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LOXEN® formes orales


nicardipine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé sécable à 20 mg (jaune) :  Boîtes de 30 et de 90, sous plaquettes thermoformées.
Gélule à libération prolongée à 50 mg (rose et vert) :  Boîtes de 60 et de 180, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

    Comprimé :p cp
    Nicardipine (DCI) chlorhydrate 
    20 mg
    Excipients : lactose, amidon de maïs déshydraté, hydroxypropylcellulose, carmellose calcique, talc, stéarate de magnésium.
    Gélule LP :p gélule
    Nicardipine (DCI) chlorhydrate 
    50 mg
    Excipients : talc, macrogol 400 et 6000, copolymère d’esters d’acide acrylique et d’acide méthacrylique faiblement salifié par des groupes ammonium quaternaire (Eudragit RL 100), polysorbate 80, hypromellose, copolymère faiblement anionique d’acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle (Eudragit L 100), microgranules neutres de saccharose et d’amidon de maïs. Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane, érythrosine, indigotine, jaune de quinoléine. Calibrage : n° 2.

  • INDICATIONS

    Hypertension artérielle.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Voie orale.
  • Loxen 20 mg :
    Un comprimé (20 mg) trois fois par jour à prendre avant les repas (matin, midi et soir).
    En fonction des chiffres tensionnels, la posologie quotidienne peut être portée à 90 mg (4 comprimés ½) par jour également en trois prises.
    Coût du traitement journalier : 0,59 à 0,89 euro(s) (bte de 30) ; 0,53 à 0,79 euro(s) (bte de 90).
    Loxen LP 50 mg :
    Loxen LP 50 mg est composé de microgranules à libération prolongée immédiate (12,5 mg de chlorhydrate de nicardipine) et de microgranules à libération prolongée lente (37,5 mg). Cette forme permet de maintenir une efficacité antihypertensive sur 12 heures, autorisant l’administration biquotidienne.
    La posologie est donc d’une gélule matin et soir, avant les repas.
    Coût du traitement journalier : 0,58 euro(s) (bte de 60) ; 0,51 euro(s) (bte de 180).
    Loxen LP 50 mg peut être :
    • prescrit en monothérapie ;
    • substitué à un autre antihypertenseur ;
    • associé aux autres antihypertenseurs ; dans ce cas, prendre en compte une majoration de l’action sur la pression artérielle de chacun des médicaments associés.

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité connue à la nicardipine.
    • Loxen 20 mg : Infarctus du myocarde datant de moins de 1 mois, angor instable (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Loxen 20 mg :
    Tenir compte de la présence de lactose en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase.

    Le traitement par la nicardipine à courte durée d’action (dosage 20 mg) est susceptible d’induire une chute marquée de la pression artérielle et une tachycardie réflexe, qui peuvent entraîner des complications cardiovasculaires (telles qu’ischémie myocardique).

    Loxen LP 50 mg :
    Tenir compte de la présence de saccharose en cas d’intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en sucrase-isomaltase.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Déconseillées :
    • Dantrolène (administré en perfusion) : chez l’animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l’administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV. L’association d’un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant, quelques patients ont reçu l’association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne, primidone) : diminution des concentrations plasmatiques de la nicardipine par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la nicardipine pendant le traitement par l’inducteur et après son arrêt.
    • Baclofène : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique. Surveillance de la tension artérielle et adaptation posologique de l’antihypertenseur si nécessaire.
    • Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, tacrolimus, sirolimus) : augmentation des concentrations sanguines de l’immunodépresseur, par inhibition de son métabolisme. Dosage des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de sa posologie pendant le traitement et après l’arrêt.
    • Itraconazole, kétoconazole : risque majoré d’effets indésirables, notamment d’oedèmes par diminution du métabolisme hépatique de la nicardipine. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la nicardipine pendant le traitement par l’antifongique azolé et après son arrêt.
    • Rifampicine : diminution des concentrations plasmatiques de la nicardipine par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la nicardipine pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    A prendre en compte :
    • Alphabloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine), antihypertenseurs alphabloquants (prazosine, trimazosine, urapidil) : majoration de l’effet hypotenseur ; risque d’hypotension orthostatique.
    • Amifostine : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
    • Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
    • Bêtabloquants (sauf esmolol) : hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs). Le bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
    • Bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol) : hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s’additionner aux effets inotropes négatifs des bêtabloquants). La présence d’un traitement bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
    • Dérivés nitrés et apparentés (dinitrate d’isosorbide, isosorbide, linsidomine, molsidomine, nicorandil, trinitrine) : majoration du risque d’hypotension orthostatique.
    • Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) et minéralocorticoïdes : diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

    Il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la nicardipine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.

    En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la nicardipine pendant la grossesse.


    Allaitement :

    La nicardipine passe dans le lait maternel. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d’éviter de l’administrer chez la femme qui allaite.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets indésirables rapportés sont généralement bénins et peuvent nécessiter occasionnellement un ajustement de la dose ou plus rarement un arrêt du traitement.
  • La plupart sont la conséquence de l’effet vasodilatateur de la nicardipine.
  • Les plus fréquents sont :
    • oedèmes des membres inférieurs,
    • céphalées,
    • bouffées vasomotrices,
    • palpitations,
    • sensations vertigineuses.
    Plus rarement, on observe :
    • tachycardie,
    • BAV,
    • hypotension pouvant être symptomatique, syncope,
    • nausées et vomissements,
    • thrombopénies,
    • atteintes gingivales de type gonflement léger des gencives, gingivite ou hyperplasie gingivale.
    • Ces atteintes sont le plus souvent régressives à l’arrêt du traitement et nécessitent une hygiène buccodentaire soignée.
    Très rares cas d’élévation des enzymes hépatiques, cas isolés d’hépatites.
  • Des cas exceptionnels de syndrome extrapyramidal ont été rapportés.

    SURDOSAGE

    La nicardipine n’est pas dialysable. Il convient de veiller au maintien du rythme et du débit cardiaques. Une hypotension importante peut être combattue par perfusion IV de tout moyen d’expansion volémique.

  • PHARMACODYNAMIE

    Inhibiteurs calciques sélectifs à effets vasculaires (code ATC : C08CA04 ; système cardiovasculaire).

    La nicardipine est un inhibiteur des canaux calciques lents, appartenant à la famille des phényl-dihydropyridines. Elle bloque à très faibles concentrations la pénétration intracellulaire du calcium, principalement au niveau des canaux voltage-dépendants. Son action s’exerce de façon prépondérante sur le muscle lisse vasculaire.

    Administrée par voie générale, la nicardipine est un vasodilatateur puissant qui diminue les résistances périphériques totales et abaisse la pression artérielle.

    Loxen LP 50 mg : La fréquence cardiaque est transitoirement augmentée.

    En cas d’hypotension artérielle excessive, une augmentation de la fréquence cardiaque et des arythmies ventriculaires peuvent être observées.

    Le débit cardiaque, du fait de la diminution de la post-charge, s’accroît de manière importante et durable.

    L’action vasodilatatrice de la nicardipine s’exerce également au niveau des vaisseaux coronaires et cérébraux.

    Chez l’homme, l’action vasodilatatrice porte aussi bien en administration aiguë qu’en chronique sur les petits et gros troncs artériels, augmentant le débit et améliorant la compliance artérielle. Les résistances vasculaires rénales sont diminuées.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Loxen 20 mg :
    Après administration par voie orale, la nicardipine est rapidement et complètement absorbée. La nicardipine est fortement liée aux protéines plasmatiques. Le volume de distribution est faible. La métabolisation est intense. Aucun des 15 métabolites identifiés ne paraît participer à l’activité du produit. La nicardipine et ses métabolites sont éliminés de façon égale par voies urinaire et biliaire.
    Loxen LP 50 mg :
    Après administration par voie orale, le principe actif est rapidement et complètement absorbé.
    La nicardipine est fortement liée aux protéines plasmatiques avec une affinité préférentielle pour les alpha-glycoprotéines et les lipoprotéines. Ce pourcentage n’est pas modifié dans les états pathologiques s’accompagnant d’une modification des concentrations en protéines.
    Le volume de distribution du produit à l’état d’équilibre est de 1,2 l/kg.
    Le métabolisme intense procède essentiellement par oxydation de la chaîne latérale et du noyau dihydropyridine. Aucun des 15 métabolites identifiés ne paraît participer à l’activité du produit.
    Les voies urinaire et biliaire participent à parts égales à l’élimination de la nicardipine et de ses métabolites.

    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    3 ans.
    Gélules : A conserver à l’abri de l’humidité.
    Comprimés : Pas de précautions particulières de conservation.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400932781737 (1985, RCP rév 27.10.2009) 30 cp 20 mg.
    3400932782048 (1985, RCP rév 27.10.2009) 90 cp 20 mg.
    3400932955107 (1987, RCP rév 27.10.2009) 60 gél LP 50 mg.
    3400937196482 (1987, RCP rév 27.10.2009) 180 gél LP 50 mg.
    Mis sur le marché en
      
    Prix :5.90 euros (30 comprimés à 20 mg).
    15.82 euros (90 comprimés à 20 mg).
    17.40 euros (60 gélules LP à 50 mg).
    46.20 euros (180 gélules LP à 50 mg).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    Novartis Pharma SAS
    2-4, rue Lionel-Terray. 92500 Rueil-Malmaison
    Tél : 01 55 47 60 00
    Information et Communication Médicales :
    Tél : 01 55 47 66 00 E-mail : icm.phfr@novartis.com
    Site web : http://www.novartis.fr

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