comprimé sécable à libération prolongée
par 1 comprimé
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carbamazépine | 200 mg |
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Epilepsie
– épilepsie généralisée tonico-clonique.- – épilepsie partielle
Douleurs paroxystiques de la névralgie du trijumeau.- Prévention des épisodes maniaques ou hypomaniaques dans le cadre des psychoses maniaco-dépressives, dans les formes résistantes ou présentant des contre-indications au lithium.
- – épilepsie partielle
- La posologie est strictement individuelle et fonction du type et de la sévérité des symptômes. Mise en place du traitement avec une dose initiale faible, elle sera ensuite augmentée graduellement de façon à atteindre la dose d’entretien optimale convenant à chaque patient.
- La posologie sera déterminée en fonction du contrôle des crises ou de l’apparition d’effets indésirables. Les dosages plasmatiques de carbamazépine permettent de vérifier si les doses prescrites se situent ou non dans les taux thérapeutiques afin d’expliquer l’absence de contrôle des crises ou le développement d’une intolérance. Ceci est particulièrement utile en cas de polythérapie antiépileptique. Les concentrations plasmatiques thérapeutiques de carbamazépine sont généralement de l’ordre de 4 à 12 microgrammes/l, ce qui correspond à une posologie de 400 à 1200 mg par jour. Dans certains cas, chez l’adulte, la dose maximale de 1600 à 2000 mg peut être nécessaire.
- Lors de la substitution d’une carbamazépine à libération immédiate, la dose quotidienne totale n’est généralement pas modifiée. Chez quelques patients, il peut s’avérer nécessaire d’augmenter la dose quotidienne totale, notamment en cas de polythérapie antiépileptique.
- La dose quotidienne est généralement répartie en deux prises, pendant ou après le repas, avec un peu d’eau. Les comprimés doivent être avalés sans les croquer ni les écraser.
- Pour les patients ayant des difficultés à avaler, les comprimés à libération prolongée peuvent également être mis en suspension dans l’eau où ils se désintégreront sous forme de granules. Le mécanisme de la libération prolongée étant conservé dans la suspension pendant un laps de temps assez bref la suspension devra donc, dans ce cas, être ingérée aussitôt.
- En cas de maladie cardiovasculaire, d’insuffisance hépatique ou rénale sévères et chez le sujet âgé, une posologie réduite peut s’avérer suffisante.
- En outre, pour certains patients, en raison de l’augmentation du métabolisme par auto-induction des enzymes hépatiques ou résultant d’interactions médicamenteuses dans le cadre d’une polythérapie, une posologie très différente des doses de départ et d’entretien recommandées ci-après, peut être nécessaire.
- Une recherche de l’allèle HLA B1502 devrait être effectuée autant que possible avant instauration d’un traitement par carbamazépine chez les sujets d’origines Thaïlandaise ou chinoise Han compte tenu que sa présence serait liée à un risque élevé de survenue d’un Syndrome de Stevens-Johnson(SJS) (voir rubrique mieses en garde et précaution d’emploi).Posologie recommandée :
– Epilepsie :
La posologie est strictement individuelle et fonction du type et de la sévérité des symptômes. Mise en place du traitement avec une dose initiale faible, elle sera ensuite augmentée graduellement de façon à atteindre la dose d’entretien optimale convenant à chaque patient.- Une monothérapie antiépileptique par la carbamazépine est recommandée chaque fois que cela est possible. Lorsqu’on substitue la carbamazépine à un autre antiépileptique, la dose de ce dernier doit être réduite progressivement.
- Lorsque la substitution de la carbamazépine par un autre traitement anti-épileptique, s’avère nécessaire, celle-ci doit être réalisée progressivement par paliers et en aucun cas de manière brutale.
- Tout arrêt du traitement par la carbamazépine se fera par réduction lente et progressive de la posologie.
Dose de départ Dose d’entretien Chez l’adulte 100-200 mg 1 ou 2 fois par jour 400 à 600 mg matin et soir Chez l’enfant de 10 à 15 ans 200 mg le soir (ou 100 mg matin et soir) 100-400 mg le matin et 400-600 mg le soir Chez l’enfant de 5 à 10 ans 200 mg le soir (ou 100 mg matin et soir) 100-200 mg le matin et 200-400 mg le soir - Les comprimés à libération prolongée de carbamazépine sont généralement déconseillés chez l’enfant de moins de 5 ans. II est recommandé de prescrire la carbamazépine sous une forme conventionnelle, comprimés à libération immédiate ou sirop.
- – Prévention des douleurs paroxystiques associées à la névralgie du trijumeau :
La dose initiale quotidienne usuelle est de 100 à 400 mg/jour de carbamazépine. La dose initiale la plus faible peut être suffisante chez le sujet âgé ou sensible. La posologie sera ensuite augmentée jusqu’à disparition de la douleur, celle-ci étant habituellement obtenue avec une dose de 600 à 800 mg/jour répartie en 1 ou 2 prises quotidiennes, la dose maximale étant de 1600 mg. La dose peut être réduite progressivement après la disparition de la douleur et le traitement peut éventuellement être suspendu au bout de quelques semaines en cas d’absence de récidive.- – Prévention des épisodes dans le cadre des psychoses maniaco-dépressives :
La dose initiale de 100 à 400 mg par jour répartie en plusieurs prises, est augmentée progressivement jusqu’à la disparition des symptômes ou jusqu’à 800 mg. Dans des cas exceptionnels un maximum de 1600 mg/jour, répartis en plusieurs prises dans la journée peut être nécessaire. La dose d’entretien usuelle est de 400 à 600 mg par jour, répartie en plusieurs prises dans la journée.- La prévention des épisodes dans le cadre des psychoses maniaco-dépressives représente un traitement au long cours.
- Afin de prévenir une interaction médicamenteuse, il est nécessaire de maintenir la concentration plasmatique de carbamazépine à un niveau inférieur à 8 microgrammes/ml et le lithium à un taux thérapeutique minimal (0,3-0,8 mEq/l), dans les cas exceptionnels où la carbamazépine est administrée en association avec le lithium en prévention dans le cadre de la psychose maniaco-dépressive ne répondant pas au lithium en monothérapie.
- Tout traitement neuroleptique concomitant est à exclure et doit en outre avoir été interrompu au minimum 8 semaines avant l’instauration de la carbamazépine.
- L’altération de la capacité de réagir rapidement se manifeste particulièrement en cas d’association avec le lithium.
- La posologie sera déterminée en fonction du contrôle des crises ou de l’apparition d’effets indésirables. Les dosages plasmatiques de carbamazépine permettent de vérifier si les doses prescrites se situent ou non dans les taux thérapeutiques afin d’expliquer l’absence de contrôle des crises ou le développement d’une intolérance. Ceci est particulièrement utile en cas de polythérapie antiépileptique. Les concentrations plasmatiques thérapeutiques de carbamazépine sont généralement de l’ordre de 4 à 12 microgrammes/l, ce qui correspond à une posologie de 400 à 1200 mg par jour. Dans certains cas, chez l’adulte, la dose maximale de 1600 à 2000 mg peut être nécessaire.
Absolue(s) :
- Antécédent d’insuffisance médullaire
- Bloc auriculoventriculaire
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Hypersensibilité aux anticonvulsivants aromatiques
- Porphyrie aiguë intermittente
- Perturbation hématologique
La prescription de carbamazépine exige que soit soigneusement examiné le rapport risque/bénéfice et nécessite la plus grande prudence. - Hypernatrémie
La prescription de carbamazépine exige que soit soigneusement examiné le rapport risque/bénéfice et nécessite la plus grande prudence. - Hyponatrémie
La prescription de carbamazépine exige que soit soigneusement examiné le rapport risque/bénéfice et nécessite la plus grande prudence. - Insuffisance cardiaque sévère
La prescription de carbamazépine exige que soit soigneusement examiné le rapport risque/bénéfice et nécessite la plus grande prudence. - Insuffisance hépatique sévère
La prescription de carbamazépine exige que soit soigneusement examiné le rapport risque/bénéfice et nécessite la plus grande prudence. - Insuffisance rénale sévère
La prescription de carbamazépine exige que soit soigneusement examiné le rapport risque/bénéfice et nécessite la plus grande prudence. - Grossesse
La prescription de carbamazépine exige que soient soigneusement examiné le rapport risque /bénéfice et nécessite la plus grande prudence en cas de grossesse. - Allaitement
La prescription de carbamazépine exige que soient soigneusement examiné le rapport risque /bénéfice et nécessite la plus grande prudence en cas d’allaitement. - Myotonie atrophique
La prescription de carbamazépine exige que soient soigneusement examiné le rapport risque /bénéfice et nécessite la plus grande prudence en cas de dystrophie myclonique de Steinert : risques de troubles de la conduction cardiaque chez ces patients. - Risque suicidaire
Des idées et comportements suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des AEs dans plusieurs indications. Une méta-analyse d’essais randomisés, contrôlés versus placebo portant sur des AEs a également montré une légère augmentation du risque d’idées et de comportements suicidaires. Les causes de ce risque ne sont pas connues et les données disponibles n’excluent pas la possibilité d’une augmentation de ce risque pour la carbamazépine. Par conséquent les patients doivent être étroitement surveillés pour tout signe d’idées et de comportements suicidaires et un traitement approprié doit être envisagé. Il doit être recommandé aux patients (et leur personnel soignant) de demander un avis médical en cas de survenue de signes d’idées et de comportements suicidaires. - Surveillance de l’état psychique pendant le traitement
Des idées et comportements suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des AEs dans plusieurs indications. Une méta-analyse d’essais randomisés, contrôlés versus placebo portant sur des AEs a également montré une légère augmentation du risque d’idées et de comportements suicidaires. Les causes de ce risque ne sont pas connues et les données disponibles n’excluent pas la possibilité d’une augmentation de ce risque pour la carbamazépine. Par conséquent les patients doivent être étroitement surveillés pour tout signe d’idées et de comportements suicidaires et un traitement approprié doit être envisagé. Il doit être recommandé aux patients (et leur personnel soignant) de demander un avis médical en cas de survenue de signes d’idées et de comportements suicidaires. - Patient d’origine thaïlandaise ou chinoise porteur de l’allèle HLA B1502
Il a été observé que la présence du HLA B1502 chez les sujets d’origine thaïlandaise ou Chinoise Han a été fortement associée au risque de réaction cutanée sévère de type SJS ou Lyell lors d’un traitement par carbamazépine. Il est recommandé d’effectuer, dans la mesure du possible, une recherche de cet allèle chez ces sujets avant l’instauration d’un traitement par carbamazépine. Si le résultat de ce test est positif, la carbamazépine ne devrait pas être instaurée chez ces patients, à l’exception des situations où aucune autre alternative thérapeutique n’est envisageable. - Les patients pour lesquels la recherche de l’allèle HLA B1502 est négative ont un risque faible de développer une réaction de type SJS ou Lyell, mais ce risque ne doit pas être négligé.
- Les données sont insuffisantes pour préciser si tous les sujets originaires d’Asie du sud-est présentent ce risque majoré.
- Dans la population caucasienne la présence de l’allèle HLA B1502 n’a pas été associée à un risque majoré de SJS ou de Lyell.
- Surveillance par un test de dépistage de l’allèle HLA B1502 avant la mise en route du traitement
Il a été observé que la présence du HLA B1502 chez les sujets d’origine thaïlandaise ou Chinoise Han a été fortement associée au risque de réaction cutanée sévère de type SJS ou Lyell lors d’un traitement par carbamazépine. Il est recommandé d’effectuer, dans la mesure du possible, une recherche de cet allèle chez ces sujets avant l’instauration d’un traitement par carbamazépine. Si le résultat de ce test est positif, la carbamazépine ne devrait pas être instaurée chez ces patients, à l’exception des situations où aucune autre alternative thérapeutique n’est envisageable. - Les patients pour lesquels la recherche de l’allèle HLA B1502 est négative ont un risque faible de développer une réaction de type SJS ou Lyell, mais ce risque ne doit pas être négligé.
- Les données sont insuffisantes pour préciser si tous les sujets originaires d’Asie du sud-est présentent ce risque majoré.
- Dans la population caucasienne la présence de l’allèle HLA B1502 n’a pas été associée à un risque majoré de SJS ou de Lyell.
- Information du patient
Tout patient prenant ce médicament doit être informé que l’apparition de fièvre, d’angine, d’éruption cutanée, d’uIcérations buccales, d’apparition spontanée d’ecchymoses, purpura ou pétéchies, nausées, ictère et hépatomégalie, impose d’avertir tout de suite le médecin traitant. - Maladie cardiovasculaire
En présence d’affections cardiovasculaires, la carbamazépine doit être utilisée sous surveillance médicale rapprochée. La posologie doit être adaptée à chaque cas. - Hépatopathie sévère
En présence d’affections hépatiques, la carbamazépine doit être utilisée sous surveillance médicale rapprochée. La posologie doit être adaptée à chaque cas. - Néphropathie sévère
En présence d’affections rénales sévères, la carbamazépine doit être utilisée sous surveillance médicale rapprochée. La posologie doit être adaptée à chaque cas. - Sujet âgé
Chez le sujet âgé, la carbamazépine doit être utilisée sous surveillance médicale rapprochée. La posologie doit être adaptée à chaque cas. - De fortes doses de carbamazépine peuvent être responsables de la réactivation d’une psychose latente et entraîner éventuellement agitation ou confusion chez le sujet âgé.
- Epileptique, absence
La carbamazépine peut déclencher ou aggraver les absences. Son utilisation est donc déconseillée chez les patients présentant des absences. - Risque d’aggravation de l’épilepsie
Comme avec d’autres anti-épileptiques, la carbamazépine peut, dans certains cas, induire une augmentation de la fréquence des crises ou provoquer l’apparition de nouveaux types de crises. Ces phénomènes peuvent également résulter d’un surdosage, d’une diminution des concentrations plasmatiques de I’antiépileptique administré parallèlement ou d’un effet paradoxal. - Surveillance de la formule sanguine avant la mise en route du traitement
Avant toute instauration d’un traitement par la carbamazépine un hémogramme doit être pratiqué. - Surveillance des plaquettes avant la mise en route du traitement
Avant toute instauration d’un traitement par la carbamazépine une numération des plaquettes doit être pratiqué. - Surveillance de l’ionogramme plasmatique avant la mise en route du traitement
Avant toute instauration d’un traitement par la carbamazépine un bilan biologique avec dosage des électrolytes doit être pratiqué. - Surveillance de la formule sanguine 1 fois par mois pendant 5 mois puis tous les 3 à 6 mois
La numération formule sanguine doit être pratiquée une fois par mois au cours des cinq premiers mois, puis 2 à 4 fois par an. - Surveillance clinique pendant le traitement
La surveillance clinique est primordiale pendant toute la durée du traitement. - Risque de leucopénie
L’administration de carbamazépine doit être interrompue en cas d’apparition de leucopénie ou de thrombopénie sévères. - Une diminution modérée du nombre des leucocytes ou des thrombocytes, généralement transitoire, est souvent observée au cours du traitement par la carbamazépine. Toutefois, l’arrêt du traitement s’impose en cas de leucopénie (généralement à type de neutropénie) ou de thrombopénie associées à des manifestations cliniques telles que fièvre, angine ou hypoplasie médullaire importante.
- Risque de thrombopénie
L’administration de carbamazépine doit être interrompue en cas d’apparition de leucopénie ou de thrombopénie sévères. - Une diminution modérée du nombre des leucocytes ou des thrombocytes, généralement transitoire, est souvent observée au cours du traitement par la carbamazépine. Toutefois, l’arrêt du traitement s’impose en cas de leucopénie (généralement à type de neutropénie) ou de thrombopénie associées à des manifestations cliniques telles que fièvre, angine ou hypoplasie médullaire importante.
- Surveillance de la fonction hépatique avant et pendant le traitement
Des tests biologiques hépatiques doivent également être pratiqués avant toute instauration du traitement par la carbamazépine, puis à intervalles réguliers, en particulier chez les patients ayant des antécédents d’affection hépatique et chez le sujet âgé. - Risque d’hépatopathie
L’apparition de signes et symptômes évoquant un dysfonctionnement hépatique impose l’interruption du traitement par la carbamazépine. - Risque de réaction d’hypersensibilité
Toute réaction sévère d’hypersensibilité impose l’arrêt immédiat du traitement. - Risque de syndrome de Stevens-Johnson ou de syndrome de Lyell
Des réactions cutanées sévères, notamment un syndrome de Lyell (épidermolyse nécrosante suraiguë), un syndrome de Stevens-Johnson ou une pustulose exanthématique aiguë généralisée exigent l’arrêt immédiat du traitement. Dans ces cas, la ré-administration de la carbamazépine est contre-indiquée. - Risque de pustulose exanthématique aiguë généralisée
Des réactions cutanées sévères, notamment un syndrome de Lyell (épidermolyse nécrosante suraiguë), un syndrome de Stevens-Johnson ou une pustulose exanthématique aiguë généralisée exigent l’arrêt immédiat du traitement. Dans ces cas, la ré-administration de la carbamazépine est contre-indiquée. - Risque de photosensibilisation
En raison du risque de photosensibilité, les patients traités par carbamazépine, doivent éviter une exposition excessive au soleil pendant le traitement. - Ne pas s’exposer directement au soleil ou aux rayonnements UV
En raison du risque de photosensibilité, les patients traités par carbamazépine, doivent éviter une exposition excessive au soleil pendant le traitement. - Glaucome
En cas de glaucome, les patients doivent être informés des risques éventuels associés à l’activité faiblement anticholinergique de la carbamazépine. La pression intra-oculaire doit être régulièrement contrôlée chez ces patients. - Psychose
De fortes doses de carbamazépine peuvent être responsables de la réactivation d’une psychose latente et entraîner éventuellement agitation ou confusion chez le sujet âgé. - Contraception orale
La carbamazépine est susceptible de diminuer l’efficacité des contraceptifs oraux. - Ne pas absorber d’alcool pendant le traitement
La prise de boissons alcoolisées est formellement déconseillée, la carbamazépine risquant d’en majorer les effets. - Interaction alimentaire : alcool
La prise de boissons alcoolisées est formellement déconseillée, la carbamazépine risquant d’en majorer les effets. - Administrer pendant le repas
Avaler les comprimés, pendant ou après le repas, avec un peu d’eau. Ne pas les croquer, ni les écraser. - Femme susceptible d’être enceinte
La carbamazépine ne peut être utilisée pendant la grossesse qu’après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque . Les femmes en âge de procréer doivent être averties de la nécessité de la planification et de la surveillance stricte de toute grossesse. - Interaction alimentaire : jus de pamplemousse
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine par le jus de pamplemousse. - Risque de réaction croisée avec l’oxcarbazépine
Des réactions d’hypersensibilité croisée sont décrites entre la carbamazépine et l’oxcarbazépine. - Risque de réaction croisée avec la phénytoïne
L’existence de rares cas de réactions croisée entre la carbamazépine et la phénytoïne doit rendre prudent le remplacement de la carbamazépine par cette molécule. - Risque de réaction croisée avec le phénobarbital
L’existence de rares cas de réactions croisée entre la carbamazépine et le phénobarbital doit rendre prudent le remplacement de la carbamazépine par cette molécule. - Interaction phytothérapique : millepertuis
– Niveau de gravité :
Association déconseillée
– Nature du risque :
Risque de diminution des concentrations plasmatiques et de l’efficacité de la carbamazépine.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- Risque lié à l’épilepsie et aux médicaments antiépileptiques en général :
II a été montré que dans la descendance des femmes épileptiques traitées le taux global de malformations est de 2 à 3 fois supérieur à celui (3%) de la population générale. Une augmentation du nombre d’enfants malformés a été observée dans la population traitée par une polythérapie, la part respective des traitements et de la maladie n’a pas été réellement déterminée.- Les malformations le plus souvent rencontrées sont des fentes labiales, des malformations cardiovasculaires.
- Risque lié à la carbamazépine :
L’expérimentation animale met en évidence un effet tératogène.- Dans l’espèce humaine, le nombre de femmes traitées par la carbamazépine pendant le premier trimestre dans les diverses études prospectives est encore trop limité pour qu’on puisse tirer une conclusion précise en ce qui concerne la réalité de ce risque malformatif. Cependant, quelques études suggèrent la possibilité d’augmentation des anomalies de fermeture du tube neural par exemple spina bifida et myéloméningocèle (le risque atteint 1% ce qui correspond à un taux 10 fois supérieur à la normale), malformations pour lesquelles un diagnostic anténatal est possible.
- Compte tenu de ces données :
La carbamazépine ne peut être utilisée pendant la grossesse qu’après une évaluation soigneuse du rapport risque/bénéfice. Les femmes en âge de procréer doivent être averties de la nécessité de la planification et de la surveillance stricte de toute grossesse.- Si une femme est enceinte ou si une grossesse est envisagée :
* ceci représente l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement ;
* dans l’épilepsie, si c’est possible, la carbamazépine sera prescrite en monothérapie, à la dose minimale efficace ;
* la surveillance des taux plasmatiques de carbamazépine est recommandée (voir Posologie et mode d’administration).- Pendant la grossesse, un traitement antiépileptique efficace par la carbamazépine ne doit pas être interrompu, l’aggravation de la maladie étant préjudiciable à la fois à la mère et au foetus.
- Surveillance et prévention :
La prévention par l’acide folique des anomalies du tube neural, chez les femmes enceintes traitées par la carbamazépine, n’est pas totalement étayée à ce jour ; toutefois, compte tenu que la déficience en acide folique due à l’inhibition enzymatique provoquée par la carbamazépine peut contribuer aux anomalies foetales, il peut être bénéfique de prendre de l’acide folique 2 mois avant la conception et pendant la grossesse.- Les patients doivent être informés du risque augmenté des malformations. Un diagnostic anténatal spécifique doit être proposé même aux femmes supplémentées en acide folique.
- Chez le nouveau-né :
Les inducteurs enzymatiques ont pu provoquer :
* peu fréquemment, un syndrome hémorragique survenant dans les 24 premières heures de la vie chez le nouveau-né de mère traitée. Une prévention par la vitamine K1 per os chez la mère dans le mois précédant l’accouchement et un apport adapté au moment de la naissance chez le nouveau-né semblent appropriés ;
* rarement, des perturbations du métabolisme phosphocalcique et de la minéralisation osseuse. - Les malformations le plus souvent rencontrées sont des fentes labiales, des malformations cardiovasculaires.
Allaitement :
- La carbamazépine et son principal métabolite, le 10,11-époxycarbamazépine, sont tous les deux présents dans le lait maternel à des concentrations situées entre 25 et 60 % de la concentration plasmatique totale. Compte tenu de la possibilité d’apparition d’effets indésirables non dose dépendants, par précaution, l’allaitement n’est pas recommandé pendant le traitement.
- L’allaitement sera interrompu en cas de signes de sédation du nourrisson.
- La carbamazépine agit de façon importante sur les réactions du patient, notamment en début de traitement. La capacité de réaction du patient peut être altérée encore plus en cas d’utilisation de doses élevées ou d’association de la carbamazépine à d’autres médicaments agissant sur le système nerveux, ou à des boissons alcoolisées. Les patients devront être avertis des dangers que peuvent représenter la conduite de véhicules et/ou l’utilisation de machines.
- Effets secondaires généraux
- Sensation de vertige (Fréquent)
- Debut de traitement, Dose-dependante.
- Debut de traitement, Dose-dependante.
- Céphalée (Peu fréquent)
- Debut de traitement, Dose-dependante.
- Debut de traitement, Dose-dependante.
- Ataxie (Fréquent)
- Debut de traitement, Dose-dependante.
- Debut de traitement, Dose-dependante.
- Somnolence (Fréquent)
- Debut de traitement, Dose-dependante.
- Debut de traitement, Dose-dependante.
- Asthénie (Fréquent)
- Debut de traitement, Dose-dependante.
- Debut de traitement, Dose-dependante.
- Diplopie (Rare)
- Debut de traitement, Dose-dependante.
- Debut de traitement, Dose-dependante.
- Nausée (Peu fréquent)
- Debut de traitement, Dose-dependante.
- Debut de traitement, Dose-dependante.
- Vomissement (Peu fréquent)
- Debut de traitement, Dose-dependante.
- Debut de traitement, Dose-dependante.
- Leucocytose (Peu fréquent)
- Eosinophilie (Peu fréquent)
- Leucopénie (Fréquent)
- Thrombopénie (Peu fréquent)
- Agranulocytose (Cas isolés)
- Anémie aplastique (Cas isolés)
- Anémie hémolytique (Cas isolés)
- Anémie mégaloblastique (Cas isolés)
- Erythroblastopénie (Cas isolés)
- Porphyrie aiguë intermittente (aggravation) (Cas isolés)
- Réticulocytose (Cas isolés)
- Carence en folates (Cas isolés)
- Lymphadénopathie (Cas isolés)
- Splénomégalie (Cas isolés)
- Hypersensibilité retardée (Rare)
- Réaction allergique générale (Cas isolés)
- Méningite aseptique (Cas isolés)
- Confusion mentale (Peu fréquent)
- Sujet âgé.
- Sujet âgé.
- Agitation (Peu fréquent)
- Sujet âgé.
- Sujet âgé.
- Dépression (Peu fréquent)
- Agressivité (Peu fréquent)
- Trouble cognitif (Peu fréquent)
- Hallucination (Peu fréquent)
- Psychose (aggravation) (Occasionnel)
- Sujet psychotique.
- Sujet psychotique.
- Phobie (Très rare)
- Trouble de l’humeur (Très rare)
- Accès maniaque (Très rare)
- Sédation (Fréquent)
- Libido (diminution) (Peu fréquent)
- Mouvement anormal (Rare)
- Dyskinésie (Rare)
- Lesion cerebrale, Sujet âgé.
- Lesion cerebrale, Sujet âgé.
- Trouble de l’élocution (Très rare)
- Paresthésie (Très rare)
- Faiblesse musculaire (Très rare)
- Neuropathie périphérique (Très rare)
- Paraparésie (Très rare)
- Dysgueusie (Très rare)
- Syndrome malin des neuroleptiques (Cas isolés)
- Trouble de l’accommodation (Rare)
- Nystagmus (Rare)
- Cataracte (Rare)
- Conjonctivite (Très rare)
- Rétinopathie (Très rare)
- Acouphène (Peu fréquent)
- Acuité auditive (augmentation) (Très rare)
- Hypoacousie (Très rare)
- Bloc auriculoventriculaire (Rare)
- Hypotension artérielle
- Doses elevees.
- Doses elevees.
- Bradycardie (Très rare)
- Arythmie (Très rare)
- Insuffisance coronarienne (aggravation) (Cas isolés)
- Sujet âgé, Troubles cardiovasculaires.
- Sujet âgé, Troubles cardiovasculaires.
- Thrombophlébite (Cas isolés)
- Embolie artérielle (Cas isolés)
- Pneumopathie d’hypersensibilité (Cas isolés)
- Anorexie (Peu fréquent)
- Hyposialie (Peu fréquent)
- Diarrhée (Rare)
- Constipation (Rare)
- Douleur abdominale (Très rare)
- Stomatite (Très rare)
- Gingivite (Très rare)
- Glossite (Très rare)
- Pancréatite (Très rare)
- Gamma GT (augmentation) (Fréquent)
- Phosphatases alcalines (augmentation) (Peu fréquent)
- Transaminases (augmentation) (Occasionnel)
- Ictère (Rare)
- Insuffisance hépatique (Très rare)
- Hépatite cholestatique (Cas isolés)
- Hépatite cytolytique (Cas isolés)
- Hépatite granulomateuse (Cas isolés)
- Hépatite mixte (Cas isolés)
- Dermatose allergique (Peu fréquent)
- Prurit
- Urticaire
- Alopécie (Rare)
- Hypersudation (Rare)
- Vascularite (Rare)
- Couleur de la peau (modification) (Très rare)
- Acné (Très rare)
- Hirsutisme (Très rare)
- Dermatite exfoliative (Très rare)
- Erythrodermie (Très rare)
- Syndrome de Lyell (Très rare)
- Photosensibilisation (Très rare)
- Erythème polymorphe (Très rare)
- Erythème noueux (Très rare)
- Syndrome de Stevens-Johnson (Très rare)
- Purpura (Très rare)
- Lupus érythémateux aigu disséminé (Très rare)
- Pustulose exanthémateuse aiguë généralisée (Très rare)
- Douleur articulaire (Très rare)
- Douleur musculaire (Très rare)
- Crampe (Très rare)
- Protéinurie (Rare)
- Hématurie (Rare)
- Oligurie (Rare)
- Dysurie (Rare)
- Pollakiurie (Rare)
- Rétention urinaire (Rare)
- Insuffisance rénale aiguë (Très rare)
- Néphropathie interstitielle (Très rare)
- Urémie (augmentation) (Très rare)
- Gynécomastie (Rare)
- Galactorrhée (Rare)
- Impuissance (Cas isolés)
- Stérilité masculine (Cas isolés)
- Osmolalité plasmatique (diminution) (Peu fréquent)
- Hypercholestérolémie (Très rare)
- Hypocalcémie
- Dysthyroïdie
-
Classement ATC :
N03AF01 / CARBAMAZEPINE
-
Classement Vidal :
Antiépileptique Neurologie (Carbamazépine)
Névralgie du trijumeau Neurologie (Carbamazépine)
Normothymique : carbamazépine
Liste II
-
CIP : 3530632 (CARBAMAZEPINE MYLAN LP 200 mg cp séc LP : B/30).
- Disponibilité : officines
Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités
Mylan
Liste Des Sections Les Plus Importantes :
- pathologies
- Medicaments
- Medicaments injectables
- Traitement D’Urgence
- Guide Infirmier Des Examens De Laboratoire
- Infirmiers En Urgences
- Fiche Technique Medical
- Techniques De Manipulations En Radiologie Medicale
- Bibliotheque_medicale