comprimé sécable
par 1 comprimé
|
|
carbamazépine | 200 mg |
-
* Epilepsie
° Chez l’adulte :
– soit en monothérapie,
– soit en association à un autre traitement antiépileptique,
Traitement des épilepsies partielles avec ou sans généralisation secondaire,
Traitement des épilepsies généralisées : crises tonico-cloniques.- ° Chez l’enfant :
– soit en monothérapie,
– soit en association à un autre traitement antiépileptique,
Traitement des épilepsies partielles avec ou sans généralisation secondaire,
Traitement des épilepsies généralisées : crises tonico-cloniques.- La carbamazépine n’est pas efficace sur les absences et les crises myocloniques.
- * Traitement de la névralgie du trijumeau et du glosso-pharvngien.
- * Prévention des rechutes dans le cadre des psychoses maniaco-dépressives. notamment chez les patients présentant une résistance relative, des contre-indications ou une intolérance au lithium.
- ° Chez l’enfant :
- La posologie est strictement individuelle et adaptée selon la réponse clinique, elle est répartie en 2 ou 3 prises dans la journée.
- La mise en place du traitement se fait avec une dose initiale faible en fonction du type et de la sévérité des symptômes. Elle sera ensuite augmentée graduellement de façon à atteindre la dose d’entretien optimale convenant à chaque patient.
- Chez certains malades, la posologie requise peut être substantiellement différente des recommandations faites pour les doses initiales ou de maintenance indiquées ci-dessous, en raison d’une augmentation du métabolisme due à une auto-induction enzymatique hépatique ou à des interactions médicamenteuses en cas de traitement associé.
- La carbamazépine ne doit pas être administrée à une dose supérieure à 200 mg par jour chez l’enfant de moins de trois ans et généralement elle ne doit pas être administrée à une dose élevée sans avoir au préalable étudié la tolérance individuelle.
- En cas de maladie cardiovasculaire, d’insuffisance hépatique ou rénale sévères et chez le sujet âgé, une posologie réduite peut s’avérer suffisante.
- La recherche de l’allèle HLA B1502 devrait être effectuée autant que possible avant instauration d’un traitement par carbamazépine chez les sujets d’origines Thaïlandaise ou chinoise Han car sa présence serait liée à un risque élevé de survenue d’un Syndrome de Stevens-Johnson(SJS) (voir Mise en garde et précautions d’emploi )
* Epilepsie
Une monothérapie antiépileptique est recommandée chaque fois que cela est possible.- Le traitement anti-épileptique doit être administré quotidiennement et de façon prolongée, parfois indéfiniment.
- La sécabilité du comprimé dosé à 200 mg permet une mise en place très progressive du traitement, par paliers de 2 à 5 jours, de façon à atteindre la dose optimale en deux semaines environ.
- La forme comprimé n’est pas adaptée à l’enfant de moins de 6 ans (risque de fausse route).
- D’autres formes pharmaceutiques sont plus adaptées chez l’enfant de moins de 6 ans.
- Chez les adultes, la dose initiale est de 100-200 mg une à deux fois par jour et la dose de maintenance est de 400-600 mg matin et soir.
- Chez les enfants 6 – 10 ans, la dose initiale est de 100 mg une fois par jour et la dose de maintenance est de 100-200 mg le matin et 100-400 mg le soir.
- Chez les enfants 10-15 ans, la dose initiale est de 100 mg une fois par jour et la dose de maintenance est de 200-400 mg le matin et 400-600 mg le soir.
- Les posologies doivent être déterminées en fonction du contrôle des crises ou de l’apparition d’effets indésirables.
- Les dosages plasmatiques de carbamazépine permettent de vérifier si les doses prescrites se situent ou non dans les taux thérapeutiques afin d’expliquer l’absence de contrôle des crises ou l’apparition d’effets indésirables. Ceci est particulièrement utile en cas de polythérapie antiépileptique. Les concentrations plasmatiques thérapeutiques de carbamazépine sont généralement de l’ordre de 4 à 13 µg/l, ce qui correspond à une posologie de 400 à 1200 mg par jour.
- Chez un petit nombre de malades, il peut s’avérer nécessaire d’augmenter la dose quotidienne totale, notamment en cas de polythérapie antiépileptique.
- Dans certains cas, la dose maximale de 1600 à 2000 mg par jour peut être nécessaire.
- La prescription de carbamazépine nécessite une surveillance régulière, (cf. précautions d’emploi).
- Lors de la substitution d’un traitement antiépileptique par la carbamazépine ou si la carbamazépine est remplacée par un autre traitement antiépileptique, cette modification doit être réalisée progressivement.* Névralgie du trijumeau et du glossopharyngien
La posologie initiale est de 200 à 400 mg/jour.- La posologie est augmentée jusqu’à suppression de la douleur.
- Habituellement une dose de 600-800 mg par jour est suffisante. La dose maximale admise est de 1600 mg par jour.
- La dose doit ensuite être progressivement réduite jusqu’à la plus petite dose efficace.
- Le traitement peut éventuellement être suspendu au bout de quelques semaines en cas d’absence de récidive.* Psychiatrie
Prévention des rechutes dans le cadre des psychoses maniaco-dépressives :
La dose initiale est de 100 – 400 mg/jour en plusieurs prises. Les doses usuelles d’entretien sont de 400 – 600 mg par jour, répartis en plusieurs prises, augmentées par paliers jusqu’au contrôle des symptômes ou jusqu’à une dose totale de 800 mg répartie en plusieurs prises. La dose maximale autorisée est de 1600 mg par jour.- La prévention des rechutes maniaco-dépressives est un traitement à long terme.
- Dans certains cas exceptionnels de rechutes maniaco-dépressives, qui ne peuvent pas être contrôlées par le lithium seul, la carbamazépine est utilisée en association avec le lithium pour la prévention de ces rechutes. Il est alors nécessaire de maintenir la concentration plasmatique de carbamazépine à un niveau inférieur à 8 µg/ml et le lithium à un taux thérapeutique minimal (0,3 – 0,8 mEq/I), afin de prévenir toute interaction médicamenteuse.
- L’altération de la capacité de réagir rapidement se manifeste particulièrement en cas d’association avec le lithium.Mode d’administration :
Les comprimés doivent être avalés pendant ou après le repas, avec un peu d’eau. - La mise en place du traitement se fait avec une dose initiale faible en fonction du type et de la sévérité des symptômes. Elle sera ensuite augmentée graduellement de façon à atteindre la dose d’entretien optimale convenant à chaque patient.
Absolue(s) :
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Hypersensibilité aux anticonvulsivants aromatiques
- Antécédent d’insuffisance médullaire
- Bloc auriculoventriculaire
- Porphyrie aiguë intermittente
- Intolérance génétique au galactose
- Déficit en lactase
- Malabsorption du glucose et du galactose, syndrome (de)
- Perturbation hématologique
La prescription de carbamazépine exige que soit soigneusement examiné le rapport risque/bénéfice et nécessite la plus grande prudence. - Hypernatrémie
La prescription de carbamazépine exige que soit soigneusement examiné le rapport risque/bénéfice et nécessite la plus grande prudence. - Hyponatrémie
La prescription de carbamazépine exige que soit soigneusement examiné le rapport risque/bénéfice et nécessite la plus grande prudence. - Insuffisance cardiaque sévère
La prescription de carbamazépine exige que soit soigneusement examiné le rapport risque/bénéfice et nécessite la plus grande prudence. - Insuffisance hépatique sévère
La prescription de carbamazépine exige que soit soigneusement examiné le rapport risque/bénéfice et nécessite la plus grande prudence. - Insuffisance rénale sévère
La prescription de carbamazépine exige que soit soigneusement examiné le rapport risque/bénéfice et nécessite la plus grande prudence. - Myotonie atrophique
La prescription de carbamazépine exige que soit soigneusement examiné le rapport risque/bénéfice et nécessite la plus grande prudence en cas de dystrophie myotonique de Steinert : risques de troubles de la conduction cardiaque chez ces patients, - Grossesse
La prescription de carbamazépine exige que soit soigneusement examiné le rapport risque/bénéfice et nécessite la plus grande prudence en cas de grossesse. - Allaitement
La prescription de carbamazépine exige que soit soigneusement examiné le rapport risque/bénéfice et nécessite la plus grande prudence pendant la période d’allaitement. - Risque suicidaire
Des idées et comportements suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des antiépileptiques (AEs) dans plusieurs indications. Une méta-analyse d’essais randomisés, contrôlés versus placebo portant sur des AEs a également montré une légère augmentation du risque d’idées et de comportements suicidaires. Les causes de ce risque ne sont pas connues et les données disponibles n’excluent pas la possibilité d’une augmentation de ce risque pour la carbamazépine. - Par conséquent les patients doivent être étroitement surveillés pour tout signe d’idées ou de comportements suicidaires et un traitement approprié doit être envisagé. Il doit être recommandé aux patients (et leur personnel soignant) de demander un avis médical si des signes d’idées et de comportements suicidaires surviennent.
- Surveillance de l’état psychique pendant le traitement
Par conséquent les patients doivent être étroitement surveillés pour tout signe d’idées ou de comportements suicidaires et un traitement approprié doit être envisagé. Il doit être recommandé aux patients (et leur personnel soignant) de demander un avis médical si des signes d’idées et de comportements suicidaires surviennent. - Patient d’origine thaïlandaise ou chinoise porteur de l’allèle HLA B1502
Il a été observé que la présence du HLA B1502 chez les sujets d’origine thaïlandaise ou Chinoise Han a été fortement associée au risque de réaction cutanée sévère de type syndrome de Stevens Johnson (SJS) ou Nécroses Epidermiques Toxiques (TEN appelé également syndrome de Lyell) lors d’un traitement par carbamazépine. Il est recommandé d’effectuer, dans la mesure du possible, une recherche de cet allèle chez ces sujets avant l’instauration d’un traitement par carbamazépine. Si le résultat de ce test est positif, la carbamazépine ne devrait pas être instaurée chez ces patients, à l’exception des situations où aucune autre alternative thérapeutique n’est envisageable. - Les patients pour lesquels la recherche de l’allèle HLA B1502 est négative ont un risque faible de développer une réaction de type SJS ou Lyell, mais ce risque ne doit pas être négligé.
- Les données sont insuffisantes pour préciser si tous les sujets originaires d’Asie du sud-est présentent ce risque majoré.
- Dans la population caucasienne la présence de l’allèle HLA B1502 n’a pas été associée à un risque majoré de SJS ou de Lyell.
- Surveillance par un test de dépistage de l’allèle HLA B1502 avant la mise en route du traitement
La recherche de l’allèle HLA B1502 devrait être effectuée autant que possible avant instauration d’un traitement par carbamazépine chez les sujets d’origines Thaïlandaise ou chinoise Han car sa présence serait liée à un risque élevé de survenue d’un Syndrome de Stevens-Johnson(SJS) (voir rubrique mise en garde et précautions d’emploi)
Il a été observé que la présence du HLA B1502 chez les sujets d’origine thaïlandaise ou Chinoise Han a été fortement associée au risque de réaction cutanée sévère de type syndrome de Stevens Johnson (SJS) ou Nécroses Epidermiques Toxiques (TEN appelé également syndrome de Lyell) lors d’un traitement par carbamazépine. Il est recommandé d’effectuer, dans la mesure du possible, une recherche de cet allèle chez ces sujets avant l’instauration d’un traitement par carbamazépine. Si le résultat de ce test est positif, la carbamazépine ne devrait pas être instaurée chez ces patients, à l’exception des situations où aucune autre alternative thérapeutique n’est envisageable. - Les patients pour lesquels la recherche de l’allèle HLA B1502 est négative ont un risque faible de développer une réaction de type SJS ou Lyell, mais ce risque ne doit pas être négligé.
- Les données sont insuffisantes pour préciser si tous les sujets originaires d’Asie du sud-est présentent ce risque majoré.
- Dans la population caucasienne la présence de l’allèle HLA B1502 n’a pas été associée à un risque majoré de SJS ou de Lyell.
- Information du patient
Tout patient prenant ce médicament doit être informé que l’apparition de fièvre, d’angine, d’éruption cutanée, d’uIcérations buccales, d’apparition spontanée d’ecchymoses, purpura ou pétéchies, nausées, ictère et hépatomégalie, impose d’avertir tout de suite le médecin traitant. - Maladie cardiovasculaire
En présence d’affections cardiovasculaires, la carbamazépine doit être utilisée sous surveillance médicale rapprochée. La posologie doit être adaptée à chaque cas. - Hépatopathie sévère
En présence d’affections hépatiques sévères, la carbamazépine doit être utilisée sous surveillance médicale rapprochée. La posologie doit être adaptée à chaque cas. - Néphropathie sévère
En présence d’affections rénales sévères, la carbamazépine doit être utilisée sous surveillance médicale rapprochée. La posologie doit être adaptée à chaque cas. - Sujet âgé
Chez le sujet âgé, la carbamazépine doit être utilisée sous surveillance médicale rapprochée. La posologie doit être adaptée à chaque cas. - De fortes doses de carbamazépine peuvent être responsables de la réactivation d’une psychose latente et entraîner éventuellement agitation ou confusion chez le sujet âgé.
- Psychose
De fortes doses de carbamazépine peuvent être responsables de la réactivation d’une psychose latente et entraîner éventuellement agitation ou confusion chez le sujet âgé. - Epileptique, absence
La carbamazépine peut déclencher ou aggraver les absences. Son utilisation est donc déconseillée chez les patients présentant des absences. - Risque d’aggravation de l’épilepsie
L’introduction d’un antiépileptique peut, rarement, être suivie par une recrudescence de crises ou de l’apparition d’un nouveau type de crises chez les malades, et ce indépendamment des fluctuations observées dans certaines maladies épileptiques. - En ce qui concerne la carbamazépine, les causes de ces aggravations peuvent être : un choix du médicament qui peut être mal approprié vis à vis des crises ou du syndrome épileptique du patient, une modification du traitement antiépileptique concomitant ou une interaction pharmacocinétique avec celui-ci, une toxicité ou un surdosage. Il peut ne pas y avoir d’autre explication qu’une réaction paradoxale.
- Contraception orale
la carbamazépine est susceptible de diminuer l’efficacité des contraceptifs oraux. - Glaucome
En cas de glaucome, les patients doivent être informés des risques éventuels associés à l’activité faiblement anticholinergique de la carbamazépine. La pression intra-oculaire doit être régulièrement contrôlée chez ces patients. - Rétention urinaire
De même une surveillance particulière s’impose en cas de rétention urinaire. - Surveillance de la formule sanguine avant la mise en route du traitement
Des tests hématologiques doivent être réalisés avant le début du traitement puis une fois par mois pendant les cinq premiers mois de traitement puis deux à quatre fois par an ou lors de l’apparition de signe clinique de toxicité. - Surveillance de la formule sanguine 1 fois par mois pendant 5 mois puis tous les 3 à 6 mois
Des tests hématologiques doivent être réalisés avant le début du traitement puis une fois par mois pendant les cinq premiers mois de traitement puis deux à quatre fois par an ou lors de l’apparition de signe clinique de toxicité. - Surveillance de la fonction hépatique avant et pendant le traitement
Des tests hépatiques doivent être réalisés avant le début du traitement puis une fois par mois pendant les cinq premiers mois de traitement puis deux à quatre fois par an ou lors de l’apparition de signe clinique de toxicité. - Risque de leucopénie
Une diminution modérée du nombre des leucocytes, généralement transitoire, est souvent observée au cours du traitement par la carbamazépine. - L’administration de la carbamazépine sera interrompue en cas de modification sévère de l’hémogramme (leucopénie) accompagnées de manifestations cliniques.
- Risque de thrombopénie
Une diminution modérée du nombre des thrombocytes, généralement transitoire, est souvent observée au cours du traitement par la carbamazépine. - L’administration de la carbamazépine sera interrompue en cas de modification sévère de l’hémogramme (thrombocytopénie) accompagnées de manifestations cliniques.
- Risque de syndrome de Stevens-Johnson ou de syndrome de Lyell
Il a été observé que la présence du HLA B1502 chez les sujets d’origine thaïlandaise ou Chinoise Han a été fortement associée au risque de réaction cutanée sévère de type syndrome de Stevens Johnson (SJS) ou Nécroses Epidermiques Toxiques (TEN appelé également syndrome de Lyell) lors d’un traitement par carbamazépine. Il est recommandé d’effectuer, dans la mesure du possible, une recherche de cet allèle chez ces sujets avant l’instauration d’un traitement par carbamazépine. Si le résultat de ce test est positif, la carbamazépine ne devrait pas être instaurée chez ces patients, à l’exception des situations où aucune autre alternative thérapeutique n’est envisageable. - Les patients pour lesquels la recherche de l’allèle HLA B1502 est négative ont un risque faible de développer une réaction de type SJS ou Lyell, mais ce risque ne doit pas être négligé.
- Les données sont insuffisantes pour préciser si tous les sujets originaires d’Asie du sud-est présentent ce risque majoré.
- Dans la population caucasienne la présence de l’allèle HLA B1502 n’a pas été associée à un risque majoré de SJS ou de Lyell.
- L’administration de la carbamazépine sera interrompue en cas de manifestations cutanées sévères (incluant les syndromes de Lyell (épidermolyse nécrosante suraiguë) ou syndrome de Stevens-Johnson), accompagnées de manifestations cliniques.
- Risque de pustulose exanthématique aiguë généralisée
L’administration de la carbamazépine sera interrompue en cas de manifestations cutanées sévères (incluant la pustulose exanthémateuse aiguë généralisée) accompagnées de manifestations cliniques. - Risque d’hépatopathie
L’administration de la carbamazépine sera interrompue en cas d’altération de la fonction hépatique accompagnées de manifestations cliniques. - Risque de réaction d’hypersensibilité
L’administration de la carbamazépine sera interrompue en cas de réactions sévères d’hypersensibilité, accompagnées de manifestations cliniques. - Dans les cas de réactions dermatologiques et de réactions d’hypersensibilité sévères, la réintroduction de la carbamazépine est contre-indiquée.
- Ne pas absorber d’alcool pendant le traitement
La prise de boissons alcoolisées est formellement déconseillée, la carbamazépine risquant d’en majorer les effets. - Interaction alimentaire : alcool
La prise de boissons alcoolisées est formellement déconseillée, la carbamazépine risquant d’en majorer les effets. - Traitement à arrêter progressivement
L’arrêt brutal du traitement par la carbamazépine peut précipiter l’apparition de crises. - Selon les cas il peut s’avérer nécessaire d’avoir recours à un traitement transitoire par un anti-épileptique à effet rapide.
- Risque de photosensibilisation
En raison du risque de photosensibilité, les patients traités par carbamazépine, doivent éviter une exposition excessive au soleil pendant le traitement. - Administrer pendant le repas
Avaler les comprimés, pendant ou après le repas, avec un peu d’eau. Ne pas les croquer, ni les écraser. - Enfant de moins de 3 ans
La carbamazépine ne doit pas être administrée à une dose élévée sans avoir au préalable étudié la tolérance individuelle - Interaction alimentaire : jus de pamplemousse
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine par le jus de pamplemousse. - Risque de réaction croisée avec l’oxcarbazépine
Des réactions d’hypersensibilité croisée sont décrites entre la carbamazépine et l’oxcarbazépine. - Risque de réaction croisée avec la phénytoïne
L’existence de rares cas de réactions croisée entre la carbamazépine et la phénytoïne doit rendre prudent le remplacement de la carbamazépine par cette molécule. - Risque de réaction croisée avec le phénobarbital
L’existence de rares cas de réactions croisée entre la carbamazépine et le phénobarbital doit rendre prudent le remplacement de la carbamazépine par cette molécule. - Interaction phytothérapique : millepertuis
– Niveau de gravité :
Association déconseillée
– Nature du risque :
Risque de diminution des concentrations plasmatiques et de l’efficacité de la carbamazépine.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- Risque lié à l’épilepsie et aux antiépileptiques en général :
II a été montré que dans la descendance des femmes épileptiques que le taux global de malformations est de 2 à 3 fois supérieur à celui (3 % environ) de la population générale.- Dans la population traitée, on constate une augmentation du nombre d’enfants malformés en cas de polythérapie, cependant la part respective des traitements et de la maladie n’a pas été réellement évaluée.
- Les malformations le plus souvent rencontrées sont des fentes labiales et des malformations cardio-vasculaires.
- Risque lié à la carbamazépine :
L’expérimentation animale met en évidence un effet tératogène.- Dans l’espèce humaine, le nombre de femmes traitées par la carbamazépine pendant le premier trimestre dans les diverses études prospectives est encore trop limité pour qu’on puisse tirer une conclusion précise en ce qui concerne la réalité de ce risque malformatif.
- Cependant, quelques études suggèrent la possibilité d’augmentation des anomalies de fermeture du tube neural par exemple spina bifida et myéloméningocèle (le risque atteint 1 % ce qui correspond à un taux 10 fois supérieur à la normale), malformations pour lesquelles un diagnostic anténatal est possible.
- Compte tenu de ces données :
La carbamazépine ne peut être utilisée pendant la grossesse qu’après une évaluation soigneuse du rapport risque/bénéfice. Les femmes en âge de procréer doivent être averties de la nécessité de la planification et de la surveillance stricte de toute grossesse.- Si une femme est enceinte ou si une grossesse est envisagée :
– ceci représente l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement ;
– dans l’épilepsie, si c’est possible, la carbamazépine sera prescrite en monothérapie, à la dose minimale efficace ;
– la surveillance des taux plasmatiques de carbamazépine non liée est recommandée (voir Posologie et mode d’administration).- Pendant la grossesse, un traitement antiépileptique efficace par la carbamazépine ne doit pas être interrompu, l’aggravation de la maladie étant préjudiciable à la fois à la mère et au foetus.
- Surveillance et prévention : la prévention par l’acide folique des anomalies du tube neural, chez les femmes enceintes traitées par la carbamazépine, n’est pas totalement étayée à ce jour ; toutefois, compte tenu que la déficience en acide folique due à l’inhibition enzymatique provoquée par la carbamazépine peut contribuer aux anomalies foetales, il peut être bénéfique de prendre de l’acide folique 2 mois avant la conception et pendant la grossesse.
- Un diagnostic anténatal spécifique doit être proposé même aux femmes supplémentées en acide folique.
- Chez le nouveau-né :
Les inducteurs enzymatiques ont pu provoquer :
– peu fréquemment, un syndrome hémorragique survenant dans les 24 premières heures de la vie chez le nouveau-né de mère traitée. Une prévention par la vitamine K1 per os chez la mère dans le mois précédant l’accouchement et un apport adapté au moment de la naissance chez le nouveau-né semblent efficaces ;
– rarement, des perturbations du métabolisme phosphocalcique et de la minéralisation osseuse. - Dans la population traitée, on constate une augmentation du nombre d’enfants malformés en cas de polythérapie, cependant la part respective des traitements et de la maladie n’a pas été réellement évaluée.
Allaitement :
- La carbamazépine et son principal métabolite, le 10,11-époxycarbamazépine, sont tous les deux présents dans le lait maternel à des concentrations situées entre 25 et 60 % de la concentration plasmatique totale. Compte tenu de la possibilité d’apparition d’effets indésirables non dose dépendants, par précaution, l’allaitement n’est pas recommandé pendant le traitement.
- L’allaitement sera interrompu ou de signes de sédation du nourrisson.
- La carbamazépine agit de façon importante sur les réactions du patient, notamment en début de traitement. La capacité de réaction du patient peut être altérée encore plus en cas d’utilisation de doses élévées ou d’association de la carbamazépine à d’autres médicaments agissant sur le système nerveux, ou à des boissons alcoolisées. Les patients devront être avertis des dangers que peuvent répresenter la conduite de véhicules et/ou l’utilisation de machines.
- Leucocytose (Fréquent)
- Eosinophilie (Fréquent)
- Leucopénie (Fréquent)
- Thrombopénie (Fréquent)
- Agranulocytose (Très rare)
- Anémie aplastique (Très rare)
- Anémie hémolytique (Très rare)
- Anémie mégaloblastique (Très rare)
- Erythroblastopénie (Très rare)
- Réticulocytose (Très rare)
- Carence en folates (Très rare)
- Lymphadénopathie (Très rare)
- Splénomégalie (Très rare)
- Hypersensibilité retardée (Rare)
- Réaction allergique générale (Très rare)
- Méningite aseptique (Très rare)
- Hypersensibilité
- Sécrétion inappropriée d’ADH (Peu fréquent)
- Gynécomastie (Rare)
- Galactorrhée (Rare)
- Intoxication hydrique
- Hypocalcémie (Rare)
- Porphyrie aiguë (Très rare)
- Dépression (Peu fréquent)
- Agressivité (Peu fréquent)
- Trouble psychique (Peu fréquent)
- Indifférence (Peu fréquent)
- Hallucination (Peu fréquent)
- Acouphène (Peu fréquent)
- Psychose (Peu fréquent)
- Confusion mentale (Peu fréquent)
- Agitation (Peu fréquent)
- Phobie (Très rare)
- Trouble de l’humeur (Très rare)
- Accès maniaque (Très rare)
- Sensation de vertige (Fréquent)
- Somnolence (Fréquent)
- Sédation (Fréquent)
- Fatigue (Fréquent)
- Ataxie (Fréquent)
- Céphalée (Peu fréquent)
- Astérixis (Rare)
- Tics (Rare)
- Nystagmus (Rare)
- Dyskinésie (Rare)
- Mouvement choréoathétosique (Rare)
- Trouble de l’élocution (Très rare)
- Paresthésie (Très rare)
- Faiblesse musculaire (Très rare)
- Neuropathie périphérique (Très rare)
- Parésie (Très rare)
- Dysgueusie (Très rare)
- Syndrome malin des neuroleptiques
- Trouble de l’accommodation (Rare)
- Diplopie (Rare)
- Cataracte (Rare)
- Conjonctivite (Très rare)
- Rétinopathie (Très rare)
- Trouble auditif (Très rare)
- Hypoacousie (Très rare)
- Hyperactivité (Très rare)
- Bradycardie (Très rare)
- Arythmie (Très rare)
- Bloc auriculoventriculaire (Très rare)
- Vascularite (Peu fréquent)
- Insuffisance coronarienne (aggravation) (Très rare)
- Thrombophlébite
- Thromboembolie artérielle
- Pneumopathie d’hypersensibilité (Très rare)
- Anorexie (Peu fréquent)
- Hyposialie (Peu fréquent)
- Nausée (Peu fréquent)
- Vomissement (Peu fréquent)
- Diarrhée (Rare)
- Constipation (Rare)
- Douleur abdominale (Très rare)
- Stomatite (Très rare)
- Gingivite (Très rare)
- Glossite (Très rare)
- Pancréatite (Très rare)
- Transaminases (augmentation) (Rare)
- Ictère (Rare)
- Hépatite cholestatique (Très rare)
- Hépatite cytolytique (Très rare)
- Hépatite granulomateuse (Très rare)
- Hépatite mixte (Très rare)
- Insuffisance hépatique (Très rare)
- Urticaire (Fréquent)
- Prurit (Fréquent)
- Alopécie (Peu fréquent)
- Hypersudation
- Pigmentation (modification) (Très rare)
- Acné (Très rare)
- Hirsutisme (Très rare)
- Dermatite exfoliative (Très rare)
- Erythrodermie (Très rare)
- Syndrome de Lyell (Très rare)
- Photosensibilisation (Très rare)
- Erythème polymorphe (Très rare)
- Erythème noueux (Très rare)
- Syndrome de Stevens-Johnson (Très rare)
- Purpura (Très rare)
- Lupus érythémateux aigu disséminé (Très rare)
- Pustulose exanthémateuse aiguë généralisée (Très rare)
- Douleur articulaire (Très rare)
- Douleur musculaire (Très rare)
- Crampe (Très rare)
- Protéinurie (Rare)
- Hématurie (Rare)
- Oligurie (Rare)
- Dysurie (Rare)
- Pollakiurie (Rare)
- Rétention urinaire (Rare)
- Insuffisance rénale aiguë (Très rare)
- Néphropathie interstitielle (Très rare)
- Urémie (augmentation) (Très rare)
- Impuissance (Très rare)
- Libido (diminution) (Très rare)
- Stérilité masculine (Très rare)
- Gamma GT (augmentation) (Fréquent)
- Phosphatases alcalines (augmentation) (Peu fréquent)
- Métabolisme du calcifédiol (augmentation) (Rare)
- Hypercholestérolémie (Très rare)
- Hypertriglycéridémie (Très rare)
- Hypertension artérielle (Très rare)
- T4 (diminution)
- T3 (diminution)
- TSH (augmentation)
- Trouble métabolique
-
Classement ATC :
N03AF01 / CARBAMAZEPINE
-
Classement Vidal :
Antiépileptique Neurologie (Carbamazépine)
Névralgie du trijumeau Neurologie (Carbamazépine)
Normothymique : carbamazépine
Liste II
-
CIP : 3483737 (CARBAMAZEPINE TEVA 200 mg cp séc : B/50).
- Disponibilité : officines
Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités
Téva Santé
Liste Des Sections Les Plus Importantes :
- pathologies
- Medicaments
- Medicaments injectables
- Traitement D’Urgence
- Guide Infirmier Des Examens De Laboratoire
- Infirmiers En Urgences
- Fiche Technique Medical
- Techniques De Manipulations En Radiologie Medicale
- Bibliotheque_medicale