collyre
par 100 ml
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métipranolol | 300 mg |
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– Hypertonie intra-oculaire.
- – Glaucome chronique à angle ouvert.
- En instillation oculaire.
- La posologie est d’une goutte de Bétanol, à instiller dans l’oeil malade, 2 fois par jour.
- Il est recommandé de débuter le traitement par Bétanol 0,1 % en collyre.
- En cas d’efficacité insuffisante, passer à un collyre plus concentré (0,3 % puis 0,6 %).
- Le dosage à 0,6 % est à réserver aux patients n’ayant pas répondu aux dosages à 0,1 % ou 0,3 %.
- Dans un certain nombre de cas, l’administration quotidienne d’une seule goutte de métipranolol en collyre peut s’avérer suffisante, en particulier lorsque la pression intraoculaire a été maintenue à des niveaux satisfaisants.
- L’ophtalmologiste pourra, s’il le juge nécessaire, associer le métipranolol en collyre à un ou plusieurs autres traitements antiglaucomateux (par voie locale et/ou générale).
- Cependant, l’association de deux collyres bêtabloquants est déconseillée (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Les autres collyres doivent être administrés au moins 15 minutes avant Bétanol.
- Toutefois, la normalisation de la tension oculaire par le métipranolol en collyre requiert parfois quelques semaines, aussi l’évaluation du traitement doit-elle inclure une mesure de la tension intraoculaire après une période de traitement d’environ 4 semaines.
- Substitution d’un traitement antérieur :
Quand Bétanol doit prendre le relais d’un autre collyre antiglaucomateux, ce collyre doit être arrêté à la fin d’une journée complète de traitement, et Bétanol doit être administré le lendemain à raison d’une goutte dans l’œil malade, deux fois par jour.- En cas d’efficacité insuffisante, on utilisera un collyre plus concentré (0,3 % puis 0,6 %).
- Si Bétanol doit être substitué à plusieurs antiglaucomateux associés, les suppressions ne doivent concerner qu’un seul médicament à la fois.
- En cas de substitution de collyres myotiques par Bétanol, un examen de la réfraction peut s’avérer nécessaire quand les effets des myotiques ont disparu.
- La prescription médicale sera accompagnée du contrôle de la pression intraoculaire, surtout lors de l’instauration du traitement.
- La posologie est d’une goutte de Bétanol, à instiller dans l’oeil malade, 2 fois par jour.
Absolue(s) :
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Hypersensibilité aux ammoniums quaternaires
- Hypersensibilité aux bêtabloquants
- Angor de Prinzmetal
- Asthme
- Bloc auriculoventriculaire de 2e degré non appareillé
- Bloc auriculoventriculaire de 3e degré non appareillé
- Bradycardie
- Bronchopneumopathie chronique obstructive
- Choc cardiogénique
- Trouble circulatoire périphérique
- Hypotension artérielle
- Insuffisance cardiaque congestive
- Phéochromocytome non traité
- Syndrome de Raynaud
- Maladie du sinus auriculaire non appareillé
- Rhinite allergique sévère
- Accident allergique anaphylactique, antécédent (d’)
- Glaucome à angle fermé
Dans le cas où le métipranolol en collyre est administré pour diminuer la pression intra-oculaire chez les patients ayant un glaucome par fermeture de l’angle, un myotique doit être associé. - En effet chez ces patients, l’objectif immédiat du traitement est la réouverture de l’angle, ce qui nécessite l’emploi d’un myotique afin d’obtenir une constriction pupillaire, le métipranolol n’ayant pas ou peu d’effet sur la pupille.
- Sujet porteur de lentilles de contact
Au cours du traitement par le métipranolol en collyre, le port de lentilles de contact est déconseillé en raison du risque d’intolérance des lentilles par diminution de la sécrétion lacrymale liée, d’une manière générale, aux bêtabloquants. - Le conservateur de BETANOL, le chlorure de benzalkonium, peut se déposer sur les lentilles de contact souples ; par conséquent, BETANOL ne doit pas être utilisé en présence de lentilles souples. Les lentilles doivent être enlevées avant l’application des gouttes et ne pas être remises avant un délai minimum de 15 minutes après l’utilisation de BETANOL.
- Enfant de moins de 15 ans
Ce collyre n’a pas fait l’objet d’études cliniques chez le prématuré, le nouveau-né et l’enfant. - L’utilisation de ce collyre n’est donc pas recommandé chez ces patients.
- Traitement prolongé
Une diminution de la sensibilité au métipranolol pourrait apparaître après traitement prolongé. - Il convient, dans les traitements au long cours, de vérifier chaque année l’absence `d’échappement thérapeutique`.
- Sportif
Précaution d’emploi générale des bêtabloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêta-bloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire. - L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
- Traitement à arrêter progressivement
Ne jamais interrompre brutalement un traitement bêta-bloquant par voie générale, en particulier chez les angineux : l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite. - La posologie des bêta-bloquants par voie générale doit être diminuée progressivement, c’est à dire une à deux semaines.
- Précaution d’emploi générale des bêtabloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêta-bloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire.
- Risque de bradycardie
Précaution d’emploi générale des bêtabloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêta-bloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire. - Si la fréquence cardiaque s’abaisse au dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
- Bloc auriculoventriculaire du premier degré
Précaution d’emploi générale des bêtabloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêta-bloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire. - Etant donné l’effet dromotrope négatif des bêta-bloquants, ils ne doivent être administrés qu’avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
- Phéochromocytome
Précaution d’emploi générale des bêtabloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêta-bloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire. - L’utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l’hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression arterielle.
- Sujet âgé
Précaution d’emploi générale des bêtabloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêta-bloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire. - Chez ces sujets à risque et quand un collyre bêta-bloquant est administré avec un bêta-bloquant par voie générale, une adaptation posologique est souvent nécessaire.
- Insuffisance rénale
Précaution d’emploi générale des bêtabloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêta-bloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire. - Chez ces sujets à risque et quand un collyre bêta-bloquant est administré avec un bêta-bloquant par voie générale, une adaptation posologique est souvent nécessaire.
- Insuffisance hépatique
Précaution d’emploi générale des bêtabloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêta-bloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire. - Chez ces sujets à risque et quand un collyre bêta-bloquant est administré avec un bêta-bloquant par voie générale, une adaptation posologique est souvent nécessaire.
- Diabète
Précaution d’emploi générale des bêtabloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêta-bloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire. - Prévenir les malades et renforcer en début de traitement l’autosurveillance glycémique.
- Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
- Psoriasis
Précaution d’emploi générale des bêtabloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêta-bloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire. - Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l’indication mérite d’être pesée.
- Sujet allergique
Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine (cf. Interactions medicamenteuses) ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l’adrénaline aux posologies habituelles. - Risque de passage systémique
Précaution d’emploi générale des bêtabloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêta-bloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire. - Anesthésie générale
Précaution d’emploi générale des bêtabloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêta-bloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire. - Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation des phénomènes réflexes sympathiques. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémie myocardique et de poussées hypertensives per-opératoires. Il convient de prévenir l’anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.
- -Si l’arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu:
-chez les malades atteints d’insuffisance coronaire, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étant donné le risque lié à l’arrêt brutal des bêta-bloquants ;
-en cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit être protégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisante d’atropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées. - La majoration du risque anaphylactique liée à la prise de bêta-bloquants, devra être prise en considération.
- Hyperthyroïdie
Précaution d’emploi générale des bêtabloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêta-bloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire. - Les bêta-bloquants sont capables d’en masquer certains signes, en particulier cardiovasculaires.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- Le passage systémique des bêta-bloquants administrés par voie oculaire est moindre que par voie orale mais néanmoins réél.
- Aspect tératogène :
Chez l’animal, aucune action tératogène n’a été mise en évidence. Dans l’espèce humaine, aucun effet tératogène n’a été rapporté à ce jour et les résultats d’études prospectives contrôlées n’ont pas fait état de malformations à la naissance.Aspect néonatal :
Chez le nouveau-né de mère traitée, l’action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance : si cette rémanence peut être sans conséquence clinique, il est néanmoins possible que survienne une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs (cf.surdosage), en évitant les solutés de remplissage (risque d’OAP) ; par ailleurs bradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées. C’est pourquoi une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée en milieu spécialisé. - Aspect tératogène :
Allaitement :
- Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait (cf.sort du médicament).
- Le risque de survenue d’hypoglycémie et de bradycardie n’a pas été évalué : en conséquence et par précaution, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
- Il existe des effets indésirables asociés à ce collyre (notamment des troubles de la vision) qui peuvent altérer l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
- Hyposécrétion lacrymale
- Irritation oculaire
- Sensation de brûlure oculaire
- Debut de traitement.
- Debut de traitement.
- Hyperhémie conjonctivale
- Conjonctivite
- Blépharite
- Kératite
- Hypoesthésie cornéenne
- Réfraction (modification)
- Diplopie
- Ptosis
- Décollement de la choroïde
- Asthénie (Exceptionnel)
- Refroidissement des extrémités (Exceptionnel)
- Bradycardie (Exceptionnel)
- Insomnie (Exceptionnel)
- Cauchemar (Exceptionnel)
- Douleur épigastrique (Exceptionnel)
- Nausée (Exceptionnel)
- Vomissement (Exceptionnel)
- Trouble de la conduction cardiaque (Exceptionnel)
- Insuffisance cardiaque (Exceptionnel)
- Hypotension artérielle (Exceptionnel)
- Bronchospasme (Exceptionnel)
- Hypoglycémie (Exceptionnel)
- Syndrome de Raynaud (Exceptionnel)
- Claudication intermittente (aggravation) (Exceptionnel)
- Atteinte cutanéomuqueuse (Exceptionnel)
- Anticorps antinucléaire (augmentation) (Exceptionnel)
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Classement ATC :
S01ED04 / METIPRANOLOL
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Classement Vidal :
Antiglaucomateux Ophtalmologie
Liste I
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CIP : 3287255 (BETANOL 0,3 % collyre : Fl/3ml).
- Disponibilité : officines
Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités
Europhta
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