amphotéricine B liposomale
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p flacon | |
Amphotéricine B (DCI) | 50 mg |
Teneur en saccharose : environ 0,9 g/flacon.
INDICATIONS |
- Traitement des infections fongiques invasives à aspergillus en alternative thérapeutique en cas d’échec ou d’intolérance au voriconazole.
- Traitement des infections fongiques invasives à candida et des cryptococcoses neuroméningées chez le sujet infecté par le VIH :
- ayant développé une insuffisance rénale sous amphotéricine B définie par :
l’élévation de la créatininémie au-dessus de 220 µmol/l
ou l’abaissement de la clairance de la créatinine au-dessous de 25 ml/min,
- en cas d’altération préexistante et persistante de la fonction rénale définie par :
la créatininémie supérieure à 220 µmol/l
ou la clairance de la créatinine inférieure à 25 ml/min.
- ayant développé une insuffisance rénale sous amphotéricine B définie par :
- Traitement empirique des infections fongiques présumées chez des patients neutropéniques fébriles. Le bénéfice maximal a été observé chez les patients greffés de moelle allogénique, les patients adultes avec une neutropénie supérieure ou égale à 7 jours à partir de l’introduction de l’antifongique, recevant en même temps des agents néphrotoxiques.
- Traitement des leishmanioses viscérales en cas de résistance prouvée ou probable aux antimoniés.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Traitement des infections fongiques invasives à aspergillus et candida : la dose recommandée est de 3 mg/kg/jour.
- Traitement des cryptococcoses neuroméningées chez le sujet infecté par le VIH : la dose recommandée est de 3 mg/kg/jour.
- Traitement empirique des infections fongiques présumées chez des patients neutropéniques fébriles : la dose recommandée est de 3 mg/kg/jour.
- Traitement des leishmanioses viscérales : la dose cumulative recommandée est de 18 à 24 mg/kg en 6 perfusions : une perfusion par jour pendant 5 jours consécutifs et une 6e perfusion le 10e jour chez l’enfant et le sujet immunocompétent.
Chez le sujet immunodéprimé, les données sont limitées. Des doses jusqu’à 40 mg/kg sur 10 à 20 jours consécutifs ont été administrées.
En cas d’aggravation de la fonction rénale sous Ambisome, la poursuite du traitement doit être discutée en fonction du rapport bénéfice/risque estimé. En l’absence de schéma validé d’adaptation posologique, il est proposé d’abaisser les doses d’Ambisome à 1,5 mg/kg/jour de manière transitoire, ou d’espacer temporairement les perfusions.
- Enfants :
- Les études cliniques montrent qu’en pédiatrie les doses sont identiques à celles utilisées chez l’adulte, rapportées au kilo de poids corporel.
- Sujets âgés :
- Aucune donnée chez le sujet âgé (>= 65 ans) ne permet de recommander un schéma posologique différent de celui de l’adulte.
Mode d’administration :
Ambisome doit être administré en perfusion intraveineuse stricte de 30 à 60 minutes. Si le patient ressent une gêne au cours de cette perfusion, la durée de la perfusion peut être prolongée. La concentration recommandée pour la perfusion intraveineuse est comprise entre 0,2 mg/ml et 2,0 mg/ml d’Ambisome.
CONTRE-INDICATIONS |
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- Réactions mettant en jeu le pronostic vital (comme le choc anaphylactique) : elles sont rares. Dans ce cas, la perfusion doit être immédiatement arrêtée et le patient ne devra plus recevoir d’autre perfusion d’Ambisome ;
- Réactions généralement non graves : dans ce cas, des mesures de précaution devront être prises afin de prévenir ou de traiter ces réactions chez les patients recevant Ambisome. Le recours à une vitesse de perfusion plus lente (sur deux heures) ou l’utilisation de paracétamol, d’antihistaminiques, d’antiémétiques ou de corticoïdes aux doses usuelles se sont montrés efficaces dans la prévention ou le traitement de ces réactions.
INTERACTIONS |
Au cours d’une étude clinique, l’amphotéricine B liposomale s’est révélée significativement moins néphrotoxique que l’amphotéricine B conventionnelle chez le sujet ayant reçu une greffe de moelle en cas d’association à la ciclosporine et/ou à certains aminosides (gentamycine, tobramycine, amikacine).
- Hypokaliémiants :
- L’hypokaliémie est un facteur favorisant l’apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments qui peuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d’interactions. Il s’agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l’amphotéricine B (voie IV).
- Médicaments néphrotoxiques :
- L’utilisation conjointe de médicaments ayant une toxicité rénale propre augmente le risque de néphrotoxicité. Si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale. Les médicaments concernés sont représentés notamment par les produits de contraste iodés, les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, certains antiviraux tels que la pentamidine, le foscarnet, les « ciclovirs », la ciclosporine ou le tacrolimus.
Déconseillées :
- Sultopride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Autres hypokaliémiants : diurétiques hypokaliémiants (seuls ou associés), laxatifs stimulants, gluco et minéralocorticoïdes (voie générale), tétracosactide : risque majoré d’hypokaliémie. Surveillance de la kaliémie et si besoin correction, notamment en cas de traitement digitalique.
- Digitaliques : hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
- Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe (sauf sultopride) : antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), certains neuroleptiques (thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, trifluopérazine, cyamémazine, amisulpride, tiapride, sulpiride, halopéridol, dropéridol, pimozide), bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, luméfantrine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, spiramycine IV, véralipride, vincamine IV… : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
- Zidovudine : augmentation de la toxicité hématologique (addition d’effets de toxicité médullaire). Contrôle plus fréquent de l’hémogramme.
A prendre en compte :
- Aminosides : risque accru de néphrotoxicité.
- Ciclosporine, tacrolimus : augmentation de la créatininémie plus importante que sous l’immunodépresseur seul (synergie des effets néphrotoxiques des deux substances).
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l’amphotéricine B liposomale lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
L’utilisation de l’amphotéricine B liposomale ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
En cas d’administration en fin de grossesse, tenir compte de la toxicité rénale éventuelle de ce médicament pour le nouveau-né.
Allaitement :
En l’absence de données sur le passage dans le lait de ce médicament, l’allaitement est déconseillé.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Réactions survenant au cours de la perfusion :
-
- Très fréquent : fièvre, frissons.
- Fréquent : céphalées, dorsalgies, douleurs thoraciques, dyspnée, bouffées vasomotrices, vasodilatation, tachycardie, hypotension artérielle, éruption cutanée, oedème de Quincke.
- Peu fréquent : bronchospasme.
- Fréquence indéterminée : choc anaphylactique.
- Très fréquent : fièvre, frissons.
- Les effets indésirables autres que les réactions survenant au cours de la perfusion sont répertoriés ci-dessous par classe d’organes selon la classification MedDRA.
- Affections cardiaques :
-
- Fréquent : tachycardie.
- Fréquence indéterminée : arrêt cardiaque, arythmie.
- Fréquent : tachycardie.
- Affections hématologiques et du système lymphatique :
-
- Peu fréquent : thrombocytopénie.
- Fréquence indéterminée : anémie.
- Peu fréquent : thrombocytopénie.
- Affections du système nerveux :
-
- Fréquent : céphalées.
- Fréquence indéterminée : convulsions.
- Fréquent : céphalées.
- Affections gastro-intestinales :
-
- Très fréquent : nausées, vomissements.
- Fréquent : diarrhées, douleurs abdominales.
- Très fréquent : nausées, vomissements.
- Affections du rein et des voies urinaires :
-
- Fréquent : élévation de la créatinine, hausse de l’urée sanguine.
- Fréquence indéterminée : dysfonctionnement rénal, insuffisance rénale.
- Fréquent : élévation de la créatinine, hausse de l’urée sanguine.
- Troubles du métabolisme et de la nutrition :
-
- Très fréquent : hypokaliémie.
- Fréquent : hypomagnésémie, hypocalcémie, hyperglycémie, hyponatrémie.
- Très fréquent : hypokaliémie.
- Affection hépatobiliaires :
-
- Fréquent : anomalies des tests hépatiques, hyperbilirubinémie, élévation des phosphatases alcalines.
- Fréquent : anomalies des tests hépatiques, hyperbilirubinémie, élévation des phosphatases alcalines.
- Par ailleurs, les effets suivants ont été rapportés lors de l’utilisation d’amphotéricine B mais peuvent éventuellement survenir avec Ambisome :
- Généraux : malaise, perte de poids.
- Rénaux : acidose tubulaire distale.
- Gastro-intestinaux : anorexie, dyspepsie.
- Pulmonaires : oedème pulmonaire non cardiogénique.
- Neurologiques : perte d’audition, bourdonnement d’oreilles, troubles de la vision ou diplopie, vertiges, neuropathies périphériques.
- Locomoteurs : douleurs musculaires et articulaires.
- Cardiovasculaires : hypertension.
- Hématologiques : agranulocytose, leucopénie, éosinophilie.
- Locaux : douleurs au point d’injection avec ou sans phlébite ou thrombophlébite.
- Dermatologiques : prurit.
- Généraux : malaise, perte de poids.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Antimycosique à usage systémique (code ATC : J02AA01).
L’amphotéricine B est un antibiotique antifongique de la famille des polyènes macrocycliques, produit par une souche de Streptomyces nodosus.
Les liposomes sont des vésicules closes, sphériques, obtenues en mélangeant des proportions spécifiques de substances amphiphiles, tels que phospholipides et cholestérol, qui vont former des bicouches uniques ou multiples lorsqu’elles se trouvent en solution aqueuse. Ambisome est constitué de petits liposomes unilamellaires (SUVs : small unilamellar vesicles), d’un diamètre inférieur à 100 nm. L’amphotéricine B est intercalée dans la membrane, et stabilisée par un complexe de transfert de charges avec le distéaroylphosphatidylglycérol et par la présence de cholestérol. Le principe actif fait partie intégrante de la structure globale des liposomes d’Ambisome.
Le mécanisme d’action spécifique (ciblage de l’infection fongique) d’Ambisome est dû à plusieurs facteurs aboutissant à une concentration fongicide d’amphotéricine B délivrée au niveau de la membrane cellulaire du champignon. L’amphotéricine B est fermement insérée dans la bicouche des liposomes. Ambisome, de par sa stabilité, reste intact dans la circulation à fortes concentrations pendant des périodes de temps prolongées. Ceci entraîne une distribution tissulaire élevée comparativement à celle de l’amphotéricine B non liposomale.
Ambisome interagit directement avec les champignons en exerçant un effet fongicide renforcé. Les liposomes adhèrent à la paroi cellulaire du champignon, site de l’interaction locale avec Ambisome. Cette interaction rompt le liposome et l’amphotéricine B est libérée et endommage la membrane cellulaire du champignon, entraînant sa mort.
- Activité microbiologique :
- L’amphotéricine B a démontré une activité contre les germes responsables des mycoses systémiques suivantes :
- Candida albicans, rhodotorula, Aspergillus fumigatus, Cryptococcus neoformans, Mucor mucedo, absidia, rhizopus, Histoplasma capsulatum, Blastomyces dermatitidis, Sporothrix schenckii dans la sporotrichose disséminée, Coccidioides immitis.
- L’amphotéricine B a démontré une activité faible ou relative (variable) contre les germes responsables des mycoses systémiques suivantes :
- Candida non albicans, en particulier Candida parapsilosis, Aspergillus fumigatus dans l’aspergillome, conidiobolus, Sporothrix schenckii dans la sporotrichose lymphocutanée, Coccidioides immitis dans les atteintes pulmonaires diffuses.
- L’activité in vitro d’Ambisome sur les souches fongiques pathogènes est comparable à celle de l’amphotéricine B. Toutefois, l’activité in vitro d’Ambisome n’est pas prédictive de son efficacité sur la cellule d’hôte infectée.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Le profil pharmacocinétique d’Ambisome a été évalué chez des patients atteints de neutropénie fébrile ou ayant eu une transplantation de moelle osseuse, qui ont reçu des perfusions d’1 à 2 heures de 1,0 à 7,5 mg/kg/jour d’Ambisome pendant 3 à 20 jours.
Les paramètres pharmacocinétiques d’Ambisome (moyenne ± écart-type) après la première et la dernière administration varient de :
- Cmax : 7,3 µg/ml (± 3,8) à 83,7 µg/ml (± 43,0).
- T½ : 6,3 heures (± 2,0) à 10,7 heures (± 6,4).
- AUC0-24 : 27 µg × h/ml (± 14) à 555 µg × h/ml (± 311).
- Clairance : 11 ml/h/kg (± 6) à 51ml/h/kg (± 44).
- Volume de distribution : 0,10 l/kg (± 0,07) à 0,44 l/kg (± 0,27).
Les valeurs pharmacocinétiques minimales et maximales ne résultent pas nécessairement des doses respectivement les plus faibles et les plus fortes.
Les concentrations sériques et AUC sont plus élevées avec Ambisome qu’avec l’amphotéricine B classique. L’AUC0-24 moyenne à l’équilibre n’est pas dose-dépendante. Elle augmente de façon plus importante que les doses. La clairance moyenne à l’équilibre est indépendante de la dose. Après la dernière perfusion, l’amphotéricine B reste décelable au-delà d’un mois chez quelques patients. La distribution hors du compartiment plasmatique est très importante. Les concentrations moyennes minimales d’amphotéricine B, bien que variables, restent relativement constantes lors d’administrations réitérées d’une même dose comprise entre 1,0 et 7,5 mg/kg/jour. L’accumulation d’Ambisome dans les tissus n’a pas été étudiée.
Les données relatives à la diffusion tissulaire montrent que le produit est concentré dans le système réticulo-endothélial. Considérant les faibles concentrations sériques résiduelles d’Ambisome après arrêt du traitement, le risque potentiel d’effet indésirable au niveau des tissus n’est pas éliminé. Les voies métaboliques de l’amphotéricine B non liposomale et d’Ambisome ne sont pas connues. Les voies d’élimination d’Ambisome n’ont pas été étudiées. La demi-vie d’élimination est d’environ 7 heures après administration répétée. En raison de la taille des liposomes, il n’y a pas de filtration glomérulaire et d’élimination rénale. L’effet de l’insuffisance rénale ou hépatique sur la pharmacocinétique d’Ambisome n’a pas été spécifiquement étudié.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Lors des études de toxicité sub-chronique effectuées par voie IV chez le chien (1 mois), le lapin (1 mois) et le rat (3 mois), les doses sans effets toxiques se sont révélées inférieures aux doses thérapeutiques. Les organes cibles ont été le foie et le rein qui sont ceux connus pour la toxicité de l’amphotéricine B.
Ambisome s’est révélé dénué de potentialité mutagène ou clastogène.
Il n’a pas été conduit d’étude de carcinogénicité avec Ambisome.
Aucun effet indésirable n’a été observé sur les fonctions de reproduction des rats mâles et des rats femelles.
Cf Fertilité/Grossesse/Allaitement.
INCOMPATIBILITÉS |
Ne pas reconstituer le produit avec du sérum physiologique, ne pas ajouter de sérum physiologique au produit reconstitué, ne pas mélanger avec d’autres produits.
L’utilisation de toute autre solution que celles recommandées ou d’agent bactériostatique (comme l’alcool benzylique) dans la solution, peut entraîner une précipitation d’Ambisome.
Tous les dispositifs d’administration intraveineuse doivent être lavés avec une solution injectable de glucose à 5 % préalablement à la perfusion d’Ambisome. En cas d’impossibilité, Ambisome devra être administré par une autre voie.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 3 ans.
- Suspension reconstituée avec de l’eau ppi :
Les données de stabilité physicochimiques d’Ambisome reconstitué avec de l’eau ppi ont été démontrées dans le flacon initial pendant 24 heures à une température comprise entre + 23 °C et + 27 °C exposé à la lumière et pendant 7 jours exposé à une température comprise entre + 2 °C et + 8 °C dans le flacon initial ou dans une seringue en polyéthylène. - Ambisome est fourni en flacon à usage unique.
- Ne pas conserver de flacon partiellement utilisé pour d’autres patients si la solution n’est pas utilisée immédiatement.
- Comme Ambisome ne contient pas d’agent bactériostatique, d’un point de vue microbiologique, la suspension reconstituée et diluée doit être utilisée immédiatement. Si la solution n’est pas utilisée immédiatement, la durée et les conditions de stockage avant administration sont de la responsabilité de l’utilisateur. Ambisome ne doit normalement pas être conservé plus de 24 heures à une température comprise entre + 2 °C et + 8 °C, à moins que la reconstitution ait été réalisée dans des conditions aseptiques contrôlées et validées.
- Suspension reconstituée avec une solution de glucose à 5 % :
Les données de stabilité physicochimiques d’Ambisome reconstitué avec de l’eau ppi puis dilué entre 0,2 mg/ml et 2,0 mg/ml avec une solution de glucose à 5 % ont été démontrées pour des températures comprises entre + 23 °C et + 27 °C pendant 72 heures et pour des températures comprises entre + 2 °C et + 8 °C pendant 7 jours si la solution n’est pas utilisée immédiatement. - Comme Ambisome ne contient pas d’agent bactériostatique, d’un point de vue microbiologique, la suspension reconstituée et diluée doit être utilisée immédiatement. Si la solution n’est pas utilisée immédiatement, la durée et les conditions de stockage avant administration sont de la responsabilité de l’utilisateur. Ambisome ne doit normalement pas être conservé plus de 24 heures à une température comprise entre + 2 °C et + 8 °C, à moins que la reconstitution ait été réalisée dans des conditions aseptiques contrôlées et validées.
- Précautions particulières de conservation :
- A conserver à une température comprise entre + 2 °C et + 25 °C. Ne pas congeler.
-
- Suspension reconstituée avec de l’eau ppi :
A conserver à une température comprise entre + 2 °C et + 8 °C pendant 7 jours ou entre + 23 °C et + 27 °C pendant 24 heures dans le flacon initial ou dans une seringue. Ne pas congeler. - Ne pas conserver de flacon partiellement utilisé pour d’autres patients.
- Suspension reconstituée avec une solution de glucose à 5 % :
A conserver à une température comprise entre + 2 °C et + 8 °C pendant 7 jours ou entre + 23 °C et + 27 °C pendant 72 heures. - Ne pas congeler.
- Suspension reconstituée avec de l’eau ppi :
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Avant toute reconstitution, lire attentivement la totalité de ce paragraphe.
Ambisome doit être reconstitué avec de l’eau ppi (ne contenant aucun produit bactériostatique). Les flacons d’Ambisome contiennent 50 mg d’amphotéricine B.
- Reconstitution :
-
- Ajouter de manière aseptique 12 ml d’eau ppi à chaque flacon d’Ambisome pour obtenir une préparation contenant 4 mg/ml d’amphotéricine B.
- Attention : ne pas reconstituer le produit avec du sérum physiologique, ne pas ajouter de sérum physiologique au produit reconstitué, ne pas mélanger avec d’autres produits.
- L’utilisation de l’une quelconque des solutions autres que celles recommandées ou la présence d’un agent bactériostatique (par exemple l’alcool benzylique) dans la solution peut entraîner la précipitation d’Ambisome.
- Agiter vigoureusement chaque flacon immédiatement après la dilution pendant au moins 15 secondes afin de bien disperser la préparation. La suspension d’Ambisome est jaune et transparente.
- Ajouter de manière aseptique 12 ml d’eau ppi à chaque flacon d’Ambisome pour obtenir une préparation contenant 4 mg/ml d’amphotéricine B.
- Filtration :
-
- Calculer la quantité d’Ambisome reconstituée (4 mg/ml), devant être ultérieurement diluée pour la perfusion, en fonction de la posologie prescrite. Ambisome doit être dilué avec une solution injectable de glucose à 5 % pour obtenir une concentration finale comprise entre 0,2 mg/ml et 2,0 mg/ml avant administration.
- Aspirer la quantité d’Ambisome reconstituée dans une seringue stérile.
- Attacher le filtre de 5 microns fourni à la seringue. Instiller le contenu de la seringue à travers le filtre dans la quantité appropriée de soluté injectable de glucose à 5 %. (Utiliser uniquement un filtre par flacon d’Ambisome.)
- Calculer la quantité d’Ambisome reconstituée (4 mg/ml), devant être ultérieurement diluée pour la perfusion, en fonction de la posologie prescrite. Ambisome doit être dilué avec une solution injectable de glucose à 5 % pour obtenir une concentration finale comprise entre 0,2 mg/ml et 2,0 mg/ml avant administration.
- Attention : jeter tous les flacons partiellement utilisés.
- Comme tous les produits destinés à un usage parentéral, Ambisome reconstitué devra subir une inspection visuelle pour rechercher les particules de matières ou toute modification de coloration avant d’être administré, et ce chaque fois que la solution et le contenant le permettent. Ne pas utiliser le produit s’il y a une faible précipitation ou une quelconque matière étrangère visible.
- Il convient de respecter strictement la technique aseptique au cours de la manipulation du produit car aucun conservateur ou agent bactériostatique n’est présent dans Ambisome ou dans le produit de reconstitution ou celui destiné à diluer le produit.
- Une membrane filtrante sur le trajet du cathéter peut être utilisée lors de la perfusion intraveineuse d’Ambisome. Cependant, le diamètre moyen des pores du filtre ne devra pas être inférieur à 1,0 micron.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Médicament soumis à prescription hospitalière. | |
AMM | 3400956240821 (1998, RCP rév 19.03.2009). |
Collect. |
Prix ou tarif de responsabilité (HT) par UCD : | UCD 9218261 (flacon) : 152.00 euros. |
Inscrit sur la liste de rétrocession avec prise en charge à 65 %. Inscrit sur la liste des spécialités prises en charge en sus des GHS. |
GILEAD Sciences
65, quai Georges-Gorse
92100 Boulogne-Billancourt
Tél : 01 46 09 41 00 (standard)
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Tél (n° Vert) : 08 00 44 53 23
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