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TRIFLUCAN® oral et injectable


fluconazole

FORMES et PRÉSENTATIONS

Gélule à 50 mg (imprimée « FLU-50 » sur une partie et avec le logo « Pfizer » sur l’autre ; blanc et bleu) :  Boîte de 7, sous plaquettes thermoformées.Modèle hospitalier : Boîte de 100.
  • Gélule à 100 mg (blanc et bleu) :  Boîte de 7, sous plaquettes thermoformées.Modèle hospitalier : Boîte de 60.
  • Gélule à 200 mg (blanche) :  Boîtes de 7 et de 30, sous plaquettes thermoformées.
  • Poudre pour suspension buvable à 50 mg/5 ml et à 200 mg/5 ml :  Flacons correspondant à 35 ml de suspension reconstituée, soit 7 cuillères-mesure de 5 ml.
  • Solution pour perfusion à 2 mg/ml :  Flacons de 50 ml, de 100 ml et de 200 ml. Poches de 100 et de 200 ml.


  • COMPOSITION

    Gélule :p gélule
    Fluconazole (DCI) 
    50 mg
    ou100 mg
    ou200 mg
    Excipients (communs) : lactose, amidon de maïs, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, laurylsulfate de sodium. Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane, métabisulfite de sodium ; bleu patenté V (gélules à 50 mg et à 100 mg) ; érythrosine (gélule à 100 mg). Encre noire d’impression : Opacode S-1-27794 (gomme-laque, oxyde de fer noir, alcool butylique, alcool à brûler industriel, eau purifiée, propylène glycol, alcool isopropylique), ou Tek SW-9008 (gomme-laque, oxyde de fer noir, alcool butylique, eau purifiée, propylène glycol, alcool isopropylique, alcool déshydraté, solution d’ammoniaque fort, hydroxyde de potassium). Calibrage : n° 4 (gélule à 50 mg) ; n° 2 (gélule à 100 mg) ; n° 0 (gélule à 200 mg).
  • Poudre pour suspension buvable :p c mes
    Fluconazole (DCI) 
    50 mg
    ou200 mg
    Excipients (communs) : saccharose, silice colloïdale anhydre, dioxyde de titane, gomme xanthane, citrate de sodium dihydraté, acide citrique anhydre, benzoate de sodium, arôme naturel d’orange (huile essentielle d’orange, maltodextrine).
  • Solution pour perfusion :p ml
    Fluconazole (DCI) 
    2 mg
    Excipients : chlorure de sodium, hydroxyde de sodium, eau ppi.
  • Teneur en sodium : 3,54 mg/ml.


    INDICATIONS

    Gélules à 100 mg et à 200 mg, poudre pour suspension buvable à 200 mg/5 ml, solution pour perfusion à 2 mg/ml :
    Adulte :
    • Cryptococcoses neuroméningées :
      • Traitement d’attaque : son efficacité a été démontrée, principalement chez les patients atteints du sida. Au cours des autres types d’immunodépression (transplantation d’organes, hémopathies), chez les patients immunocompétents et au cours des formes graves, la place du fluconazole par rapport à l’amphotéricine B n’est pas bien connue. Cette dernière paraît stériliser le LCR plus rapidement.
      • Le fluconazole est également indiqué dans le traitement d’entretien des cryptococcoses chez les patients atteints du sida. Il doit alors être prescrit indéfiniment.
      • L’efficacité du fluconazole dans d’autres localisations cryptococciques pulmonaires ou cutanées est moins bien établie.
    • Candidoses systémiques incluant les candidoses disséminées et profondes (candidémies, péritonites), candidoses oesophagiennes et candidoses urinaires.
    • Candida albicans représente la majorité des espèces isolées dans les études cliniques. L’efficacité n’est pas établie dans les infections dues à d’autres espèces de candida, notamment à Candida glabrata, et à Candida krusei (espèce habituellement résistante).
    • Prévention des infections à candida sensibles chez l’adulte exposé à une neutropénie sévère et prolongée lors du traitement d’induction et de consolidation des leucémies aiguës et subissant une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques.
    Gélule à 50 mg, poudre pour suspension buvable à 50 mg/5 ml :
    Adulte :
    • Traitement des candidoses oropharyngées chez les patients immunodéprimés, soit en raison d’une affection maligne, soit d’un syndrome de déficience immunitaire acquise (sida).
    • Traitement des candidoses buccales atrophiques.
    Tous dosages :
    Enfant :
    • Traitement des candidoses oropharyngées chez l’enfant immunodéprimé.
    • Traitement des candidoses systémiques, incluant les candidoses disséminées et profondes (candidémies, péritonites), candidoses oesophagiennes et candidoses urinaires.
    • Traitement des cryptococcoses neuroméningées ; le traitement d’entretien au cours du sida doit être poursuivi indéfiniment.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :
    Gélules à 100 mg et à 200 mg, poudre pour suspension buvable à 200 mg/5 ml, solution pour perfusion à 2 mg/ml :
    Adulte :
    • Cryptococcoses :
      • traitement d’attaque : 400 mg/jour (6 à 8 semaines) ;
      • traitement d’entretien : 200 mg/jour (à vie chez les patients atteints du sida).
    • Candidoses :
      • oesophagiennes : 100 mg/jour ;
      • urinaires : 100 à 200 mg/jour ;
      • systémiques (candidoses disséminées profondes, candidémies, péritonite) : 800 mg le premier jour, puis 400 mg/jour.
    • Prévention des candidoses :
      La posologie recommandée est de 400 mg/jour en une prise quotidienne. L’administration de fluconazole doit débuter dès l’initiation de la chimiothérapie ou du conditionnement de la greffe. Elle doit se poursuivre jusqu’à 7 jours après la remontée des taux des polynucléaires neutrophiles au-dessus de 1000/mm3 ou pendant une durée plus longue (jusqu’à 75 jours).
    La durée de traitement dépend de la réponse clinique.
    Coût du traitement journalier : 4,23 à 14,90 euro(s) (gélules à 100 mg et à 200 mg).
    Gélule à 50 mg, poudre pour suspension buvable à 50 mg/5 ml :
    Adulte :
    • Dans les candidoses oropharyngées des patients immunodéprimés, la dose est de 50 mg une fois par jour pendant 7 à 14 jours. Il est parfois nécessaire de prolonger le traitement à la même dose.
    • Dans les candidoses buccales atrophiques liées aux prothèses dentaires, la dose est de 50 mg une fois par jour pendant 14 jours en complément des soins d’hygiène locale.
    Coût du traitement journalier : 3,50 euro(s) (gélule à 50 mg) ; 3,53 euro(s) (poudre pour suspension buvable à 50 mg/5 ml).
    Tous dosages :
    Prématuré, nouveau-né à terme et jusqu’à 28 jours de vie :
    Leurs données cinétiques suggèrent une élimination plus lente dans cette tranche d’âge. Cependant, le caractère parcellaire et l’insuffisance des données cliniques ne permettent pas actuellement de proposer une posologie.
    Nourrisson et enfant :
    • Traitement des candidoses oropharyngées chez l’enfant immunodéprimé : la posologie recommandée est de 3 mg/kg/jour toutes les 24 heures.
    • Traitement des candidoses systémiques, incluant les candidoses disséminées et profondes (candidémies, péritonites), candidoses oesophagiennes et candidoses urinaires : la posologie recommandée est de 6 à 12 mg/kg/jour toutes les 24 heures en fonction de la sévérité de la maladie.
    • Traitement des cryptococcoses neuroméningées : le traitement d’entretien au cours du sida doit être poursuivi indéfiniment ; la posologie recommandée est de 6 à 12 mg/kg/jour toutes les 24 heures en fonction de la sévérité de la maladie.
    Sujet âgé :
    La prescription sera prudente. La posologie sera ajustée selon le chiffre de la clairance de la créatinine.
    En l’absence d’insuffisance rénale, la posologie habituelle recommandée chez l’adulte sera adoptée. Chez les patients en insuffisance rénale (clairance de la créatinine <= à 50 ml/min), la posologie sera ajustée comme il est décrit plus loin.
    Insuffisant rénal :
    Le fluconazole est éliminé principalement par voie urinaire sous forme inchangée.
    On administrera une dose initiale de 100 à 400 mg lors de la mise en place d’un traitement par le fluconazole chez l’insuffisant rénal. Après une première administration, la posologie journalière sera adaptée en fonction de l’indication et du tableau ci-dessous.
    Clairance de la créatinineDose recommandée (pourcentage de la dose usuelle ou intervalle de temps entre chaque dose habituelle)
    > 50 ml/min100 % ou 24 h
    11 à 50 ml/min50 % ou 48 h
    Patient sous dialyseune administration après chaque séance de dialyse
    Chez les enfants insuffisants rénaux, une dose de charge de 3 mg/kg sera administrée. Puis la posologie d’entretien sera adaptée, comme chez l’adulte, selon le tableau suivant.

    Mode d’administration :

    Les gélules ne sont pas indiquées chez l’enfant de moins de 6 ans.

    Poudre pour suspension buvable à 200 mg/5 ml : cette posologie n’est pas adaptée à l’enfant de moins de 15 kg.


    Forme à utiliser chez l’enfant :
         Enfant
    Triflucan< 15 kg < 6 ans> 15 kg > 6 ans> 15 kg < 6 ans< 15 kg > 6 ans
    Gélule à 50 mg     X     X
    Gélule à 100 mg     X     X
    Gélule à 200 mg     X          
    Pdre p susp buv à 50 mg/5 mlXXXX
    Pdre p susp buv à 200 mg/5 ml     XX     
    Sol p perf à 2 mg/mlXXXX
    Solution pour perfusion à 2 mg/ml :
    Le choix de la voie d’administration orale ou intraveineuse dépend de l’état clinique du patient.
    Un changement de voie d’administration n’entraîne pas de modification de la posologie journalière.
    Le fluconazole peut être administré en perfusion intraveineuse à la vitesse maximale de 10 ml/minute. Le fluconazole se présente dissous dans une solution de chlorure de sodium à 0,9 % ; un flacon de 200 mg (100 ml) contient 15 millimoles de sodium et 15 millimoles de chlorure.
    Le fluconazole étant disponible en solution saline, chez les patients nécessitant une restriction sodique ou hydrique, cet élément devra être pris en compte.
    Il peut être administré de façon concomitante avec :
    • le soluté glucosé à 20 %,
    • la solution de Ringer,
    • la solution de Hartmann,
    • le chlorure de potassium en soluté glucosé,
    • le bicarbonate de sodium.
    A ce jour, au cours des essais cliniques et lors de son administration, il n’a pas été noté d’incompatibilité avec d’autres produits. Cependant, par prudence, il est recommandé de ne pas mélanger le fluconazole en perfusion avec d’autres produits.

    CONTRE-INDICATIONS

    Absolues :
    • Hypersensibilité au fluconazole et/ou à d’autres dérivés azolés.
    • Grossesse et allaitement (cf Grossesse et Allaitement).
    • Cisapride, pimozide (cf Interactions).
    • Enfant de moins de 6 ans en raison de la forme pharmaceutique (gélule).
    Relatives :
    • Halofantrine (cf Interactions).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    • Chez les patients présentant des atteintes connues hépatiques et/ou rénales ainsi que lorsqu’une pathologie sévère est associée, une surveillance des tests hépatiques est conseillée ; l’arrêt du fluconazole sera envisagé en cas d’aggravation d’une anomalie préalable des tests hépatiques.
    • Le patient devra être informé qu’en cas de survenue de symptômes évocateurs d’atteinte hépatique grave (asthénie importante, anorexie, nausées persistantes, vomissements, ictère), le traitement par fluconazole devra être immédiatement arrêté et qu’il devra consulter un médecin.
    • Une surveillance clinique particulière s’impose chez les patients ayant préalablement présenté une réaction cutanée associée à la prise de fluconazole ou d’un autre dérivé azolé. Le patient devra être informé qu’en cas de survenue de lésions bulleuses, le fluconazole devra être immédiatement arrêté et qu’il devra consulter un médecin le plus rapidement possible.
    • Les azolés, dont le fluconazole, ont été associés à un allongement de l’intervalle QT sur l’électrocardiogramme. Dans les études de surveillance post-marketing, chez des patients traités par fluconazole, de rares cas d’allongement de l’intervalle QT ainsi que des torsades de pointes ont été rapportés.
    • Ces notifications font état de patients présentant des pathologies lourdes et de nombreux autres facteurs de risque, notamment un allongement congénital du QT, des désordres électrolytiques ou certains traitements associés susceptibles d’y contribuer.
    • Le fluconazole devra être administré avec précaution chez les patients présentant des conditions proarythmogènes.
    • Gélule : en raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase.
    • Poudre pour suspension buvable : en raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d’intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en sucrase-isomaltase.
    • Solution pour perfusion : tenir compte, chez les personnes suivant un régime hyposodé strict, de la teneur en sodium (cf Composition).

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Le fluconazole exerce une activité très spécifique sur les enzymes dépendant du cytochrome P450 d’origine fongique. Contre-indiquées :
    • Cisapride, pimozide : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Déconseillées :
    • Halofantrine : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre l’antifongique azolé. Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Alfentanil : augmentation de l’effet dépresseur respiratoire de l’analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Adapter la posologie de l’analgésique opiacé en cas de traitement par le fluconazole.
    • Anticoagulants oraux : augmentation de l’effet de l’anticoagulant oral et du risque hémorragique par diminution de son métabolisme hépatique. Contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et surveillance de l’INR ; adaptation de la posologie de l’anticoagulant oral pendant le traitement par le fluconazole et 8 jours après son arrêt.
    • Ciclosporine : risque d’augmentation des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur (inhibition de son métabolisme) et de la créatininémie. Dosage des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de sa posologie pendant l’association et après son arrêt.
    • Névirapine : doublement des concentrations de névirapine avec risque d’augmentation de ses effets indésirables. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de névirapine.
    • Phénytoïne (et par extrapolation, fosphénytoïne) : augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne pouvant atteindre des valeurs toxiques. Mécanisme invoqué : inhibition du métabolisme hépatique de la phénytoïne. Surveillance clinique étroite, dosage des concentrations plasmatiques de phénytoïne et adaptation éventuelle de sa posologie pendant le traitement par le fluconazole et après son arrêt.
    • Sulfamides hypoglycémiants : augmentation du temps de demi-vie du sulfamide avec survenue possible de manifestations hypoglycémiques. Prévenir le patient du risque d’hypoglycémie, renforcer l’autosurveillance glycémique et adapter la posologie du sulfamide pendant le traitement par le fluconazole.
    • Rifampicine : diminution des concentrations plasmatiques et de l’efficacité des deux anti-infectieux (induction enzymatique par la rifampicine et diminution de l’absorption intestinale par l’azolé antifongique). Espacer les prises des deux anti-infectieux, surveiller la concentration plasmatique de l’azolé antifongique et adapter éventuellement la posologie.
    • Rifabutine : risque d’augmentation des effets indésirables de la rifabutine (uvéites) : augmentation de ses concentrations plasmatiques et de celles de son métabolite actif. Surveillance clinique régulière.
    • Théophylline (base et sels) et aminophylline : augmentation de la théophyllinémie avec risque de surdosage (diminution de la clairance de la théophylline). Surveillance clinique et éventuellement de la théophyllinémie ; s’il y a lieu, adaptation de la posologie de la théophylline pendant le traitement par le fluconazole et après son arrêt.
    • Triazolam : augmentation des concentrations plasmatiques de triazolam par diminution de son métabolisme hépatique avec majoration de la sédation. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du triazolam pendant le traitement par le fluconazole.
    • Tacrolimus : augmentation possible des concentrations circulantes de tacrolimus (inhibition de son métabolisme hépatique) et de la créatininémie. Contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations circulantes de tacrolimus et adaptation éventuelle de la posologie.

    A prendre en compte :
    • Contraceptifs hormonaux : trois études de pharmacocinétique associant un contraceptif oral à l’administration de doses multiples de fluconazole ont été réalisées. Aucune modification significative du taux d’hormones n’a été constatée chez les patients traités à 50 mg de fluconazole ; cependant, à une dose journalière de 200 mg, l’AUC de l’éthinyl estradiol et de la noréthindrone était augmentée respectivement de 40 % et de 24 %. Dans une étude à 300 mg/jour de fluconazole, l’AUC de l’éthinylestradiol et de la noréthindrone était augmentée respectivement de 24 % et de 13 %. Ainsi, l’utilisation à doses multiples du fluconazole à ces doses n’a pas entraîné de changement de l’efficacité du contraceptif associé par voie orale.
    • Losartan : risque de diminution de l’efficacité du losartan, par inhibition de la formation de son métabolite actif par le fluconazole.
    • En l’absence d’études cliniques, l’association du fluconazole avec des bases xanthiques et l’INH doit être prudente : un suivi clinique, voire biologique, est alors nécessaire.
    • Diurétiques : une augmentation des taux plasmatiques (40 %) du fluconazole a été observée chez le sujet volontaire sain, recevant simultanément de l’hydrochlorothiazide. Bien qu’elle ne puisse être exclue, cette augmentation ne nécessite pas d’ajustement posologique du fluconazole chez les patients sous diurétiques.
    • Les études d’interaction à doses multiples de fluconazole n’ont montré :
      • à la posologie de 50 mg/jour, aucune modification de la cinétique des estroprogestatifs chez la femme ;
      • à la posologie de 200 à 400 mg/jour chez le sujet masculin volontaire sain, aucune conséquence sur le taux d’hormones stéroïdiennes ou sur la réponse du test de stimulation à l’ACTH.
      Le fluconazole administré à 50 mg/jour pendant 28 jours n’a pas modifié les concentrations plasmatiques de testostérone chez le sujet masculin ni les concentrations des hormones stéroïdiennes chez la femme en âge de procréer.
    • Aucune modification de l’absorption du fluconazole pouvant avoir des conséquences cliniques ne s’est produite au cours des études d’interaction avec l’alimentation, la cimétidine, les anti-acides, une irradiation corporelle totale dans les greffes de moelle.
    • Bien qu’il n’ait pas été conduit d’études d’interaction entre le fluconazole et la zidovudine et/ou la pentamidine, ces médicaments ont été utilisés simultanément chez des patients atteints du sida sans qu’aucune différence significative dans l’incidence des effets indésirables n’ait été relevée.
    • Les études d’interaction avec l’antipyrine indiquent que son métabolisme n’est pas affecté par le fluconazole administré à dose unique ou à doses répétées.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Les études expérimentales chez l’animal ne permettent pas d’exclure la possibilité d’un effet tératogène et, dans l’espèce humaine, les données sont insuffisantes pour préciser le risque. Par conséquent, la prescription du fluconazole est contre-indiquée pendant la grossesse, sauf chez les patientes présentant des infections fongiques sévères ou potentiellement létales chez lesquelles le fluconazole peut alors être utilisé si l’on considère que le bénéfice attendu est supérieur au risque pour le foetus. Chez la femme en âge de procréer, des moyens efficaces de contraception devront être instaurés.


    Allaitement :

    Les concentrations de fluconazole retrouvées dans le lait sont similaires à celles du plasma ; le fluconazole est donc contre-indiqué pendant la période d’allaitement.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets gastro-intestinaux et cutanés sont les effets indésirables le plus couramment rencontrés.
    • Troubles gastro-intestinaux : nausées, flatulence, douleurs abdominales, diarrhées.
    • Troubles de la peau et des tissus : rashs, réactions cutanées sévères à type de toxidermies bulleuses (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, en particulier au cours du sida). Des cas d’alopécies, généralement réversibles, ont été rapportés.
    • Troubles du système nerveux : céphalées pouvant être éventuellement liées au produit.
    • Troubles hépatobiliaires : augmentation des transaminases hépatiques, généralement réversibles à l’arrêt du traitement ; des atteintes hépatiques sévères, éventuellement associées à des taux sériques élevés de fluconazole (cf Mises en garde et Précautions d’emploi), d’évolution parfois fatale, ont été exceptionnellement rapportées.
    • Troubles sanguins et du système lymphatique : leucopénies (neutropénies, agranulocytose), thrombopénies.
    • Troubles du système immunitaire : réactions anaphylactiques.
    • Troubles cardiaques : de rares cas d’allongement de l’intervalle QT et torsades de pointes (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).

    SURDOSAGE

    En cas de surdosage, le traitement est symptomatique, avec des soins adaptés et un lavage gastrique si nécessaire. Le fluconazole est en grande partie éliminé dans les urines ; son élimination est favorisée par une diurèse provoquée. Une séance d’hémodialyse de 3 heures permet d’abaisser d’environ 50 % les taux plasmatiques.

  • PHARMACODYNAMIE

    Antimycosique à usage systémique (code ATC : J02AC01 ; J : anti-infectieux).

    Le fluconazole est un agent antifongique bistriazolé utilisable par voies orale et injectable intraveineuse.

    Le fluconazole agit en inhibant la biosynthèse de l’ergostérol d’origine fongique. Il est plus spécifique de la synthèse des stérols des champignons que de celle des stérols des mammifères.

    L’activité in vivo du fluconazole paraît nettement plus marquée que ne le laissent éventuellement prévoir les tests in vitro.

    Espèces habituellement sensibles : candida, en particulier Candida albicans, Cryptococcus neoformans.

    Espèces habituellement résistantes : Candida krusei, dermatophytes (microsporum, trichophyton), aspergillus sp.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Les formes orales (gélules à 100 mg et à 200 mg, poudre pour suspension buvable à 200 mg/5 ml) et intraveineuse (solution pour perfusion à 2 mg/ml) du fluconazole sont équivalentes du point de vue pharmacocinétique.

    Après administration orale, le fluconazole est bien absorbé et sa biodisponibilité absolue est de 90 %. Son absorption n’est pas modifiée par l’alimentation. Les pics de concentration plasmatique chez le sujet à jeun surviennent entre 0,5 et 1,5 heure après l’administration.

    Les concentrations plasmatiques sont proportionnelles à la dose :
    • Gélule à 50 mg, poudre pour suspension buvable à 50 mg/5 ml :
      • après prise unique de 50 mg, la Cmax est de 1,02 mg/l ;
      • en prise répétée de 50 mg/jour, la Cmax est de 2,37 mg/l à l’état d’équilibre vers le 4e-5e jour.
    • Gélules à 100 mg et à 200 mg, poudre pour suspension buvable à 200 mg/5 ml et solution pour perfusion à 2 mg/ml :
      • après administration de 200 mg de fluconazole, la Cmax est de 4,6 mg/l et les concentrations plasmatiques obtenues à l’état d’équilibre au 15e jour sont de 10 mg/l ;
      • après administration de 400 mg de fluconazole, la Cmax est de 9 mg/l et les concentrations plasmatiques obtenues à l’état d’équilibre au 15e jour sont de 18 mg/l.
    Gélules à 100 mg et à 200 mg, poudre pour suspension buvable à 200 mg/5 ml et solution pour perfusion à 2 mg/ml :
    Après administrations répétées de la dose quotidienne habituelle, 90 % des taux observés à l’état d’équilibre sont atteints au jour 4-5.
    L’administration d’une dose de charge le 1er jour, représentant 2 fois la dose quotidienne habituelle, permet d’obtenir, le 2e jour, des taux équivalant à 90 % des taux observés à l’état d’équilibre.
    Le fluconazole pénètre bien dans tous les liquides corporels étudiés.
    Les concentrations salivaires et les sécrétions bronchiques sont voisines des concentrations plasmatiques. Chez les patients présentant une méningite d’origine fongique, les taux dans le LCR sont équivalents à 80 % environ des taux sanguins.
    Gélule à 50 mg, poudre pour suspension buvable à 50 mg/5 ml :
    Les concentrations salivaires sont voisines des concentrations plasmatiques.
    Tous dosages :
    Le volume apparent de distribution est voisin de celui de l’eau corporelle totale (0,6-0,7 l/kg). La liaison aux protéines est faible (12 %).
    La demi-vie d’élimination est d’environ 30 heures. Le fluconazole s’élimine essentiellement par voie rénale et 80 % de la dose administrée sont retrouvés dans les urines sous forme inchangée.
    Le fluconazole est faiblement métabolisé (11 % de la dose administrée sont retrouvés sous forme de métabolites dans les urines) et sa posologie ne semble pas devoir être modifiée au cours des hépatopathies.
    La clairance du fluconazole est proportionnelle à la clairance de la créatinine. En conséquence, la dose journalière sera réduite chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure ou égale à 50 ml/min. Le fluconazole est hémodialysé avec une diminution de près de 50 % de la concentration sérique après environ 3 heures d’hémodialyse.

    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Gélule :
    Durée de conservation :
    5 ans.
    A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
    Poudre pour suspension buvable :
    Durée de conservation :
    2 ans.
    A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
    Après reconstitution, la suspension doit être utilisée dans les 14 jours.
    Solution pour perfusion :
    Durée de conservation des flacons :
    5 ans.
    Durée de conservation des poches :
    18 mois.
    Poches : Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler.
    Poches et flacons : A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    Solution injectable : médicament soumis à prescription hospitalière.
    AMM3400933055103 (1988, RCP rév 27.03.2008) 7 gél 50 mg.
    3400955613640 (1988, RCP rév 27.03.2008) 100 gél 50 mg.
    3400934557415 (1990, RCP rév 22.02.2008) 7 gél 100 mg.
    3400933265939 (1990, RCP rév 22.02.2008) 60 gél 100 mg.
    3400934557583 (1990, RCP rév 22.02.2008) 7 gél 200 mg.
    3400933265878 (1990, RCP rév 22.02.2008) 30 gél 200 mg.
    3400933547097 (1992, RCP rév 08.02.2007) pdre p susp buv 50 mg/5 ml.
    3400933547158 (1992, RCP rév 08.02.2007) pdre p susp buv 200 mg/5 ml.
    3400933266189 (1990, RCP rév 22.10.2009) sol p perf, flacon 50 ml.
    3400933266240 (1990, RCP rév 22.10.2009) sol p perf, flacon 100 ml.
    3400933266301 (1990, RCP rév 22.10.2009) sol p perf, flacon 200 ml.
    3400937412926 (2006, RCP rév 22.10.2009) sol p perf, poche 100 ml.
    3400937413008 (2006, RCP rév 22.10.2009) sol p perf, poche 200 ml.
      
    Prix :24.47 euros (7 gélules à 50 mg).
    29.58 euros (7 gélules à 100 mg).
    52.15 euros (7 gélules à 200 mg).
    194.32 euros (30 gélules à 200 mg).
    24.47 euros (1 fl de pdre p susp buv à 50 mg/5 ml).
    104.02 euros (1 fl de pdre p susp buv à 200 mg/5 ml).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.
    Remb Séc soc à 65 % sur la base du TFR : 29.58 euros  (7 gélules à 100 mg), 52.15 euros  (7 gélules à 200 mg) et 194.32 euros  (30 gélules à 200 mg). Collect.
    Modèles hospitaliers et solution pour perfusion en poches : Collect.
    Solution pour perfusion en flacons : Inscrit sur la liste de rétrocession avec prise en charge à 65 %. Collect.


    PFIZER
    23-25, av du Dr-Lannelongue. 75014 Paris
    Tél : 01 58 07 30 00
    Info médic : Tél : 01 58 07 34 40

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