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ANESDERM® Gé


lidocaïne, prilocaïne

FORMES et PRÉSENTATIONS

Crème à 5 % :  Tube de 5 g + 2 pansements adhésifs, boîte unitaire.
Modèle hospitalier : Tube de 5 g + 2 pansements adhésifs, boîte de 5.


  • COMPOSITION

     p tube
    Lidocaïne (DCI) 
    125 mg
    Prilocaïne (DCI) 
    125 mg
    Excipients : carbomère 980, hydroxystéarate de macrogolglycérol 40 (huile de ricin hydrogénée polyoxyéthylénée), hydroxyde de sodium, eau purifiée.

  • INDICATIONS

    • Anesthésie par voie locale de la peau saine, par exemple :
      • avant ponctions veineuses ou sous-cutanées ;
      • avant chirurgie cutanée superficielle, instrumentale ou par rayon laser.
    • Anesthésie des muqueuses génitales chez l’adulte, par exemple :
      • avant chirurgie superficielle : biopsie ou exérèse de lésions (instrumentale ou par rayon laser) ;
      • avant infiltration à l’aiguille d’anesthésiques locaux ;
      à la posologie de 5 à 10 g pendant une durée d’application de 5 à 10 minutes.
    • Anesthésie locale des ulcères de jambe exigeant une détersion mécanique longue et douloureuse.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Voie cutanée.
  • Posologie :
    • Anesthésie par voie locale de la peau saine :
      AgeDose recommandéeDurée minimale d’applicationDose maximaleDurée maximale d’application
      Adulte et enfant > 12 ans– 2 à 3 g (pour des actes portant sur de petites surfaces)
      – 1 à 1,5 g pour 10 cm2 (pour des surfaces plus étendues)
      1 heure50 g4 heures**
      Enfant :                    
      – 0 à 3 mois
      0,5 g (pour des actes portant sur de petites surfaces)1 heure1 g (pour une surface de 10 cm2). A ne pas renouveler avant 12 h.1 heure*
      – 3 à 12 mois
      0,5 g (pour des actes portant sur de petites surfaces)1 heure2 g (pour une surface de 20 cm2)4 heures**
      – 12 mois à 6 ans
      1 à 2 g (pour des actes portant sur de petites surfaces)1 heure10 g (pour une surface de 100 cm2)4 heures**
      – 6 à 12 ans
      1 à 2 g (pour des actes portant sur de petites surfaces)1 heure20 g (pour une surface de 200 cm2)4 heures**

      *  dans cette tranche d’âge, une durée d’application supérieure à 1 heure n’a pas été étudiée.

    • **  au-delà de 4 heures, l’effet anesthésique diminue.
    • Anesthésie des muqueuses génitales chez l’adulte :
      Appliquer 5 à 10 g de crème selon l’étendue des lésions pendant une durée d’application de 5 à 10 minutes.
    • Anesthésie locale des ulcères de jambe exigeant une détersion mécanique longue et douloureuse : 1 à 2 g pour 10 cm2 de surface, sans dépasser la quantité maximale de 10 g.

    Mode d’administration :
    • Anesthésie par voie locale de la peau saine :
      Appliquer la quantité de crème prescrite en couche épaisse sur la zone cutanée à traiter et recouvrir d’un pansement adhésif hermétique.
    • A la fin du délai d’application, la crème est soigneusement retirée avec une compresse.
    • L’anesthésie obtenue persiste 1 à 2 heures.
    • Chez les enfants porteurs de lésions cutanées atopiques : avant curetage de molluscum, un temps d’application de 30 minutes est recommandé.
    • Anesthésie des muqueuses génitales chez l’adulte :
      Il n’est pas nécessaire de recouvrir d’un pansement occlusif.
    • Le geste thérapeutique doit être effectué immédiatement après le retrait de la crème, car l’effet anesthésique ne dure que 15 à 20 minutes.
    • En cas d’application pénienne cutanée préalable à l’injection d’anesthésiques locaux, la dose ne doit pas dépasser 1 g/10 cm2 et un temps d’application de 15 minutes est recommandé.
    • L’application de la crème, pendant 60 à 90 minutes sur le versant cutané de la vulve et sur le périnée, ne permet pas une anesthésie suffisante pour le traitement de condylomes par électrocoagulation.
    • Anesthésie locale des ulcères de jambe :
      Appliquer la quantité de crème nécessaire 30 minutes avant le début de la détersion, et recouvrir d’un pansement adhésif hermétique.
    • Compte tenu de la couleur blanc opaque de la crème, son ablation doit être complète pour réaliser une détersion guidée.

    CONTRE-INDICATIONS

    • Méthémoglobinémie congénitale.
    • Porphyries.
    • Hypersensibilité connue aux anesthésiques locaux du groupe à liaison amide ou à tout autre composant de la crème.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    • Ne pas appliquer sur l’oeil ou à proximité des yeux, du fait du risque d’irritation marquée.
    • Ne pas appliquer dans le conduit auditif externe si le tympan est lésé ou doit être perforé, du fait du risque de lésions de l’appareil auditif.
    • L’efficacité de ce médicament lors des prélèvements capillaires au talon chez le nouveau-né n’a pas été démontrée en clinique.
    • Prescrire avec prudence chez les sujets porteurs de lésions cutanées atopiques, en raison de réactions cutanées marquées, mais réversibles, de nature non allergique.
    • Avant curetage de molluscum chez les enfants porteurs de lésions cutanées atopiques, un temps d’application de 30 minutes est recommandé.
    • Chez le nouveau-né et le prématuré, en raison du risque potentiel de méthémoglobinémie, il est recommandé d’utiliser ce médicament en milieu hospitalier.
    • Il est recommandé de ne pas utiliser ce médicament chez le nourrisson de 0 à 3 mois présentant un déficit en G6PD connu ou suspecté.
    • Il est recommandé de ne pas utiliser ce médicament en applications répétées, en particulier chez le nourrisson de 0 à 3 mois.
    • Utiliser avec précaution chez les enfants (en particulier le nourrisson de 0 à 3 mois) traités par des médicaments méthémoglobinémiants (cf Interactions).
    • Chez les enfants de moins de 3 mois, une augmentation de la méthémoglobinémie transitoire est couramment observée jusqu’à 12 heures après application.
    • Ne pas appliquer chez les prématurés de moins de 37 semaines d’âge corrigé.
    • Ne pas appliquer sur les muqueuses génitales de l’enfant compte tenu de données insuffisantes sur l’absorption et de l’absence de donnée clinique.
    • Il n’existe pas de donnée actuelle sur d’éventuelles modifications histologiques secondaires à l’application de la crème anesthésique sur le tissu biopsié.
    • Par mesure de prudence, cet anesthésique ne doit pas être utilisé préalablement à l’anesthésie de l’injection intradermique d’un vaccin vivant tel que le BCG, en raison des propriétés antibactériennes des principes actifs.
    • Lors de l’anesthésie locale des ulcères de jambe exigeant une détersion mécanique longue et douloureuse : l’utilisation de la crème doit être réservée aux ulcères nécessitant une détersion longue et douloureuse. Elle doit être limitée à un maximum de 8 applications pour un épisode ulcéreux (par exemple une fois par semaine pendant 8 semaines).
    • Ne pas utiliser de façon permanente d’un pansement à l’autre dans un but antalgique.
    • En raison de la présence d’huile de ricin, risque de sensibilisation, notamment chez l’enfant de moins de 3 ans.
    Précautions d’emploi :
    • Cette crème ne doit pas être laissée à la portée des enfants. Chez le petit enfant, il faut éviter que la dose, appliquée par exemple sur la main, ne soit portée à la bouche en raison du risque d’absorption par la muqueuse buccale, ou sur l’oeil, du fait du risque d’irritation intense.
    • En cas d’utilisation précédant une anesthésie régionale, il convient de tenir compte des quantités d’anesthésiques locaux administrés par voie transcutanée.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : A prendre en compte :
    • Autres anesthésiques locaux : lors de l’application de doses importantes, l’association avec d’autres anesthésiques locaux peut entraîner un risque additif de toxicité systémique.
    • Médicaments susceptibles d’induire une méthémoglobinémie (sulfamides, dapsone, métoclopramide, flutamide, nitroprussiate de sodium), en particulier chez le nourrisson de 0 à 3 mois : risque d’addition d’effets méthémoglobinisants.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

    En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de ce médicament lorsqu’il est utilisé pendant la grossesse.

    En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse.


    Allaitement :

    La lidocaïne et la prilocaïne sont excrétées dans le lait, mais l’absorption négligeable des anesthésiques locaux par voie digestive permet leur administration, en cas de besoin, chez la femme qui allaite.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    • L’application cutanée ou muqueuse est susceptible d’induire un érythème ou une pâleur locale. Ces réactions cutanées sont bénignes, toujours réversibles, et ne préjugent pas de la qualité de l’anesthésie obtenue.
    • Très rarement : apparition d’un prurit ou d’une sensation locale de brûlure.
    • Exceptionnelle allergie à la lidocaïne ou à la prilocaïne.
    • Méthémoglobinémie, particulièrement chez l’enfant de moins de 3 mois, et en cas de surdosage.
    • De rares cas de lésions locales discrètes au niveau du site d’application, à type de purpura ou de pétéchies, ont été rapportés, notamment après des temps d’application supérieurs à la durée recommandée chez les enfants porteurs de lésions cutanées atopiques ou d’un Molluscum contagiosum (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
    • En raison de la présence d’huile de ricin, risque d’eczéma de contact.

    SURDOSAGE

    L’application de doses extrêmement massives de l’association lidocaïne et prilocaïne pourrait conduire à un surdosage ; dans ce cas, une surveillance en milieu spécialisé devra être maintenue durant plusieurs heures après le retrait de la crème, en raison de son absorption retardée.
  • Les manifestations neurologiques éventuelles (convulsions, dépression du SNC) seront traitées par des moyens symptomatiques (réanimation respiratoire en particulier) et par l’emploi d’agents anticonvulsivants de type benzodiazépine ou barbiturique d’action rapide.
  • En cas de survenue d’une méthémoglobinémie, après confirmation biologique du diagnostic, le traitement comportera l’administration intraveineuse lente de 1 à 2 mg/kg de bleu de méthylène dilué.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : anesthésiques locaux (code ATC : N01BB20).

    La lidocaïne et la prilocaïne sont deux anesthésiques locaux du groupe à liaison amide.

    A température ambiante, le mélange, à parts égales de lidocaïne base et de prilocaïne base, forme spontanément une huile, ce qui constitue un mélange eutectique.

    L’émulsion de cette huile dans l’eau est capable de franchir la barrière cutanée et procure une anesthésie effective de la peau, du fait de la forte teneur en anesthésiques locaux de la phase lipidique.

    Les anesthésiques locaux agissent de façon directe sur les nerfs en bloquant de manière spécifique, totale et réversible, la conduction nerveuse.

    Le poids moléculaire de la lidocaïne base est de 234, celui de la prilocaïne base de 220, leur pKa est de 7,7.

    Le pH de la solution est de 9,4.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Le profil pharmacocinétique des deux constituants est très proche.

    L’absorption systémique de la lidocaïne et de la prilocaïne est fonction de la dose, de la durée d’application, de l’épaisseur de la peau.

    Appliqués sur la peau saine, leur absorption est faible et retardée : ainsi, après 3 heures d’application, elle est de 3 % pour la lidocaïne et de 5 % pour la prilocaïne.

    Les taux sériques obtenus sont bas ; une dose très élevée (60 g), appliquée durant 3 heures, donne des taux maximaux à la 4e heure de 120 ng/ml pour la lidocaïne et de 67 ng/ml pour la prilocaïne.

    Proportionnellement, les taux obtenus chez l’enfant sont un peu plus élevés mais, d’après les études, toujours inférieurs à 450 ng/ml.

    Après une distribution tissulaire, fonction du degré de vascularisation, la lidocaïne et la prilocaïne sont métabolisées par le système microsomial hépatique.

    Les métabolites obtenus sont pratiquement inactifs et éliminés par voie rénale.

    La dégradation de la prilocaïne passe par la formation d’orthotoluidine capable d’induire une méthémoglobinémie, pour une dose de prilocaïne base supérieure à 600 mg pour 70 kg rapidement absorbée, comme, par exemple, au cours d’une infiltration.

    Muqueuses génitales :
    L’absorption est plus importante et plus rapide au niveau des muqueuses génitales que sur la peau. Après application de 10 g de crème pendant 10 minutes sur la muqueuse vaginale, la concentration plasmatique maximale de lidocaïne et de prilocaïne est en moyenne, respectivement, de 180 ng/ml et de 150 ng/ml. Ces concentrations sont atteintes en 20 à 45 minutes.

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    L’orthotoluidine (métabolite de la prilocaïne) et la 2,6-xylidine (métabolite de la lidocaïne) ont révélé des propriétés mutagènes in vitro et un potentiel carcinogène à hautes doses au cours des études de toxicologie chronique chez l’animal.

    Il n’est pas considéré que ces données impliquent un risque particulier chez l’homme, compte tenu de la voie d’administration, des doses utilisées et de la durée du traitement.


    INCOMPATIBILITÉS

    En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation avant ouverture :
    18 mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas + 25 °C. Ne pas congeler.

    Après ouverture :
    1 mois.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE II
    AMM3400936863637 (2005 rév 17.09.2007) 1 tube.
    3400956640065 (2005 rév 17.09.2007) 5 tubes.
      
    Prix :4.15 euros (1 tube + 2 pansements adhésifs).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.
    Modèle hospitalier : Collect.


    PIERRE FABRE DERMATOLOGIE
    45, place Abel-Gance. 92100 Boulogne
    Info médic :
    Tél : 05 63 58 88 00
    Pharmacovigilance :
    Tél : 01 49 10 96 18 (ligne directe)

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