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VIMPAT® solution pour perfusion


lacosamide

FORMES et PRÉSENTATIONS

Solution pour perfusion à 10 mg/ml (transparente, incolore) : Flacon de 20 ml, boîte unitaire.


  • COMPOSITION

     p flacon
    Lacosamide (DCI) 
    200 mg
    Excipients : chlorure de sodium, acide chlorhydrique (pour ajustement du pH), eau ppi.
  • Teneur en sodium : 2,99 mg/ml.


    INDICATIONS

    Vimpat est indiqué en association dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez les patients épileptiques âgés de 16 ans et plus.
  • Vimpat solution pour perfusion constitue une alternative chez les patients pour lesquels l’administration orale est temporairement impossible.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Vimpat doit être administré en deux prises par jour. La dose initiale recommandée est de 50 mg deux fois par jour, et doit être augmentée jusqu’à la posologie thérapeutique initiale de 100 mg deux fois par jour après une semaine.
  • En fonction de la réponse et de la tolérance, la dose d’entretien peut être à nouveau augmentée de 50 mg deux fois par jour chaque semaine, jusqu’à la dose quotidienne maximale recommandée de 400 mg (200 mg deux fois par jour).
  • Conformément à la pratique clinique actuelle, si Vimpat doit être interrompu, il est recommandé d’arrêter le traitement progressivement (par exemple en diminuant la dose quotidienne de 200 mg par semaine).
  • Le traitement par Vimpat peut être commencé soit par voie orale, soit par voie intraveineuse. La solution pour perfusion est administrée sur une période de 15 à 60 minutes deux fois par jour. Vimpat solution pour perfusion peut être administrée par voie intraveineuse sans dilution. Il est possible de passer de la voie orale à l’administration intraveineuse ou inversement directement sans ajustement posologique. La dose quotidienne totale et l’administration deux fois par jour doivent être maintenues.
  • L’expérience clinique de perfusion de Vimpat effectuée deux fois par jour est d’une durée maximale de 5 jours.
  • Utilisation chez les patients atteints d’insuffisance rénale :
    Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine [Clcr] > 30 ml/min). Une posologie maximale de 250 mg par jour est recommandée chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (Clcr <= 30 ml/min) et chez les patients présentant une insuffisance rénale au stade terminal. Chez les patients nécessitant une hémodialyse, il est recommandé d’ajouter jusqu’à 50 % de la dose quotidienne divisée après la fin de l’hémodialyse. Le traitement des patients en insuffisance rénale terminale doit être mené avec précaution en raison d’une faible expérience clinique et de l’accumulation d’un métabolite sans activité pharmacologique identifiée. Chez tous les patients atteints d’insuffisance rénale, l’augmentation posologique doit être effectuée avec précaution (cf Pharmacocinétique).
    Utilisation chez les patients atteints d’insuffisance hépatique :
    Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée. L’augmentation posologique dans cette population de patients doit être effectuée avec précaution en prenant en compte une insuffisance rénale coexistante. Les propriétés pharmacocinétiques du lacosamide n’ont pas été évaluées chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère (cf Pharmacocinétique).
    Utilisation chez le sujet âgé (plus de 65 ans) :
    Aucune réduction posologique n’est nécessaire chez le sujet âgé. L’expérience avec le lacosamide chez le sujet épileptique âgé est limitée. Une clairance rénale diminuée associée à l’âge avec une augmentation des niveaux d’AUC doit être prise en compte chez les sujets âgés (cf Utilisation chez les patients atteints d’insuffisance rénale ci-dessus et cf Pharmacocinétique).
    Utilisation chez l’enfant :
    Vimpat n’est pas recommandé chez l’enfant et l’adolescent âgé de moins de 16 ans, car aucune donnée de tolérance et d’efficacité n’est disponible dans ces tranches d’âge.

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients.
    • Bloc auriculoventriculaire connu (AV) du 2e ou du 3e degré.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Le traitement par le lacosamide a été associé à des sensations vertigineuses qui peuvent augmenter le risque de survenue de blessure accidentelle ou de chutes. Par conséquent, les patients doivent être avertis de ne pas effectuer d’effort physique sans précaution avant d’être familiarisés avec les effets potentiels du médicament (cf Effets indésirables).
  • Des allongements de l’espace PR ont été observés au cours des études cliniques avec le lacosamide. Le lacosamide doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant des troubles connus de la conduction cardiaque ou une cardiopathie sévère telle que des antécédents d’infarctus du myocarde ou une insuffisance cardiaque. La prudence est de rigueur particulièrement avec les patients âgés pour lesquels il pourrait exister un risque accru de troubles cardiaques ou quand le lacosamide est utilisé en association avec des médicaments connus pour être associés à un allongement de l’espace PR.
  • Des cas d’idées et comportements suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des antiépileptiques dans plusieurs indications. Une méta-analyse des essais randomisés, contrôlés versus placebo, portant sur des antiépileptiques a également montré une légère augmentation du risque de pensées et comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque n’est pas connu et les données disponibles n’excluent pas la possibilité de l’augmentation de ce risque avec le lacosamide.
  • Par conséquent, les patients devront être surveillés pour détecter des signes d’idées et comportements suicidaires et un traitement approprié devra être envisagé. Il devra être recommandé aux patients (et à leurs soignants) de consulter un médecin si des signes d’idées ou comportements suicidaires apparaissent.
  • Ce médicament contient 2,6 mmol (soit 59,8 mg) de sodium par flacon. A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.

  • INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Le lacosamide doit être administré avec précaution chez les patients traités par des médicaments connus pour être associés à un allongement de l’espace PR (carbamazépine, lamotrigine, prégabaline) et chez ceux traités par des médicaments antiarythmiques de la classe I. Toutefois, les analyses de sous-groupes au cours des essais cliniques n’ont pas identifié d’augmentation de l’importance de l’allongement de l’espace PR chez les patients en cas d’administration concomitante de carbamazépine ou de lamotrigine.
  • Données in vitro :
    Les données suggèrent généralement que le lacosamide entraîne assez peu d’interactions médicamenteuses. Les études in vitro montrent que les enzymes CYP1A2, 2B6, et 2C9 ne sont pas induits et que CYP1A1, 1A2, 2A6, 2B6, 2C8, 2C9, 2D6 et 2E1 ne sont pas inhibés par le lacosamide aux concentrations plasmatiques observées dans les essais cliniques. Une étude in vitro montre que le lacosamide n’est pas transporté par la glycoprotéine P dans l’intestin.
    Données in vivo :
    Le lacosamide n’a pas d’effet inhibiteur ou inducteur des CYP2C19 et 3A4 cliniquement pertinent. Le lacosamide ne modifie pas l’AUC du midazolam (métabolisé par le CYP3A4, lacosamide 200 mg administré en 2 prises par jour) mais la Cmax du midazolam a été légèrement augmentée (30 %). Le lacosamide ne modifie pas la pharmacocinétique de l’oméprazole (métabolisé par les CYP2C19 et 3A4, lacosamide 300 mg administré en 2 prises par jour).
    L’oméprazole (40 mg/jour), inhibiteur du CYP2C19, n’a pas entraîné d’augmentation cliniquement significative de l’exposition au lacosamide. Par conséquent, il est peu probable que les inhibiteurs modérés du CYP2C19 modifient de façon cliniquement pertinente l’exposition systémique au lacosamide.
    Des inducteurs enzymatiques puissants comme la rifampicine ou le millepertuis (Hypericum perforatum) peuvent réduire modérément l’exposition systémique du lacosamide. Par conséquent, la mise en oeuvre ou l’interruption d’un traitement par ces inducteurs enzymatiques doit être effectuée avec précaution.
    Antiépileptiques :
    Dans les essais d’interactions médicamenteuses, le lacosamide n’a pas affecté de manière significative les concentrations plasmatiques de la carbamazépine et de l’acide valproïque. Les concentrations plasmatiques en lacosamide n’ont pas été affectées par la carbamazépine et l’acide valproïque. L’analyse de pharmacocinétique de population montre qu’un traitement concomitant avec d’autres antiépileptiques connus pour être des inducteurs enzymatiques (carbamazépine, phénytoïne et phénobarbital à différentes doses) diminue l’exposition systémique globale du lacosamide de 25 %.
    Contraceptifs oraux :
    Dans une étude d’interactions, il n’a été observé aucune interaction cliniquement significative entre le lacosamide et les contraceptifs oraux, éthinylestradiol et lévonorgestrel. Les concentrations de progestérone n’ont pas été affectées lorsque les médicaments ont été administrés simultanément.
    Autres interactions :
    Les études d’interactions médicamenteuses ont montré que le lacosamide n’a pas d’effet sur la pharmacocinétique de la digoxine. Il n’y a pas d’interaction cliniquement significative entre le lacosamide et la metformine.
    Aucune donnée n’est disponible sur l’interaction entre le lacosamide et l’alcool.
    Le lacosamide montre une faible liaison aux protéines, inférieure à 15 %. Par conséquent, les interactions cliniquement significatives avec d’autres médicaments par compétition au niveau des sites de liaison aux protéines sont considérées comme peu probables.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :
    Risques liés à l’épilepsie et aux antiépileptiques en général :
    Pour tous les médicaments antiépileptiques, il a été montré que la prévalence des malformations chez les enfants de femmes épileptiques traitées était deux à trois fois supérieure au taux d’environ 3 % dans la population générale. Dans la population traitée, une augmentation des malformations a été notée en cas de polythérapie, cependant, il n’a pas été déterminé quel était le rôle respectif du traitement et/ou de la maladie.
    En outre, un traitement antiépileptique efficace ne doit pas être interrompu, dans la mesure où l’aggravation de la maladie serait préjudiciable pour la mère comme pour le foetus.
    Risque lié au lacosamide :
    Il n’existe pas de données suffisantes sur l’utilisation du lacosamide chez la femme enceinte. Des études chez l’animal n’ont pas indiqué d’effets tératogènes chez le rat ou le lapin, mais une embryotoxicité a été observée chez le rat et le lapin à des doses toxiques pour la mère (cf Sécurité préclinique). Le risque potentiel dans l’espèce humaine est inconnu.
    Le lacosamide ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse, sauf en cas de nécessité manifeste (c’est-à-dire lorsque le bénéfice pour la mère prévaut clairement sur le risque potentiel pour le foetus). Si une femme prévoit une grossesse, l’utilisation de ce produit doit être soigneusement réévaluée.

    Allaitement :

    Le passage du lacosamide dans le lait maternel n’est pas établi. Les études chez l’animal ont montré l’existence d’une excrétion du lacosamide dans le lait maternel. Par précaution, l’allaitement devra être interrompu durant un traitement par lacosamide.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Le lacosamide peut exercer une influence mineure ou modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Le traitement par Vimpat a été associé à des sensations vertigineuses ou à une vision trouble.
  • Par conséquent, il est recommandé aux patients de ne pas conduire de véhicules, ni d’utiliser de machines potentiellement dangereuses avant d’être familiarisés avec les effets de Vimpat sur la capacité à effectuer ce type d’activités.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    En se basant sur l’analyse poolée des études cliniques contrôlées versus placebo ayant porté sur 1308 patients atteints d’épilepsie partielle, un total de 61,9 % des patients du groupe lacosamide et 35,2 % des patients du groupe placebo ont rapporté au moins un effet indésirable. Les effets indésirables le plus fréquemment notifiés pendant le traitement par le lacosamide ont été les suivants : sensations vertigineuses, céphalées, nausées et diplopie. Ils ont été généralement d’intensité légère à modérée. Certains d’entre eux ont été dépendants de la dose et ont pu être soulagés en réduisant la posologie. L’incidence et la sévérité des réactions indésirables affectant le système nerveux central (SNC) et le tractus gastro-intestinal ont généralement diminué avec le temps.
  • Au cours de toutes les études contrôlées, le taux d’arrêts de traitement dus à des effets indésirables a été de 12,2 % pour les patients du groupe lacosamide et de 1,6 % chez les patients du groupe placebo. L’effet indésirable ayant entraîné le plus fréquemment une interruption du traitement a été la survenue de sensations vertigineuses.
  • La liste ci-dessous montre les fréquences des effets indésirables qui ont été rapportés lors des études cliniques poolées contrôlées versus placebo (ayant une incidence >= 1 % dans le groupe lacosamide et > 1 % par rapport au groupe placebo) et depuis la commercialisation. Les fréquences sont définies de la manière suivante : très fréquent (>= 1/10), fréquent (>= 1/100, < 1/10), peu fréquent (>= 1/1000, < 1/100). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
    Affections psychiatriques :
    • Fréquent : dépression, confusion*.
    Affections du système nerveux :
    • Très fréquent : sensations vertigineuses, céphalées.
    • Fréquent : troubles de l’équilibre, troubles de la coordination, troubles de la mémoire, troubles cognitifs, somnolence, tremblements, nystagmus, hypoesthésie*, dysarthrie*, troubles de l’attention*.
    Affections oculaires :
    • Très fréquent : diplopie.
    • Fréquent : vision trouble.
    Affections de l’oreille et du labyrinthe :
    • Fréquent : vertiges, acouphène*.
    Affections cardiaques :
    • Peu fréquent : bloc auriculoventriculaire**, bradycardie**.
    Affections gastro-intestinales :
    • Très fréquent : nausées.
    • Fréquent : vomissements, constipation, flatulences, dyspepsie*, sécheresse buccale*.
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
    • Fréquent : prurit, éruptions cutanées*.
    Affections musculosquelettiques et systémiques :
    • Fréquent : spasmes musculaires*.
    Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
    • Fréquent : troubles de la marche, asthénie, fatigue, irritabilité*.
    Lésions, intoxications et complications liées aux procédures :
    • Fréquent : chute, lacérations cutanées.

    * Effets indésirables potentiellement importants identifiés comme ayant été rapportés dans les études cliniques poolées avec une incidence ne correspondant pas aux critères décrits ci-dessus.

  • **  Effets indésirables rapportés depuis la commercialisation.
  • L’utilisation du lacosamide est associée à une augmentation dose-dépendante de l’intervalle PR. Des effets indésirables associés à un allongement de l’espace PR (bloc auriculoventriculaire, syncope, bradycardie) peuvent survenir.
  • Lors des études cliniques chez les patients épileptiques, le taux d’incidence des blocs AV du 1er degré rapportés est peu fréquent : respectivement 0,7 % ; 0 % ; 0,5 % et 0 % pour le lacosamide 200 mg, 400 mg, 600 mg ou le placebo. Aucun bloc AV du 2e degré ou plus élevé n’a été observé chez les patients épileptiques traités par le lacosamide.
  • Le taux d’incidence des syncopes est peu important et n’a montré aucune différence entre les patients épileptiques traités par le lacosamide (0,1 %) et les patients épileptiques recevant le placebo (0,3 %).

  • SURDOSAGE

    L’expérience clinique de surdosage au lacosamide est limitée. Les symptômes cliniques (sensations vertigineuses et nausées) observés après l’administration de doses de 1200 mg par jour ont principalement affecté le système nerveux central et l’appareil gastro-intestinal et ont disparu avec des ajustements posologiques.
  • Le surdosage le plus élevé notifié au cours du programme de développement clinique du lacosamide a été une posologie de 12 g administrée simultanément avec de multiples autres antiépileptiques à des doses toxiques. Le sujet initialement comateux a complètement récupéré sans séquelle permanente. Il n’existe aucun antidote spécifique en cas de surdosage par le lacosamide. Le traitement du surdosage par le lacosamide doit comprendre des mesures générales de soutien, et le cas échéant une hémodialyse (cf Pharmacocinétique).

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : autres antiépileptiques (code ATC : N03AX18).

    La substance active, le lacosamide (R-2-acétamido-N-benzyl-3-méthoxypropionamide) est un acide aminé fonctionnalisé.

    Mécanisme d’action :
    Le mécanisme d’action précis grâce auquel le lacosamide exerce ses effets antiépileptiques chez l’homme n’est pas complètement élucidé.
    Des études électrophysiologiques in vitro ont montré que le lacosamide favorise de manière sélective l’inactivation lente des canaux sodiques voltage-dépendants, entraînant ainsi une stabilisation des membranes neuronales hyperexcitables.
    Effets pharmacodynamiques :
    Le lacosamide a induit dans une large variété de modèles animaux une protection contre les crises partielles et les crises généralisées primaires, et a retardé le développement d’une épilepsie par stimulation électrique (kindling). Dans les essais non cliniques, le lacosamide associé au lévétiracétam, à la carbamazépine, la phénytoïne, le valproate, la lamotrigine, le topiramate, la gabapentine présente des effets anticonvulsivants synergiques ou additifs.
    Expérience clinique :
    L’efficacité de Vimpat comme traitement adjuvant aux doses recommandées (200 mg/jour, 400 mg/jour) a été établie au cours de trois études cliniques multicentriques, randomisées et contrôlées versus placebo sur une période d’entretien de 12 semaines.
    Lors des essais contrôlés, il a été démontré que la dose de 600 mg/jour de Vimpat était également efficace ; bien que l’efficacité ait été similaire à celle de la dose de 400 mg/jour, les patients étaient moins susceptibles de la tolérer en raison d’effets indésirables au niveau du système nerveux central, et gastro-intestinaux. Par conséquent, la dose de 600 mg/jour n’est pas recommandée. La dose maximale recommandée est de 400 mg/jour.
    Ces études, ayant porté sur 1308 patients présentant une épilepsie partielle d’une durée moyenne de 23 ans, ont été conçues pour évaluer l’efficacité et la tolérance du lacosamide administré en association à 1-3 antiépileptiques chez des patients présentant des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire, non contrôlées.
    Dans l’ensemble, la proportion de sujets présentant une réduction de 50 % de la fréquence des crises était de 23 %, 34 % et 40 % pour le placebo et le lacosamide aux doses de 200 mg/jour et 400 mg/jour. Les données concernant l’arrêt des antiépileptiques associés sont insuffisantes pour justifier le passage en monothérapie avec le lacosamide.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Absorption :
    Après administration intraveineuse, la Cmax est atteinte à la fin de la perfusion. La concentration plasmatique augmente de façon proportionnelle à la dose après administration orale (100-800 mg) et intraveineuse (50-300 mg).
    Distribution :
    Le volume de distribution est approximativement égal à 0,6 l/kg. Le lacosamide montre une liaison aux protéines plasmatiques inférieure à 15 %.
    Métabolisme :
    95 % de la dose sont excrétés dans l’urine sous forme inchangée et sous forme de métabolites. Le métabolisme du lacosamide n’a pas été complètement identifié.
    Les principaux composés excrétés dans l’urine sont le lacosamide sous forme inchangée (approximativement 40 % de la dose) et son métabolite O-desméthyl (moins de 30 %).
    Une fraction polaire considérée comme étant des dérivés de la sérine représente approximativement 20 % dans l’urine, mais a été détectée seulement en faible quantité (entre 0 et 2 %) dans le plasma de quelques sujets. De faibles quantités (0,5 à 2 %) de métabolites additionnels sont retrouvées dans l’urine.
    L’isoenzyme CYP2C19 est principalement responsable de la formation du métabolite O-desméthyl-lacosamide. Toutefois, aucune différence cliniquement significative de l’exposition au lacosamide n’a été observée en comparant sa pharmacocinétique chez les métaboliseurs importants (MIs ou métaboliseurs rapides ayant un CYP2C19 fonctionnel) et les métaboliseurs faibles (MFs ou métaboliseurs lents manquant de CYP2C19 fonctionnel).
    De plus, un essai d’interactions avec l’oméprazole (inhibiteur du CYP2C19) n’a pas montré de modification cliniquement significative des concentrations plasmatiques de lacosamide indiquant que l’importance de cette voie est mineure. Aucune autre enzyme n’a été identifiée comme étant impliquée dans le métabolisme du lacosamide.
    La concentration plasmatique en O-desméthyl-lacosamide est approximativement de 15 % de la concentration plasmatique de lacosamide. Ce métabolite principal n’a pas d’activité pharmacologique connue.
    Élimination :
    Le lacosamide est principalement éliminé de la circulation par excrétion rénale et biotransformation.
    Après administration orale et intraveineuse de lacosamide radiomarqué, environ 95 % de la radioactivité administrée ont été retrouvés dans l’urine, et moins de 0,5 % dans les fèces. La demi-vie d’élimination du médicament sous forme inchangée est approximativement de 13 heures. La pharmacocinétique est proportionnelle à la dose et constante dans le temps, avec de faibles variations intra et interindividuelles. Après une administration deux fois par jour, les concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre sont obtenues au bout de 3 jours. La concentration plasmatique augmente avec un facteur d’accumulation approximativement de 2.
    Propriétés pharmacocinétiques dans certaines populations de patients :
    • Sexe : les études cliniques indiquent que le sexe n’a pas d’influence cliniquement significative sur les concentrations plasmatiques du lacosamide.
    • Insuffisance rénale :
      L’aire sous la courbe (AUC) du lacosamide a été augmentée d’environ 30 % chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée, et de 60 % chez les insuffisants rénaux sévères et les patients ayant une affection rénale au stade terminal nécessitant une hémodialyse par rapport à des sujets sains, tandis que la Cmax n’a pas été modifiée.
    • Le lacosamide est efficacement éliminé du plasma par hémodialyse. Après une hémodialyse de quatre heures, l’AUC du lacosamide est réduite d’approximativement 50 %. Par conséquent, une dose supplémentaire est recommandée après une hémodialyse (cf Posologie et Mode d’administration). L’exposition au métabolite O-desméthyl était augmentée de plusieurs fois chez les patients insuffisants rénaux modérés et sévères. En l’absence d’hémodialyse chez les patients ayant une affection rénale au stade terminal, les taux étaient augmentés et continuaient à augmenter pendant l’échantillonnage de 24 heures. On ne sait pas si une augmentation de l’exposition au métabolite chez les sujets au stade terminal pourrait augmenter les effets indésirables, mais aucune activité pharmacologique de ce métabolite n’a été identifiée.
    • Insuffisance hépatique : les sujets atteints d’insuffisance hépatique modérée (score Child-Pugh B) ont montré des concentrations plasmatiques de lacosamide supérieures (environ 50 % plus élevées que l’aire sous la courbe normale). Cette exposition plus importante était en partie due à une fonction rénale réduite chez les sujets étudiés. La diminution de la clairance non rénale chez les patients de l’essai était responsable de l’augmentation de 20 % de l’AUC du lacosamide. Les propriétés pharmacocinétiques du lacosamide n’ont pas été évaluées chez les sujets présentant une insuffisance hépatique sévère (cf Posologie et Mode d’administration).
    • Sujet âgé (plus de 65 ans) :
      Dans une étude chez des hommes et des femmes âgés, incluant 4 patients de plus 75 ans, l’AUC était augmentée d’environ 30 et 50 % respectivement, comparativement aux hommes jeunes. Ceci est en partie lié à un poids corporel plus faible. La différence normalisée de poids corporel est de 26 et 23 % respectivement. Une augmentation de la variabilité en termes d’exposition a également été observée. La clairance rénale du lacosamide n’était que légèrement diminuée chez le sujet âgé dans cette étude.
    • Une réduction systématique de la posologie n’est pas considérée comme nécessaire, sauf en cas d’insuffisance rénale (cf Posologie et Mode d’administration).

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Lors des études de toxicité, les concentrations plasmatiques en lacosamide obtenues étaient similaires ou légèrement plus élevées que celles observées chez les patients ce qui laisse de faibles marges ou pas de marge pour une exposition chez l’homme.

    Une étude de tolérance pharmacologique avec administration intraveineuse de lacosamide chez des chiens anesthésiés a montré des augmentations transitoires de l’intervalle PR et de la durée du complexe QRS et des diminutions de la pression sanguine plus probablement dues à une action cardiodépressive. Ces modifications transitoires commençaient dans le même intervalle de concentration que celui des posologies maximales recommandées. Un ralentissement de la conductivité atriale et ventriculaire, un bloc auriculoventriculaire et une dissociation auriculoventriculaire ont été observés à des doses intraveineuses de 15 mg/kg à 60 mg/kg chez des chiens anesthésiés et des singes Cynomolgus.

    Dans les études de toxicité à doses répétées, de légers changements hépatiques réversibles ont été observés chez le rat démarrant à environ 3 fois l’exposition clinique. Ces changements ont inclus une augmentation du poids de l’organe, une hypertrophie des hépatocytes, des augmentations des concentrations sériques en enzymes hépatiques et des augmentations du cholestérol total et des triglycérides. Mis à part l’hypertrophie des hépatocytes, aucune autre modification histopathologique n’a été observée.

    Les études de toxicité de la reproduction et du développement chez les rongeurs et le lapin n’ont révélé aucun effet tératogène mais une augmentation du nombre de mort-nés et de décès dans la période du péripartum, une diminution légère des tailles de portée vivante et du poids des petits, à des doses maternelles toxiques chez le rat correspondant à des niveaux d’exposition systémique similaires à l’exposition clinique attendue. Étant donné que des niveaux d’exposition plus élevés n’ont pas pu être étudiés chez l’animal en raison d’une toxicité maternelle, il n’y a pas de données suffisantes pour caractériser complètement le potentiel embryofoetotoxique et tératogène du lacosamide. Les études chez le rat ont révélé que le lacosamide et/ou ses métabolites franchissaient facilement la barrière placentaire.


    INCOMPATIBILITÉS

    Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments, sauf ceux mentionnés à la rubrique Modalités de manipulation/Élimination.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    3 ans.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

    La stabilité chimique et physique au cours de l’utilisation a été démontrée pour une durée de 24 heures à une température maximale de 25 °C pour le produit mélangé avec les diluants mentionnés dans la rubrique Modalités de manipulation/Élimination.

    Sur le plan microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. S’il n’est pas utilisé immédiatement, les durées de conservation pendant l’utilisation et les conditions précédant l’utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur et ne doivent pas excéder 24 heures à une température comprise entre 2 et 8 °C, sauf si la dilution a été effectuée dans des conditions aseptiques contrôlées et validées.


    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    Ce médicament est à usage unique, toute solution non utilisée doit être éliminée.

    Un produit présentant des particules ou une décoloration ne doit pas être utilisé. Vimpat solution pour perfusion est physiquement compatible et chimiquement stable pendant au moins 24 heures lorsqu’il est mélangé avec les diluants suivants, et conservé dans du verre ou des poches en PVC à des températures maximales de 25 °C.

    Diluants :
    • chlorure de sodium 9 mg/ml (0,9 %), solution pour préparations injectables ;
    • glucose 50 mg/ml (5 %) solution pour préparations injectables ;
    • lactate de Ringer, solution pour préparations injectables.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMMEU/1/08/470/016 ; CIP 3400938830989 (RCP rév 06.09.2010).
    Collect.


    UCB Pharma SA
    420, rue d’Estienne-d’Orves. 92700 Colombes
    Tél : 01 47 29 44 35
    Pharmacovigilance : Tél : 01 47 29 45 40
    Info médic : Tél : 01 47 29 45 55

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