sulpiride
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
Comprimé : | p cp |
Sulpiride (DCI) | 200 mg |
Gélule : | p gélule |
Sulpiride (DCI) | 50 mg |
Solution buvable : | p 5 ml |
Sulpiride (DCI) | 25 mg |
Teneur en sodium : 14,25 mg/5 ml.
Solution injectable : | p ampoule |
Sulpiride (DCI) | 100 mg |
Teneur en sodium : 30 mg/dose.
INDICATIONS |
- Comprimé :
- États psychotiques aigus.
- États psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
- Gélule et solution buvable sans sucre :
- Traitement symptomatique de courte durée de l’anxiété de l’adulte en cas d’échec des thérapeutiques habituelles.
- Troubles graves du comportement (agitation, automutilations, stéréotypies) chez l’enfant (de plus de 6 ans pour la gélule), notamment dans le cadre des syndromes autistiques.
- Solution injectable :
- Traitement de courte durée des états d’agitation et d’agressivité au cours des états psychotiques aigus et chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Comprimé :
- Réservé à l’adulte.
- Voie orale.
- La posologie journalière est de 200 à 1000 mg.
- Coût du traitement journalier : 0,44 à 2,18 euro(s).
- Gélule et solution buvable sans sucre :
- Voie orale (solution buvable : utiliser le godet).
-
- Adulte :
- Traitement symptomatique de courte durée de l’anxiété de l’adulte en cas d’échec des thérapeutiques habituelles :
- La posologie journalière est de 50 à 150 mg pendant 4 semaines au maximum.
- Coût du traitement journalier : 0,13 à 0,39 euro(s).
-
- Enfant (de plus de 6 ans pour la gélule) :
- Troubles graves du comportement (agitation, automutilations, stéréotypies), notamment dans le cadre des syndromes autistiques :
- La posologie journalière est de 5 à 10 mg/kg.
- Coût du traitement journalier : 0,01 euro(s) (5 mg) à 0,02 euro(s) (10 mg).
- Chez l’enfant, la forme solution buvable est mieux adaptée.
- Solution injectable :
- Réservé à l’adulte.
- Voie injectable intramusculaire.
- La posologie est de 400 à 800 mg par jour, pendant 2 semaines.
- Coût du traitement journalier : 1,31 à 2,61 euro(s).
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité au sulpiride ou à l’un des autres constituants du produit.
- Tumeurs prolactinodépendantes (par exemple adénome hypophysaire à prolactine et cancer du sein).
- Phéochromocytome, connu ou suspecté.
- Dopaminergiques non antiparkinsoniens (cabergoline et quinagolide) : cf Interactions.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
- Syndrome malin des neuroleptiques potentiellement fatal :
En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire). - Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d’appel précoces.
- Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
- Allongement de l’intervalle QT :
Le sulpiride prolonge de façon dose-dépendante l’intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves notamment à type de torsades de pointes, est majoré par l’existence d’une bradycardie, d’une hypokaliémie, d’un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l’intervalle QT) : cf Effets indésirables. - Il convient donc, lorsque la situation clinique le permet, de s’assurer avant toute administration de l’absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
- bradycardie < 55 battements/min,
- hypokaliémie,
- allongement congénital de l’intervalle QT,
- traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements/min), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l’intervalle QT (cf Contre-indications, Interactions).
- bradycardie < 55 battements/min,
- Accident vasculaire cérébral :
Dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque plus élevé d’accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d’une telle augmentation de risque n’est pas connu. Une élévation du risque avec d’autres antipsychotiques ou chez d’autres populations de patients ne peut être exclue. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral. - Patients âgés déments :
Le risque de mortalité est augmenté chez les patients âgés atteints de psychose associée à une démence et traités par antipsychotiques. - Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de 10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement des antipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à 1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicaments comparativement au placebo.
- A la fin du traitement d’une durée moyenne de 10 semaines, le risque de mortalité a été de 4,5 % dans le groupe de patients traités comparé à 2,6 % dans le groupe placebo.
- Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec les antipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décès semblait être soit d’origine cardiovasculaire (par exemple insuffisance cardiaque, mort subite) soit d’origine infectieuse (par exemple pneumonie).
- Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec les antipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiques peut augmenter la mortalité.
- La part respective de l’antipsychotique et des caractéristiques des patients dans l’augmentation de la mortalité dans les études épidémiologiques n’est pas claire.
- Thromboembolie veineuse : des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par Dogmatil et des mesures préventives doivent être mises en oeuvre (cf Effets indésirables).
- La prise de ce médicament est déconseillée en association avec l’alcool, la lévodopa, les antiparkinsoniens dopaminergiques, les antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes, la méthadone, d’autres neuroleptiques et médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (cf Interactions).
- Gélule et solution buvable :
Il est nécessaire de tenir compte du risque d’apparition de dyskinésies tardives, même avec de faibles doses, notamment chez le sujet âgé. - Chez l’enfant, l’efficacité et la tolérance n’ayant pas été complètement étudiées, des précautions devront être prises lors de l’utilisation du sulpiride (cf Posologie/Mode d’administration). Du fait du retentissement cognitif, un examen clinique annuel évaluant les capacités d’apprentissage est recommandé. La posologie sera régulièrement adaptée en fonction de l’état clinique de l’enfant.
- L’utilisation de la solution buvable chez l’enfant de moins de 6 ans sera réservée à des situations exceptionnelles, en milieu spécialisé.
- La solution buvable contient du parahydroxybenzoate et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
- Comprimé et gélule :
La prise de comprimé ou de gélule est contre-indiquée chez l’enfant avant 6 ans car elle peut entraîner une fausse-route. - Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp, ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
- Solution injectable : tenir compte de la teneur en sodium chez les personnes suivant un régime hyposodé strict (cf Composition).
- Les patients diabétiques et les patients ayant des facteurs de risque de diabète, et qui débutent un traitement par sulpiride, doivent faire l’objet d’une surveillance glycémique appropriée.
- En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.
- En cas d’insuffisance rénale, réduire la posologie et renforcer la surveillance ; en cas d’insuffisance rénale grave, il est recommandé de prescrire des cures discontinues.
- La surveillance du traitement par sulpiride doit être renforcée :
- chez les sujets épileptiques en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène, des cas de convulsion ont été rapportés chez des patients traités par sulpiride (cf Effets indésirables)
- chez le sujet âgé présentant une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, à la sédation et aux effets extrapyramidaux.
- chez les sujets épileptiques en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène, des cas de convulsion ont été rapportés chez des patients traités par sulpiride (cf Effets indésirables)
- Solution buvable : tenir compte de la teneur en sodium chez les personnes suivant un régime hyposodé strict (cf Composition).
INTERACTIONS |
- Médicaments sédatifs :
- Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s’agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
- Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes :
- Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L’hypokaliémie (voir médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l’intervalle QT, congénital ou acquis.
- Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classe I a et III, certains neuroleptiques.
- Pour l’érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuses sont concernées par cette interaction.
- L’utilisation d’un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale.
- Toutefois, la méthadone, ainsi que certaines sous-classes, font exception à cette règle :
- des antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) sont seulement déconseillés avec les autres torsadogènes ;
- les neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes sont également déconseillés, et non contre-indiqués, avec les autres torsadogènes.
- des antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) sont seulement déconseillés avec les autres torsadogènes ;
Contre-indiquées : Cf Contre-indications.
- Dopaminergiques non antiparkinsoniens (cabergoline, quinagolide) : antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
Déconseillées : Cf Mises en garde/Précautions d’emploi.
- Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre l’un des deux traitements. Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
- Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, ropinirole, sélégiline) : antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques. Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d’un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu’à l’arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de syndrome malin des neuroleptiques).
- Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe : antiarythmiques de classe I a (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), et autres médicaments tels que bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, mizolastine, vincamine IV, moxifloxacine, spiramycine IV : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
- Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointe (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipotiazine, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride, véralipride) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
- Alcool (consommation d’) : majoration par l’alcool de l’effet sédatif des neuroleptiques. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
- Lévodopa : antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques. Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.
- Méthadone : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et ECG.
- Bradycardisants (notamment antiarythmiques de classe I a, bêtabloquants, certains antiarythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium, digitaliques, pilocarpine, anticholinestérasiques) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et ECG.
- Hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, laxatifs stimulants, glucocorticoïdes, tétracosactide et amphotéricine B par voie IV) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et ECG.
Formes orales :
- Sucralfate : diminution de l’absorption digestive du sulpiride. Prendre le sucralfate à distance du sulpiride (plus de 2 heures, si possible).
- Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon : diminution de l’absorption digestive du sulpiride. Prendre les topiques gastro-intestinaux et antiacides à distance du sulpiride (plus de 2 heures, si possible).
A prendre en compte :
- Antihypertenseurs : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
- Bêtabloquants (sauf esmolol, sotalol et bêtabloquants utilisés dans l’insuffisance cardiaque) : effet vasodilatateur et risques d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
- Dérivés nitrés et apparentés : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Le maintien d’un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.
L’analyse des grossesses exposées n’a révélé aucun effet malformatif particulier du sulpiride.
Les neuroleptiques injectables utilisés dans les situations d’urgence peuvent provoquer une hypotension maternelle.
Bien qu’aucun cas n’ait été décrit chez le nouveau-né, le sulpiride pourrait en théorie être responsable s’il est poursuivi en fin de grossesse, en particulier à fortes doses :- de signes liés à ses propriétés atropiniques, qui sont majorés en cas d’association aux correcteurs antiparkinsoniens : tachycardie, hyperexcitabilité, distension abdominale, retard à l’émission du méconium,
- de signes extrapyramidaux : hypertonie, trémulations,
- de sédation.
En conséquence, l’utilisation du sulpiride est envisageable quel que soit le terme de la grossesse. La surveillance du nouveau-né tiendra compte des effets mentionnés ci-dessus.
Allaitement :
L’allaitement est déconseillé pendant le traitement en raison du passage du sulpiride dans le lait maternel.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Dyskinésies précoces (torticolis spasmodique, crises oculogyres, trismus) cédant à l’administration d’un antiparkinsonien anticholinergique.
- Syndrome extrapyramidal :
- akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques,
- hyperkinéto-hypertonique, excitomoteur,
- akathisie.
- akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques,
- Des dyskinésies tardives, caractérisées par des mouvements rythmiques et involontaires principalement de la langue et/ou du visage, ont été observées comme avec tous les neuroleptiques au cours de cures prolongées : les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.
- Sédation ou somnolence.
- Convulsion (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Syndrome malin des neuroleptiques potentiellement fatal (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Hyperprolactinémie transitoire et réversible à l’arrêt du traitement pouvant entraîner aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie, impuissance ou frigidité.
- Prise de poids.
- Allongement de l’intervalle QT.
- Arythmies ventriculaires telles que torsades de pointes, tachycardie ventriculaire, pouvant entraîner une fibrillation ventriculaire ou un arrêt cardiaque.
- Mort subite (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Hypotension orthostatique.
- Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d’embolies pulmonaires ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportés avec les antipsychotiques (fréquence inconnue) : cf Mises en garde/Précautions d’emploi.
- Augmentation des enzymes hépatiques.
- Éruption maculopapuleuse.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Antipsychotique neuroleptique, benzamide (code ATC : N05AL01).
Le sulpiride interfère dans les transmissions nerveuses dopaminergiques cérébrales et exerce, aux faibles posologies (sauf pour le comprimé), une action activante simulant un effet dopaminomimétique. Aux doses plus élevées, le sulpiride a également une action antiproductive.
PHARMACOCINÉTIQUE |
- 3 à 6 heures (comprimé) ; il est de 0,73 mg/l après administration d’un comprimé de 200 mg.
- 3 à 6 heures (gélule) ; il est de 0,25 mg/l après administration d’une gélule de 50 mg.
- 4,5 heures (solution buvable) ; il est de 0,28 mg/l après une prise de 50 mg de solution buvable.
La biodisponibilité des formes orales est de 25 % à 35 %, avec une forte variabilité interindividuelle.
La cinétique du sulpiride reste linéaire après administration à des doses variant de 50 à 300 mg.
Après injection intramusculaire d’une dose de 100 mg, le pic plasmatique du sulpiride, obtenu en 30 minutes, est de 2,2 mg/l.
Le sulpiride diffuse rapidement dans les tissus : le volume apparent de distribution à l’équilibre est de 0,94 l/kg.
Le taux de fixation protéique est d’environ 40 %.
Le sulpiride diffuse faiblement dans le lait maternel et passe la barrière placentaire.
Le sulpiride est faiblement métabolisé chez l’homme.
92 % de la dose de sulpiride administrée par voie intramusculaire sont retrouvés sous forme inchangée dans les urines.
L’excrétion du sulpiride est essentiellement rénale, par filtration glomérulaire.
La clairance totale est de 126 ml/min. La demi-vie d’élimination plasmatique est de 7 heures.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
- Gélule :
- A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
- Solution buvable :
- A conserver à une température inférieure à 30 °C.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400930328804 (1968/87 rév 25.11.2009) 12 cp. |
3400955669999 (1989 rév 25.11.2009) 150 cp. | |
3400930328972 (1968/87 rév 25.11.2009) 30 gél. | |
3400932668335 (1968/87 rév 25.11.2009) 100 gél. | |
3400930329054 (1968/90 rév 25.11.2009) sol buv. | |
3400930328743 (1968/87 rév 25.11.2009) sol inj. |
Prix : | 5.22 euros (12 comprimés). |
3.85 euros (30 gélules). | |
2.35 euros (flacon de 200 ml de solution buvable). | |
1.96 euros (6 ampoules). | |
Remb Séc soc à 65 % sur la base du TFR : 5.22 euros (12 comprimés) ; 1.96 euros (6 ampoules). | |
Remb Séc soc à 35 % sur la base du TFR : 3.85 euros (30 gélules) ; 2.35 euros (solution buvable). | |
Collect. | |
Modèles hospitaliers : Collect. |
sanofi-aventis France
1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
Info médic et pharmacovigilance :
Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
Fax : 01 57 62 06 62
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