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THYROZOL®

thiamazole

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé pelliculé* à 5 mg (jaune), à 10 mg (orangé) et à 20 mg (brun) : Boîtes de 30, sous plaquettes thermoformées. *  Le comprimé est rond, biconvexe, avec un sillon de sécabilité de chaque côté ; il peut être divisé en deux demi-doses égales.


  • COMPOSITION

     p cp
    Thiamazole (DCI) 
    5 mg
    ou10 mg
    ou20 mg
    Excipients (communs) : silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, hypromellose, talc, poudre de cellulose, amidon de maïs, lactose monohydraté, glycolate d’amidon sodique. Pelliculage : diméticone 100, macrogol 400, hypromellose, dioxyde de titane (E 171), oxydes de fer (E 172).
  • Teneur en lactose monohydraté : 200 mg/cp 5 mg ; 195 mg/cp 10 mg ; 185 mg/cp 20 mg.


    INDICATIONS

    Traitement de l’hyperthyroïdie, notamment :
    • traitement conservateur (médical) de l’hyperthyroïdie, en particulier en l’absence de goitre ou en cas de goitre de petite taille ;
    • préparation à la chirurgie pour toutes les formes d’hyperthyroïdie ;
    • préparation du traitement à l’iode radioactif, en particulier chez les patients atteints d’hyperthyroïdie grave ;
    • traitement intermédiaire après un traitement à l’iode radioactif ;
    • traitement prophylactique pour les patients atteints d’hyperthyroïdie subclinique, d’adénomes autonomes, ou présentant des antécédents d’hyperthyroïdie et pour lesquels une exposition à l’iode est indispensable (par exemple réalisation d’un examen utilisant un milieu de contraste contenant de l’iode).

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Le thiamazole est le métabolite actif du carbimazole, mais 1 mg de thiamazole n’est pas équivalent à 1 mg de carbimazole. Il convient d’en tenir compte lorsque l’on commence un traitement par le thiamazole ou en cas de passage du carbimazole au thiamazole. Les recommandations posologiques suivantes doivent être respectées.
  • Posologie :
    Recommandations posologiques générales :
    • Adulte :
      Selon la gravité de la maladie et l’apport en iode, on commence habituellement le traitement à des doses quotidiennes de thiamazole comprises entre 10 et 40 mg. Dans de nombreux cas, l’inhibition de la production d’hormones thyroïdiennes peut habituellement être atteinte avec des doses initiales de 20 à 30 mg de thiamazole par jour. Dans des cas moins graves, la dose inhibitrice complète n’est pas toujours nécessaire et on peut donc utiliser une dose initiale plus faible. Dans les cas graves d’hyperthyroïdie, une dose initiale de 40 mg de thiamazole peut être nécessaire.
    • CTJ selon dosage le mieux adapté à la prescription : 0,14 euro(s) (1 cp à 10 mg) à 0,30 euro(s) (2 cp à 20 mg).La dose est ajustée au cas par cas en fonction de l’état métabolique du patient, comme l’indique l’évolution du statut des hormones thyroïdiennes.
    • Pour le traitement d’entretien, l’une des possibilités de traitement suivantes est recommandée :
      • dose d’entretien quotidienne de 5 à 20 mg de thiamazole en combinaison avec de la lévothyroxine pour éviter l’hypothyroïdie ;
      • monothérapie avec des doses quotidiennes de 2,5 à 10 mg de thiamazole.
      CTJ selon dosage le mieux adapté à la prescription : 0,04 euro(s) (½ cp à 5 mg) à 0,15 euro(s) (1 cp à 20 mg).En cas d’hyperthyroïdie induite par l’iode, les doses nécessaires peuvent être plus fortes.
    • Enfant :
      La dose initiale moyenne pour l’enfant est de 0,5 mg de thiamazole/kg de poids corporel/jour. Une fois la fonction thyroïdienne normalisée, la dose est réduite progressivement jusqu’à une dose d’entretien plus faible qui dépend de l’état métabolique du patient.
    • Un traitement supplémentaire par la lévothyroxine peut être nécessaire pour éviter l’hypothyroïdie.
    Traitement conservateur de l’hyperthyroïdie :
    L’objectif de ce traitement est d’obtenir un état métabolique euthyroïdien et une rémission prolongée après un traitement de durée limitée. Selon le choix des patients traités, une rémission de 1 an peut être obtenue dans 50 % des cas au maximum. Les taux de rémission rapportés varient considérablement sans qu’on puisse expliquer complètement ce phénomène. Le type d’hyperthyroïdie (immunogénique ou non immunogénique), la durée du traitement, la dose de thiamazole ainsi que les apports alimentaires ou iatrogènes en iode sont probablement des facteurs qui ont une influence.
    Le traitement conservateur de l’hyperthyroïdie est administré habituellement en continu pendant 6 mois à 2 ans (1 an en moyenne). Statistiquement, la probabilité de rémission augmente avec la durée du traitement. Dans les cas où la rémission de la maladie n’est pas possible et où des mesures thérapeutiques définies ne sont pas applicables ou sont refusées, le thiamazole peut être utilisé comme traitement antithyroïdien à long terme, à la dose la plus faible possible, sans lévothyroxine ou avec une quantité limitée de lévothyroxine.
    Pour les patients présentant des goitres de grande taille avec constriction de la trachée, le traitement par le thiamazole doit être court, voire évité, car l’administration de cette substance à long terme peut entraîner une croissance du goitre. Il peut être nécessaire de surveiller particulièrement étroitement le traitement (niveau de TSH, diamètre de la trachée). Le traitement est de préférence combiné à une administration additionnelle de lévothyroxine.
    Traitement préopératoire :
    Un traitement préalable temporaire (3 à 4 semaines ou plus, dans certains cas) peut aider à atteindre un état métabolique euthyroïdien, ce qui permet de réduire les risques liés à l’opération.
    La chirurgie doit être pratiquée dès que le patient est euthyroïdien. Sinon, il convient d’administrer de la lévothyroxine en supplément. Le traitement peut être arrêté la veille de l’intervention.
    La friabilité du tissu thyroïdien et le risque hémorragique accrus induits par le thiamazole peuvent être compensés par l’administration préopératoire supplémentaire d’iode à hautes doses pendant les 10 jours précédant l’intervention (traitement par l’iode de Plummer).
    Préparation d’un traitement à l’iode radioactif :
    L’obtention d’un métabolisme euthyroïdien avant le début d’un traitement par iode radioactif est importante, en particulier dans les cas d’hyperthyroïdie grave, car des cas de crise thyréotoxique graves post-thérapeutiques sont survenus, dans des cas individuels, après traitement par iode radioactif sans prétraitement.
    Remarque : Les dérivés du thionamide peuvent réduire la radiosensibilité du tissu thyroïdien. En cas de traitement prévu par iode radioactif d’adénomes autonomes, il convient d’empêcher l’activation du tissu paranodulaire en administrant un prétraitement.
    Traitement antithyroïdien intermédiaire après un traitement à l’iode radioactif :
    La durée et la dose du traitement doivent être ajustées pour chaque patient en fonction de la gravité du tableau clinique et du temps estimé nécessaire pour que le traitement par iode radioactif commence à être efficace (environ 4 à 6 mois).
    Traitement prophylactique de patients présentant un risque d’hyperthyroïdie résultant de l’administration de substances contenant de l’iode à des fins de diagnostic :
    En général, des doses quotidiennes de 10 à 20 mg de thiamazole et/ou de 1 g de perchlorate sont administrées pendant environ 10 jours (par exemple pour un milieu de contraste excrété par voie rénale). La durée du traitement dépend de la durée de rétention de la substance contenant de l’iode dans l’organisme.
    Populations particulières de patients :
    Chez les patients insuffisants hépatiques, la clairance plasmatique du thiamazole est réduite. La dose doit donc être la plus faible possible et il convient de surveiller étroitement les patients.
    Les données disponibles concernant le comportement pharmacocinétique du thiamazole chez les patients insuffisants rénaux sont limitées ; pour ces patients, il convient d’adapter la dose au cas par cas, sous surveillance étroite. La dose doit être la plus faible possible.
    Bien qu’aucune accumulation de dose ne soit attendue chez le patient âgé, une adaptation soigneuse de la dose au cas par cas est recommandée, sous surveillance étroite.

    Mode d’administration :

    Les comprimés doivent être avalés entiers avec une quantité suffisante de liquide.

    Pendant le traitement initial à forte dose de l’hyperthyroïdie, les doses quotidiennes ci-dessus peuvent être subdivisées et prises à intervalles réguliers au cours de la journée.

    La dose d’entretien peut être prise en une seule fois le matin, pendant ou après le petit déjeuner.


    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité au thiamazole, à d’autres dérivés du thionamide ou à l’un des excipients (cf Composition).
    • Troubles modérés à graves de la numération globulaire (granulocytopénie).
    • Cholostase préexistante, non provoquée par l’hyperthyroïdie.
    • Antécédent de lésions de la moelle osseuse après traitement par le thiamazole ou le carbimazole.
    • Un traitement associant le thiamazole et des hormones thyroïdiennes est contre-indiqué pendant la grossesse (cf Grossesse/Allaitement).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    • Ne pas utiliser Thyrozol en cas d’antécédents de réactions d’hypersensibilité modérées (par exemple éruptions allergiques, prurit).
    • Utiliser le thiamazole exclusivement à court terme et en surveillant étroitement le patient en cas de goitre de grande taille avec constriction de la trachée en raison du risque de croissance du goitre.
    • Une agranulocytose a été rapportée dans environ 0,3 à 0,6 % des cas, et il convient d’attirer l’attention du patient sur les symptômes de cette pathologie (stomatite, pharyngite, fièvre) avant le début du traitement. L’agranulocytose survient habituellement pendant les premières semaines du traitement mais peut aussi se manifester quelques mois après le début du traitement et lors de sa réintroduction. Une surveillance étroite de la formule sanguine est recommandée avant et après le début du traitement, en particulier en cas de granulocytopénie légère préexistante. Si l’un de ces symptômes est observé, en particulier pendant les premières semaines du traitement, il convient d’indiquer au patient de contacter immédiatement son médecin pour pratiquer une numération globulaire. Si une agranulocytose est confirmée, il est nécessaire d’arrêter la prise du médicament.
    • D’autres événements indésirables myélotoxiques sont rares aux doses recommandées. Ils ont été rapportés fréquemment en association avec de très fortes doses de thiamazole (environ 120 mg par jour). Ces doses doivent être réservées à des indications spéciales (formes graves de la maladie, crise thyréotoxique). En cas d’apparition d’une toxicité sur la moelle osseuse pendant le traitement par le thiamazole, il convient d’arrêter de prendre le traitement et, si nécessaire, d’utiliser un médicament antithyroïdien appartenant à un autre groupe de substances.
    • Une dose excessive peut entraîner une hypothyroïdie subclinique ou clinique et la croissance du goitre, en raison de l’augmentation de la TSH. C’est pourquoi la dose de thiamazole doit être réduite dès obtention d’un état métabolique euthyroïdien et il convient, si nécessaire, d’administrer en plus de la lévothyroxine. Il n’est pas utile d’arrêter complètement la prise de thiamazole et de continuer le traitement par la lévothyroxine seule.
    • La croissance d’un goitre pendant un traitement par le thiamazole, malgré l’inhibition de la TSH, résulte de la maladie sous-jacente et ne peut être empêchée par un traitement supplémentaire par la lévothyroxine.
    • L’obtention de concentrations normales de TSH est cruciale afin de minimiser le risque d’apparition ou d’aggravation d’une orbitopathie endocrinienne. Cependant, cette pathologie est souvent indépendante de l’évolution de la maladie thyroïdienne. Cette complication ne justifie pas de changer un mode de traitement adéquat et ne doit pas être considérée comme une réaction indésirable au traitement correctement mené.
    • Une hypothyroïdie tardive peut survenir, à une fréquence faible, après un traitement antithyroïdien, sans exiger de mesures supplémentaires d’ablation. Il ne s’agit probablement pas d’un effet indésirable du médicament, mais plutôt de processus inflammatoires et destructeurs survenant dans le parenchyme thyroïdien en raison de la maladie sous-jacente.
    • La diminution de la consommation d’énergie accrue par l’hyperthyroïdie peut entraîner une prise de poids (généralement souhaitée) pendant le traitement par le thiamazole. Il convient d’informer les patients que l’amélioration du tableau clinique indique une normalisation de leur consommation d’énergie.
    • Thyrozol contient du lactose (cf Composition) ; son utilisation n’est donc pas recommandée chez les patients présentant de rares troubles héréditaires d’intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou une malabsorption du glucose-galactose.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Une déficience en iode augmente la réponse de la thyroïde au thiamazole ; inversement, un excès d’iode limite cette réponse. Aucune autre interaction directe avec d’autres médicaments n’est connue. Il convient cependant de tenir compte du fait que le métabolisme et l’élimination d’autres médicaments peuvent être accélérés en cas d’hyperthyroïdie. Leur normalisation survient parallèlement à celle de la fonction thyroïdienne. La posologie doit être adaptée si nécessaire.
  • De plus, il a été montré que la correction de l’hyperthyroïdie peut normaliser l’activité des anticoagulants chez les patients atteints d’hyperthyroïdie.

  • GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Généralement, la grossesse a un effet positif sur l’hyperthyroïdie. Néanmoins, il convient souvent de traiter l’hyperthyroïdie pendant la grossesse, en particulier pendant les premiers mois. Le non-traitement de l’hyperthyroïdie pendant la grossesse peut entraîner des complications graves comme une naissance prématurée ou des malformations. Cependant, une hypothyroïdie provoquée par un traitement à des doses inappropriées de thiamazole est aussi associée à une tendance aux fausses couches.

    Le thiamazole traverse la barrière placentaire et atteint dans le sang foetal des concentrations égales à celles du sang maternel. Si la dose administrée est inappropriée, elle peut provoquer la formation d’un goitre et le développement d’une hypothyroïdie chez le foetus, et un poids de naissance réduit. Des cas d’aplasie ectodermique partielle touchant la tête de nouveau-nés de femmes traitées par le thiamazole ont été rapportés à plusieurs reprises. Cette malformation a guéri spontanément en quelques semaines.

    De plus, diverses malformations ont été associées à l’administration d’un traitement par thiamazole à fortes doses pendant les premières semaines de la grossesse, par exemple atrésie choanale, atrésie de l’oesophage, mamelons hypoplasiques. Inversement, plusieurs études de cas d’exposition prénatale au thiamazole n’ont révélé aucun trouble du développement morphologique et aucune affection de la thyroïde ni du développement physique et intellectuel de l’enfant.

    Puisqu’il est impossible d’exclure totalement les effets embryotoxiques de Thyrozol, ce médicament ne doit être administré pendant la grossesse qu’après évaluation stricte du rapport bénéfice/risque et seulement à la dose efficace la plus basse, sans administration complémentaire d’hormones thyroïdiennes.


    Allaitement :

    Le thiamazole passe dans le lait maternel, où il peut atteindre des concentrations correspondant aux concentrations sériques maternelles ; il y a donc un risque d’hypothyroïdie pour l’enfant allaité.

    L’allaitement est possible pendant un traitement par le thiamazole, mais les doses quotidiennes utilisées doivent être de 10 mg au maximum et elles ne doivent pas être accompagnées de l’administration d’hormones thyroïdiennes.

    La fonction de la glande thyroïdienne du nouveau-né doit être surveillée régulièrement.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Le thiamazole n’a pas d’influence sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    L’évaluation des effets indésirables est fondée sur les définitions suivantes de la fréquence : très fréquent (>= 1/10) ; fréquent (>= 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (>= 1/1000, < 1/100) ; rare (>= 1/10 000, < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000).
  • Affections du sang et du système lymphatique :
    • Peu fréquent : une agranulocytose survient dans environ 0,3 à 0,6 % des cas. Elle peut devenir manifeste plusieurs semaines ou plusieurs mois après le début du traitement et elle exige l’arrêt du médicament. La plupart des cas sont spontanément résolutifs.
    • Très rare : thrombocytopénie, pancytopénie, lymphadénopathie généralisée.
    Troubles endocriniens :
    • Très rare : syndrome insulinique auto-immun (avec diminution prononcée de la glycémie).
    Troubles du système nerveux :
    • Rare : des troubles du goût (dysgueusie, agueusie) surviennent rarement ; ils peuvent régresser après l’arrêt du traitement. Cependant, le retour à la normale peut nécessiter plusieurs semaines.
    • Très rare : névrite, polyneuropathie.
    Troubles digestifs :
    • Très rare : oedème aigu des glandes salivaires.
    Troubles hépatobiliaires :
    • Très rare : des cas individuels d’ictère cholostatique ou d’hépatite toxique ont été décrits. Les symptômes régressent généralement après l’arrêt du médicament. Les signes cliniquement discrets de cholostase apparaissant pendant le traitement doivent être différenciés des perturbations provoquées par l’hyperthyroïdie, comme l’élévation de la GGT (gamma glutamyle transférase) et de la phosphatase alcaline ou de son isoforme spécifique de l’os.
    Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés :
    • Très fréquent : réactions allergiques cutanées à divers degrés (prurit, éruption, urticaire). Elles sont généralement modérées et régressent souvent au fil du traitement.
    • Très rare : formes sévères de réactions cutanées allergiques, notamment dermatite généralisée, alopécie, lupus érythémateux d’origine médicamenteuse.
    Troubles musculosquelettiques et du tissu conjonctif :
    • Fréquent : une arthralgie peut apparaître progressivement, même après plusieurs mois de traitement.
    Troubles généraux et touchant le site d’administration :
    • Rare : fièvre d’origine médicamenteuse.

    SURDOSAGE

    Un surdosage provoque une hypothyroïdie associée à des symptômes correspondant à une diminution du métabolisme et, en raison de l’effet de rétrocontrôle, l’activation de l’antéhypophyse responsable d’une croissance du goitre. On peut éviter cela en diminuant la dose dès obtention d’un état métabolique euthyroïdien et, si nécessaire, en administrant en plus de la lévothyroxine (cf Posologie/Mode d’administration).
  • Les conséquences nocives de l’ingestion accidentelle de fortes doses de thiamazole sont inconnues.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : Préparation antithyroïdienne, dérivé de l’imidazole contenant du soufre (code ATC : H03BB02).

    Le thiamazole inhibe de manière dépendante de la dose l’incorporation d’iode dans la tyrosine et donc la nouvelle synthèse d’hormones thyroïdiennes. Cette propriété permet un traitement symptomatique de l’hyperthyroïdie, quelle qu’en soit la cause. On ne peut pas à ce jour déterminer avec précision si le thiamazole affecte aussi l’évolution naturelle de l’hyperthyroïdie immunologique (maladie de Graves), c’est-à-dire s’il inhibe le processus immunopathogène sous-jacent. La libération des hormones thyroïdiennes précédemment synthétisées n’est pas affectée. Ceci explique pourquoi la longueur de la période de latence, c’est-à-dire le temps écoulé avant normalisation des concentrations sériques de thyroxine et de triiodothyronine et donc avant l’amélioration clinique, diffère d’un patient à un autre. L’hyperthyroïdie provoquée par la libération d’hormones après destruction de cellules thyroïdiennes, par exemple après traitement à l’iode radioactif ou en cas de thyroïdite, n’est pas affectée non plus.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Le thiamazole est absorbé rapidement et complètement. Après administration, les concentrations sériques maximales sont atteintes en 0,4 à 1,2 heure. La liaison aux protéines est négligeable. Le thiamazole s’accumule dans la thyroïde, où il n’est métabolisé que lentement. Malgré la fluctuation des concentrations sériques, l’accumulation de thiamazole dans la thyroïde provoque un plateau de concentration, ce qui entraîne une durée d’action de près de 24 heures après administration d’une dose unique. En l’état actuel des connaissances, la cinétique du thiamazole est indépendante de la fonction thyroïdienne. La demi-vie d’élimination est d’environ 3 à 6 heures et elle est prolongée en cas d’insuffisance hépatique.

    Le thiamazole est éliminé par voie rénale et biliaire ; l’excrétion dans les fèces est légère, indiquant une circulation entérohépatique. 70 % de la substance est excrétée par les reins en 24 heures. Une petite quantité seulement est excrétée sous forme inchangée. Aucune expérience n’a été réalisée à ce jour sur l’activité pharmacologique des métabolites. Des données de pharmacocinétiques limitées sont disponibles pour les patients insuffisants rénaux et hépatiques (cf Posologie/Mode d’administration). Aucune donnée n’est disponible après administration de doses répétées (cf Posologie/Mode d’administration).


    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Les études de sécurité préclinique sont limitées.

    Les données concernant la toxicité d’une dose unique montrent que le potentiel de toxicité aiguë du thiamazole est faible.

    Au cours d’études portant sur des doses répétées, une dépression médullaire a été observée à des niveaux de dose considérablement supérieurs aux niveaux de dose thérapeutiques.

    Les études de génotoxicité n’ont révélé aucun signe d’effet mutagène ni clastogène.

    Une étude de toxicité chronique de 2 ans, menée sur des rats, n’a pas apporté d’observations pertinentes autres que des effets pharmacologiques sur la thyroïde. Une étude de toxicité chronique de 2 ans, menée sur des souris, a révélé une incidence plus forte d’hépatomes n’atteignant pas le niveau de significativité statistique lorsque le thiamazole a été administré à une concentration de 500 mg/l dans l’eau potable. La pertinence de cette dernière observation n’est pas avérée et le thiamazole n’est pas classifié en tant que carcinogène par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) ni selon les critères du NTP (Programme national de toxicologie).


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400939111568 (2009) 5 mg.
    3400939111919 (2009) 10 mg.
    3400939112459 (2009) 20 mg.
      
    Prix :2.46 euros (30 comprimés à 5 mg).
    4.08 euros (30 comprimés à 10 mg).
    4.50 euros (30 comprimés à 20 mg).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.

    Titulaire de l’AMM : Merck Santé s.a.s.


    MERCK SERONO
    37, rue Saint-Romain. 69379 Lyon cdx 08
    Tél : 04 72 78 25 25
    Info médic/Pharmacovigilance :
    Tél Vert : 08 00 88 80 24 E-mail : infoqualit@merck.fr
    Site web :  http://www.merckserono.fr

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