’âge, des antécédents personnels de fractures, des antécédents familiaux de fractures, un remodelage osseux important et un indice de masse corporel faible, doivent être pris en considération.
    Bonviva 150 mg une fois par mois :
    • Densité minérale osseuse (DMO) :
      Au cours d’une étude multicentrique, en double insu, effectuée sur deux ans dans l’ostéoporose postménopausique (T-score < – 2,5 DS à l’inclusion ; BM 16549), Bonviva 150 mg une fois par mois s’est montré au moins aussi efficace sur l’augmentation de la DMO que l’acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour.
    • Ceci a été démontré par l’analyse principale d’efficacité à un an et confirmé par l’analyse à deux ans (tableau 2).
      Tableau 2 : Augmentation moyenne par rapport à la valeur initiale de la DMO à un an (analyse principale) et à deux ans (population per-protocole) dans l’étude BM 16549
      Augmentation moyenne de la DMO par rapport à la valeur initiale % (IC à 95 %)Données à 1 anDonnées à 2 ans
      Ac iband* 2,5 mg 1 fois/jour (N = 318)Bonviva 150 mg 1 fois/mois (N = 320)Ac iband* 2,5 mg 1 fois/jour (N = 294)Bonviva 150 mg 1 fois/mois (N = 291)
      Lombaire [L2-L4]3,9 [3,4 ; 4,3]4,9 [4,4 ; 5,3]5,0 [4,4 ; 5,5]6,6 [6,0 ; 7,1]
      Hanche totale2,0 [1,7 ; 2,3]3,1 [2,8 ; 3,4]2,5 [2,1 ; 2,9]4,2 [3,8 ; 4,5]
      Col du fémur1,7 [1,3 ; 2,1]2,2 [1,9 ; 2,6]1,9 [1,4 ; 2,4]3,1 [2,7 ; 3,6]
      Trochanter3,2 [2,8 ; 3,7]4,6 [4,2 ; 5,1]4,0 [3,5 ; 4,5]6,2 [5,7 ; 6,7]

      *  Acide ibandronique.
    • De plus, dans une analyse prévue de façon prospective, l’augmentation de la DMO lombaire sous Bonviva 150 mg une fois par mois a été significativement supérieure à celle observée sous acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour à un an (p = 0,002) et à deux ans (p < 0,001).
    • A un an (analyse principale), la DMO lombaire a été supérieure ou égale à sa valeur à l’inclusion (définition des patients répondeurs) chez 91,3 % des patientes sous Bonviva 150 mg une fois par mois versus 84 % des patientes sous acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour (p = 0,005). A deux ans, 93,5 % des patientes ont été définies comme répondeurs sous Bonviva 150 mg une fois par mois versus 86,4 % sous acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour (p = 0,004).
    • A un an, la DMO de la hanche totale a été supérieure ou égale à sa valeur à l’inclusion chez 90,0 % des patientes sous Bonviva 150 mg une fois par mois versus 76,7 % des patientes sous acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour (p < 0,001). A deux ans, 93,4 % des patientes ont été définies comme répondeurs sous Bonviva 150 mg une fois par mois versus 78,4 % sous acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour (p < 0,001).
    • En utilisant un critère plus strict, combinant la DMO lombaire et la DMO hanche totale, 83,9 % et 65,7 % des patientes respectivement sous Bonviva 150 mg une fois par mois et sous acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour ont été définies comme répondeurs à un an (p < 0,001). A deux ans, 87,1 % et 70,5 % des patientes respectivement sous Bonviva 150 mg une fois par mois et sous acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour ont été définies comme répondeurs (p < 0,001).
    • Marqueurs biochimiques du remodelage osseux :
      Une réduction cliniquement pertinente des taux sériques de CTX a été observée à tous les temps de mesure (3, 6, 12 et 24 mois). A un an (analyse principale), la variation médiane de CTX par rapport à l’inclusion a été respectivement de – 76 % et – 67 % dans les groupes 150 mg une fois par mois et 2,5 mg une fois par jour. A deux ans, la variation médiane a été de – 68 % et – 62 % respectivement dans les groupes 150 mg une fois par mois et 2,5 mg une fois par jour.
    • Ont été définies comme répondeurs les patientes ayant une diminution du CTX sérique >= 50 % par rapport à l’inclusion. A un an, 83,5 % des patientes sous Bonviva 150 mg une fois par mois ont été définies comme répondeurs versus 73,9 % des patientes sous acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour (p = 0,006). A deux ans, 78,7 % et 65,6 % des patientes ont été répondeurs respectivement dans les groupes 150 mg une fois par mois et 2,5 mg une fois par jour (p = 0,002).
    • Compte tenu des résultats de l’étude BM 16549, Bonviva 150 mg une fois par mois peut être considéré comme étant au moins aussi efficace que l’acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour pour réduire le risque de fractures.
    Acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour :
    Une diminution statistiquement significative et cliniquement pertinente de l’incidence des nouvelles fractures vertébrales radiographiques morphométriques et fractures vertébrales cliniques a été démontrée au cours de l’étude antifracturaire, initiale, randomisée, en double insu, contrôlée versus placebo, d’une durée de 3 ans (MF 4411, tableau 3). Dans cette étude, deux schémas posologiques par voie orale de l’acide ibandronique ont été évalués : 2,5 mg une fois par jour et, à titre exploratoire, le schéma 20 mg intermittent. L’acide ibandronique a été administré 60 minutes avant l’absorption des premiers aliments ou boissons de la journée (période de jeûne après la prise). L’étude a inclus des femmes âgées de 55 à 80 ans, ménopausées depuis au moins 5 ans, qui avaient une DMO au rachis lombaire de 2 à 5 écarts-types au-dessous de la valeur moyenne d’une population non ménopausée (T-score) au niveau d’au moins une vertèbre [L1-L4] et qui avaient un antécédent d’une à quatre fractures vertébrales. Toutes les patientes ont reçu 500 mg de calcium et 400 UI de vitamine D par jour. L’efficacité a été évaluée chez 2928 patientes.
    L’acide ibandronique, à la posologie de 2,5 mg par jour, a permis d’obtenir une réduction statistiquement significative et cliniquement pertinente de l’incidence de nouvelles fractures vertébrales. A cette posologie, la survenue de nouvelles fractures vertébrales radiologiques a été réduite de 62 % (p = 0,0001) à la fin de la 3e année de l’étude. Le risque relatif a été réduit de 61 % après 2 ans de traitement (p = 0,0006). Une différence statistiquement significative n’a pas été établie après 1 an de traitement (p = 0,056). L’effet antifracture a été constant sur toute la durée de l’étude, sans indication de diminution de l’effet thérapeutique avec le temps.
    L’incidence des fractures vertébrales cliniques a été également significativement réduite de 49 % (p = 0,011). Le puissant effet sur les fractures vertébrales a été confirmé par une diminution statistiquement significative de la réduction de la taille, par comparaison au placebo (p < 0,0001).
    Tableau 3 : Résultats de l’étude MF 4411 sur les fractures à 3 ans (%, IC à 95 %)
         Placebo (N = 974)Acide ibandronique 2,5 mg 1 fois/jour (N = 977)
    Réduction du risque relatif de nouvelles fractures vertébrales morphométriques     62 % [40,9 ; 75,1]
    Incidence de nouvelles fractures vertébrales morphométriques9,56 % [7,5 ; 11,7]4,68 % [3,2 ; 6,2]
    Réduction du risque relatif de fracture vertébrale clinique     49 % [14,03 ; 69,49]
    Incidence de fracture vertébrale clinique5,33 % [3,73 ; 6,92]2,75 % [1,61 ; 3,89]
    DMO lombaire – évolution moyenne entre le début de l’étude et la 3e année1,26 % [0,8 ; 1,7]6,54 % [6,1 ; 7,0]
    DMO hanche totale – évolution moyenne entre le début de l’étude et la 3e année– 0,69 % [- 1,0 ; – 0,4]3,36 % [3,0 ; 3,7]
    L’efficacité de l’acide ibandronique a été en outre évaluée dans l’analyse d’un sous-groupe de patientes qui présentaient comme valeur initiale de la DMO lombaire un T-score inférieur à – 2,5. La réduction du risque de fracture vertébrale était cohérente avec celle observée dans la population totale.
    Tableau 4 : Résultats de l’étude MF 4411 sur les fractures à 3 ans (%, IC à 95 %) chez les patientes qui présentaient comme valeur initiale de la DMO lombaire un T-score inférieur à – 2,5
         Placebo (N = 587)Acide ibandronique 2,5 mg 1 fois/jour (N = 575)
    Réduction du risque relatif de nouvelles fractures vertébrales morphométriques     59 % [34,5 ; 74,3]
    Incidence de nouvelles fractures vertébrales morphométriques12,54 % [9,53 ; 15,55]5,36 % [3,31 ; 7,41]
    Réduction du risque relatif de fracture vertébrale clinique     50 % [9,49 ; 71,91]
    Incidence de fracture vertébrale clinique6,97 % [4,67 ; 9,27]3,57 % [1,89 ; 5,24]
    DMO lombaire – évolution moyenne entre le début de l’étude et la 3e année1,13 % [0,6 ; 1,7]7,01 % [6,5 ; 7,6]
    DMO hanche totale – évolution moyenne entre le début de l’étude et la 3e année– 0,70 % [- 1,1 ; – 0,2]3,59 % [3,1 ; 4,1]
    Dans la population totale de l’étude MF 4411, il n’a pas été observé de réduction pour les fractures non vertébrales, cependant la forme quotidienne d’ibandronate s’est avérée efficace dans une sous-population à haut risque (T-score < – 3 pour la DMO au col fémoral), où il a été observé une réduction de 69 % du risque de fracture non vertébrale.
    Le traitement quotidien à la dose de 2,5 mg a conduit à des augmentations progressives de la DMO vertébrale et non vertébrale.
    L’augmentation sur trois ans de la DMO lombaire a été de 5,3 % par comparaison au placebo et de 6,5 % par comparaison à la valeur initiale. Au niveau de la hanche, les augmentations par comparaison à la valeur initiale ont été de 2,8 % pour le col du fémur, 3,4 % pour la hanche totale et 5,5 % pour le trochanter.
    Comme attendu, il a été observé un retour aux valeurs préménopausiques des marqueurs biochimiques du remodelage osseux (tels que CTX urinaire et ostéocalcine sérique), la réduction maximale étant atteinte en l’espace de 3 à 6 mois.
    Une réduction cliniquement significative de 50 % des marqueurs biochimiques de la résorption osseuse a été observée dès le premier mois du traitement par l’acide ibandronique 2,5 mg.
    Après l’arrêt du traitement, il se produit un retour aux valeurs élevées, observées avant traitement, liées à la résorption osseuse importante qui accompagne l’ostéoporose postménopausique.
    L’analyse histologique des biopsies osseuses réalisées après deux et trois ans de traitement chez des femmes ménopausées a montré un os de qualité normale sans défaut de minéralisation.
    Population pédiatrique
    Bonviva n’a pas été étudié en pédiatrie, en conséquence aucune donnée d’efficacité et de tolérance n’est disponible dans cette population.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Les principaux effets pharmacologiques de l’acide ibandronique sur l’os ne sont pas directement liés aux concentrations plasmatiques observées, comme l’ont démontré diverses études réalisées chez l’animal et chez l’homme.

    Absorption :
    L’absorption de l’acide ibandronique au niveau de la partie haute du tube digestif est rapide après administration orale et les concentrations plasmatiques augmentent de façon proportionnelle à la dose jusqu’à une prise orale de 50 mg ; au-delà de cette dose, les concentrations augmentent de façon plus importante que dose-dépendante. Les concentrations plasmatiques maximales observées ont été atteintes en 0,5 à 2 heures (médiane 1 heure) chez le sujet à jeun et la biodisponibilité absolue a été d’environ 0,6 %. L’absorption est diminuée lorsque le produit est pris avec des aliments ou des boissons (autres que l’eau plate). La biodisponibilité est réduite d’environ 90 % quand l’acide ibandronique est administré avec un petit déjeuner standard, par comparaison à la biodisponibilité observée chez les sujets à jeun. La biodisponibilité n’est pas significativement réduite si l’acide ibandronique est pris 60 minutes avant la première absorption d’aliments de la journée. La biodisponibilité et les gains en termes de DMO sont réduits lorsque des aliments ou des boissons sont pris moins de 60 minutes après l’absorption orale de l’acide ibandronique.
    Distribution :
    Après exposition systémique initiale, l’acide ibandronique se lie rapidement à l’os ou est excrété dans les urines. Chez l’homme, le volume de distribution terminal apparent est d’au moins 90 litres et la fraction de dose atteignant l’os est estimée à 40-50 % de la dose circulante. La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 85 % – 87 % (déterminée in vitro aux concentrations thérapeutiques), il existe donc un faible potentiel d’interactions médicamenteuses par déplacement.
    Biotransformation :
    Aucun métabolisme de l’acide ibandronique n’a été mis en évidence, ni chez l’animal ni chez l’homme.
    Élimination :
    La fraction absorbée de l’acide ibandronique est éliminée de la circulation par absorption osseuse (estimée à 40-50 % chez les femmes ménopausées), le reste étant éliminé sous forme inchangée par le rein. La fraction non absorbée de l’acide ibandronique est éliminée sous forme inchangée dans les fèces.
    L’intervalle des demi-vies apparentes observées est large mais la demi-vie terminale apparente est généralement comprise entre 10 et 72 heures. Les valeurs calculées dépendant largement de la durée de l’étude, de la dose administrée et de la sensibilité de la méthode de dosage, la demi-vie terminale réelle est vraisemblablement beaucoup plus longue, comme pour les autres bisphosphonates. Les concentrations plasmatiques précoces baissent rapidement pour atteindre 10 % des concentrations maximales en l’espace respectivement de 3 et 8 heures après administration intraveineuse et orale.
    La clairance totale de l’acide ibandronique est faible, avec des valeurs moyennes comprises entre 84 et 160 ml/min. La clairance rénale (environ 60 ml/min chez des femmes ménopausées en bonne santé) représente 50 à 60 % de la clairance totale et est liée à la clairance de la créatinine. La différence entre la clairance totale apparente et la clairance rénale est censée refléter l’absorption osseuse.
    Pharmacocinétique dans des situations cliniques particulières :
    • Sexe :
      La biodisponibilité et la pharmacocinétique de l’acide ibandronique sont similaires chez l’homme et chez la femme.
    • Race :
      Aucune différence interethnique cliniquement pertinente n’a été mise en évidence entre les Asiatiques et les Caucasiens en ce qui concerne la pharmacocinétique de l’acide ibandronique. Peu de données sont disponibles sur les patients d’origine africaine.
    • Insuffisants rénaux :
      La clairance rénale de l’acide ibandronique chez des patients présentant divers degrés d’insuffisance rénale est corrélée de façon linéaire à la clairance de la créatinine.
    • Comme observé lors de l’étude BM 16549 au cours de laquelle la majorité des patientes était atteinte d’insuffisance rénale légère à modérée, aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée (clairance de la créatinine supérieure ou égale à 30 ml/min).
    • Chez des insuffisants rénaux sévères (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min) ayant reçu quotidiennement 10 mg d’acide ibandronique per os pendant 21 jours, les concentrations plasmatiques ont été 2 à 3 fois plus élevées que chez des sujets à fonction rénale normale et la clairance totale de l’acide ibandronique a été de 44 ml/min. Après administration intraveineuse de 0,5 mg, les valeurs de la clairance totale, de la clairance rénale et de la clairance non rénale ont été respectivement réduites de 67 %, 77 % et 50 % chez les insuffisants rénaux sévères, mais cette augmentation de l’exposition ne s’est pas accompagnée d’une réduction de la tolérance. En raison d’une expérience clinique limitée, l’administration de Bonviva n’est pas recommandée en cas d’insuffisance rénale sévère (cf Posologie et Mode d’administration, Mises en garde et Précautions d’emploi). La pharmacocinétique de l’acide ibandronique n’a pas été évaluée chez des patients présentant une insuffisance rénale à un stade terminal traitée par d’autres moyens que l’hémodialyse. La pharmacocinétique de l’acide ibandronique chez ces patients étant inconnue, celui-ci ne doit pas être utilisé chez ces patients.
    • Insuffisants hépatiques :
      On ne dispose pas de données pharmacocinétiques concernant l’acide ibandronique chez l’insuffisant hépatique. Le foie ne joue aucun rôle significatif dans la clairance de l’acide ibandronique, qui n’est pas métabolisé mais éliminé par excrétion rénale et absorption osseuse. Par conséquent, aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire chez l’insuffisant hépatique.
    • Personnes âgées :
      Dans une analyse multifactorielle, l’âge n’est apparu comme un facteur indépendant pour aucun des paramètres pharmacocinétiques étudiés. Comme la fonction rénale diminue avec l’âge, il s’agit du seul facteur à prendre en considération (voir le paragraphe sur l’insuffisance rénale).
    • Pédiatrie :
      Il n’existe pas de données sur l’utilisation de Bonviva chez ces patients.

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Des effets toxiques, par exemple des signes d’atteinte rénale, n’ont été observés chez le chien qu’à des expositions jugées suffisamment supérieures à l’exposition maximale chez l’homme et ils ont peu de signification clinique.

    Potentiel mutagène et carcinogène :
    Aucune indication d’un potentiel carcinogène n’a été observée. Les tests de génotoxicité n’ont mis en évidence aucun effet génotoxique pour l’acide ibandronique.
    Toxicité de la reproduction :
    Il n’a été mis en évidence ni effet toxique foetal direct ni effet tératogène de l’acide ibandronique chez le rat et le lapin traités par voie orale. Chez le rat, il n’existait pas d’effets indésirables sur le développement de la génération F1 à un niveau d’exposition correspondant à au moins 35 fois l’exposition chez l’homme. Les effets indésirables de l’acide ibandronique dans les études de reproduction chez le rat ont été ceux observés avec la classe des bisphosphonates. Ils incluent une réduction du nombre des sites d’implantation, une interférence avec la mise bas (dystocie) et une augmentation des anomalies viscérales (syndrome de la jonction pyélo-urétérale).

    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    5 ans.

    Pas de précautions particulières de conservation.


    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur. La libération des produits pharmaceutiques dans l’environnement doit être minimisée.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMMEU/1/03/265/003 ; CIP 3400937165785 (RCP rév 14.04.2011) 1 cp à 150 mg.
    EU/1/03/265/004 ; CIP 3400937165846 (RCP rév 14.04.2011) 3 cp à 150 mg.
      
    Prix :27.21 euros (1 comprimé à 150 mg).
    70.03 euros (3 comprimés à 150 mg).

    Remb Séc soc à 65 % dans l’indication :

    Traitement de l’ostéoporose postménopausique pour réduire le risque de fractures vertébrales :
    • chez les patientes ayant fait une fracture par fragilité osseuse ;
    • en l’absence de fracture, chez les femmes ayant une diminution importante de la densité osseuse (T-score < – 3) ou ayant un T-score <= – 2,5 associé à d’autres facteurs de risque de fracture, en particulier un âge > 60 ans, une corticothérapie systémique ancienne ou actuelle à une posologie >= 7,5 mg/jour d’équivalent prednisone, un indice de masse corporelle < 19 kg/m2, un antécédent de fracture de l’extrémité du col du fémur chez un parent du premier degré (mère), une ménopause précoce (avant l’âge de 40 ans).
    Collect.

    Titulaire de l’AMM : Roche Registration Limited, 6 Falcon Way, Shire Park, Welwyn Garden City, Royaume-Uni.


    ROCHE
    52, bd du Parc. 92521 Neuilly-sur-Seine cdx
    Info médic et pharma : Tél : 01 46 40 51 91
    Pharmacovigilance : Tél : 01 46 40 53 08
    Logistique produits :
    Tél : 01 49 35 80 37. Fax : 01 49 35 80 01

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