FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p flacon | |
Kétorolac (DCI) trométhamine | 25 mg |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Adulte :
- La posologie recommandée est de 1 ou 2 gouttes d’Acular, toutes les 6 ou 8 heures pendant 21 jours, en commençant les instillations 24 heures avant l’intervention.
- Enfant :
- La sécurité d’emploi et l’efficacité de ce médicament chez l’enfant de moins de 15 ans n’ont pas été établies.
- L’emploi de ce médicament n’est donc pas recommandé chez l’enfant de moins de 15 ans.
Mode d’administration :
Voie oculaire.
Instiller une goutte de collyre dans le cul-de-sac conjonctival inférieur de l’oeil à traiter en tirant la paupière inférieure légèrement vers le bas et en regardant vers le haut.
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité à l’un des constituants.
- Antécédents d’allergie ou d’asthme déclenchés par la prise de kétorolac trométhamine ou de substances d’activité proche telles que l’aspirine ou d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
- Femme enceinte (à partir du 6e mois).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Ne pas injecter, ne pas avaler.
Le collyre ne doit pas être administré en injection péri ou intraoculaire.
Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d’aspirine et/ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population. L’administration de ce collyre peut entraîner une crise d’asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l’aspirine ou à un AINS (cf Contre-indications).
En cas de réactions d’hypersensibilité à type de démangeaisons ou de rougeurs ou de signes évocateurs d’allergie à ce médicament, notamment crise d’asthme ou brusque gonflement du visage et du cou, le traitement doit être interrompu.
En cas de risque infectieux, un traitement approprié doit être prescrit.
Lors du traitement par Acular, le port de lentilles de contact souples est déconseillé, notamment en raison de la présence de chlorure de benzalkonium.
En cas de traitement concomitant par un autre collyre, pour éviter la dilution des principes actifs, espacer de 15 minutes les instillations.
Ne pas toucher l’oeil avec l’embout du flacon.
Refermer soigneusement le flacon après utilisation.
INTERACTIONS |
Bien que le passage systémique soit faible, il convient de tenir compte des interactions observées avec les AINS administrés par voie générale :
Risque lié à l’hyperkaliémie :
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques épargneurs de potassium, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les inhibiteurs de l’angiotensine II, les AINS, les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), la ciclosporine, le tacrolimus et le triméthoprime. La survenue d’une hyperkaliémie peut dépendre de l’existence de facteurs co-associés. Ce risque est majoré en cas d’association des médicaments sus-cités.
Plusieurs substances sont impliquées dans des interactions, du fait de leurs propriétés antiagrégantes plaquettaires : l’aspirine et les AINS, la ticlopidine et le clopidogrel, le tirofiban, l’eptifibatide et l’abciximab, l’iloprost.
- Autres AINS (y compris l’aspirine à fortes doses) : augmentation du risque ulcérogène et hémorragique digestif (synergie additive).
- Anticoagulants oraux : augmentation du risque hémorragique de l’anticoagulant oral (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
- Héparines à doses curatives ou chez le sujet âgé : augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite. Ne pas dépasser quelques jours de traitement par les AINS.
- Lithium : augmentation de la lithiémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrétion rénale du lithium). Si l’association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithiémie et adapter la posologie du lithium pendant l’association et après l’arrêt de l’AINS.
- Méthotrexate (utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine) : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), inhibiteurs de l’angiotensine II : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté (diminution de la filtration glomérulaire par diminution de la synthèse des prostaglandines rénales). Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur pour les IEC et les inhibiteurs de l’angiotensine II. Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
- Méthotrexate, utilisé à faibles doses (inférieures à 15 mg/semaine) : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires). Contrôle hebdomadaire de l’hémogramme durant les premières semaines de l’association. Surveillance accrue en cas d’altération, même légère, de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
A prendre en compte :
- Autres antiagrégants plaquettaires (ticlopidine, clopidogrel, tirofiban, eptifibatide et abciximab, iloprost), héparines à doses prophylactiques : augmentation du risque hémorragique.
- Autres hyperkaliémiants (sels de potassium, diurétiques épargneurs de potassium, inhibiteurs de l’enzyme de conversion, inhibiteurs de l’angiotensine II, autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, héparines de bas poids moléculaires ou non fractionnées, ciclosporine et tacrolimus, triméthoprime) : risque d’hyperkaliémie.
- Bêtabloquants : réduction de l’effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS).
- Ciclosporine, tacrolimus : risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.
- Dispositif intra-utérin : risque controversé de diminution d’efficacité du dispositif intra-utérin.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n’a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence de risque.
Au cours du 3e trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :- le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel) et à un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligoamnios ;
- la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement.
En dehors d’utilisations obstétricales extrêmement limitées et qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d’AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse. Elle est contre-indiquée à partir du 6e mois.
Allaitement :
Les AINS passant dans le lait maternel, il est déconseillé de les administrer chez la femme qui allaite.
EFFETS INDÉSIRABLES |
PHARMACODYNAMIE |
Anti-inflammatoire (code ATC : S01BC05 ; S : organes sensoriels).
Le kétorolac trométhamine est un anti-inflammatoire non stéroïdien possédant une activité antalgique. Il agit par inhibition de la synthèse des prostaglandines. L’instillation oculaire du kétorolac trométhamine réduit le taux des PGE2 de l’humeur aqueuse.
La dose utilisée en ophtalmologie est de 20 à 50 fois inférieure à la dose orale quotidienne utilisée en antalgie.
Administré par voie systémique, le kétorolac trométhamine n’entraîne ni myosis, ni augmentation de la pression intra-oculaire.
La fluorophotométrie et l’examen à la lampe à fente ont permis de mettre en évidence les propriétés anti-inflammatoires du kétorolac trométhamine collyre.
Acular s’est avéré aussi ou plus efficace que les solutions à base de dexaméthasone dans la suppression de l’inflammation postopératoire.
PHARMACOCINÉTIQUE |
L’instillation de deux gouttes (0,1 ml) d’Acular, dans l’oeil 12 heures et 1 heure avant extraction chirurgicale du cristallin, permet d’obtenir des taux moyens de 107 ng/ml de kétorolac trométhamine dans l’humeur aqueuse.
Après instillation d’une goutte (0,05 ml de Acular dans l’oeil), 3 fois par jour pendant 21 jours, le kétorolac trométhamine n’a pu être détecté, au niveau plasmatique, que dans 19 % des cas à partir du 10e jour de traitement.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
Après ouverture : 15 jours.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400933429591 (1991 rév 25.03.2002). |
Prix : | 3.39 euros (flacon de 5 ml). |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
Laboratoires ALLERGAN FRANCE SAS
4, place de la Défense. 92400 Courbevoie
Tél : 01 49 07 83 00. Fax : 01 49 07 83 01
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