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EPITOMAX®


topiramate

FORMES et PRÉSENTATIONS

Gélule à 15 mg, 25 mg ou 50 mg (opaque/transparente, marquée « 15 », « 25 » ou « 50 » sur le corps et « TOP » sur la tête) :  Flacons de 28, avec bouchon sécurité enfant.
  • Comprimé pelliculé à 50 mg (jaune clair), 100 mg (jaune) ou 200 mg (saumon) :  Boîtes de 28, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

    Gélule :p gélule
    Topiramate (DCI) 
    15 mg
    ou25 mg
    ou50 mg
    Excipients (communs) : microgranules neutres (saccharose, amidon de maïs), povidone, acétate de cellulose. Enveloppe des gélules : gélatine, dioxyde de titane. Encre d’impression noire : opacode noir S-1-17822/23 (oxyde de fer noir [E172], gomme laque, propylèneglycol). Calibrage : n° 2 (gélule à 15 mg) ; n° 1 (gélule à 25 mg) ; n° 0 (gélule à 50 mg).
  • Comprimé :p cp
    Topiramate (DCI) 
    50 mg
    ou100 mg
    ou200 mg
    Excipients (communs) : Noyau : lactose monohydraté, cellulose microcristalline, carboxyméthylamidon sodique, amidon prégélatinisé, stéarate de magnésium. Pelliculage : cp à 50 mg : Opadry jaune clair YS-1-6382-G (hypromellose, dioxyde de titane, macrogol, polysorbate 80, oxyde de fer jaune), cire de Carnauba ; cp à 100 mg : Opadry jaune YS-1-6370-G (hypromellose, dioxyde de titane, macrogol, polysorbate 80, oxyde de fer jaune), cire de Carnauba ; cp à 200 mg : Opadry rose YS-1-1456-G (hypromellose, dioxyde de titane, macrogol, polysorbate 80, oxyde de fer rouge), cire de Carnauba.

  • INDICATIONS

    • En monothérapie chez l’adulte, l’adolescent et l’enfant de plus de 6 ans dans l’épilepsie partielle avec ou sans généralisation secondaire ou dans les crises tonicocloniques généralisées.
    • En association aux autres antiépileptiques chez l’enfant à partir de 2 ans, l’adolescent et l’adulte dans l’épilepsie partielle avec ou sans généralisation secondaire ou dans les crises tonicocloniques généralisées, ainsi que dans le traitement des crises associées au syndrome de Lennox-Gastaut.
    • Le topiramate est indiqué chez l’adulte dans le traitement prophylactique de la migraine après une évaluation minutieuse des alternatives thérapeutiques possibles. Le topiramate n’est pas indiqué dans le traitement de la crise.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Généralités :
    II est recommandé de débuter le traitement à faible dose puis d’augmenter les doses jusqu’à la posologie efficace. La posologie et l’augmentation de la posologie doivent être guidées par la réponse clinique.
    Epitomax est disponible sous forme de comprimés pelliculés et de gélules. Il est recommandé de ne pas couper les comprimés pelliculés. La forme gélule est disponible pour les patients ayant des difficultés à avaler des comprimés, par exemple les enfants et les sujets âgés.
    Les gélules d’Epitomax peuvent être avalées entières ou peuvent être administrées après ouverture précautionneuse de la gélule et répartition de la totalité du contenu sur une petite quantité (cuillère à thé) de nourriture semi-solide. Le mélange médicament nourriture doit être immédiatement avalé et ne doit pas être mâché. Il ne doit pas être conservé pour un usage ultérieur.
    Une surveillance des concentrations plasmatiques pour optimiser le traitement par Epitomax n’est pas nécessaire. Dans de rares cas, l’ajout de topiramate à la phénytoïne peut nécessiter une adaptation de la posologie de la phénytoïne pour obtenir une réponse clinique optimale. L’ajout ou le retrait de la phénytoïne et de la carbamazépine à un traitement en association avec Epitomax peut nécessiter l’adaptation posologique d’Epitomax.
    Epitomax peut être administré sans tenir compte des repas.
    Chez les patients avec ou sans antécédent de convulsion ou d’épilepsie, les médicaments antiépileptiques, dont le topiramate, doivent être arrêtés progressivement afin de minimiser le risque potentiel de crise convulsive ou d’augmentation de la fréquence des crises. Au cours des essais cliniques, les doses journalières ont été diminuées par paliers hebdomadaires de 50-100 mg chez l’adulte présentant une épilepsie et de 25-50 mg chez l’adulte recevant du topiramate à des doses allant jusqu’à 100 mg/jour dans le traitement prophylactique de la migraine. Au cours des essais cliniques chez l’enfant, le topiramate a été progressivement arrêté sur une période de 2 à 8 semaines.
    Épilepsie – Traitement en monothérapie :
    Généralités :
    Lors de l’arrêt des antiépileptiques concomitants en vue d’une monothérapie par topiramate, l’effet de cet arrêt sur le contrôle des crises doit être pris en compte. A l’exception de problèmes de tolérance nécessitant un arrêt brusque des antiépileptiques associés, une diminution progressive des antiépileptiques associés au rythme d’environ un tiers de la dose toutes les deux semaines est recommandée.
    Lors de l’arrêt de médicaments inducteurs enzymatiques, les concentrations de topiramate vont augmenter. Une diminution de la posologie d’Epitomax (topiramate) peut s’avérer nécessaire si elle est cliniquement justifiée.
    Adultes :
    La dose et l’adaptation posologique doivent être guidées par la réponse clinique. Le traitement doit débuter par 25 mg le soir pendant 1 semaine. La posologie doit être ensuite augmentée de 25 ou 50 mg/jour par paliers de 1 ou 2 semaines, administrée en 2 prises. Lorsque le patient ne tolère pas l’augmentation posologique, des augmentations plus faibles ou des paliers plus longs peuvent être utilisés.
    La posologie cible initiale recommandée pour le traitement par topiramate en monothérapie est de 100 mg/jour à 200 mg/jour en 2 prises. La dose journalière maximale recommandée est de 500 mg/jour en 2 prises. Certains patients présentant des formes réfractaires d’épilepsie ont toléré des doses de 1000 mg/jour de topiramate en monothérapie. Ces recommandations posologiques concernent tous les adultes, sujets âgés compris, en l’absence d’insuffisance rénale sous-jacente.
    Coût du traitement journalier : 1,14 à 5,25 euro(s).
    Population pédiatrique (enfants de plus de 6 ans) :
    La dose et l’adaptation posologique chez l’enfant doivent être guidées par la réponse clinique. Le traitement des enfants de plus de 6 ans doit débuter par 0,5 à 1 mg/kg le soir pendant la première semaine. La posologie sera ensuite augmentée par paliers de 0,5 à 1 mg/kg/jour, administrés en deux prises, par paliers de 1 à 2 semaines. Si l’enfant ne tolère pas l’augmentation posologique, des augmentations plus faibles ou des paliers plus longs peuvent être utilisés.
    La posologie initiale recommandée pour le traitement par topiramate en monothérapie chez l’enfant de plus de 6 ans est de 100 mg/jour en fonction de la réponse clinique (correspondant à environ 2,0 mg/kg/jour chez l’enfant de 6 à 16 ans).
    Coût du traitement journalier : 0,06 euro(s)/kg (gél à 15 mg) ; 0,03 euro(s)/kg (gél à 25 mg) ; 0,02 euro(s)/kg (gél à 50 mg).
    Traitement de l’épilepsie en association à d’autres antiépileptiques (épilepsie partielle avec ou sans généralisation, crises tonicocloniques généralisées, ou crises associées au syndrome de Lennox- Gastaut) :
    Adultes :
    Le traitement doit débuter par 25-50 mg le soir pendant 1 semaine. L’utilisation de doses plus faibles a été rapportée, mais n’a pas été étudiée de façon systématique. En conséquence, par paliers de 1 ou 2 semaines, la posologie sera augmentée par paliers de 25-50 mg/jour et administrée en 2 prises. La posologie efficace peut être atteinte chez certains patients en 1 prise par jour.
    Dans les essais cliniques en association avec d’autres antiépileptiques, la dose de 200 mg a été la dose minimale efficace. La posologie journalière usuelle est de 200-400 mg/jour en 2 prises.
    Coût du traitement journalier : 2,23 à 4,11 euro(s).
    Ces recommandations posologiques concernent tous les adultes, sujets âgés inclus, en l’absence d’insuffisance rénale sous-jacente (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    Population pédiatrique (enfants de 2 ans et plus) :
    La posologie journalière totale recommandée d’Epitomax (topiramate) en association avec d’autres antiépileptiques est d’environ 5 à 9 mg/kg/jour en 2 prises. Le traitement doit débuter à 25 mg (ou moins, dans l’intervalle 1 à 3 mg/kg/jour) le soir pendant la première semaine. La posologie doit ensuite être augmentée par paliers de 1 à 2 semaines, par paliers de 1 à 3 mg/kg/jour (administrés en 2 prises), pour atteindre la posologie cliniquement optimale.
    Coût du traitement journalier : 0,16 euro(s)/kg à 0,29 euro(s)/kg (gél à 15 mg) ; 0,09 euro(s)/kg à 0,15 euro(s)/kg (gél à 25 mg) ; 0,06 euro(s)/kg à 0,10 euro(s)/kg (gél à 50 mg).
    Des posologies journalières allant jusqu’à 30 mg/kg/jour ont été étudiées et ont été généralement bien tolérées.
    Migraine :
    Adultes :
    La dose journalière totale recommandée de topiramate dans le traitement prophylactique de la migraine est de 100 mg/jour administrés en 2 prises. L’adaptation posologique doit débuter à 25 mg le soir pendant 1 semaine. La posologie sera ensuite augmentée par paliers de 25 mg/jour administrés par paliers de 1 semaine. Si le patient ne tolère pas l’augmentation posologique, des paliers plus longs peuvent être utilisés.
    Coût du traitement journalier : 1,14 euro(s).
    Certains patients peuvent présenter une amélioration clinique à la dose journalière totale de 50 mg/jour. Des patients ont reçu des doses journalières totales allant jusqu’à 200 mg/jour. Cette dose peut être adaptée chez certains patients ; néanmoins, la prudence est recommandée du fait d’une augmentation de l’incidence des effets secondaires.
    Population pédiatrique :
    Epitomax (topiramate) n’est pas recommandé pour le traitement ou la prévention de la migraine chez l’enfant en absence de données de sécurité d’emploi et d’efficacité suffisantes.
    Recommandations posologiques générales chez les populations particulières de patients recevant Epitomax :
    Patient insuffisant rénal :
    Chez les patients insuffisants rénaux (Clcr <= 60 ml/min), le topiramate doit être administré avec précaution puisque les clairances plasmatique et rénale du topiramate sont diminuées. Les patients présentant une insuffisance rénale connue peuvent nécessiter un délai plus long pour atteindre l’état d’équilibre après chaque dose.
    Chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale, le topiramate étant éliminé du plasma par hémodialyse, une dose supplémentaire d’Epitomax équivalente à environ la moitié de la dose quotidienne doit être administrée les jours d’hémodialyse. La dose supplémentaire doit être administrée en 2 fois, au début et à la fin de la séance d’hémodialyse. La dose supplémentaire peut être différente en fonction des caractéristiques du matériel d’hémodialyse utilisé.
    Patient insuffisant hépatique :
    Chez les patients insuffisants hépatiques modérés à sévères, le topiramate doit être administré avec précaution puisque la clairance du topiramate est diminuée.
    Patients âgés :
    Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients âgés présentant une fonction rénale normale.

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients.
    • Traitement prophylactique de la migraine chez la femme enceinte ou chez la femme en âge de procréer n’utilisant pas des méthodes contraceptives efficaces.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Dans les situations où un arrêt rapide du topiramate est médicalement nécessaire, un suivi approprié est recommandé (pour plus de détails : cf Posologie et Mode d’administration).
  • Comme avec les autres antiépileptiques, une augmentation de la fréquence des crises ou l’apparition de nouveaux types de crises peuvent survenir chez certains patients avec le topiramate. Ces phénomènes peuvent être dus à un surdosage, à une diminution des concentrations plasmatiques des antiépileptiques associés, à la progression de la maladie ou à un effet paradoxal.
  • Une hydratation adéquate au cours du traitement par topiramate est très importante. L’hydratation peut diminuer le risque de néphrolithiase (voir ci-dessous). Une hydratation adéquate avant et pendant des activités telles que l’exercice physique ou l’exposition à des températures élevées peut diminuer le risque d’effets indésirables liés à la chaleur (cf Effets indésirables).
  • Troubles de l’humeur/dépression :
    Une augmentation de l’incidence des troubles de l’humeur et de la dépression a été observée au cours du traitement par topiramate.
    Suicide/idées suicidaires :
    Des idées et comportements suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des antiépileptiques dans plusieurs indications. Une méta-analyse des données d’essais randomisés contrôlés versus placebo réalisés avec des antiépileptiques a montré une légère augmentation des idées et des comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque n’est pas connu et les données disponibles n’excluent pas la possibilité d’une augmentation du risque avec le topiramate.
    Lors des essais cliniques en double aveugle, la fréquence des événements indésirables liés au suicide (idées suicidaires, tentative de suicide et suicide) a été de 0,5 % chez les patients traités par topiramate (46 sur 8652 patients traités) et l’incidence a été presque 3 fois plus importante que celle relevée chez les patients traités par le placebo (0,2 % ; 8 sur 4045 patients traités).
    Les patients doivent donc faire l’objet d’un suivi pour rechercher les signes d’idées et de comportements suicidaires, et un traitement adéquat doit être envisagé. Les patients (et les personnels soignants) doivent être informés de la nécessité de demander une aide médicale en cas d’apparition d’idées ou de comportements suicidaires.
    Néphrolithiase :
    Certains patients, en particulier ceux ayant une prédisposition à la néphrolithiase, peuvent présenter un risque accru de formation de calculs rénaux et de signes et symptômes associés, tels que des coliques néphrétiques, des douleurs rénales ou du flanc.
    Les facteurs de risque de néphrolithiase incluent des antécédents de formation de calculs rénaux, des antécédents familiaux de néphrolithiase et une hypercalciurie. Aucun de ces facteurs de risque ne peut faire prédire avec certitude la formation de calculs rénaux pendant le traitement par topiramate. De plus, les patients prenant d’autres traitements associés à la survenue de néphrolithiase peuvent avoir un risque accru.
    Diminution de la fonction hépatique :
    Chez les patients insuffisants hépatiques, le topiramate doit être administré avec prudence car la clairance du topiramate peut être diminuée.
    Myopie aiguë et glaucome par fermeture de l’angle :
    Un syndrome incluant une myopie aiguë associée à un glaucome secondaire à angle fermé a été rapporté chez des patients traités par le topiramate. Les symptômes incluent la survenue brutale d’une diminution de l’acuité visuelle et/ou d’une douleur oculaire. L’examen ophtalmologique peut mettre en évidence une myopie, un rétrécissement de la chambre antérieure, une hyperémie (rougeur) oculaire et une augmentation de la pression intraoculaire. Une mydriase peut être ou non présente. Ce syndrome peut être associé à une effusion supraciliaire entraînant un déplacement antérieur du cristallin et de l’iris, avec glaucome secondaire à angle fermé. Les symptômes surviennent généralement au cours du premier mois suivant l’instauration du traitement par le topiramate. Contrairement au glaucome primitif à angle étroit, rare avant 40 ans, le glaucome secondaire à angle fermé associé au topiramate a été rapporté chez des patients pédiatriques ainsi que chez des adultes. Le traitement inclut l’arrêt du topiramate, dans les meilleurs délais selon le jugement du médecin traitant, et des mesures appropriées visant à réduire la pression intraoculaire. Ces mesures résultent généralement en une diminution de la pression intraoculaire.
    Une pression intraoculaire élevée non traitée, quelle qu’en soit l’étiologie, peut entraîner des séquelles graves incluant une perte permanente de la vision.
    La décision d’un traitement par topiramate chez les patients présentant des antécédents de troubles oculaires doit être évaluée.
    Acidose métabolique :
    Une acidose métabolique, hyperchlorémique, sans trou anionique (c’est-à-dire diminution des bicarbonates sériques en dessous des limites de la normale en absence d’alcalose respiratoire) est associée au traitement par topiramate. Cette diminution des bicarbonates sériques est due à l’effet inhibiteur de topiramate sur l’anhydrase carbonique rénale. Généralement, la diminution des bicarbonates survient en début de traitement bien qu’elle puisse survenir à tout moment au cours du traitement. Ces diminutions sont généralement légères à modérées (diminution moyenne de 4 mmol/l aux doses de 100 mg/jour ou plus chez l’adulte et d’environ 6 mg/kg/jour chez l’enfant. Dans de rares cas, les patients ont présenté des diminutions jusqu’à des valeurs inférieures à 10 mmol/l. Les comorbidités ou les traitements qui prédisposent à l’acidose (par exemple maladie rénale, troubles respiratoires sévères, état de mal épileptique, diarrhée, chirurgie, régime cétogène ou certains médicaments) peuvent accentuer la diminution des bicarbonates due au topiramate.
    Une acidose métabolique chronique augmente le risque de formation de calcul rénal et peut potentiellement entraîner une ostéopénie.
    Chez l’enfant, une acidose métabolique chronique peut diminuer la croissance. L’effet du topiramate sur la croissance et l’ossification n’a pas été étudié de façon systématique chez l’enfant ou l’adulte. En tenant compte des antécédents médicaux, une évaluation adéquate des taux de bicarbonates sériques est recommandée au cours du traitement par le topiramate.
    Si une acidose métabolique se développe et persiste, une réduction de la posologie ou un arrêt du traitement doit être envisagé (avec diminution progressive des doses).
    Le topiramate doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une pathologie ou utilisant un traitement constituant un facteur de risque d’apparition d’acidose métabolique.
    Complément alimentaire :
    Certains patients peuvent perdre du poids lorsqu’ils sont traités par topiramate. Il est recommandé de surveiller la perte de poids des patients traités par topiramate. Un complément alimentaire ou une augmentation de l’apport alimentaire doit être envisagé chez le patient présentant une perte de poids au cours du traitement par le topiramate.
    Intolérance au saccharose (gélules) :
    Epitomax contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au saccharose (maladie héréditaire rare).
    Intolérance au lactose (comprimés pelliculés) :
    Epitomax contient du lactose. Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d’intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou une malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Effets d’Epitomax sur d’autres médicaments antiépileptiques :
    L’adjonction d’Epitomax à d’autres médicaments antiépileptiques (phénytoïne, carbamazépine, acide valproïque, phénobarbital, primidone) n’a pas d’effet sur leurs concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre ; exceptionnellement, chez certains patients, l’adjonction d’Epitomax à la phénytoïne peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne. Cela est probablement dû à l’inhibition d’une isoforme enzymatique polymorphique spécifique (CYP2C19). Par conséquent, chez tout patient présentant des signes ou des symptômes cliniques de toxicité, il convient de contrôler les concentrations de phénytoïne.
    Une étude d’interaction pharmacocinétique chez des patients épileptiques montre que l’adjonction de topiramate à la lamotrigine n’a pas d’effet sur les concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre de la lamotrigine pour des doses de topiramate comprises entre 100 et 400 mg/j. De plus, il n’a pas été observé de modification des concentrations plasmatiques de topiramate pendant ou après l’arrêt de la lamotrigine (dose moyenne : 327 mg/jour).
    Le topiramate inhibe l’enzyme CYP2C19 et peut interférer avec d’autres substances métabolisées par cet enzyme (par exemple diazépam, imipramine, moclobémide, proguanil, oméprazole).
    Effets d’autres médicaments antiépileptiques sur Epitomax :
    La phénytoïne et la carbamazépine diminuent les concentrations plasmatiques d’Epitomax. L’adjonction ou le retrait de la phénytoïne ou de la carbamazépine à un traitement par Epitomax peut nécessiter une adaptation des doses de ce dernier. La réponse clinique doit guider l’adaptation posologique. L’adjonction ou le retrait de l’acide valproïque n’entraîne pas de modifications cliniquement significatives des concentrations plasmatiques d’Epitomax et, par conséquent, ne requiert pas d’adaptation posologique de la dose de topiramate. Les résultats de ces interactions sont résumés ci-dessous :
    AE coadministrésConcentration de l’AEConcentration d’Epitomax
    Phénytoïne<->**V
    Carbamazépine (CBZ)<->V
    Acide valproïque<-><->
    Lamotrigine<-><->
    Phénobarbital<->NE
    Primidone<->NE
    <-> : pas d’effet sur la concentration plasmatique (modification <= 15 %).
    V : diminution des concentrations plasmatiques.
    AE : médicament antiépileptique.
    NE : non étudié.
    **  Concentrations plasmatiques augmentées chez des patients individuels.
  • Autres interactions médicamenteuses :
    • Digoxine : dans une étude clinique à dose unique, l’aire sous la courbe (ASC) des concentrations plasmatiques de digoxine a diminué de 12 % lors de l’administration concomitante d’Epitomax. La signification clinique de cette observation n’a pas été établie. Lorsqu’Epitomax est introduit ou arrêté chez des patients traités par la digoxine, une attention particulière doit être apportée à la surveillance des concentrations sériques de digoxine.
    • Dépresseurs du SNC : l’administration concomitante d’Epitomax et d’alcool ou d’autres agents dépresseurs du système nerveux central n’a pas été étudiée au cours d’essais cliniques. Il est recommandé de ne pas administrer Epitomax concomitamment à de l’alcool ou à d’autres agents dépresseurs du SNC.
    • Millepertuis (Hypericum perforatum) : un risque de diminution des concentrations plasmatiques aboutissant à une perte d’efficacité peut être observé lors de la coadministration de millepertuis et de topiramate. Il n’y a pas eu d’étude clinique évaluant cette interaction potentielle.
    • Contraceptifs oraux : dans une étude d’interaction pharmacocinétique chez des volontaires saines traitées de façon concomitante par une association contraceptive orale contenant 1 mg de noréthistérone (NET) et 35 µg d’éthinylestradiol (EE), Epitomax administré en absence d’autres médicaments à des doses comprises entre 50 et 200 mg/jour n’a pas été associé à des modifications statistiquement significatives de l’exposition moyenne (ASC) de l’un ou l’autre composant du contraceptif oral. Dans une autre étude, l’exposition à l’EE était statistiquement diminuée aux doses de 200, 400, et 800 mg/jour (18 %, 21 %, et 30 %, respectivement) lors d’administration en association chez des patientes présentant une épilepsie traitées par l’acide valproïque. Dans les deux études, Epitomax (50-200 mg/jour chez les volontaires saines et 200-800 mg/jour chez les patientes présentant une épilepsie) n’a pas modifié l’exposition à la NET. Bien qu’il ait été observé une diminution dose-dépendante de l’exposition à l’EE à des doses comprises entre 200-800 mg/jour (chez les patientes présentant une épilepsie), il n’a pas été observé de diminution cliniquement significative de l’exposition à l’EE pour des doses comprises entre 50-200 mg/jour (chez les volontaires saines). La signification clinique de ces modifications n’est pas connue. La possibilité d’une diminution de l’efficacité contraceptive et d’une augmentation des saignements intercurrents doit être prise en compte chez les patientes recevant des associations contraceptives orales et Epitomax. Il doit être demandé aux patientes prenant des contraceptifs contenant des estroprogestatifs de rapporter toute modification de leurs saignements au cours de leurs cycles menstruels. L’efficacité contraceptive peut être diminuée même en l’absence de saignements intercurrents.
    • Lithium : chez des volontaires sains, une diminution (18 % de l’ASC) de l’exposition systémique au lithium a été observée au cours de l’administration concomitante de topiramate 200 mg/jour. Chez des patients présentant un trouble bipolaire, les paramètres pharmacocinétiques du lithium n’ont pas été modifiés au cours du traitement par topiramate aux doses de 200 mg/jour ; cependant, une augmentation de l’exposition systémique (26 % de l’ASC) a été observée après administration de topiramate à des doses allant jusqu’à 600 mg/jour. Un suivi des concentrations de lithium est nécessaire en cas d’administration concomitante avec le topiramate.
    • Rispéridone : des études d’interaction croisée réalisées à dose unique chez des volontaires sains et à doses répétées chez des patients présentant un trouble bipolaire ont donné des résultats similaires. Lors de l’administration concomitante de topiramate à doses croissantes de 100, 250 et 400 mg/jour, il a été observé une diminution de l’exposition systémique (de 16 % et 33 % de l’ASC à l’état d’équilibre aux doses de 250 et 400 mg/jour, respectivement) de la rispéridone (administrée à des doses allant de 1 à 6 mg/jour). Cependant, les différences dans l’ASC de la fraction active totale entre le traitement avec la rispéridone seule et en association avec le topiramate n’ont pas été statistiquement significatives. Des modifications minimes de la pharmacocinétique de la fraction active totale (rispéridone plus 9-hydroxyrispéridone) et une absence de modifications de la 9-hydroxyrispéridone ont été observées. Il n’a pas été observé de modifications significatives de l’exposition systémique à la fraction active totale ou du topiramate. Lorsque le topiramate a été ajouté à un traitement par rispéridone (1 à 6 mg/jour), des événements indésirables ont été rapportés plus fréquemment qu’avant l’introduction du topiramate (250 à 400 mg/jour) [90 % et 54 % respectivement]. Les événements indésirables le plus fréquemment rapportés après ajout de topiramate à un traitement par rispéridone ont été : somnolence (27 % versus 12 %), paresthésies (22 % versus 0 %) et nausées (18 % versus 9 % respectivement).
    • Hydrochlorothiazide (HCTZ) : une étude d’interaction croisée réalisée chez des volontaires sains a évalué les paramètres pharmacocinétiques à l’état d’équilibre de l’HCTZ (25 mg par 24 h) et du topiramate (96 mg par 12 h) administrés seuls et en association. Les résultats de cette étude indiquent que la Cmax du topiramate était augmentée de 27 % et l’ASC de 29 % lorsque l’HCTZ était administré avec le topiramate. La signification clinique de cette modification est inconnue. L’adjonction d’HCTZ à un traitement par le topiramate peut nécessiter une adaptation posologique de topiramate. La pharmacocinétique à l’état d’équilibre de l’HCTZ n’était pas significativement modifiée par l’administration concomitante de topiramate. Les résultats des tests de laboratoire montraient une diminution du potassium sérique après administration de topiramate ou d’HCTZ, qui était plus marquée lorsque l’HTCZ et le topiramate étaient administrés ensemble.
    • Metformine :
      Une étude d’interaction croisée réalisée chez des volontaires sains a évalué les paramètres pharmacocinétiques à l’état d’équilibre de la metformine et du topiramate lorsque la metformine était administrée seule et lorsque la metformine et le topiramate étaient administrés concomitamment. Les résultats de cette étude ont montré que la Cmax moyenne de la metformine et l’ASC0-12h moyenne augmentaient de 18 % et 25 %, respectivement, alors que le CL/F moyen diminuait de 20 % lorsque la metformine était coadministrée avec le topiramate. Le topiramate ne modifie pas le Tmax de la metformine. La signification clinique de l’effet du topiramate sur la pharmacocinétique de la metformine n’est pas explicitée. La clairance plasmatique orale du topiramate semble être diminuée après administration de metformine. L’importance de la modification de la clairance n’est pas connue. La signification clinique de l’effet de la metformine sur la pharmacocinétique du topiramate n’est pas déterminée.
    • Lors de l’introduction ou du retrait d’Epitomax chez des patients traités par la metformine, une attention particulière doit être apportée à la surveillance afin d’assurer un contrôle adéquat du diabète.
    • Pioglitazone : une étude d’interaction croisée réalisée chez des volontaires sains a évalué les paramètres pharmacocinétiques à l’état d’équilibre du topiramate et de la pioglitazone administrés seuls et en association. Une diminution de 15 % de l’ASCt,ss de la pioglitazone sans modification de la Cmax,ss a été observée. Cette modification n’était pas statistiquement significative. De plus, une diminution de 13 % et 16 % de la Cmax,ss et de l’ASCt,ss respectivement, du métabolite actif hydroxylé a été observée ainsi qu’une diminution de 60% de la Cmax,ss et de l’ASCt,ss du métabolite kétoactif. La signification clinique de cette observation est inconnue. Lorsqu’Epitomax est ajouté à un traitement par la pioglitazone ou lorsque la pioglitazone est ajoutée à un traitement par Epitomax, une attention particulière doit être apportée à la surveillance afin d’assurer un contrôle adéquat du diabète.
    • Glibenclamide :
      Une étude d’interaction croisée réalisée chez des patients présentant un diabète de type 2 a évalué les paramètres pharmacocinétiques à l’état d’équilibre du glibenclamide (5 mg/j) seul et associé au topiramate (150 mg/j). Une diminution de 25 % de l’ASC24 du glibenclamide a été observée lors de l’administration de topiramate. L’exposition systémique aux métabolites actifs, 4-transhydroxyglibenclamide (M1) et 3-cishydroxyglibenclamide (M2), a également été diminuée de 13 % et 15 %, respectivement. La pharmacocinétique à l’état d’équilibre du topiramate n’est pas modifiée par l’administration concomitante de glibenclamide.
    • Lorsque le topiramate est ajouté à un traitement par le glibenclamide ou lorsque le glibenclamide est ajouté à un traitement par du topiramate, une attention particulière doit être apportée à la surveillance afin d’assurer un contrôle adéquat du diabète.
    Autres formes d’interactions :
    • Agents prédisposants à la néphrolithiase : Epitomax, lorsqu’il est utilisé de façon concomitante avec d’autres agents prédisposants à la néphrolithiase, peut augmenter le risque de survenue de néphrolithiase. Au cours du traitement par Epitomax, les agents de ce type doivent être évités car ils sont susceptibles de créer des conditions physiologiques qui augmentent le risque de formation de calculs rénaux.
    • Acide valproïque : l’administration concomitante de topiramate et d’acide valproïque a été associée à une hyperammoniémie avec ou sans encéphalopathie chez des patients ayant une bonne tolérance à l’un ou l’autre traitement administré seul. Dans la plupart des cas, les symptômes et signes ont régressé après arrêt de l’un des deux traitements. Cet effet indésirable n’est pas dû à une interaction pharmacocinétique. Une association d’une hyperammoniémie avec le topiramate en monothérapie ou associé à d’autres médicaments antiépileptiques n’a pas été établie.
    Études complémentaires d’interactions pharmacocinétiques :
    Des études cliniques ont été réalisées pour évaluer le potentiel d’interaction médicamenteuse pharmacocinétique entre le topiramate et d’autres molécules. Les modifications de la Cmax ou de l’ASC dues à des interactions sont résumées ci-dessous. La seconde colonne (concentration du médicament coadministré) décrit l’effet sur la concentration du médicament associé listé dans la première colonne lorsque le topiramate est coadministré. La troisième colonne (concentration de topiramate) décrit comment la coadministration de la molécule figurant dans la première colonne modifie la concentration du topiramate.
    Résumé des résultats des études pharmacocinétiques complémentaires d’interactions médicamenteuses :
    Médicament coadministréConcentration(a) du médicament coadministréConcentration(a) en topiramate
    Amitriptyline<-> augmentation de 20 % de la Cmax et de l’ASC du métabolite de la nortriptylineNE
    Dihydroergotamine (orale et sous-cutanée)<-><->
    Halopéridol<-> augmentation de 31 % de l’ASC du métabolite réduitNE
    Propranolol<-> augmentation de 17 % de la Cmax du 4-OH propranolol
    (TPM 50 mg toutes les 12 h)
    Augmentation de 9 % et 16 % de la Cmax
    Augmentation de 9 % et 17 % de l’ASC (40 et 80 mg de propranolol toutes les 12 h respectivement)
    Sumatriptan (oral et sous-cutané)<->NE
    Pizotifène<-><->
    DiltiazemDiminution de 25 % de l’ASC du diltiazem et diminution de 18 % pour la DEA*, et <-> pour le DEM*Augmentation de 20 % de l’ASC
    Venlafaxine<-><->
    FlunarizineAugmentation de 16 % de l’ASC
    (TPM 50 mg toutes les 12 h)(b)
    <->
    <-> = pas d’effet sur Cmax et ASC (modification <= 15 %) de la molécule inchangée.
    NE = non étudié.
    *  DEA = désacétyl diltiazem, DEM = N-déméthyl diltiazem.
  • (a)  Les valeurs en % correspondent aux variations des concentrations pendant le traitement en monothérapie de la Cmax ou de l’ASC moyenne.
    (b)  ASC de la flunarizine augmentée de 14 % chez les sujets prenant la flunarizine seule. L’augmentation de l’exposition est peut être due à l’accumulation lors de l’atteinte de l’état d’équilibre.

  • FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    Le topiramate est tératogène chez la souris, le rat et le lapin. Chez le rat, le topiramate traverse la barrière placentaire.
  • Il n’existe pas d’étude adéquate et bien contrôlée avec le topiramate chez la femme enceinte.
  • Les données issues de registres de grossesse suggèrent qu’il pourrait y avoir une relation entre l’utilisation d’Epitomax pendant la grossesse et des malformations congénitales (par exemple malformations craniofaciales telles que fente labiale, division palatine, hypospadias et anomalies impliquant différents systèmes). Ceci a été rapporté avec le topiramate en monothérapie et le topiramate comme composant d’une polythérapie. Ces données doivent être interprétées avec prudence car des données complémentaires sont nécessaires pour identifier une augmentation du risque de malformation.
  • De plus, des données issues de ces registres ou d’autres études suggèrent que, comparé à la monothérapie, il pourrait y avoir une augmentation du risque d’effets tératogènes lors de l’utilisation des médicaments antiépileptiques en polythérapie.
  • Il est recommandé que les femmes en âge de procréer utilisent une contraception adéquate.
  • Les études animales ont montré que le topiramate est excrété dans le lait. L’excrétion du topiramate dans le lait maternel n’a pas été évalué dans des études contrôlées chez l’humain. Des observations limitées chez les patients suggèrent une excrétion importante du topiramate dans le lait maternel. Étant donné que de nombreux médicaments sont excrétés dans le lait maternel, une décision doit être prise concernant l’arrêt de l’allaitement ou l’arrêt/abstention du traitement par le topiramate en tenant compte de l’importance du traitement pour la mère (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
  • Dans l’indication épilepsie :
    Le topiramate ne devra être prescrit pendant la grossesse qu’après information complète de la patiente sur le risque connu d’épilepsie incontrôlée pendant la grossesse et sur les risques potentiels du médicament pour le foetus.
    Dans l’indication prophylaxie de la migraine :
    Le topiramate est contre-indiqué pendant la grossesse ainsi que chez la femme en âge de procréer n’utilisant pas de méthode contraceptive efficace (cf Contre-indications, Interactions : Contraceptifs oraux).

    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Le topiramate agit au niveau du système nerveux central et peut entraîner somnolence, sensation de vertige ou autres symptômes apparentés. Il peut entraîner des troubles de la vision et/ou une vision trouble. Ces effets indésirables peuvent être potentiellement dangereux chez les patients conduisant des véhicules ou les utilisateurs de machines, en particulier avant que ne soit établie la sensibilité individuelle du patient au médicament.
  • Aucune étude sur les effets sur la capacité à conduire et à utiliser des machines n’a été réalisée.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    La sécurité d’emploi du topiramate a été évaluée à partir de la base de données cliniques portant sur 4111 patients (3182 sous topiramate et 929 sous placebo) ayant participé à 20 essais cliniques en double aveugle et 2847 patients qui ont participé à 34 essais en ouvert, respectivement, avec le topiramate en association à d’autres antiépileptiques dans les crises tonicocloniques généralisées, les épilepsies partielles, les crises convulsives associées à un syndrome de Lennox-Gastaut, en monothérapie dans l’épilepsie nouvellement ou récemment diagnostiquée ou dans le traitement prophylactique de la migraine. La majorité des effets indésirables (EIs) étaient légers à modérés en sévérité. Les EIs identifiés dans les essais cliniques, et au cours de l’expérience post-commercialisation (indiqué par *) sont listés par incidence de survenue dans les essais cliniques dans la liste suivante. Les fréquences attribuées sont les suivantes : Très fréquent (>= 1/10), fréquent (>= 1/100 et < 1/10), peu fréquent (>= 1/1000 et < 1/100), rare (>= 1/10 000 et < 1/1000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
  • Les EIs les plus fréquents (ceux avec une incidence > 5 % ou plus de celle observée avec le placebo dans au moins 1 indication au cours d’essais contrôlés en double aveugle réalisés avec le topiramate) incluent : anorexie, diminution de l’appétit, bradyphrénie, dépression, trouble de l’élocution, insomnie, coordination anormale, trouble de l’attention, sensation de vertige, dysarthrie, dysgueusie, hypoesthésie, léthargie, trouble de la mémoire, nystagmus, paresthésie, somnolence, tremblement, diplopie, vision trouble, diarrhée, nausée, fatigue, irritabilité, et perte de poids.
  • Population pédiatrique :
    Dans les essais cliniques en double aveugle, les effets indésirables les plus fréquents (>= 2 fois) chez les enfants par rapport aux adultes incluent : diminution de l’appétit, augmentation de l’appétit, acidose hyperchlorémique, hypokaliémie, troubles du comportement, agression, apathie, difficulté d’endormissement, idées suicidaires, trouble de l’attention, léthargie, trouble du rythme circadien du sommeil, mauvaise qualité de sommeil, larmoiement accru, bradycardie sinusale, sensation anormale, et trouble de la marche.
    Les EIs rapportés chez l’enfant et non rapportés chez l’adulte au cours des essais cliniques contrôlés en double aveugle incluent : éosinophilie, hyperactivité psychomotrice, vertige, vomissement, hyperthermie, fièvre et difficulté d’apprentissage.
    Effets indésirables du topiramate :
    Investigations :
    • Très fréquent : diminution du poids.
    • Fréquent : prise de poids.*
    • Peu fréquent : présence de cristaux dans l’urine, test talon orteil anormal, diminution du nombre de globules blancs.
    • Rare : bicarbonates sériques diminués.
    Affections cardiaques :
    • Peu fréquent : bradycardie, bradycardie sinusale, palpitations.
    Affections hématologiques et système lymphatique :
    • Fréquent : anémie.
    • Peu fréquent : leucopénie, thrombopénie, lymphadénopathie, éosinophile.
    • Rare : neutropénie.*
    Affections du système nerveux :
    • Très fréquent : paresthésie, somnolence vertige.
    • Fréquent : trouble de l’attention, trouble de la mémoire, amnésie, trouble cognitif, trouble mental, altération des capacités psychomotrices, convulsion, troubles de la coordination, tremblement, léthargie, hypoesthésie, nystagmus, dysgueusie, trouble de l’équilibre, dysarthrie, tremblement d’intention, sédation.
    • Peu fréquent : diminution de la vigilance, état de grand mal épileptique, trouble du champ visuel, crises convulsives partielles complexes, trouble de l’élocution, hyperactivité psychomotrice, syncope, trouble de la sensibilité, salivation, hypersomnie, aphasie, discours répétitif, hypokinésie, dyskinésie, vertige positionnel, mauvaise qualité du sommeil, sensation de brûlure, perte de la sensibilité , parosmie, syndrome cérébelleux, dysesthésie, hypogueusie, stupeur, maladresse, aura, agueusie, dysgraphie, dysphasie, neuropathie périphérique, présyncope, dystonie, fourmillement.
    • Rare : apraxie, trouble du rythme circadien du sommeil, hyperesthésie, hyposmie, anosmie, tremblement essentiel, akinésie, absence de réponse aux stimuli.
    Affections oculaires :
    • Fréquent : vision trouble, diplopie, trouble de la vision.
    • Peu fréquent : diminution de l’acuité visuelle, scotome, myopie*, sensation anormale au niveau de l’oeil*, sécheresse oculaire, photophobie, blépharospasme, larmoiement, photopsie, mydriase, presbytie.
    • Rare : cécité unilatérale, cécité transitoire, glaucome, trouble de l’accommodation, altération de la vision binoculaire, scotome scintillant, oedème palpébral*, cécité nocturne, amblyopie.
    • Fréquence indéterminée : glaucome à angle fermé*, maculopathie*, trouble des mouvements oculaires*.
    Affections de l’oreille et du labyrinthe :
    • Fréquent : vertige, acouphènes, douleur auriculaire.
    • Peu fréquent : surdité, surdité unilatérale, surdité neurosensorielle, gêne auriculaire, altération de l’audition.
    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
    • Fréquent : dyspnée, épistaxis, obstruction nasale, rhinorrhée.
    • Peu fréquent : dyspnée d’effort, hypersécrétion sinusienne paranasale, dysphonie.
    Affections gastro-intestinales :
    • Très fréquent : nausée, diarrhée.
    • Fréquent : vomissement, constipation, douleur abdominale haute, dyspepsie, douleur abdominale, sécheresse buccale, gêne gastrique, paresthésie orale, gastrite, gêne abdominale.
    • Peu fréquent : pancréatite, flatulence, reflux gastro-oesophagien, douleur abdominale basse, hypoesthésie orale, saignement gingival, distension abdominale, gêne épigastrique, défense abdominale, hypersécrétion salivaire, douleur buccale, haleine odorante, glossodynie.
    Affections du rein et des voies urinaires :
    • Fréquent : néphrolithiase, pollakiurie, dysurie.
    • Peu fréquent : calcul urinaire, incontinence urinaire, hématurie, incontinence, miction impérieuse, coliques néphrétiques, douleur rénale.
    • Rare : calcul urétéral, acidose tubulaire rénale*.
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
    • Fréquent : alopécie, rash, prurit.
    • Peu fréquent : anhidrose, hypoesthésie faciale, urticaire, érythème, prurit généralisé, éruption maculaire, décoloration cutanée, dermite allergique, gonflement du visage.
    • Rare : syndrome de Stevens-Johnson*, érythème polymorphe*, odeur cutanée anormale, oedème périorbitaire*, urticaire localisé.
    • Fréquence indéterminée : nécrolyse épidermique toxique*.
    Affections musculosquelettiques et systémiques :
    • Fréquent : arthralgie, spasmes musculaires, myalgie, contraction musculaire, faiblesse musculaire, douleur thoracique musculosquelettique.
    • Peu fréquent : gonflement articulaire*, raideur musculosquelettique, douleur du flanc, fatigue musculaire.
    • Rare : sensation d’inconfort au niveau des membres*.
    Troubles du métabolisme et de la nutrition :
    • Fréquent : anorexie, appétit diminué.
    • Peu fréquent : acidose métabolique, hypokaliémie, appétit augmenté, polydipsie.
    • Rare : acidose hyperchlorémique.
    Infections et infestations :
    • Très fréquent : rhinopharyngite*.
    Affections vasculaires :
    • Peu fréquent : hypotension orthostatique, hypotension, flush, bouffée vasomotrice.
    • Rare : syndrome de Raynaud.
    Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
    • Très fréquent : fatigue.
    • Fréquent : fièvre, asthénie, irritabilité, trouble de l’équilibre, sensation anormale, malaise.
    • Peu fréquent : hyperthermie, soif, syndrome de type grippal*, asthénie, froideur périphérique, sensation d’ébriété, sensation de nervosité.
    • Rare : oedème du visage, calcinose.
    Caractéristiques socioenvironnementales :
    • Peu fréquent : difficulté d’apprentissage.
    Affection du système immunitaire :
    • Fréquent : hypersensibilité.
    • Fréquence indéterminée : oedème allergique*, oedème conjonctival*.
    Affections des organes de reproduction et du sein :
    • Peu fréquent : trouble de l’érection, dysfonctionnement sexuel.
    Affections psychiatriques :
    • Très fréquent : dépression.
    • Fréquent : bradyphrénie, insomnie, trouble de l’élocution, anxiété, état confusionnel, désorientation, agressivité, altération de l’humeur, agitation, variations d’humeur, humeur dépressive, colère, troubles du comportement.
    • Peu fréquent : idées suicidaires, tentative de suicide, hallucination, trouble psychotique, hallucination auditive, hallucination visuelle, apathie, absence de discours spontané, trouble du sommeil, labilité émotionnelle, libido diminuée, nervosité, pleurs, dysphémie, humeur euphorique, paranoïa, persévération, attaque de panique, crise de larmes, trouble de la lecture, difficulté d’endormissement, émoussement émotionnel, pensée anormale, absence de libido, indifférence, insomnie moyenne, distractibilité, éveil matinal précoce, réaction de panique, élévation de l’humeur.
    • Rare : manie, anorgasmie, trouble panique, diminution de la libido, sensation de désespoir*, orgasme anormal, hypomanie, sensation orgasmique diminuée.
    *  Identifié comme EI dans les cas spontanés rapportés après commercialisation. Sa fréquence était calculée à partir des données des essais cliniques.

  • SURDOSAGE

    Signes et symptômes :
    Des surdosages ont été rapportés avec le topiramate. Les signes et symptômes incluent : convulsions, somnolence, troubles de l’élocution, vision trouble, diplopie, trouble de l’idéation, léthargie, troubles de la coordination, stupeur, hypotension, douleur abdominale, agitation, sensation de vertige et dépression.
    Dans la majorité des cas, les conséquences cliniques n’ont pas été graves ; toutefois, des décès ont été rapportés au cours de surdosages impliquant plusieurs médicaments, dont le topiramate.
    Un surdosage en topiramate peut entraîner une acidose métabolique grave (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    Traitement :
    En cas de surdosage aigu, si l’ingestion est récente, l’estomac peut être immédiatement vidé par lavage gastrique ou par induction des vomissements. II a été montré que le charbon activé absorbait le topiramate in vitro. Le traitement doit comporter des mesures symptomatiques appropriées et le patient doit être adéquatement hydraté. L’hémodialyse s’est montrée efficace pour éliminer le topiramate de l’organisme.

    PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : autres antiépileptiques, préparations antimigraineuses (code ATC : N03AX11).

    Mécanisme d’action :
    Le topiramate est classé comme monosaccharide sulfamate-substitué. Le mécanisme précis par lequel le topiramate exerce son effet anticonvulsivant et son effet prophylactique sur la migraine n’est pas connu. Les études électrophysiologiques et biochimiques sur cultures de neurones ont identifié trois propriétés susceptibles de contribuer à l’efficacité antiépileptique du topiramate.
    Les potentiels d’action générés de façon répétitive lors de la dépolarisation soutenue des neurones étaient bloqués par le topiramate de façon temps-dépendante, suggérant un blocage état-dépendant des canaux sodiques. Le topiramate augmentait la fréquence à laquelle l’acide gamma-aminobutyrique (GABA) activait les récepteurs GABAA, et augmentait la capacité du GABA à induire l’influx d’ions chlorure dans les neurones, suggérant que le topiramate potentialise l’activité de ce neurotransmetteur inhibiteur.
    Cet effet n’est pas bloqué par le flumazénil, un antagoniste des benzodiazépines, de même le topiramate n’augmente pas la durée d’ouverture du canal, différenciant le topiramate des barbituriques qui ont un effet modulateur sur les récepteurs GABAA.
    Le profil antiépileptique du topiramate étant sensiblement différent de celui des benzodiazépines, il pourrait avoir un effet modulateur sur un sous-type de récepteur GABAA insensible aux benzodiazépines. Le topiramate antagonise la capacité du kainate à activer le kainate/AMPA (acide a-amino-3-hydroxy-5-méthylisoxazole-4-propionique) sous-type du récepteur excitateur de l’amino acide (glutamate), mais n’a pas d’effet apparent sur le N-méthyl-D-aspartate (NMDA) au niveau du sous-type du récepteur NMDA. Ces effets du topiramate étaient concentration-dépendants dans la gamme de 1 µM à 200 µM, avec une activité minimale observée entre 1 µM et 10 µM.
    De plus, le topiramate inhibe certaines isoenzymes de l’anhydrase carbonique. Cet effet pharmacologique est beaucoup plus faible que celui de l’acétazolamide, inhibiteur connu de l’anhydrase carbonique, et ne semble pas être un élément important de l’activité antiépileptique du topiramate.
    Au cours des études précliniques, le topiramate a montré une activité anticonvulsivante dans les tests de convulsion maximale par électrochoc (MES) chez le rat et la souris, et est efficace sur les modèles murins d’épilepsie, qui incluent les convulsions toniques et les absences chez le rat spontanément épileptique (SER) et les convulsions tonicocloniques induites chez le rat par stimulation de l’amygdale ou par ischémie globale. Le topiramate est seulement faiblement efficace sur le blocage des convulsions cloniques induites par l’antagoniste du récepteur GABAA, le pentylènetétrazole.
    Les études chez des souris recevant de façon concomitante du topiramate et de la carbamazépine ou du phénobarbital ont montré une activité anticonvulsivante synergistique, alors que l’association avec la phénytoïne a montré un effet anticonvulsivant additif. Dans des essais bien contrôlés en association, aucune corrélation n’a été mise en évidence entre les concentrations plasmatiques à la vallée et son efficacité clinique. Aucun signe de tolérance n’a été observé chez l’homme.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Les formulations comprimés pelliculés et gélules sont bioéquivalentes.

    Le profil pharmacocinétique du topiramate comparativement à d’autres médicaments antiépileptiques montre une demi-vie plasmatique longue, une cinétique linéaire, une clairance essentiellement rénale, une absence de liaison aux protéines plasmatiques, et une absence de métabolites ayant une activité cliniquement significative.

    Le topiramate n’est pas un inducteur enzymatique puissant, il peut être administré indépendamment des repas, et un contrôle des concentrations plasmatiques n’est pas nécessaire. Dans les essais cliniques, il n’a pas été observé de lien constant entre les concentrations plasmatiques et l’efficacité ou les effets indésirables.

    Absorption :
    Le topiramate est rapidement et bien absorbé. Après administration orale de 100  mg de topiramate chez des volontaires sains, une concentration plasmatique moyenne au pic (Cmax) de 1,5 µg/ml a été atteinte en 2 à 3 heures (Tmax).
    Sur la base de la mesure de la radioactivité retrouvée dans l’urine, le taux moyen d’absorption d’une dose orale de 100 ml de 14C-topiramate était d’au moins 81 %. La nourriture n’a pas d’effet cliniquement significatif sur la biodisponibilité du topiramate.
    Distribution :
    En général, 13 à 17 % du topiramate est lié aux protéines plasmatiques. Un site possédant une faible capacité de liaison pour le topiramate dans/sur les érythrocytes, saturable pour des concentrations plasmatiques supérieures à 4 µg/ml a été observé. Le volume de distribution est inversement proportionnel à la dose. Le volume de distribution moyen était de 0,80 à 0,55 l/kg après une dose unique dans la gamme 100 à 1200 mg. Un effet du sexe sur le volume de distribution a été détecté, avec des valeurs chez la femme d’environ 50 % de celles chez l’homme. Ceci est attribué à un pourcentage plus important de graisses chez les patientes et n’a pas de conséquences cliniques.
    Métabolisme :
    Le topiramate n’est pas fortement métabolisé (~ 20 %) chez les volontaires sains. Il est métabolisé jusqu’à 50 % chez les patients recevant un traitement antiépileptique concomitant par des inducteurs enzymatiques. Six métabolites, formés par hydroxylation, hydrolyse et glucuronidation, ont été isolés, caractérisés et identifiés à partir du plasma, des urines et des fèces chez l’homme. Chaque métabolite représente moins de 3 % de la radioactivité totale excrétée après administration de 14C-topiramate. Deux métabolites, qui conservent une grande partie de la structure du topiramate, ont été testés et n’ont montré que peu ou pas d’activité anticonvulsivante.
    Élimination :
    Chez l’homme, la principale voie d’élimination du topiramate inchangé et de ses métabolites est rénale (au minimum 81 % de la dose administrée). Environ 66 % de la dose de 14C-topiramate était excrétée sous forme inchangée dans les urines en 4 jours. Après administration deux fois par jour de 50 mg à 100 mg de topiramate, la clairance rénale moyenne était d’environ 18 ml/min et 17 ml/min, respectivement. Il a été observé une réabsorption tubulaire rénale du topiramate. Ceci est documenté par des études chez le rat au cours desquelles le topiramate a été coadministré avec du probénécide, et au cours desquelles une augmentation significative de la clairance rénale du topiramate a été observée. Globalement, la clairance plasmatique est d’environ 20 à 30 ml/min chez l’homme après administration orale.
    Le topiramate présente une faible variabilité interindividuelle des concentrations plasmatiques et, en conséquence, possède une pharmacocinétique prédictible. Les paramètres pharmacocinétiques du topiramate sont linéaires avec une clairance plasmatique demeurant constante et l’aire sous la courbe augmentant de façon proportionnelle à la dose dans la gamme de doses 100 à 400 mg administrées en dose unique chez les volontaires sains. Les patients présentant une fonction rénale normale peuvent atteindre les concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre en 4 à 8 jours. La Cmax moyenne après administrations répétées, deux fois par jour de doses de 100 mg chez les volontaires sains, était de 6,76 µg/ml. Après administration de doses répétées de 50 mg et 100 mg de topiramate deux fois par jour, la demi-vie d’élimination moyenne était d’environ 21 heures.
    L’administration concomitante de doses répétées de topiramate, 100 à 400 mg deux fois par jour, avec de la phénytoïne ou de la carbamazépine montre une augmentation dose-proportionnelle des concentrations plasmatiques de topiramate.
    Les clairances plasmatique et rénale du topiramate sont diminuées chez les patients présentant une fonction rénale anormale (Clcr < 60 ml/min) et la clairance plasmatique est diminuée chez les patients présentant une insuffisance rénale au stade terminal. En conséquence, des concentrations plasmatiques plus élevées à l’état d’équilibre sont attendues pour une même dose chez un patient insuffisant rénal comparé à un patient avec fonction rénale normale. Le topiramate est éliminé de façon efficace du plasma par hémodialyse.
    La clairance plasmatique du topiramate est diminuée chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée à sévère.
    La clairance plasmatique du topiramate n’est pas modifiée chez le sujet âgé en l’absence d’insuffisance rénale.
    Population pédiatrique (pharmacocinétique, jusqu’à 12 ans) :
    La pharmacocinétique du topiramate, chez l’enfant, comme chez l’adulte recevant un traitement en association, est linéaire ; la clairance est indépendante de la dose et les concentrations à l’état d’équilibre augmentent proportionnellement à la dose. Les enfants, toutefois, ont une clairance plus élevée et une demi-vie d’élimination plus courte. En conséquence, les concentrations plasmatiques de topiramate pour une même dose en mg/kg peuvent être plus faibles comparé à l’adulte. Chez les adultes, les médicaments antiépileptiques inducteurs enzymatiques diminuent les concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre.

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Dans les études de fertilité chez l’animal, malgré une toxicité maternelle et paternelle à la dose de 8 mg/kg/jour, aucun effet n’a été observé chez les rats mâles ou femelles à des doses allant jusqu’à 100 mg/kg/dose.

    Dans les études précliniques, le topiramate a montré un effet tératogène chez les espèces étudiées (souris, rat et lapin). Chez la souris, le poids foetal et l’ossification squelettique ont diminué à la dose de 500 mg/kg/jour en lien avec une toxicité maternelle. Globalement, le nombre de malformations foetales chez la souris a augmenté pour tous les groupes de traitement (20, 100 et 500 mg/kg/jour).

    Chez le rat, une toxicité embryofoetale et maternelle liée à la dose (diminution du poids foetal et/ou de l’ossification squelettique) a été observée à partir de la dose de 20 mg/kg/jour avec des effets tératogènes (défauts des doigts et des membres) à la dose de 400 mg/kg/jour et au-delà. Chez le lapin, une toxicité maternelle liée à la dose a été observée à partir de la dose de 10 mg/kg/jour avec une toxicité embryofoetale (mortalité augmentée) à partir de la dose de 35 mg/kg/jour et des effets tératogènes (malformations des vertèbres et des côtes) à la dose de 120 mg/kg/jour.

    Les effets tératogènes observés chez le rat et le lapin ont été similaires à ceux observés avec les inhibiteurs de l’anhydrase carbonique, laquelle n’a pas été associée à des malformations chez l’homme. Les effets sur la croissance se sont aussi traduits par une diminution du poids à la naissance et au cours de l’allaitement des nouveau-nés de rats femelles traitées par 20 ou 100 mg/kg/j pendant la gestation et l’allaitement. Chez le rat, le topiramate traverse la barrière placentaire.

    Chez le jeune rat, l’administration de doses journalières orales de topiramate allant jusqu’à des doses de 300 mg/kg/jour pendant la période du développement correspondant à la petite enfance, l’enfance et l’adolescence ont entraîné une toxicité similaire à celle observée chez l’animal adulte (diminution de la consommation de nourriture avec diminution de la prise de poids, hypertrophie hépatocellulaire centrolobulaire). Il n’y a pas eu d’effet significatif sur la croissance des os longs (tibia) ni sur la densité minérale des os (fémur), le développement présevrage et reproductif, le développement neurologique (incluant des évaluations de la mémoire et de l’apprentissage), l’accouplement et la fertilité ou les paramètres de l’hystérotomie.

    Le topiramate n’a pas montré de potentiel génotoxique au cours d’une batterie d’essais de mutagénicité in vitro et in vivo.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation des gélules :
    2 ans.
    A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. A conserver dans l’emballage extérieur, à l’abri de l’humidité.
    Durée de conservation des comprimés :
    • Pour les zones climatiques I et II : 3 ans.
    • Pour les zones climatiques III et IV : 2 ans.
    Pour les zones climatiques I et II : à conserver dans le conditionnement extérieur, à une température ne dépassant pas 25 °C.
    Pour les zones climatiques III et IV : à conserver à une température ne dépassant pas 30 °C, dans le conditionnement extérieur.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400934830518 (1998, RCP rév 27.10.2010) gél 15 mg.
    3400934830686 (1998, RCP rév 27.10.2010) gél 25 mg.
    3400934830747 (1998, RCP rév 27.10.2010) gél 50 mg.
    3400935634139 (1996, RCP rév 10.12.2010) cp 50 mg.
    3400935634429 (1997, RCP rév 10.12.2010) cp 100 mg.
    3400935634658 (1996, RCP rév 10.12.2010) cp 200 mg.
      
    Prix :13.50 euros (28 gélules à 15 mg).
    12.03 euros (28 gélules à 25 mg).
    15.90 euros (28 gélules à 50 mg).
    15.90 euros (28 comprimés à 50 mg).
    31.24 euros (28 comprimés à 100 mg).
    57.60 euros (28 comprimés à 200 mg).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.

    Dans l’indication « Traitement de l’épilepsie en monothérapie », remb Séc soc à 65 % uniquement après échec d’un traitement antérieur.

    Non remboursable à la date du 02.04.10 dans le traitement des crises associées au syndrome de Lennox-Gastaut (tous dosages) et dans le traitement prophylactique de la migraine (15 mg, gél).



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    1, rue Camille-Desmoulins. TSA 91003
    92787 Issy-les-Moulineaux cdx 9
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    Tél (n° Vert) : 08 00 25 50 75 E-mail : medisource@its.jnj.com

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