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AMIKACINE WINTHROP 250 mg lyoph p us parentér







lyophilisat pour usage parentéral
par 1 flacon poudre
amikacine sulfate333,7 mg
  Soit amikacine250 mg
Excipients : sodium hydroxyde pH 6,3 -7,3.

Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’amikacine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

  • Elles sont limitées aux infections à bacilles Gram négatif définis comme sensibles, notamment dans leurs manifestations rénales et urologiques.
  • L’association de l’amikacine avec un autre antibiotique pourra être justifiée dans certaines infections à germes sensibles en se basant sur les données bactériologiques en particulier dans leurs manifestations :
    – rénales, urologiques et génitales,
    – septicémiques et endocarditiques,
    – méningées (en y adjoignant un traitement local),
    – respiratoires,
    – cutanées (staphylococcie maligne de la face),
    – articulaires.
  • Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

  • POSOLOGIE :
    — Sujet aux fonctions rénales normales :
    — Voie intramusculaire :
    – Adulte et enfant : 15 mg/kg/jour pouvant être répartis en :
    . 15 mg/kg une fois par jour,
    . 7,5 mg/kg deux fois par jour,
    . 5 mg/kg trois fois par jour.
  • – Nourrisson : 15 mg/kg/jour, sous contrôle des taux sériques de l’antibiotique.
  • En cas d’infection urinaire non compliquée, la posologie peut être réduite de moitié.
  • — Voie IV (perfusion intraveineuse lente) :
    L’amikacine ne doit pas être administrée par voie intraveineuse directe.
  • L’amikacine doit être diluée dans une solution de chlorure de sodium ou de glucosé isotonique à raison de 500 mg pour 200 ml de solution.
  • La perfusion doit être administrée durant une période d’une heure.
  • – Adulte et enfant :
    La dose quotidienne est la même qu’en cas d’administration par la voie intramusculaire. Elle est également répartie en 2 ou 3 perfusions.
  • – Nourrisson et nouveau-né :
    15 mg/kg/jour, sous contrôle des taux sériques de l’antibiotique.
  • — Depuis la mise à disposition des aminosides, il a été montré qu’il était possible, par la même posologie quotidienne, de réduire le nombre d’administrations. Classiquement, le nombre d’injections était de 3 par jour, notamment pour les posologies maximales, parfois de 2 par jour. L’expérience acquise indique qu’en général le nombre d’injections est de 2, voire une seule, par jour :
    La dose quotidienne peut être administrée en une injection quotidienne (IM ou perfusion courte) :
    . chez les patients de moins de 65 ans,
    . chez les patients à fonction rénale normale,
    . lorsque le traitement n’excède pas 10 jours,
    . en l’absence de neutropénie,
    . à l’exclusion des infections à germes Gram +,
    . pour des infections à germes Gram -, à l’exclusion des Pseudomonas et des Serratia.
  • Dans ces circonstances, une efficacité au moins identique et une tolérance parfois meilleure ont été démontrées avec une injection quotidienne par rapport aux modalités classiques (q. 8 heures).
  • Dans les autres cas, l’administration biquotidienne de la dose usuelle est le plus souvent recommandée, en dehors de l’insuffisance rénale qui implique le maintien des mesures habituelles.
  • Les dosages plasmatiques sont utiles lorsque le traitement doit dépasser 7 à 10 jours ; une concentration résiduelle inférieure à 5 µg/ml indique que le rythme d’administration choisi est adapté aux capacités d’épuration du patient.
  • En cas d’infection gravissime, la dose journalière peut être portée exceptionnellement à 1,50 g chez l’adulte, et la surveillance des fonctions rénale et auditive doit être renforcée.
  • D’une façon générale, la dose totale par traitement ne devrait pas dépasser 15 g.
  • — Voie sous-cutanée :
    L’amikacine peut être administrée par voie sous-cutanée à la même posologie que pour la voie intramusculaire.
  • — Voie intrarachidienne :
    L’amikacine peut être administrée par voie intrarachidienne à la posologie de 0,5 mg/kg, à raison d’une injection toutes les 48 heures, répétée 3 à 4 fois après stérilisation du liquide céphalorachidien.
  • — Insuffisant rénal :
    Il est indispensable de procéder à un ajustement de la posologie, de surveiller, de façon régulière, les fonctions rénale, cochléaire et vestibulaire, et de pratiquer, dans toute la mesure du possible, des dosages sériques de contrôle.
  • Les valeurs de la créatinine sérique ou de la clairance de la créatinine endogène sont les meilleurs tests pour apprécier l’état de la fonction rénale et procéder à une adaptation de la posologie.
  • La posologie doit être adaptée au degré de l’atteinte rénale en espaçant et/ou en réduisant les doses.
  • L’une des méthodes proposée est de calculer l’intervalle entre les injections en tenant compte du taux de la créatininémie qui devra être déterminée régulièrement en cours de traitement afin de pouvoir adapter fidèlement la posologie aux variations de la fonction rénale.
  • Pratiquement, on commencera par une dose de charge de 7,5 mg/kg que l’on répétera, en sachant que l’intervalle de temps T’ entre chaque injection sera égal à 3 T ½, la valeur de T ½ étant donnée par la relation :
    T ½ (heure) = 0,3 × Cr mg pour mille ;
    par exemple, pour une créatininémie (Cr) à 40 mg pour mille, nous aurons :
    T ½ (heure) = 0,3 × 40 = 12 heures,
    T’ = 3 T ½ = 3 × 12 = 36 heures.
  • Si T’ est supérieur à 40 heures, changer de schéma et faire ½ dose toutes les T ½.
  • — Hémodialysé :
    Après une dose de charge de 5 à 7,5 mg/kg, déterminer les doses à administrer après chaque séance, en tenant compte des concentrations sériques.
  • MODE D’ADMINISTRATION :
    Dissoudre le contenu d’un flacon dans 2 ml d’eau pour préparation injectable.
  • La solution reconstituée peut présenter une légère coloration jaune qui ne correspond pas à une perte d’activité du produit.
  • CONSERVATION :
    – la solution reconstituée est stable 12 heures à une température inférieure à 30 °C et 10 jours à une température comprise entre + 2°C et + 8°C (au réfrigérateur).
  • – en perfusion intraveineuse : elle est stable pendant 24 heures dans les solutions de perfusion suivantes :
    . solution de NaCl isotonique à 0,9 %
    . solution glucosée isotonique à 5 %
    . solution glucosée à 10 %.

  • Absolue(s) :
    • Hypersensibilité aux aminosides
    • Myasthénie

    • Pathologie cochléo-vestibulaire
      L’amikacine doit être utilisée avec précaution chez les sujets porteurs d’anomalies vestibulaire et cochléaire.
    • Insuffisance rénale
      La néphrotoxicité et l’ototoxicité de l’amikacine imposent des précautions d’emploi suivantes : lors d’insuffisance rénale, n’utiliser l’amikacine qu’en cas de stricte nécessité et adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine (cf Posologie/Mode d’administration). Une surveillance médicale portant sur les fonctions rénale et auditive est nécessaire. Les taux sériques de l’antibiotique seront contrôlés dans toute la mesure du possible.
    • Traitement prolongé à éviter
      Compte tenu de la pharmacocinétique du produit et du mécanisme de l’ototoxicité et de la néphrotoxicité, éviter les traitements itératifs et/ou prolongés.
    • Traitement répété à éviter
      Compte tenu de la pharmacocinétique du produit et du mécanisme de l’ototoxicité et de la néphrotoxicité, éviter les traitements itératifs et/ou prolongés.
    • Intervention chirurgicale
      En cas d’intervention chirurgicale, informer l’anesthésiste-réanimateur de la prise de ce médicament.
    • Grossesse
      L’utilisation de ce médicament est déconseillée au cours de la grossesse.
    • Ne pas administrer par voie intraveineuse directe
    • Compatibilité avec certains solvants
      Le contenu d’un flacon de 250 mg doit être reconstitué dans 2 ml d’eau ppi.
    • – La solution reconstituée est stable 12 heures à une température inférieure à 30°C et 10 jours à une température comprise entre + 2°C et + 8°C (au réfrigérateur).
    • – En perfusion intraveineuse : elle est stable pendant 24 heures dans les solutions de perfusion suivantes :
      . solution de NaCl isotonique à 0,9 %
      . solution glucosée isotonique à 5 %
      . solution glucosée à 10 %.
    • Incompatibilité avec tous les médicaments
      Il est conseillé de ne pas mélanger l’amikacine avec d’autres médicaments dans la même seringue ou le même flacon de perfusion.
    • – Incompatibilités avec d’autres antibiotiques :
      Amphotéricine B, céphalosporines, érythromycine (gluceptate), nitrofurantoïne, novobiocine, pénicillines, tétracyclines, sulfadiazine.
    • – Incompatibilités avec d’autres médicaments :
      Chlorothiazide, dexaméthasone, héparine, phénytoïne, thiopental sodique, vitamines du groupe B avec vitamine C, warfarine.

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

     Grossesse :

    L’utilisation de ce médicament est déconseillée au cours de la grossesse en raison d’un risque potentiel d’ototoxicité et de néphrotoxicité foetales. Son utilisation sera strictement limitée aux pathologies infectieuses graves.
  • En effet, en clinique quelques cas d’atteinte cochléo-vestibulaire néonatale ont été décrits avec les aminosides, notamment la streptomycine et la kanamycine, et, les études animales ont mis en évidence une atteinte cochléaire et rénale.
  • Dans le cas d’une exposition à ce médicament en cours de grossesse, une évaluation de la fonction auditive (autoémissions) et rénale du nouveau-né est recommandée.
  •  Allaitement :

    Le passage des aminosides dans le lait maternel est documenté, cependant les concentrations retrouvées dans le lait sont faibles voire négligeables. Le risque majeur consisterait en une modification de la flore intestinale de l’enfant. En conséquence, l’allaitement est possible en cas de traitement bref (quelques jours) par ce médicament et si la fonction rénale maternelle est normale. En cas de survenue de troubles digestifs chez le nourrisson (candidose intestinale, diarrhée), il est nécessaire d’interrompre l’allaitement.


    • Insuffisance rénale
      Association a des substances nephrotoxiques, Dose trop elevee, Insuffisance rénale préexistante, Traitement prolonge, Troubles de l’hemodynamique.
    • Atteinte cochléo-vestibulaire
      Association à des substances ototoxiques, Insuffisance rénale, Posologie trop elevee, Traitement prolonge.
    • Eruption cutanée
    • Urticaire

    • Classement ATC : 
          J01GB06 / AMIKACINE
    • Classement Vidal : 
          Antibiotique : aminoside (Amikacine)

    Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire, et ces dernières, des résistantes :
    S <= 8 mg/l et R > 16 mg/l.
  • La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
  • Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
  • ESPECES SENSIBLES :
    – Aérobies à Gram + : corynebacterium, Listeria monocytogenes, Nocardia asteroides, staphylococcus méti-S.
  • – Aérobies à Gram – : acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii), Branhamella catarrhalis, campylobacter, Citrobacter freundii, Citrobacter koseri, Enterobacter aerogenes (20 – 40 %), Enterobacter cloacae, Escherichia coli, Haemophilus influenzae, klebsiella (0 – 20 %), Morganella morganii, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, Providencia rettgerii, Providencia stuartii, Pseudomonas aeruginosa (5 – 20 %), salmonella, serratia (5 – 15 %), shigella, yersinia.
  • – Autres : mycobactéries.
  • ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
    – Aérobies à Gram – : pasteurella.
  • ESPECES RESISTANTES :
    – Aérobies à Gram + : entérocoques*, staphylococcus méti-R**, streptococcus.
  • – Aérobies à Gram – : Alcaligenes denitrificans, burkholderia, flavobacterium sp, Stenotrophomonas maltophilia.
  • – Anaérobies : bactéries anaérobies strictes.
  • – Autres : chlamydia, mycoplasmes, rickettsies.
  • * Dans certaines indications, l’amikacine peut être utilisée en association, en particulier avec les bêtalactamines (septicémies, endocardites). Toutefois, la synergie est abolie lorsque les espèces impliquées (streptocoques, entérocoques) présentent une résistance acquise de haut niveau à l’amikacine (30 à 80 % des souches).
  • ** La fréquence de résistance à la méticilline est d’environ 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

  • Liste I
    • CIP : 5720667 (AMIKACINE WINTHROP 250 mg lyoph p us parentér : Fl/1).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités


    Sanofi-Aventis France


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