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ADARTREL®


ropinirole

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé pelliculé à 0,25 mg (de forme pentagonale, biseautée ; gravé « SB » sur une face et « 4890 » sur l’autre ; blanc) :  Boîte de 12, sous plaquettes thermoformées.
  • Comprimé pelliculé à 0,5 mg (de forme pentagonale, biseautée ; gravé « SB » sur une face et « 4891 » sur l’autre ; jaune) :  Boîte de 28, sous plaquettes thermoformées.
  • Comprimé pelliculé à 2 mg (de forme pentagonale, biseautée ; gravé « SB » sur une face et « 4893 » sur l’autre ; rose) :  Boîte de 28, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

     p cp
    Ropinirole (DCI) chlorhydrate exprimé en ropinirole 
    0,25 mg
    ou0,5 mg
    ou2 mg
    Excipients (communs) : Noyau : lactose monohydraté, cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium. Pelliculage : hypromellose, macrogol 400, dioxyde de titane E 171 ; cp 0,25 mg : polysorbate 80 E 433 ; cp 0,5 mg : laque aluminique d’indigotine E 132 ; cp 0,5 mg et à 2 mg : oxydes de fer jaune E 172 et rouge E 172.
  • Teneur en lactose : 45,3 mg/cp à 0,25 mg ; 45 mg/cp à 0,5 mg ; 44,6 mg/cp à 2 mg.


    INDICATIONS

    Traitement symptomatique du syndrome des jambes sans repos idiopathique modéré à sévère (cf Pharmacodynamie).

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Voie orale.
  • Adulte :
    La posologie doit être adaptée individuellement, en fonction de l’efficacité et de la tolérance.
    Le ropinirole doit être administré au moment du coucher mais pas plus de 3 heures avant celui-ci. Le ropinirole peut être pris au cours du repas afin d’améliorer la tolérance gastro-intestinale.
    • Instauration du traitement (semaine 1)  :
      La dose initiale recommandée est de 0,25 mg, une fois par jour (comme indiqué ci-dessous) pendant deux jours. Si cette dose est bien tolérée, elle sera augmentée à 0,5 mg, une fois par jour jusqu’à la fin de la première semaine.
    • Poursuite du traitement (à partir de la semaine 2) :
      Après la phase d’instauration du traitement, la dose quotidienne sera augmentée jusqu’à l’obtention d’une réponse thérapeutique optimale. Dans les essais cliniques, la dose moyenne utilisée chez les patients ayant un syndrome des jambes sans repos modéré à sévère a été de 2 mg une fois par jour.
    • La dose peut être augmentée jusqu’à 1 mg une fois par jour à la deuxième semaine. La dose peut ensuite être augmentée de 0,5 mg par semaine sur les deux semaines suivantes, jusqu’à atteindre une dose de 2 mg une fois par jour. Chez certains patients, pour obtenir une amélioration optimale, la dose pourra être augmentée progressivement jusqu’à 4 mg au maximum, en une prise par jour. Au cours des essais cliniques, la dose a été augmentée de 0,5 mg par semaine jusqu’à atteindre la dose de 3 mg une fois par jour, puis de 1 mg jusqu’à atteindre la dose maximale recommandée de 4 mg une fois par jour, comme le montre le tableau 1.
    • Des doses supérieures à 4 mg une fois par jour n’ont pas été étudiées chez les patients ayant un syndrome des jambes sans repos.
      Tableau 1 : Schéma posologique :
      Semaine2345*6*7*
      Dose quotidienne (mg/jour en 1 prise)11,522,534

      * pour atteindre une amélioration optimale chez certains patients
    La réponse du patient au ropinirole devra être évaluée après 3 mois de traitement (cf Pharmacodynamie). A la fin de cette période, la dose prescrite et la nécessité de continuer le traitement devront être réévaluées. Si le traitement est interrompu pendant plus de quelques jours, la reprise du traitement devra se faire selon le même schéma posologique décrit plus haut.
    Enfants et adolescents :
    Adartrel n’est pas recommandé chez les enfants de moins de 18 ans en raison de l’absence de données de tolérance et d’efficacité.
    Sujets âgés :
    La clairance du ropinirole est diminuée chez les patients de plus de 65 ans. Toute augmentation de dose sera plus progressive et adaptée en fonction de la réponse clinique.
    Insuffisants rénaux :
    Chez les patients ayant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 50 ml/min), il n’est pas nécessaire d’adapter la posologie.
    Coût pour 1 comprimé : 0,24 euro(s) (cp à 0,25 mg) ; 0,32 euro(s) (cp à 0,5 mg) ; 0,78 euro(s) (cp à 2 mg).

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients.
    • Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min).
    • Insuffisance hépatique sévère.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Le ropinirole ne devra pas être utilisé pour traiter l’akathisie, la tasikinésie (tendance compulsive à la marche, induite par les neuroleptiques) ou un syndrome des jambes sans repos secondaire (par exemple : lié à une insuffisance rénale, à une anémie par carence martiale ou à une grossesse).
  • Une aggravation paradoxale des symptômes du syndrome des jambes sans repos (début plus précoce [augmentation] et réapparition des symptômes tôt le matin [rebond en début de matinée]) peut être observée au cours du traitement par le ropinirole. Dans ce cas, le traitement devra être réévalué et une adaptation de la posologie ou un arrêt du traitement devront être envisagés.
  • Le ropinirole utilisé dans la maladie de Parkinson a été peu fréquemment associé à une somnolence et à des accès de sommeil d’apparition soudaine (cf Effets indésirables) ; cependant, ceci est très rare dans le syndrome des jambes sans repos. Néanmoins, les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis d’être prudents lors de la conduite automobile ou de l’utilisation des machines pendant le traitement avec le ropinirole.
  • Les patients ayant présenté une somnolence ou des accès de sommeil d’apparition soudaine ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser des machines. Une réduction de la posologie ou un arrêt du traitement pourra être envisagé.
  • Les patients présentant des troubles psychotiques majeurs ne doivent pas être traités par des agonistes dopaminergiques, à moins que le bénéfice attendu l’emporte sur le risque encouru.
  • Des troubles du contrôle des impulsions incluant le jeu pathologique et l’hypersexualité, et une augmentation de la libido, ont été décrits chez des patients traités par agonistes dopaminergiques, y compris le ropinirole principalement chez des patients atteints de la maladie de Parkinson. Ces troubles ont été rapportés spécialement à doses élevées et étaient généralement réversibles lors de la diminution de la dose ou de l’arrêt du traitement. Dans quelques cas, d’autres facteurs étaient présents tels que des antécédents de comportements compulsifs (cf Effets indésirables).
  • Le ropinirole devra être administré avec prudence aux patients ayant une insuffisance hépatique modérée. La survenue d’effets indésirables devra être étroitement surveillée.
  • Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d’intolérance au galactose, de déficit en lactase, ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
  • En raison du risque d’hypotension, les patients ayant une affection cardiovasculaire sévère (en particulier insuffisance coronarienne) doivent être traités avec prudence.

  • INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    • Le ropinirole est principalement métabolisé par l’isoenzyme CYP1A2 du cytochrome P450. Une étude pharmacocinétique (avec du ropinirole à la dose de 2 mg, 3 fois par jour) a mis en évidence que la ciprofloxacine a augmenté la Cmax et l’aire sous la courbe (AUC) du ropinirole, respectivement de 60 % et 84 %, avec un risque potentiel d’effets indésirables. Ainsi, chez les patients recevant déjà du ropinirole, il peut être nécessaire d’ajuster la posologie du ropinirole quand des médicaments connus pour inhiber le CYP1A2 (tels que la ciprofloxacine, l’énoxacine ou la fluvoxamine) sont introduits ou arrêtés.
    • Une étude d’interaction pharmacocinétique menée entre le ropinirole (à une posologie de 2 mg, 3 fois par jour) et la théophylline, un substrat du CYP1A2, n’a pas mis en évidence de modification de la pharmacocinétique du ropinirole ou de la théophylline. Par conséquent, il n’est pas attendu que le ropinirole interagisse avec les autres médicaments métabolisés par le cytochrome CYP1A2.
    • Les données in vitro ont montré qu’aux doses thérapeutiques le ropinirole a un faible potentiel inhibiteur du cytochrome P450. Il est donc peu probable que le ropinirole altère la pharmacocinétique des autres médicaments par la voie du cytochrome P450.
    • Fumer provoque une induction du métabolisme de l’isoenzyme CYP1A2. Ainsi, lorsqu’un patient arrête de fumer ou commence à fumer pendant un traitement par ropinirole, une adaptation de la posologie peut être nécessaire.
    • Une augmentation des concentrations plasmatiques du ropinirole a été observée chez les patientes traitées par une hormonothérapie substitutive. Chez les patientes recevant déjà une hormonothérapie substitutive, le traitement par le ropinirole peut être commencé de façon habituelle. Toutefois, une adaptation de la posologie du ropinirole pourra être nécessaire, au regard de la clinique, en cas d’instauration ou d’arrêt d’une hormonothérapie substitutive.
    • Aucune interaction pharmacocinétique n’a été observée entre le ropinirole et la dompéridone (médicament indiqué dans le traitement des nausées et des vomissements), qui pourrait justifier un ajustement de la posologie de l’un ou l’autre de ces médicaments. La dompéridone antagonise les effets dopaminergiques périphériques du ropinirole et ne traverse pas la barrière hématoméningée, d’où son intérêt comme antiémétisant chez les patients traités avec un agoniste dopaminergique d’action centrale.
    • Les neuroleptiques et autres antagonistes dopaminergiques à action centrale, comme le sulpiride ou le métoclopramide, peuvent diminuer l’efficacité du ropinirole. Par conséquent, l’association du ropinirole à ces médicaments doit être évitée.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Il n’y a pas de données sur l’utilisation du ropinirole chez la femme enceinte.
  • Les études chez l’animal ont montré une toxicité sur la reproduction (cf Sécurité préclinique). Le risque potentiel dans l’espèce humaine étant inconnu, le ropinirole n’est pas recommandé pendant la grossesse à moins que le bénéfice attendu pour la patiente l’emporte sur le risque potentiel encouru par le foetus.
  • Le ropinirole ne doit pas être utilisé chez les femmes qui allaitent car il peut inhiber la lactation.

  • CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Les patients traités par ropinirole présentant une somnolence et/ou des accès de sommeil d’apparition soudaine doivent être informés qu’ils ne doivent pas conduire de véhicules ni exercer une activité où une altération de leur vigilance pourrait les exposer eux-mêmes ou d’autres personnes à un risque d’accident grave ou de décès (par exemple l’utilisation de machines), et ce jusqu’à la disparition de ces effets (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets indésirables ci-dessous sont classés par système organe et par fréquence. Les fréquences issues des essais cliniques sont déterminées comme ayant une incidence supérieure à celle du placebo et sont classées en : très fréquent (>= 1/10), fréquent (>= 1/100 à < 1/10), peu fréquent (>= 1/1000 à < 1/100), rare (>= 1/10 000 à < 1/1000), très rares (< 1/10 000), indéterminée (la fréquence ne peut pas être estimée avec les données disponibles).
  • Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
  • Utilisation du ropinirole dans le syndrome des jambes sans repos :
    Au cours des essais cliniques chez les patients ayant un syndrome des jambes sans repos, les effets indésirables le plus fréquemment observés ont été des nausées (environ 30 % des patients). En général, les effets indésirables ont été d’intensité légère à modérée et sont survenus en début de traitement ou lors de l’augmentation de la posologie. Peu de patients sont sortis d’essai en raison d’effets indésirables.
    Le tableau 2 ci-dessous présente les effets indésirables rapportés à une fréquence supérieure ou égale à 1 % par rapport à celle du placebo, lors des essais cliniques sur 12 semaines chez les patients traités par ropinirole, ou ceux rapportés de manière peu fréquente mais connus pour être associés au ropinirole.
    Tableau 2 : Effets indésirables rapportés lors des essais cliniques sur 12 semaines chez les patients ayant un syndrome des jambes sans repos (ropinirole : n = 309 ; placebo : n = 307) :
    Troubles psychiatriques :
    – Fréquent
    Nervosité
    – Peu fréquent
    Confusion
    Troubles du système nerveux :
    – Fréquent
    Syncope, somnolence, vertiges
    Troubles vasculaires :
    – Peu fréquent
    Hypotension orthostatique, hypotension
    Troubles gastro-intestinaux :
    – Très fréquent
    Vomissements, nausées
    – Fréquent
    Douleurs abdominales
    Troubles généraux :
    – Fréquent
    Fatigue
    Des hallucinations ont été peu fréquemment rapportées dans les études cliniques à long terme en ouvert.
    Aggravation paradoxale des symptômes du syndrome des jambes sans repos : début plus précoce (augmentation) et réapparition des symptômes tôt le matin (rebond en début de matinée) peuvent être observés lors du traitement par ropinirole.
    Prise en charge des effets indésirables :
    Une réduction de la posologie devra être envisagée en cas de survenue d’effets indésirables significatifs. Après amélioration de l’effet indésirable, la posologie pourra être réaugmentée progressivement. Des médicaments antinauséeux qui ne sont pas des antagonistes dopaminergiques d’action centrale, tels que la dompéridone, peuvent être utilisés si nécessaire.
    Autre expérience clinique avec le ropinirole :
    Le ropinirole est aussi indiqué dans le traitement de la maladie de Parkinson. Les effets indésirables rapportés avec une incidence supérieure à celle du placebo chez les patients ayant une maladie de Parkinson traités par le ropinirole, en monothérapie ou en association, à des doses allant jusqu’à 24 mg par jour, sont présentés ci-dessous.
    Tableau 3 : Effets indésirables rapportés lors des essais cliniques dans la maladie de Parkinson à des doses allant jusqu’à 24 mg par jour :
    Troubles psychiatriques :
    – Fréquent
    Hallucinations, confusion
    – Peu fréquent
    Augmentation de la libido
    Troubles du système nerveux :
    – Très fréquent
    Syncope, dyskinésie, somnolence
    Troubles gastro-intestinaux :
    – Très fréquent
    Nausées
    – Fréquents
    Vomissements, douleurs abdominales, brûlures d’estomac
    Troubles généraux :
    – Fréquent
    OEdème des membres inférieurs
    Données post-commercialisation :
    Réactions d’hypersensibilité (incluant urticaire, angioedème, éruption cutanée, prurit).
    Des réactions psychotiques (autres que des hallucinations) incluant délires, illusions, paranoïa ont été observées.
    Des troubles du contrôle des impulsions (incluant le jeu pathologique et l’hypersexualité) et une augmentation de la libido ont été rapportés (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    Le ropinirole utilisé dans la maladie de Parkinson est associé à une somnolence et a été peu fréquemment (>= 1/1000 à < 1/100) associé à une somnolence diurne excessive et à des accès de sommeil d’apparition soudaine. Cependant, ces effets sont très rares (< 1/10 000) dans le syndrome des jambes sans repos.
    Suite à l’administration du ropinirole, une hypotension orthostatique ou une hypotension, rarement sévère, ont été rapportées peu fréquemment (>= 1/1000 à < 1/100).
    De très rares cas (< 1/10 000) de réactions hépatiques, principalement une élévation des enzymes hépatiques, ont été rapportés.

    SURDOSAGE

    Les symptômes attendus sont liés à son activité dopaminergique. Ces symptômes pourront être atténués par un traitement approprié par des antagonistes dopaminergiques, tels que les neuroleptiques ou le métoclopramide.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : agoniste dopaminergique (code ATC : N04BC04).

    Mécanisme d’action :
    Le ropinirole est un agoniste dopaminergique non ergoté des récepteurs D2/D3 qui stimule les récepteurs dopaminergiques du striatum.
    Efficacité clinique :
    Adartrel doit être seulement prescrit aux patients présentant un syndrome des jambes sans repos idiopathique modéré à sévère. Les patients ayant un syndrome des jambes sans repos idiopathique modéré à sévère se plaignent généralement d’insomnie ou de gêne sévère au niveau des membres.
    Dans quatre études randomisées sur 12 semaines évaluant le ropinirole versus placebo chez des patients présentant un syndrome des jambes sans repos, les effets sur les scores de l’échelle IRLS (International Restless Syndrome rating Scale) ont été comparés à la 12e semaine par rapport à l’état initial. La dose moyenne de ropinirole chez les patients modérés à sévères était de 2 mg/jour. Dans une analyse regroupée de ces quatre études chez les patients présentant un syndrome des jambes sans repos modéré à sévère, la différence ajustée entre les deux groupes de traitement pour le score de l’échelle IRLS, à la semaine 12, en analyse LOCF (Last Observation Carried Forward) dans la population en intention de traiter a été, entre l’état initial et la semaine 12, de – 4 points (IC 95 % [- 5,6 ; – 2,4] ; p < 0,0001). Chez ces patients, le score moyen d’IRLS est passé de 28,4 à 13,5 dans le groupe ropinirole, et de 28,2 à 17,4 dans le groupe placebo.
    Une étude de polysomnographie sur 12 semaines, contrôlée contre placebo, chez des patients ayant un syndrome des jambes sans repos, a évalué l’effet du traitement par le ropinirole sur les mouvements périodiques des jambes durant le sommeil. Des différences statistiquement significatives ont été observées entre l’état initial et la semaine 12 pour l’indice des mouvements périodiques des jambes durant le sommeil.
    Il n’existe pas de données suffisantes pour démontrer l’efficacité à long terme du ropinirole dans le syndrome des jambes sans repos (cf Posologie et Mode d’administration). Cependant, dans une étude sur 36 semaines, les patients ayant continué le ropinirole ont présenté un taux significativement plus bas de rechute par rapport à ceux sous placebo (33 % versus 58 % ; p = 0,0156).
    L’analyse regroupée des données des quatre études randomisées sur 12 semaines, évaluant le ropinirole versus placebo chez des patients présentant un syndrome des jambes sans repos modéré à sévère, a montré que les patients traités par ropinirole ont présenté une amélioration significative par rapport au placebo sur les domaines de l’échelle MOS Sleep (Medical Outcome Study Sleep ; scores de 0 à 100 pour chaque domaine, excepté pour la quantité de sommeil). Les différences ajustées entre les bras ropinirole et placebo ont été : de – 15,2 (IC 95 % [- 19,37 ; – 10,94] ; p < 0,0001) pour les troubles du sommeil, de 0,7 heure (IC 95 % [0,49 ; 0,94] ; p < 0,0001) pour la quantité de sommeil, de 18,6 (IC 95 % [13,77 ; 23,45] ; p < 0,0001) pour la qualité du sommeil, et de – 7,45 (IC 95 % [- 10,86 ; – 4,23] ; p < 0,0001) pour la somnolence diurne.
    Un phénomène de rebond suivant l’interruption du traitement par ropinirole ne peut pas être exclu (rebond de fin de traitement). Au cours des essais cliniques, bien que le score moyen total de l’IRLS, 7 à 10 jours après arrêt de traitement, ait été plus élevé chez les patients traités par ropinirole comparativement aux patients sous placebo, la sévérité des symptômes à l’arrêt du traitement n’a généralement pas été supérieure à celle observée lors de leur état initial.
    Dans les études cliniques, la plupart des patients étaient d’origine caucasienne.
    Étude de l’effet du ropinirole sur la repolarisation cardiaque :
    Une étude approfondie conduite chez des volontaires sains, hommes et femmes, recevant les doses 0,5 mg, 1 mg, 2 mg et 4 mg de ropinirole comprimé pelliculé (à libération immédiate) une fois par jour a montré, par rapport au placebo, une augmentation maximum de la durée de l’intervalle QT de 3,46 ms (meilleur estimateur de la vraie différence) à la dose de 1 mg. La limite supérieure de l’intervalle de confiance à 95 % pour le plus grand effet moyen était inférieure à 7,5 ms. L’effet du ropinirole à des doses plus élevées n’a pas été systématiquement évalué.
    Les données cliniques disponibles issues de l’étude sur l’intervalle QT ne permettent pas d’indiquer un risque de prolongation de l’intervalle QT pour des doses de ropinirole supérieures à 4 mg/jour.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Absorption :
    La biodisponibilité du ropinirole est d’environ 50 % (36 % à 57 %) avec une Cmax obtenue en moyenne 1,5 heure après la prise. Un repas riche en graisse diminue l’absorption de ropinirole, comme l’indique le retard du Tmax moyen de 2,6 heures et la diminution moyenne de 25 % de la Cmax.
    Distribution :
    La fixation du ropinirole aux protéines plasmatiques est faible (10 à 40 %).
    En raison de sa forte lipophilie, le volume de distribution du ropinirole est important (approximativement 7 l/kg).
    Métabolisme :
    Le ropinirole est principalement métabolisé par l’isoenzyme CYP1A2 du cytochrome P450 et ses métabolites sont essentiellement éliminés par voie urinaire. Le métabolite principal est au moins 100 fois moins puissant que le ropinirole dans les modèles animaux explorant la fonction dopaminergique.
    Élimination :
    La demi-vie d’élimination moyenne du ropinirole de la circulation systémique est d’environ 6 heures. Aucun changement dans la clairance du ropinirole n’est observé après une administration orale unique ou répétée. Une large variabilité interindividuelle des paramètres pharmacocinétiques a été observée.
    Linéarité :
    La pharmacocinétique du ropinirole est globalement linéaire (Cmax et AUC) dans l’intervalle thérapeutique entre 0,25 mg et 4 mg après dose unique et doses répétées.
    Caractéristiques liées à la population :
    Chez les patients âgés de plus de 65 ans, une diminution d’environ 30 % de la clairance systémique du ropinirole est possible.
    Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 50 ml/min), aucun changement de la pharmacocinétique du ropinirole n’est observé. Aucune donnée n’est disponible chez le patient présentant une insuffisance rénale sévère.

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Toxicologie :
    Le profil toxicologique est déterminé principalement par l’activité pharmacologique du ropinirole : modifications du comportement, hypoprolactinémie, diminution de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque, ptosis et salivation. Chez le rat albinos seulement une rétinite dégénérative a été observée dans une étude à long terme et à la plus forte dose (50 mg/kg/jour), probablement liée à une surexposition à la lumière.
    Génotoxicité :
    Aucune génotoxicité n’a été observée lors de la série habituelle de tests in vitro et in vivo.
    Carcinogénicité :
    Des études conduites durant deux ans chez la souris et le rat à des doses supérieures à 50 mg/kg/jour n’ont pas mis en évidence d’effet carcinogène chez la souris. Chez le rat, les seules lésions liées au ropinirole ont été une hyperplasie des cellules de Leydig et des adénomes testiculaires résultant de l’hypoprolactinémie induite par le ropinirole. Ces lésions ont été considérées comme un phénomène spécifique d’espèce et ne constituent pas un risque pour l’utilisation clinique du ropinirole.
    Toxicité sur la reproduction :
    L’administration de ropinirole chez la rate gravide à des doses toxiques a montré une diminution du poids foetal à la dose de 60 mg/kg/jour (approximativement 15 fois l’AUC à la dose maximale chez l’homme), une augmentation de la mort foetale à la dose de 90 mg/kg/jour (approximativement 25 fois l’AUC à la dose maximale chez l’homme) et des malformations digitales à la dose de 150 mg/kg/jour (approximativement 40 fois l’AUC à la dose maximale chez l’homme). Il n’a pas été mis en évidence d’effet tératogène chez le rat à la dose de 120 mg/kg/jour (approximativement 30 fois l’AUC à la dose maximale chez l’homme) et aucun indice ne laisse supposer un effet sur le développement chez le lapin.
    Sécurité pharmacologique :
    Des études in vitro ont montré que le ropinirole inhibe les canaux hERG. L’IC50 est 30 fois plus élevée que la concentration plasmatique maximum attendue pour des patients traités aux plus fortes doses recommandées (4 mg/jour). Cf Pharmacodynamie.

    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    2 ans.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

    A conserver dans l’emballage extérieur d’origine.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400939183947 (2004, RCP rév 28.07.2010) cp à 0,25 mg.
    3400939184029 (2004, RCP rév 28.07.2010) cp à 0,5 mg.
    3400939184487 (2004, RCP rév 28.07.2010) cp à 2 mg.
      
    Prix :2.83 euros (12 comprimés à 0,25 mg).
    8.93 euros (28 comprimés à 0,5 mg).
    21.74 euros (28 comprimés à 2 mg).
    Remb Séc soc à 65 % :
    • dans les formes très sévères du syndrome des jambes sans repos : patient présentant des perturbations importantes du sommeil et/ou un retentissement négatif notable sur la vie quotidienne, familiale, sociale et/ou professionnelle, et score IRLS >= 31 ;
    • sous condition que la prescription initiale médicale soit réalisée par un neurologue ou un médecin spécialiste exerçant dans un centre du sommeil.

    Non remboursable dans les formes modérées ou sévères de la pathologie.

    Collect.



    Laboratoire GlaxoSmithKline
    100, route de Versailles. 78163 Marly-le-Roi cdx
    Tél : 01 39 17 80 00
    Info médic :
    Tél : 01 39 17 84 44. Fax : 01 39 17 84 45
    Pharmacovigilance : Tél : 01 39 17 80 16

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