comprimé sécable
par 1 comprimé
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acide tiaprofénique | 100 mg |
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Elles procèdent de l’activité anti-inflammatoire de l’acide tiaprofénique, de l’importance des manifestations d’intolérance auxquelles le médicament donne lieu et de sa place dans l’éventail des produits anti-inflammatoires actuellement disponibles.
- Elles sont limitées chez l’adulte et l’enfant à partir de 15 kg (soit environ à partir de 4 ans) au :
– Traitement symptomatique au long cours :
. des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde,
. de certaines arthroses douloureuses invalidantes.- – Traitement symptomatique de courte durée :
. des poussées aiguës d’arthroses, de lombalgies,
. des affections aiguës post-traumatiques bénignes de l’appareil locomoteur.- – Dysménorrhées après recherche étiologique.
- – Traitement symptomatique de la douleur au cours des manifestations inflammatoires dans les domaines ORL et stomatologiques.
- Pour cette indication, les risques encourus, en particulier l’extension d’un processus septique concomitant sont ceux des AINS. Ils doivent être évalués par rapport au bénéfice antalgique attendu.
- Elles sont limitées chez l’adulte et l’enfant à partir de 15 kg (soit environ à partir de 4 ans) au :
- POSOLOGIE :
Voie orale
L’acide tiaprofénique existe sous forme d’autres dosages qui peuvent être plus adaptés.- — Adulte :
– Traitement d’attaque : 2 comprimés à 100 mg, 3 fois par jour, soit 600 mg maximum par jour.- – Traitement d’entretien : à partir du 4ème jour, il est possible de réduire la posologie à 3 ou 4 comprimés à 100 mg, soit 300 ou 400 mg par jour.
- — Enfant à partir de 15 kg :
La posologie est de 10 mg/kg par jour.- A titre indicatif :
. de 15 à 20 kg (environ 4 à 6 ans) : 1/2 compimé à 100 mg, 3 fois par jour à 1 comprimé à 100 mg, 2 fois par jour, soit 150 à 200 mg par jour.- . de 20 à 30 kg (environ 6 à 10 ans) : 1 comprimé à 100 mg, 2 à 3 fois par jour, soit 200 à 300 mg par jour.
- . à partir de 30 kg (environ 10 ans) : 1 comprimé à 100 mg, 3 fois par jour, soit 300 mg par jour.
- Les âges approximatifs en fonction du poids sont donnés à titre indicatif.
- MODE D’ADMINISTRATION :
Les comprimés sont à avaler tels quels avec un grand verre d’eau ou dissous dans un grand verre d’eau.- Les comprimés doivent être pris de préférence au cours des repas.
- La posologie est à répartir en 2 à 3 prises par jour.
- — Adulte :
Absolue(s) :
- Grossesse, 4 derniers mois (de la)
- Hypersensibilité aux AINS
- Hypersensibilité aux arylcarboxyliques
- Hypersensibilité aux salicylés
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Crise d’asthme liée à la prise d’AINS, antécédent (de)
- Crise d’asthme liée à la prise d’aspirine, antécédent (de)
- Ulcère gastroduodénal évolutif
- Insuffisance hépatique sévère
- Insuffisance rénale sévère : clairance de la créatinine < 30 ml/min
- Insuffisance cardiaque congestive sévère
- Enfant de moins de 15 kg
- Intolérance génétique au galactose
- Déficit en lactase
- Malabsorption du glucose et du galactose, syndrome (de)
- Asthme
Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d’aspirine et/ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population. L’administration d’acide tiaprofénique peut entraîner une crise d’asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l’aspirine ou à un AINS (cf. Contre-indications). - Risque d’hémorragie digestive
Les hémorragies gastro-intestinales peuvent se produire à n’importe quel moment en cours de traitement sans qu’il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d’antécédents. Le risque relatif augmente chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel, le malade soumis à un traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire. - En cas d’hémorragie gastro-intestinale, interrompre immédiatement le traitement.
- Risque d’ulcère digestif
Les ulcères/perforations peuvent se produire à n’importe quel moment en cours de traitement sans qu’il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d’antécédents. Le risque relatif augmente chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel, le malade soumis à un traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire. - En cas d’ulcère, interrompre immédiatement le traitement.
- Traitement prolongé
Lors de la prescription, le médecin devra prendre en compte le fait que des cas d’infertilité secondaire anovulatoire par non rupture du follicule de De Graaf, réversibles à l’arrêt du traitement, ont été décrits chez les patientes traitées au long cours par certains inhibiteurs de synthèse des prostaglandines. - Varicelle
La varicelle peut exceptionnellement être à l’origine de graves complications infectieuses cutanées et des tissus mous. A ce jour, le rôle favorisant des AINS dans l’aggravation de ces infections ne peut être écarté. Il est donc prudent d’éviter l’utilisation d’acide tiaprofénique en cas de varicelle (cf Effets Indésirables). - Infection
L’acide tiaprofénique doit être utilisé avec précaution dans les affections de nature infectieuse ou comportant un risque infectieux, même bien contrôlé ; en effet :
– il pourrait être susceptible de réduire les défenses naturelles de l’organisme contre l’infection,
– il pourrait être susceptible de masquer les signes et les symptômes habituels de l’infection. - Risque de dermatose bulleuse
Des éruptions localisées de type bulleuses et d’évolution régressive sont possibles (cf. Effets indésirables). Leur survenue doit imposer l’arrêt immédiat du traitement. - Risque d’insuffisance rénale aiguë fonctionnelle
Les AINS, en inhibant l’action vasodilatatrice des prostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dose dépendant. - Sujet âgé
En début de traitement ou après une augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les sujets âgés. - Hypovolémie
En début de traitement ou après une augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant une hypovolémie quelle qu’en soit la cause. - Insuffisance cardiaque
En début de traitement ou après une augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant une insuffisance cardiaque. - Insuffisance rénale chronique
En début de traitement ou après une augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale chronnique. - Syndrome néphrotique
En début de traitement ou après une augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant un syndrome néphrotique. - Néphropathie lupique
En début de traitement ou après une augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant une néphropathie lupique. - Cirrhose hépatique décompensée
En début de traitement ou après une augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant une cirrhose hépatique décompensée. - Risque de rétention hydrosodée
Rétention hydro-sodée avec possibilité d’oedèmes, d’HTA ou de majoration d’HTA, d’aggravation d’insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique est nécessaire, dès le début de traitement en cas d’HTA ou d’insuffisance cardiaque. Une diminution de l’effet des anti-hypertenseurs est possible. - Risque d’hyperkaliémie
Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant par des médicaments hyperkaliémiants. - Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans ces circonstances.
- Ulcère gastroduodénal, antécédent (d’)
L’acide tiaprofénique sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs (ulcères gastro-duodénaux). - Administrer pendant le repas
Les comprimés doivent être pris de préférence au cours des repas.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- — Aspect malformatif : 1er trimestre
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.- En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur 2 espèces.
- Dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier, lié à une administration au cours du 1er trimestre de la grossesse, n’a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence de risque.
- — Aspect foetotoxique et néonatal : 2ème et 3ème trimestres
II s’agit d’une toxicité de classe concernant tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines.- L’administration pendant le 2ème et le 3ème trimestre expose à :
– une atteinte fonctionnelle rénale :
. in utero pouvant s’observer dès 12 semaines d’aménorrhée (mise en route de la diurèse foetale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l’arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d’une exposition prolongée.- . à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d’exposition tardive et prolongée (avec un risque d’hyperkaliémie sévère retardée).
- – un risque d’atteinte cardiopulmonaire :
Constriction partielle ou complète in utero du canal artériel. La constriction du canal artériel peut survenir à partir de 5 mois révolus et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite foetale ou néonatale voire une mort foetale in utero. Ce risque est d’autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.- – un risque d’allongement du temps de saignement pour la mère et l’enfant.
- En conséquence :
– Jusqu’à 12 semaines d’aménorrhée : l’utilisation d’acide tiaprofénique ne doit être envisagée que si nécessaire.- – Entre 12 et 24 semaines d’aménorrhée (entre le début de la diurèse foetale et 5 mois révolus) : une prise brève ne doit être prescrite que si nécessaire. Une prise prolongée est fortement déconseillée.
- – Au delà de 24 semaines d’aménorrhée (5 mois révolus) : toute prise même ponctuelle est contre-indiquée (cf Contre Indications). Une prise par mégarde au delà de 24 semaines d’aménorrhée (5 mois révolus) justifie une surveillance cardiaque et rénale, foetale et/ou néonatale selon le terme d’exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d’élimination de la molécule.
- En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur 2 espèces.
Allaitement :
- Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
- Prévenir les patients de l’apparition possible de vertiges.
- Nausée
- Diarrhée
- Vomissement
- Douleur épigastrique
- Ulcère gastroduodénal
- Perforation colique
- Colite hémorragique
- Ulcère digestif
- Hémorragie gastro-intestinale
- Eruption cutanée
- Urticaire
- Urticaire chronique (aggravation)
- Prurit
- Purpura
- Erythème polymorphe (Rare)
- Syndrome de Stevens-Johnson (Rare)
- Syndrome de Lyell (Rare)
- Photosensibilisation (Exceptionnel)
- Crise d’asthme
- Allergie aux ains, Hypersensibilite a l’aspirine.
- Allergie aux ains, Hypersensibilite a l’aspirine.
- Malaise
- Hypotension artérielle
- Oedème de Quincke
- Choc anaphylactique
- Sensation de vertige (Rare)
- Rétention hydrosodée
- Hyperkaliémie
- Insuffisance rénale fonctionnelle
- Néphropathie interstitielle
- Nécrose tubulaire aiguë
- Syndrome néphrotique
- Nécrose papillaire rénale
- Insuffisance rénale
- Cystalgie
- Dysurie
- Pollakiurie
- Hématurie
- Cystite
- Varicelle (complications cutanées et des tissus mous) (Exceptionnel)
- Bilan hépatique (anomalie) (Exceptionnel)
- Thrombopénie (Exceptionnel)
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Classement ATC :
M01AE11 / TIAPROFENIQUE ACIDE
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Classement Vidal :
Anti-inflammatoire non stéroïdien (Acide tiaprofénique)
Anti-inflammatoire non stéroïdien : arylcarboxylique : acide tiaprofénique
Liste II
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CIP : 3614211 (ACIDE TIAPROFENIQUE TEVA 100 mg cp séc : B/30).
- Disponibilité : officines
Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités
Téva Santé
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