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ALPRESS® LP


prazosine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé LP osmotique à 2,5 et à 5 mg (blanc et marron) :  Boîtes de 30 et de 90.


COMPOSITION

 p cp
Prazosine (DCI) chlorhydrate exprimé en prazosine 
2,5 mg
ou5 mg
Excipients (communs) : oxyde de polyéthylène, chlorure de sodium, hypromellose, oxyde de fer rouge, stéarate de magnésium, acétate de cellulose, macrogol.

  • INDICATIONS

    Hypertension artérielle.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :
    Une prise par jour :
    • La dose moyenne efficace est de 5 mg/jour.
    • Commencer le traitement par 2,5 mg/jour. Cette posologie peut être suffisante pour certains malades (en particulier les sujets âgés), elle pourra être augmentée jusqu’à 5 mg/jour et dans certains cas à 10 mg/jour.

    Ne pas dépasser 20 mg/jour.

    CTJ moyen : 0,61 euro(s) (bte de 30) ; 0,54 euro(s) (bte de 90).
    Mode d’administration :

    Important : les comprimés seront avalés entiers, ils ne seront ni cassés, ni broyés, ni mâchés.


    CONTRE-INDICATIONS

    • La prazosine est contre-indiquée chez les patients ayant une hypersensibilité connue aux quinazolines.
    • Ne pas prescrire chez l’enfant de moins de 12 ans, les conditions d’emploi n’ayant pas été définies.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    • Pour exercer son plein effet antihypertenseur, le comprimé de prazosine à libération prolongée nécessite un temps de transit gastro-intestinal normal. En cas de temps de transit raccourci, le profil pharmacocinétique et pharmacodynamique peut être altéré, diminuant l’efficacité antihypertensive.
    • Pathologie digestive : une réduction marquée du temps de rétention digestive d’Alpress peut influencer le profil pharmacocinétique et donc l’efficacité clinique du médicament. Comme avec toute forme de comprimé osmotique, la prudence est recommandée chez les patients présentant une sténose gastro-intestinale sévère (pathologique ou iatrogène). De rares cas de syndrome obstructif ont été rapportés chez des patients présentant une sténose connue à la suite de l’ingestion d’un autre principe actif sous cette même forme.
    • Information du patient : le patient doit être informé que les comprimés doivent être avalés en entier. Le patient ne doit ni mâcher, ni couper, ni écraser les comprimés. Le patient ne doit pas s’inquiéter s’il remarque parfois dans ses selles quelque chose qui ressemble à un comprimé ; le médicament est contenu dans une matrice non absorbable spécialement conçue pour libérer lentement le principe actif de façon à permettre son absorption par l’organisme. La matrice épuisée est ensuite éliminée.
    • Une hypotension orthostatique, de degrés de sévérité variables, peut occasionnellement se produire. Une attention particulière sera exercée chez les patients présentant des vertiges ou des malaises.
    • L’effet antihypertenseur de la prazosine peut être majoré par l’association à un diurétique, à un vasodilatateur ou à un autre antihypertenseur (cf Interactions).
    • L’utilisation concomitante d’inhibiteurs de la 5-phosphodiestérase (par exemple : sildénafil, tadalafil, vardénafil) et de Alpress LP, comprimé osmotique à libération prolongée, peut conduire à une hypotension symptomatique chez certains patients. Afin de minimiser le risque de développer une hypotension orthostatique, le patient devra être stabilisé par le traitement alphabloquant avant de débuter l’administration d’inhibiteurs de la 5-phosphodiestérase.
    • Le syndrome de l’iris flasque peropératoire (SIFP, une variante du syndrome de la pupille étroite) a été observé au cours d’interventions chirurgicales de la cataracte chez certains patients traités ou précédemment traités par tamsulosine. Des cas isolés ont également été rapportés avec d’autres alpha-1-bloquants et la possibilité d’un effet de classe ne peut pas être exclue. Étant donné que le SIFP peut être à l’origine de difficultés techniques supplémentaires pendant l’opération de la cataracte, une administration antérieure ou présente de médicaments alpha-1-bloquants doit être signalée au chirurgien ophtalmologiste avant l’intervention.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Antagonistes du calcium : majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique sévère. Surveillance clinique. Recherche d’hypotension orthostatique dans les heures qui suivent la prise du médicament alpha-1-bloquant (en particulier en début de traitement par celui-ci).
    • Baclofène : majoration de l’effet antihypertenseur. Surveillance de la tension artérielle et adaptation posologique de l’antihypertenseur si nécessaire.
    • Inhibiteurs de la 5 phosphodiestérase (exemple : sildénafil, tadalafil, vardénafil) : l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de la 5-phosphodiestérase (par exemple : sildénafil, tadalafil, vardénafil) et de Alpress LP, comprimé osmotique à libération prolongée peut entraîner une hypotension symptomatique chez certains patients (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).

    A prendre en compte :
    • Anesthésiques généraux : tenir compte d’une majoration des effets sur la pression artérielle.
    • Antidépresseurs imipraminiques : effet antihypertenseur et risque d’hypotension orthostatique majorés (effet additif).
    • Corticoïdes, tétracosactide par voie générale (sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif dans la maladie d’Addison) : diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
    • Neuroleptiques : effet antihypertenseur et risque d’hypotension orthostatique majorés (effet additif).

    Aucune interaction médicamenteuse n’a été rapportée au cours des études cliniques à ce jour, avec les médications suivantes : digitaliques (digitaline et digoxine) ; hypoglycémiantes (insuline, chlorpropamide, tolbutamide) ; tranquillisantes et sédatives (chlordiazépoxide, diazépam, phénobarbital) ; antigoutteuses (allopurinol, colchicine, probénécide) ; antiarythmiques (procaïnamide, propranolol, quinidine) ; analgésiques, antipyrétiques, anti-inflammatoires.
    Examens paracliniques :

    Des résultats faussement positifs peuvent survenir dans les tests de dépistage des phéochromocytomes (acide vanylmandélique : VMA et méthoxyhydroxyphénylglycol : MHPG) chez les patients traités par la prazosine.


    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Bien que l’administration à l’animal n’ait causé aucune malformation foetale, l’innocuité d’un tel traitement n’a pas été établie chez la femme enceinte et en période d’allaitement. Il est donc préférable de n’utiliser la prazosine chez la femme enceinte et en période d’allaitement qu’après avoir évalué les avantages attendus d’une part et l’éventuel risque thérapeutique d’autre part.

  • CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    En début de traitement, une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules automobiles et les utilisateurs de machines.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets indésirables suivants peuvent survenir et doivent faire l’objet d’une surveillance attentive :
    • Troubles généraux et anomalies au site d’administration : asthénie, malaise, sueurs.
    • Affections cardiaques : hypotension orthostatique, accompagnée exceptionnellement de perte de connaissance, angine de poitrine, hypotension, syncope, bradycardie, tachycardie, oedèmes des membres inférieurs, rougeurs de la face.
    • Affections de la peau et du tissu sous-cutané : réactions allergiques, éruption cutanée de type prurit, urticaire.
    • Affections du système nerveux : vertiges, céphalées, acouphènes, somnolence, insomnie, troubles visuels, paresthésies, aggravation d’une narcolepsie préexistante (maladie de Gélineau) associée à un traitement par la prazosine a été décrite dans la littérature.
    • Affections gastro-intestinales : nausées, vomissements, constipation, diarrhée, épigastralgies, bouche sèche.
    • Affections de la sphère ORL et ophtalmiques : congestion nasale ou oculaire, épistaxis.
    • Affections de rein et des voies urinaires : priapisme, pollakiurie, incontinence urinaire.
    • Affections des organes de la reproduction et du sein : impuissance, gynécomastie.
    • Affections musculosquelettiques et systémiques : arthralgie.
    • Investigations : réaction positive aux anticorps antinucléaires.

    SURDOSAGE

    Du fait de sa forte liaison aux protéines, la prazosine n’est pas dialysable. Un surdosage peut entraîner une hypotension. Elle peut être combattue par une mise du patient en décubitus et un traitement symptomatique approprié (remplissage vasculaire, vasopresseurs). La fonction rénale sera surveillée.

  • PHARMACODYNAMIE

    Alpha-1-bloquant vasodilatateur, la prazosine est un dérivé chimique de la quinazoline, premier produit d’une nouvelle famille d’antihypertenseurs.

    La prazosine est un antihypertenseur par réduction des résistances totales périphériques mais son mécanisme d’action n’est pas encore parfaitement connu. Les études de pharmacologie indiquent que l’effet vasodilatateur de la prazosine est principalement lié à un blocage des récepteurs alpha-1 post-synaptiques.

    Des études hémodynamiques ont été réalisées chez l’homme hypertendu, après administration unique ou au cours d’un traitement à long terme.

    Les résultats de ces études confirment que l’effet thérapeutique habituel est une baisse de la pression artérielle sans modification cliniquement significative du débit cardiaque, du flux sanguin rénal et du taux de filtration glomérulaire. Le flux sanguin rénal et le taux de filtration glomérulaire ne sont pas modifiés au cours d’une administration à long terme de prazosine : on peut donc utiliser la prazosine en cas d’insuffisance rénale.

    A l’inverse de ce qui est observé avec d’autres vasodilatateurs, l’activité de la prazosine ne s’accompagne pas de tachycardie réflexe.

    La plupart des études montrent qu’un traitement au long cours a peu d’effet sur l’activité rénine plasmatique. L’interruption brusque du traitement n’entraîne pas de rebond de la pression artérielle.

    Par son action vasodilatatrice, la prazosine accroît la perfusion des tissus affectés par les phénomènes de Raynaud, en améliore les signes et les symptômes et réduit le nombre et la durée des accès paroxystiques. Certaines études cliniques montrent que la prazosine diminue le taux de cholestérol LDL + VLDL et ne modifie pas ou augmente le taux de cholestérol HDL. La prazosine est donc susceptible d’exercer un effet favorable sur le rapport athérogène C×HDL/(C×LDL + C×VLDL).


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Après absorption orale d’une dose thérapeutique de prazosine à libération prolongée chez l’homme normal, les concentrations plasmatiques de prazosine s’élèvent progressivement après un temps de latence de 4 heures. Elles se maintiennent en plateau de la 6e à la 24e heure puis décroissent lentement. Ce plateau de concentration est lié à la technologie du comprimé à pompe osmotique qui permet de libérer régulièrement le principe actif en supprimant les pics de concentration et en diminuant les variations de concentrations sur 24 h.

    Les concentrations plasmatiques sont proportionnelles aux doses absorbées.

    Les études chez l’animal montrent que la prazosine est fortement métabolisée par déméthylation et conjugaison et excrétée principalement par la bile et les fèces.

    Les études effectuées chez l’homme semblent indiquer un métabolisme et une excrétion similaires.

    La biodisponibilité de la prazosine à libération prolongée en une dose unique est de 50 % de celle de la prazosine à libération immédiate.

    Des données limitées indiquent une diminution de la clairance du produit chez les patients âgés et chez les patients insuffisants rénaux. Cependant, ces différences n’ont eu aucune traduction clinique. Un ajustement posologique n’est donc pas nécessaire.

    Après ingestion, la membrane semi-perméable biologiquement inerte du comprimé reste intacte pendant le transit intestinal et est éliminée dans les fèces sous forme d’une enveloppe molle insoluble.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    3 ans.

    A l’abri de l’humidité.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400933117757 (1988, RCP rév 13.07.2010) 30 cp 2,5 mg.
    3400937296588 (2006, RCP rév 13.07.2010) 90 cp 2,5 mg.
    3400933117238 (1988, RCP rév 13.07.2010) 30 cp 5 mg.
    3400937296649 (2006, RCP rév 13.07.2010) 90 cp 5 mg.
      
    Prix :10.99 euros (30 comprimés à 2,5 mg).
    30.31 euros (90 comprimés à 2,5 mg).
    18.26 euros (30 comprimés à 5 mg).
    48.30 euros (90 comprimés à 5 mg).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect (30 comprimés).


    PFIZER
    23-25, av du Dr-Lannelongue. 75014 Paris
    Tél : 01 58 07 30 00
    Info médic : Tél : 01 58 07 34 40

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