méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p seringue | p ml | |
Méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta* (DCI) | 30 µg | 100 µg |
ou | 50 µg | 167 µg |
ou | 75 µg | 250 µg |
ou | 100 µg | 333 µg |
ou | 120 µg | 400 µg |
ou | 150 µg | 500 µg |
ou | 200 µg | 667 µg |
ou | 250 µg | 833 µg |
ou | 360 µg | 600 µg |
Le dosage correspond à la quantité du fragment protéique de la molécule de méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta sans prendre en compte la glycosylation.
L’activité du méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta ne devrait pas être comparée à celle d’une autre protéine pégylée ou non pégylée de la même classe thérapeutique. Pour plus d’informations, cf Pharmacodynamie.
* Conjugaison d’une protéine produite par la technique de l’ADN recombinant dans des cellules d’ovaire de hamster chinois et d’un méthoxy polyéthylène glycol (PEG) linéaire.
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Traitement de l’anémie symptomatique de l’insuffisance rénale chronique chez l’adulte :
- Le traitement par Mircera doit être instauré sous la surveillance d’un médecin expérimenté dans la prise en charge de patients atteints d’insuffisance rénale.
- Les symptômes et les séquelles de l’anémie pouvant varier avec l’âge, le sexe et la gravité globale de la maladie, une évaluation au cas par cas de l’évolution clinique et de l’état du patient par un médecin est nécessaire. Mircera doit être administré par voie sous-cutanée ou intraveineuse pour atteindre un taux d’hémoglobine inférieur ou égal à 12 g/dl (7,45 mmol/l). La voie sous-cutanée est préférable chez les patients non hémodialysés, pour préserver les veines périphériques. Mircera peut être injecté par voie sous-cutanée dans l’abdomen, le bras ou la cuisse. Ces trois sites sont équivalents.
- En raison de la variabilité intra-patient, le taux d’hémoglobine observé peut parfois être supérieur ou inférieur à celui souhaité chez un patient donné. La variabilité du taux d’hémoglobine doit être prise en charge par une adaptation posologique destinée à maintenir le taux d’hémoglobine cible, compris entre 10 g/dl (6,21 mmol/l) et 12 g/dl (7,45 mmol/l). Un taux d’hémoglobine supérieur à 12 g/dl (7,45 mmol/l) doit être évité sur une période prolongée ; les recommandations relatives à l’adaptation posologique appropriée lorsque le taux d’hémoglobine observé est supérieur à 12 g/dl (7,45 mmol/l) sont décrites ci-dessous.
- Toute augmentation du taux d’hémoglobine de plus de 2 g/dl (1,24 mmol/l) sur une période de quatre semaines doit être évitée. Si elle se produit, une adaptation posologique appropriée doit être instaurée.
- Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance étroite afin de s’assurer que la dose la plus faible approuvée de Mircera est utilisée pour permettre un contrôle satisfaisant des symptômes de l’anémie.
- Il est recommandé de surveiller le taux d’hémoglobine toutes les deux semaines jusqu’à sa stabilisation, puis périodiquement par la suite.
- Patients non actuellement traités par un agent stimulant l’érythropoïèse (ASE) :
- Afin d’amener le taux d’hémoglobine au-dessus de 10 g/dl (6,21 mmol/l), la dose initiale recommandée chez les patients non dialysés est de 1,2 microgramme par kg de poids corporel, administrée en une injection sous-cutanée tous les mois.
- De façon alternative, une dose initiale de 0,6 microgramme par kg de poids corporel peut être administrée en une injection intraveineuse ou sous-cutanée toutes les deux semaines chez les patients dialysés ou non dialysés.
- La dose peut être augmentée d’environ 25 % par rapport à la dose précédente si l’augmentation du taux d’hémoglobine est inférieure à 1,0 g/dl (0,621 mmol/l) en un mois. Des augmentations ultérieures d’environ 25 % peuvent être effectuées à intervalles d’un mois jusqu’à l’obtention du taux d’hémoglobine cible.
- Si l’augmentation du taux d’hémoglobine est supérieure à 2 g/dl (1,24 mmol/l) en un mois ou si le taux d’hémoglobine augmente pour approcher 12 g/dl (7,45 mmol/l), la dose doit être réduite d’environ 25 %. Si le taux d’hémoglobine continue d’augmenter, le traitement doit être interrompu jusqu’à ce que le taux d’hémoglobine redescende, puis le traitement doit être repris à une dose réduite d’environ 25 % par rapport à la dose précédemment administrée. Après l’interruption du traitement, une diminution de l’hémoglobine d’environ 0,35 g/dl (0,22 mmol/l) par semaine est attendue. Les adaptations de dose ne doivent pas être réalisées plus d’une fois par mois.
- Les patients traités une fois toutes les deux semaines, dont le taux d’hémoglobine est supérieur à 10 g/dl (6,21 mmol/l), peuvent recevoir Mircera une fois par mois à une dose double de celle précédemment administrée une fois toutes les deux semaines.
- Patients en cours de traitement par un ASE :
- Pour les patients en cours de traitement par un ASE, Mircera peut être administré une fois par mois par injection intraveineuse ou sous-cutanée. La dose initiale de méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta est calculée sur la base de la dose hebdomadaire de darbépoétine alfa ou d’époétine précédemment administrée au moment de la substitution, comme décrit dans le tableau 1. La première injection doit débuter à la date prévue dans le précédent schéma d’administration comprenant la darbépoétine alfa ou l’époétine.
-
Tableau 1 : Doses initiales de Mircera Dose hebdomadaire précédente intraveineuse ou sous-cutanée de darbépoétine alfa (µg/semaine) Dose hebdomadaire précédente intraveineuse ou sous-cutanée d’époétine (UI/semaine) Dose mensuelle intraveineuse ou sous-cutanée de Mircera (µg/une fois par mois) < 40 < 8000 120 40-80 8000-16 000 200 > 80 > 16 000 360 - Si une adaptation de la dose est nécessaire afin de maintenir le taux d’hémoglobine au-dessus de 10 g/dl (6,21 mmol/l), la dose mensuelle peut être augmentée d’environ 25 %.
- Si l’augmentation du taux d’hémoglobine est supérieure à 2 g/dl (1,24 mmol/l) en un mois ou si le taux d’hémoglobine augmente pour approcher 12 g/dl (7,45 mmol/l), la dose doit être réduite d’environ 25 %. Si le taux d’hémoglobine continue d’augmenter, le traitement doit être interrompu jusqu’à ce que le taux d’hémoglobine redescende, puis le traitement doit être repris à une dose réduite d’environ 25 % par rapport à la dose précédemment administrée. Après l’interruption du traitement, une diminution de l’hémoglobine d’environ 0,35 g/dl (0,22 mmol/l) par semaine est attendue. Les adaptations de dose ne doivent pas être réalisées plus d’une fois par mois.
- Dans la mesure où l’expérience du traitement est limitée chez les patients en dialyse péritonéale, la surveillance régulière de l’hémoglobine et l’adhésion stricte à l’ajustement de dose est recommandée chez ces patients.
- Interruption du traitement :
- Le traitement par Mircera est habituellement à long terme mais peut être interrompu à tout moment, si nécessaire.
- Omission d’une dose :
- Si une dose de Mircera est omise, la dose manquante doit être administrée dès que possible et le traitement par Mircera doit reprendre à la fréquence d’administration prescrite.
- Utilisation pédiatrique :
- Mircera n’est pas recommandé chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans en l’absence de données sur la tolérance et l’efficacité (cf Pharmacocinétique).
- Patients âgés :
- Lors des études cliniques, 24 % des patients traités par Mircera étaient âgés de 65 à 74 ans et 20 % de 75 ans et plus. Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients âgés de 65 ans et plus.
- Patients insuffisants hépatiques :
- Il n’est pas nécessaire d’ajuster la dose initiale, ni de modifier l’adaptation posologique chez les patients insuffisants hépatiques (cf Pharmacocinétique).
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients.
- Hypertension artérielle non contrôlée.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- Une supplémentation martiale est recommandée chez tous les patients dont la ferritinémie est inférieure à 100 µg/l ou dont le coefficient de saturation de la transferrine est inférieur à 20 %. Afin d’assurer une érythropoïèse efficace, le statut martial doit être contrôlé chez tous les patients avant et pendant le traitement.
- L’absence de réponse au traitement par Mircera doit conduire rapidement à en rechercher les causes. Des carences en fer, en acide folique ou en vitamine B12 diminuent l’efficacité des ASE et par conséquent doivent alors être corrigées. Des infections intercurrentes, des épisodes inflammatoires ou traumatiques, une perte de sang occulte, une hémolyse, une intoxication sévère par l’aluminium, des insuffisances hématologiques sous-jacentes ou une myélofibrose peuvent aussi altérer la réponse érythropoïétique. La numération des réticulocytes est un élément de l’évaluation de l’activité médullaire. Si toutes les conditions mentionnées ont été exclues et si le patient présente une soudaine diminution du taux d’hémoglobine associée à une réticulocytopénie et à des anticorps antiérythropoïétine, un examen de la moelle osseuse à la recherche d’une érythroblastopénie doit être envisagé. En cas de diagnostic d’érythroblastopénie, l’administration de Mircera doit être impérativement arrêtée et le patient ne doit pas recevoir un autre ASE.
- Des cas d’érythroblastopénie dus à des anticorps antiérythropoïétine ont été rapportés lors de traitement par des ASE. Ces anticorps présentent une réaction croisée avec les autres ASE et un traitement par Mircera ne doit pas être instauré chez un patient pour lequel la présence d’anticorps est suspectée ou confirmée.
- Érythroblastopénie chez les patients atteints d’hépatite C : une diminution paradoxale du taux d’hémoglobine et l’apparition d’une anémie sévère associée à un faible nombre de réticulocytes doit inciter à interrompre le traitement par époétine et à effectuer une recherche d’anticorps antiérythropoïétine. Des cas ont été rapportés chez des patients atteints d’hépatite C traités de façon concomitante par interféron, ribavirine et époétines. Les époétines ne sont pas indiquées dans la prise en charge de l’anémie associée à l’hépatite C.
- Taux d’hémoglobine : chez les patients ayant une insuffisance rénale chronique, le taux d’hémoglobine atteint pendant la phase de maintien ne doit pas dépasser la limite supérieure du taux d’hémoglobine cible recommandé dans la rubrique Posologie/Mode d’administration. Lors des essais cliniques, un risque accru de décès et d’événements cardiovasculaires graves ont été observés lorsque l’administration des agents stimulants l’érythropoïèse (ASEs) visait à obtenir un taux d’hémoglobine cible supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l).
- Les essais cliniques contrôlés n’ont pas montré de bénéfices significatifs attribuables à l’administration d’époétines lorsque le taux d’hémoglobine est augmenté au-delà du seuil nécessaire pour contrôler les symptômes de l’anémie et pour éviter une transfusion sanguine.
- Surveillance de la pression artérielle : comme avec les autres ASE, la pression artérielle peut augmenter lors d’un traitement par Mircera. La pression artérielle doit être correctement contrôlée chez tous les patients à l’initiation et durant le traitement par Mircera. Si l’hypertension est difficile à contrôler par un traitement médicamenteux ou des mesures diététiques, la posologie de Mircera doit être réduite ou le traitement suspendu (cf Posologie et Mode d’administration).
- Effets sur la croissance tumorale : Mircera, comme les autres ASE, est un facteur de croissance qui stimule essentiellement la production des globules rouges. Des récepteurs à l’érythropoïétine pourraient s’exprimer à la surface de différents types de cellules tumorales. Comme tout facteur de croissance, les ASE pourraient stimuler la croissance de tout type de tumeur maligne. Au cours de deux études cliniques contrôlées dans lesquelles des érythropoïétines ont été administrées à des patients atteints de différents types de cancers, dont le cancer de la tête et du cou et le cancer du sein, une augmentation inexpliquée de la mortalité a été observée.
- Mircera n’est pas autorisé dans le traitement de l’anémie des patients atteints de cancer.
- La tolérance et l’efficacité de Mircera n’ont pas été établies chez les patients présentant une hémoglobinopathie, des crises comitiales, une hémorragie ou un antécédent hémorragique récent nécessitant une transfusion ou un taux de plaquettes supérieur à 500 x 109/l. Par conséquent, la prudence est nécessaire chez ces patients.
- Un usage détourné de Mircera chez des sujets sains peut entraîner une augmentation excessive du taux d’hémoglobine. Ceci peut être associé à des complications cardiovasculaires mettant en jeu le pronostic vital.
- Traçabilité de Mircera : afin d’améliorer la traçabilité des agents stimulant l’érythropoïèse (ASEs), le nom de spécialité de l’ASE administré doit être clairement inscrit dans le dossier du patient.
INTERACTIONS |
Aucune étude d’interaction n’a été réalisée. Il n’y a pas de preuves de modification du métabolisme d’autres médicaments par Mircera.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Il n’y a pas de données sur l’utilisation de Mircera chez la femme enceinte.
Les études chez l’animal n’ont pas montré d’effets délétères directs sur la gestation, le développement embryonnaire ou foetal, l’accouchement et le développement postnatal mais montrent une réduction réversible du poids foetal liée à la classe thérapeutique (cf Sécurité préclinique). Mircera ne sera prescrit qu’avec prudence chez la femme enceinte.
Allaitement :
On ne sait pas si le méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta est excrété dans le lait maternel. Une étude animale a montré que le méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta passait dans le lait maternel. La décision de poursuivre ou d’arrêter l’allaitement ou le traitement par Mircera doit prendre en compte les bénéfices de l’allaitement maternel pour l’enfant et ceux de Mircera pour la mère.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
Affections du système nerveux :
- Peu fréquent : céphalées.
- Rare : encéphalopathie hypertensive.
- Rare : éruption maculopapuleuse.
- Peu fréquent : thrombose de l’abord vasculaire.
- Fréquent : hypertension.
- Rare : bouffée de chaleur.
- Rare : hypersensibilité.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : autres préparations antianémiques (code ATC : B03XA03).
Le méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta, substance active de Mircera, est un activateur continu du récepteur de l’érythropoïétine qui montre une activité au niveau du récepteur différente de celle de l’érythropoïétine, caractérisée par une association plus lente et une dissociation plus rapide du récepteur, une activité spécifique plus faible in vitro et plus élevée in vivo ainsi qu’une demi-vie plus longue. Le poids moléculaire moyen est d’environ 60 kDa, la fraction protéique plus l’hydrate de carbone représentent environ 30 kDa.
Mircera stimule l’érythropoïèse en interagissant avec le récepteur de l’érythropoïétine à la surface des progéniteurs médullaires. Principal facteur de croissance pour le développement de la lignée érythrocytaire, l’érythropoïétine est une hormone naturelle produite par le rein et libérée dans la circulation sanguine en réponse à une hypoxie. Elle interagit alors avec les progéniteurs érythroïdes afin d’accroître la production d’érythrocytes.
Les données issues des études de correction chez des patients traités une fois toutes les deux semaines et une fois toutes les quatre semaines montrent que les taux de réponses de l’hémoglobine dans le groupe Mircera à la fin de la période de correction étaient élevés et comparables aux comparateurs. Le temps moyen de réponse était de 43 jours dans le groupe Mircera et de 29 jours dans le groupe comparateur avec des augmentations du taux d’hémoglobine respectivement de 0,2 g/dl/semaine et 0,3 g/dl/semaine au cours des 6 premières semaines.
Quatre études randomisées et contrôlées ont été menées chez des patients dialysés traités par la darbépoétine alfa ou l’époétine à l’inclusion. Les patients ont été randomisés avec poursuite du traitement lors de l’inclusion ou substitution par Mircera afin de maintenir la stabilité du taux d’hémoglobine. A la période d’évaluation (semaines 29-36), les taux d’hémoglobine moyens et médians des patients du groupe Mircera étaient identiques à leurs valeurs à l’inclusion.
L’érythropoïétine est un facteur de croissance qui stimule essentiellement la production de globules rouges. Les récepteurs de l’érythropoïétine peuvent s’exprimer à la surface de diverses cellules tumorales.
La survie et la progression tumorale ont été évaluées dans cinq grandes études contrôlées impliquant 2833 patients au total. Parmi ces études quatre étaient en double aveugle contrôlées versus placebo et une étude était en ouvert. Deux de ces études ont recruté des patients traités par chimiothérapie. Le taux d’hémoglobine cible était > 13 g/dl dans deux des études, et de 12 à 14 g/dl dans les trois autres études. Dans l’étude en ouvert, il n’y a pas eu de différence sur la survie globale entre les patients traités avec l’érythropoïétine humaine recombinante et le groupe contrôle. Dans les quatre études contrôlées versus placebo, le risque relatif pour la survie globale était compris entre 1,25 et 2,47 en faveur du groupe contrôle. Ces études ont montré une surmortalité inexpliquée, statistiquement significative par rapport au groupe contrôle chez les patients ayant une anémie associée à différents cancers fréquents et traités par une érythropoïétine humaine recombinante. Le résultat sur la survie globale dans ces études n’a pas pu être expliqué de façon satisfaisante par les différences d’incidence des thromboses et autres complications liées entre les patients ayant reçu une érythropoïétine humaine recombinante et ceux du groupe contrôle.
Une analyse des données-patients a également été menée sur plus de 13 900 patients atteints de cancer (traités par chimiothérapie, radiothérapie, chimioradiothérapie, ou sans traitement) et participant à 53 études cliniques contrôlées impliquant plusieurs époétines. La méta-analyse des données de survie globale a conduit à un hazard ratio estimé à 1,06 en faveur des contrôles (IC 95 % : 1,00-1,12 ; 53 études et 13 933 patients) et pour les patients atteints de cancer recevant une chimiothérapie, le hazard ratio de la survie globale était de 1,04 (IC 95 % : 0,97-1,11 ; 38 études et 10 441 patients). De la même manière, la méta-analyse a indiqué une augmentation significative du risque relatif d’événements thromboemboliques chez les patients atteints de cancer et recevant une érythropoïétine recombinante humaine (cf Mises en garde et Précautions d’emploi). Mircera n’est pas indiqué pour le traitement de patients atteints d’anémie induite par la chimiothérapie (cf Indications), aucun patient traité par Mircera ne faisait partie de cette analyse.
PHARMACOCINÉTIQUE |
La pharmacocinétique du méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta a été étudiée chez des volontaires sains et des patients anémiques atteints d’une IRC dialysés ou non.
Après administration sous-cutanée chez des patients atteints d’une IRC non dialysés, les concentrations maximales sériques de méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta ont été observées 95 heures (valeur médiane) après administration. La biodisponibilité absolue de méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta après administration sous-cutanée a été de 54 %. La demi-vie terminale d’élimination a été de 142 heures chez les patients atteints d’une IRC non dialysés.
Après administration sous-cutanée chez des patients atteints d’une IRC dialysés, les concentrations maximales sériques de méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta ont été observées 72 heures (valeur médiane) après administration. La biodisponibilité absolue de méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta après administration sous-cutanée a été de 62 % et la demi-vie terminale d’élimination a été de 139 heures chez les patients atteints d’une IRC dialysés.
Après administration intraveineuse chez des patients atteints d’une IRC dialysés, la clairance systémique totale a été de 0,494 ml/h par kg. La demi-vie d’élimination après administration intraveineuse du méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta est de 134 heures.
Une comparaison des concentrations sériques du méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta mesurées avant et après hémodialyse chez 41 patients atteints d’une IRC a montré que l’hémodialyse n’avait aucun effet sur les paramètres pharmacocinétiques de ce médicament.
Une analyse menée chez 126 patients présentant une IRC n’a révélé aucune différence pharmacocinétique entre patients dialysés et patients non dialysés.
Dans une étude évaluant l’administration de dose unique en intraveineuse, la pharmacocinétique du méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta chez les patients insuffisants hépatiques sévères est similaire à celle chez les sujets sains (cf Posologie et Mode d’administration).
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité cardiovasculaire, toxicologie en administration répétée, et des fonctions de reproduction, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Le potentiel carcinogène du méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta n’a pas été évalué par des études à long terme chez l’animal. Le produit n’a pas induit une réponse proliférative in vitro sur des lignées de cellules tumorales non hématologiques. Lors d’une étude de toxicité de six mois chez le rat, aucune réponse mitogène inattendue ou tumorigène n’a été observée dans des tissus non hématologiques. De plus, sur un échantillon de tissus humains, la liaison in vitro du méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta n’a été observée que sur les cellules cibles (progéniteurs médullaires). Il n’a pas été observé de passage transplacentaire significatif du méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta chez le rat et les études menées chez l’animal n’ont révélé aucun effet nocif sur la gestation, le développement embryonnaire et foetal, la mise bas ou le développement postnatal. Cependant, il y avait une réduction réversible liée à la classe thérapeutique, du poids foetal et une diminution de la prise du poids postnatal de la descendance à des doses provoquant des effets pharmacodynamiques exagérés chez les mères. Les développements physiques, cognitifs ou sexuels de la descendance de mères recevant du méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta pendant la gestation et l’allaitement n’ont pas été altérés. L’administration du méthoxy polyéthylène glycol-époétine bêta par voie sous-cutanée chez des rats des deux sexes avant et pendant la période d’accouplement n’a pas altéré les capacités de reproduction, la fertilité et les paramètres spermatiques.
INCOMPATIBILITÉS |
En l’absence d’étude de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 3 ans.
A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
L’utilisateur final peut sortir le médicament du réfrigérateur et le conserver à température ambiante ne dépassant pas + 30 °C durant une période unique de 1 mois. Une fois sorti du réfrigérateur, le médicament doit être utilisé au cours de cette période.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
La seringue préremplie est prête à l’emploi. La seringue stérile préremplie ne contient aucun conservateur et doit n’être utilisée que pour une seule injection. Une seule dose doit être administrée par seringue. Seules les solutions transparentes, incolores à jaune pâle et sans particules visibles peuvent être injectées.
Ne pas agiter.
Amener la seringue à température ambiante avant l’injection.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Médicament soumis à une prescription initiale hospitalière annuelle réservée aux spécialistes en néphrologie, en hématologie ou en médecine interne et aux médecins exerçant dans des services de dialyse à domicile. | |
AMM | EU/1/07/400/017 ; CIP 3400939037257 (2008) 30 µg. |
EU/1/07/400/008 ; CIP 3400938151459 (50 µg). | |
EU/1/07/400/009 ; CIP 3400938151510 (75 µg). | |
EU/1/07/400/010 ; CIP 3400938151749 (100 µg). | |
EU/1/07/400/020 ; CIP 3400939038087 (2008) 120 µg. | |
EU/1/07/400/011 ; CIP 3400938151800 (150 µg). | |
EU/1/07/400/012 ; CIP 3400938152050 (200 µg). | |
EU/1/07/400/013 ; CIP 3400938152111 (250 µg). | |
EU/1/07/400/021 ; CIP 3400939038148 (2008) 360 µg. | |
RCP révisés le 05.10.2010. |
Prix : | 67.58 euros (1 seringue préremplie 30 µg). |
109.16 euros (1 seringue préremplie 50 µg). | |
161.13 euros (1 seringue préremplie 75 µg). | |
211.00 euros (1 seringue préremplie 100 µg). | |
249.70 euros (1 seringue préremplie 120 µg). | |
307.76 euros (1 seringue préremplie 150 µg). | |
404.52 euros (1 seringue préremplie 200 µg). | |
500.50 euros (1 seringue préremplie 250 µg). | |
709.44 euros (1 seringue préremplie 360 µg). | |
Remb Séc soc à 65 % selon la procédure des médicaments d’exception (prescription en conformité avec la fiche d’information thérapeutique). Collect. |
Prix ou tarif de responsabilité (HT) par UCD : | UCD 9324649 (seringue à 30 µg) : 61.83 euros. |
UCD 9313918 (seringue à 50 µg) : 103.05 euros. | |
UCD 9313924 (seringue à 75 µg) : 154.58 euros. | |
UCD 9313870 (seringue à 100 µg) : 206.10 euros. | |
UCD 9324632 (seringue à 120 µg) : 247.32 euros. | |
UCD 9313887 (seringue à 150 µg) : 309.15 euros. | |
UCD 9313893 (seringue à 200 µg) : 412.20 euros. | |
UCD 9313901 (seringue à 250 µg) : 515.25 euros. | |
UCD 9324655 (seringue à 360 µg) : 741.96 euros. | |
Inscrit sur la liste des spécialités prises en charge en sus des GHS. |
Titulaire de l’AMM : Roche Registration Limited, 6 Falcon Way, Shire Park, Welwyn Garden City, AL7 1TW, Royaume-Uni.
ROCHE
52, bd du Parc. 92521 Neuilly-sur-Seine cdx
Info médic et pharma : Tél : 01 46 40 51 91
Pharmacovigilance : Tél : 01 46 40 53 08
Logistique produits :
Tél : 01 49 35 80 37. Fax : 01 49 35 80 01
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