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ARANESP®


darbepoetin alfa

FORMES et PRÉSENTATIONS

Solution injectable SC ou IV à 10 µg (25 µg/ml) :  Seringue préremplie* de 0,4 ml avec aiguille 27 G, boîte unitaire.
  • Solution injectable SC ou IV à 20 µg (40 µg/ml) :  Seringue préremplie* (sécurisée ou non) de 0,5 ml avec aiguille 27 G, boîte unitaire.
  • Solution injectable SC à 20 µg (40 µg/ml) :  Stylo prérempli* (SureClick) de 0,5 ml contenant une seringue avec aiguille 27 G, boîte unitaire.
  • Solution injectable SC ou IV à 30 µg (100 µg/ml) :  Seringue préremplie* (sécurisée ou non) de 0,3 ml avec aiguille 27 G, boîte unitaire.
  • Solution injectable SC ou IV à 40 µg (100 µg/ml) :  Seringue préremplie* (sécurisée ou non) de 0,4 ml avec aiguille 27 G, boîte unitaire.
  • Solution injectable SC à 40 µg (100 µg/ml) :  Stylo prérempli* (SureClick) de 0,4 ml contenant une seringue avec aiguille 27 G, boîte unitaire.
  • Solution injectable SC ou IV à 50 µg (100 µg/ml) :  Seringue préremplie* (sécurisée ou non) de 0,5 ml avec aiguille 27 G, boîte unitaire.
  • Solution injectable SC ou IV à 60 µg (200 µg/ml) :  Seringue préremplie* (sécurisée ou non) de 0,3 ml avec aiguille 27 G, boîte unitaire.
  • Solution injectable SC à 60 µg (200 µg/ml) :  Stylo prérempli* (SureClick) de 0,3 ml contenant une seringue avec aiguille 27 G, boîte unitaire.
  • Solution injectable SC ou IV à 80 µg (200 µg/ml) :  Seringue préremplie* (sécurisée ou non) de 0,4 ml avec aiguille 27G, boîte unitaire.
  • Solution injectable SC à 80 µg (200 µg/ml) :  Stylo prérempli* (SureClick) de 0,4 ml contenant une seringue avec aiguille 27 G, boîte unitaire.
  • Solution injectable SC ou IV à 100 µg (200 µg/ml) :  Seringue préremplie* (sécurisée ou non) de 0,5 ml avec aiguille 27 G, boîte unitaire.
  • Solution injectable SC à 100 µg (200 µg/ml) :  Stylo prérempli* (SureClick) de 0,5 ml contenant une seringue avec aiguille 27 G, boîte unitaire.
  • Solution injectable SC ou IV à 130 µg (200 µg/ml) :  Seringue préremplie* (sécurisée ou non) de 0,65 ml avec aiguille 27 G, boîte unitaire.
  • Solution injectable SC ou IV à 150 µg (500 µg/ml) :  Seringue préremplie* (sécurisée ou non) de 0,3 ml avec aiguille 27 G, boîte unitaire.
  • Solution injectable SC à 150 µg (500 µg/ml) :  Stylo prérempli* (SureClick) de 0,3 ml contenant une seringue avec aiguille 27 G, boîte unitaire.
  • Solution injectable SC ou IV à 300 µg (500 µg/ml) :  Seringue préremplie* (sécurisée ou non) de 0,6 ml avec aiguille 27 G, boîte unitaire.
  • Solution injectable SC à 300 µg (500 µg/ml) :  Stylo prérempli* (SureClick) de 0,6 ml contenant une seringue avec aiguille 27 G, boîte unitaire.
  • Solution injectable SC ou IV à 500 µg (500 µg/ml) :  Seringue préremplie* (sécurisée ou non) de 1 ml avec aiguille 27 G, boîte unitaire.
  • Solution injectable SC à 500 µg (500 µg/ml) :  Stylo prérempli* (SureClick) de 1 ml contenant une seringue avec aiguille 27 G, boîte unitaire. * Le capuchon de protection de la seringue préremplie ou du stylo prérempli contient du caoutchouc naturel (un dérivé du latex) : cf Mises en garde et Précautions d’emploi.


  • COMPOSITION

     p seringuep stylo
    Darbepoetin alfa* 
    10 µg
    ou20 µg20 µg
    ou30 µg
    ou40 µg40 µg
    ou50 µg
    ou60 µg60 µg
    ou80 µg80 µg
    ou100 µg100 µg
    ou130 µg
    ou150 µg150 µg
    ou300 µg300 µg
    ou500 µg500 µg

    *  produite sur des cellules ovariennes de hamster chinois (CHO-K1) par la technique de l’ADN recombinant.
  • Excipients (communs) : phosphate monosodique anhydre, phosphate disodique anhydre, chlorure de sodium, polysorbate 80, eau ppi.

  • INDICATIONS

    • Traitement de l’anémie symptomatique liée à l’insuffisance rénale chronique (IRC) chez l’adulte et l’enfant.
    • Traitement de l’anémie symptomatique chez des patients adultes atteints de pathologies malignes non myéloïdes et recevant une chimiothérapie.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Le traitement par Aranesp doit être instauré par des médecins ayant l’expérience des indications mentionnées ci-dessus.
  • Aranesp est présenté soit en seringue préremplie prête à l’injection, soit en stylo prérempli (SureClick) prêt à l’injection. Aranesp présenté en stylo prérempli doit être administré uniquement par voie sous-cutanée (SC). Les instructions pour l’utilisation, la manipulation et l’élimination sont données à la rubrique Modalités manipulation/élimination.
  • Traitement de l’anémie symptomatique chez les adultes et les enfants atteints d’insuffisance rénale chronique :
    Les symptômes et les conséquences de l’anémie peuvent varier en fonction de l’âge, du sexe et de l’ensemble du tableau clinique ; il est nécessaire qu’un médecin procède à une évaluation de la maladie et de son évolution. Aranesp peut être administré par voie sous-cutanée ou intraveineuse afin d’augmenter l’hémoglobinémie à la valeur maximale de 12 g/dl (7,5 mmol/l). La voie sous-cutanée est à privilégier chez les patients qui ne sont pas hémodialysés, afin de préserver les veines périphériques.
    En raison des variabilités intra-individuelles, on peut observer des concentrations ponctuelles d’hémoglobine en dessous et au-dessus des valeurs recherchées. La variabilité du taux d’hémoglobine devra être contrôlée en ajustant la posologie, par rapport au taux cible d’hémoglobine compris entre 10 g/dl (6,2 mmol/l) et 12 g/dl (7,5 mmol/l). Le maintien d’un taux d’hémoglobine supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l) doit être évité ; des recommandations pour l’ajustement posologique lorsque le taux d’hémoglobine dépasse 12 g/dl (7,5 mmol/l) sont détaillées ci-après. Il faut éviter une augmentation du taux d’hémoglobine supérieure à 2 g/dl (1,25 mmol/l) sur une période de 4 semaines. Si cela survient, la posologie doit être ajustée.
    Le traitement avec Aranesp est divisé en deux phases : phase correctrice et phase d’entretien. Les modalités de traitement sont présentées séparément pour les adultes et les enfants. Le traitement des enfants de moins de 1 an n’a pas été étudié.
    Adultes insuffisants rénaux chroniques :
    • Phase correctrice :
      La dose initiale est de 0,45 µg/kg de poids corporel, administrée par voie sous-cutanée ou intraveineuse, en une injection unique hebdomadaire. Chez les patients non dialysés, une dose initiale de 0,75 µg/kg peut être administrée par voie sous-cutanée, en une injection unique une fois toutes les 2 semaines. Si l’augmentation du taux d’hémoglobine est insuffisante (moins de 1 g/dl [0,6 mmol/l] en 4 semaines), la dose peut être augmentée d’environ 25 %. La posologie ne doit pas être augmentée plus d’une fois toutes les 4 semaines.
    • Si l’augmentation du taux d’hémoglobine est supérieure à 2 g/dl (1,25 mmol/l) sur une période de quatre semaines, réduire la dose d’environ 25 % par rapport à la dose précédente, en fonction de l’importance de cette augmentation. Si le taux d’hémoglobine est supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l), une diminution de dose devra être envisagée. Si le taux d’hémoglobine continue à augmenter, la dose devra être réduite d’environ 25 %. Si après cette réduction de dose, le taux d’hémoglobine augmente toujours, l’administration devra être temporairement suspendue jusqu’à ce que le taux d’hémoglobine commence à diminuer. Le traitement sera alors repris à une dose de 25 % inférieure à la dose précédente.
    • Le taux d’hémoglobine doit être mesuré une fois par semaine ou toutes les 2 semaines jusqu’à ce qu’il se soit stabilisé. Ensuite, le taux d’hémoglobine peut être mesuré à des intervalles plus longs.
    • Phase d’entretien :
      Pendant la phase d’entretien, Aranesp peut continuer à être administré en une injection unique hebdomadaire ou une injection une fois toutes les 2 semaines. Les patients dialysés traités par une injection d’Aranesp toutes les 2 semaines devront recevoir une dose initiale d’Aranesp équivalente au double de la dose hebdomadaire préalablement administrée. Chez les patients non dialysés, une fois le taux d’hémoglobine cible atteint par l’administration d’une dose toutes les 2 semaines, Aranesp peut être administré par injection sous-cutanée une fois par mois en utilisant une dose initiale équivalente au double de la dose utilisée toutes les 2 semaines. La dose administrée doit être évaluée de façon à maintenir le taux d’hémoglobine cible.
    • Si une adaptation de dose est nécessaire pour maintenir l’hémoglobine au taux souhaité, il est recommandé d’augmenter ou de diminuer la dose d’environ 25 % par rapport à la dose précédente.
    • Si le taux d’hémoglobine augmente de plus de 2 g/dl (1,25 mmol/l) sur une période de 4 semaines, réduire la dose d’environ 25 % en fonction de l’importance de cette augmentation. Si le taux d’hémoglobine est supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l), une diminution de dose devra être envisagée. Si le taux d’hémoglobine continue à augmenter, la dose devra être réduite d’environ 25 %. Si après cette réduction de dose, le taux d’hémoglobine augmente toujours, l’administration devra être temporairement suspendue jusqu’à ce que le taux d’hémoglobine commence à diminuer. Le traitement sera alors repris à une dose de 25 % inférieure à la dose précédente.
    • Les patients devront être étroitement surveillés afin de s’assurer que la dose minimale adéquate d’Aranesp est utilisée pour contrôler les symptômes de l’anémie.
    • Après chaque adaptation de dose ou de schéma posologique, le taux d’hémoglobine doit être contrôlé une fois par semaine ou toutes les 2 semaines. Pendant la phase d’entretien, la posologie ne doit pas être modifiée plus d’une fois toutes les 2 semaines.
    • Lorsque la voie d’administration est modifiée, il faut utiliser la même dose et contrôler le taux d’hémoglobine une fois par semaine ou toutes les 2 semaines, de façon à adapter la dose pour maintenir le taux souhaité.
    • Les essais cliniques ont démontré que les patients adultes recevant de la r-HuEPO une, deux ou trois fois par semaine peuvent bénéficier d’une administration d’Aranesp une fois par semaine ou une fois toutes les 2 semaines. La dose initiale hebdomadaire d’Aranesp (µg/semaine) peut être calculée en divisant la dose totale hebdomadaire de r-HuEPO (UI/semaine) par 200. La dose initiale d’Aranesp administrée toutes les 2 semaines (µg/2 semaines) peut être calculée en divisant par 200 la dose totale de r-HuEPO administrée sur une période de 2 semaines. En raison des variabilités individuelles, la recherche de la dose thérapeutique optimale doit être effectuée pour chaque patient. Lors de la substitution de la r-HuEPO par Aranesp, le taux d’hémoglobine doit être surveillé une fois par semaine ou toutes les 2 semaines et la même voie d’administration doit être utilisée.
    Enfants insuffisants rénaux chroniques :
    • Phase correctrice :
      Chez les enfants à partir de 11 ans, la dose initiale est de 0,45 µg/kg de poids corporel, administrée par voie sous-cutanée ou intraveineuse, en une injection unique hebdomadaire. Chez les patients non dialysés, une dose initiale de 0,75 µg/kg peut être administrée par voie sous-cutanée, en une injection unique une fois toutes les 2 semaines. Si l’augmentation du taux d’hémoglobine est insuffisante (moins de 1 g/dl [0,6 mmol/l] en 4 semaines), la dose peut être augmentée d’environ 25 %. La posologie ne doit pas être augmentée plus d’une fois toutes les 4 semaines.
    • Si l’augmentation du taux d’hémoglobine est supérieure à 2 g/dl (1,25 mmol/l) sur une période de quatre semaines, réduire la dose d’environ 25 % par rapport à la dose précédente, en fonction du niveau d’augmentation. Si le taux d’hémoglobine est supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l), une diminution de dose devra être envisagée. Si le taux d’hémoglobine continue à augmenter, la dose devra être réduite d’environ 25 %. Si après cette réduction de dose, le taux d’hémoglobine augmente toujours, l’administration devra être temporairement suspendue jusqu’à ce que le taux d’hémoglobine commence à diminuer. Le traitement sera alors repris à une dose de 25 % inférieure à la dose précédente.
    • Le taux d’hémoglobine doit être mesuré une fois par semaine ou toutes les deux semaines jusqu’à ce qu’il se soit stabilisé. Ensuite, le taux d’hémoglobine peut être mesuré à des intervalles plus importants.
    • Il n’existe pas de recommandations pour la correction du taux d’hémoglobine chez l’enfant de 1 à 10 ans.
    • Phase d’entretien :
      Chez les enfants à partir de 11 ans, pendant la phase d’entretien, Aranesp peut continuer à être administré en une injection unique hebdomadaire ou une injection une fois toutes les 2 semaines. Les patients dialysés traités par une injection d’Aranesp toutes les 2 semaines devront recevoir une dose initiale d’Aranesp équivalente au double de la dose hebdomadaire préalablement administrée. Chez les patients non dialysés, dès que le taux d’hémoglobine cible est atteint par l’administration d’une dose toutes les 2 semaines, Aranesp peut être administré par injection sous-cutanée une fois par mois en utilisant une dose initiale équivalente au double de la dose utilisée toutes les 2 semaines.
    • Chez les patients âgés de 1 à 18 ans, les données cliniques disponibles chez l’enfant ont démontré que les patients recevant de la r-HuEPO deux ou trois fois par semaine pouvaient bénéficier d’une administration d’Aranesp une fois par semaine, et que ceux recevant de la r-HuEPO une fois par semaine pouvaient bénéficier d’une administration d’Aranesp une fois toutes les 2 semaines. La dose initiale hebdomadaire d’Aranesp (µg/semaine) en pédiatrie peut être calculée en divisant la dose totale hebdomadaire de r-HuEPO (UI/semaine) par 240. La dose initiale d’Aranesp (µg/semaine) à administrer toutes les 2 semaines en pédiatrie peut être calculée en divisant la dose totale de r-HuEPO (UI/semaine) sur 2 semaines par 240. En raison des variabilités individuelles, la recherche de la dose thérapeutique optimale doit être effectuée pour chaque patient. Lors de la substitution de la r-HuEPO par Aranesp, le taux d’hémoglobine doit être surveillé une fois par semaine ou toutes les 2 semaines et la même voie d’administration doit être utilisée.
    • La dose administrée doit être évaluée périodiquement de façon à maintenir le taux d’hémoglobine cible.
    • Si une adaptation de dose est nécessaire pour maintenir l’hémoglobine au taux souhaité, il est recommandé d’augmenter ou de diminuer la dose d’environ 25 % par rapport à la dose précédente.
    • Si le taux d’hémoglobine augmente de plus de 2 g/dl (1,25 mmol/l) en 4 semaines, réduire la dose d’environ 25 % en fonction de l’importance de cette augmentation. Si le taux d’hémoglobine est supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l), une diminution de dose devra être envisagée. Si le taux d’hémoglobine continue à augmenter, la dose devra être réduite d’environ 25 %. Si après cette réduction de dose, le taux d’hémoglobine augmente toujours, l’administration devra être temporairement suspendue jusqu’à ce que le taux d’hémoglobine commence à diminuer. Le traitement sera alors repris à une dose de 25 % inférieure à la dose précédente.
    • Les patients devront être étroitement surveillés afin de s’assurer que la dose minimale adéquate d’Aranesp est utilisée pour contrôler les symptômes de l’anémie.
    • Après chaque adaptation de dose ou de rythme d’administration, le taux d’hémoglobine doit être contrôlé une fois par semaine ou toutes les 2 semaines. Pendant la phase d’entretien, la posologie ne doit pas être modifiée plus d’une fois toutes les 2 semaines.
    • Lorsque la voie d’administration est modifiée, il faut utiliser la même dose et contrôler le taux d’hémoglobine une fois par semaine ou toutes les 2 semaines, de façon à adapter la dose pour maintenir le taux d’hémoglobine souhaité.
    Traitement de l’anémie symptomatique induite par la chimiothérapie chez les patients cancéreux :
    Aranesp doit être administré par voie sous-cutanée à des patients présentant une anémie (par exemple taux d’hémoglobine <= 10 g/dl [6,2 mmol/l]) afin d’atteindre un taux d’hémoglobine ne dépassant pas 12 g/dl (7,5 mmol/l). Les symptômes et les conséquences de l’anémie peuvent varier en fonction de l’âge, du sexe et de l’ensemble du tableau clinique ; il est nécessaire qu’un médecin procède à une évaluation de la maladie et de son évolution.
    En raison des variabilités intra-individuelles, on peut observer des concentrations ponctuelles d’hémoglobine en dessous et au dessus des valeurs recherchées. La variabilité du taux d’hémoglobine devra être contrôlée en ajustant la posologie par rapport au taux cible d’hémoglobine compris entre 10 g/dl (6,2 mmol/l) et 12 g/dl (7,5 mmol/l). Le maintien, d’un taux d’hémoglobine supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l) doit être évité ; des recommandations pour l’ajustement posologique lorsque le taux d’hémoglobine dépasse 12 g/dl sont détaillées ci-après.
    La dose initiale recommandée est de 500 µg (6,75 µg/kg de poids corporel), administrée une fois toutes les trois semaines, ou de 2,25 µg/kg de poids corporel administrée une fois par semaine. Si la réponse clinique (fatigue, taux d’hémoglobine) n’est pas satisfaisante après neuf semaines de traitement, la poursuite du traitement peut s’avérer inefficace.
    Le traitement par Aranesp doit être interrompu environ quatre semaines après la fin de la chimiothérapie.
    Une fois l’objectif thérapeutique individuel atteint, la dose doit être réduite de 25 à 50 % afin de s’assurer que la dose minimale adéquate d’Aranesp est utilisée pour maintenir le taux d’hémoglobine permettant de contrôler les symptômes de l’anémie. Le choix d’une dose de 500 µg, 300 µg ou 150 µg doit être envisagé.
    Les patients doivent être étroitement surveillés. Si le taux d’hémoglobine dépasse 12 g/dl (7,5 mmol/l), la dose devra être réduite d’environ 25 à 50 %. Le traitement par Aranesp devra être temporairement arrêté si le taux d’hémoglobine dépasse 13 g/dl (8,1 mmol/l). Le traitement sera repris à une dose d’environ 25 % inférieure à la dose précédente, lorsque le taux d’hémoglobine sera redescendu à 12 g/dl (7,5 mmol/l) ou moins.
    Si le taux d’hémoglobine augmente de plus de 2 g/dl (1,25 mmol/l) sur une période de quatre semaines, la dose devra être réduite de 25 à 50 %.

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité connue à la darbepoetin alfa, à la r-HuEPO ou à l’un des excipients.
    • Hypertension artérielle mal contrôlée.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Généralités :
    Afin d’améliorer la traçabilité des agents stimulant l’érythropoïèse (ASEs), le nom commercial de l’ASE administré devrait être clairement inscrit dans le dossier du patient.
    La pression artérielle doit être surveillée chez tous les patients, en particulier pendant la phase d’initiation du traitement par Aranesp. Si la pression artérielle est difficile à contrôler après la mise en place de mesures appropriées, le taux d’hémoglobine peut être réduit en diminuant la posologie ou en espaçant les injections d’Aranesp (se reporter à la rubrique Posologie et Mode d’administration). Des cas d’hypertension sévère, y compris des crises hypertensives, encéphalopathie hypertensive, et convulsions ont été observés chez des patients IRC traités par Aranesp.
    Afin d’assurer une érythropoïèse efficace, le statut martial doit être contrôlé chez tous les patients, avant et pendant le traitement ; une supplémentation en fer peut être nécessaire.
    L’absence de réponse au traitement par Aranesp doit conduire rapidement à en rechercher les causes. Une carence en fer, en acide folique ou en vitamine B12 diminue l’efficacité des ASEs et doit alors être corrigée. Des infections intercurrentes, des épisodes inflammatoires ou traumatiques, une perte de sang occulte, une hémolyse, une intoxication grave par l’aluminium, une maladie hématologique sous-jacente ou une myélofibrose peuvent aussi altérer la réponse érythropoïétique. La numération des réticulocytes est un élément d’évaluation de l’activité médullaire. Si les causes habituelles d’une absence de réponse ont été exclues, et si le patient présente une réticulopénie, un examen de la moelle osseuse doit être envisagé. Si la biopsie de moelle osseuse est compatible avec une érythroblastopénie, une recherche d’anticorps anti-érythropoïétine devra être effectuée.
    Des cas d’érythroblastopénie dus à des anticorps neutralisants dirigés contre l’érythropoïétine ont été rapportés avec les ASEs, incluant Aranesp. Cela a principalement été rapporté chez des patients présentant une insuffisance rénale chronique et traités par voie sous-cutanée. Ces anticorps neutralisants présentent une réaction croisée avec les autres érythropoïétines et un traitement relais par Aranesp ne doit pas être instauré chez un patient pour lequel la présence d’anticorps neutralisants est suspectée ou confirmée (cf Effets indésirables).
    Une diminution paradoxale de l’hémoglobine et le développement d’une anémie sévère associés à un nombre faible de réticulocytes doit inciter à interrompre rapidement le traitement par l’érythropoïétine et à effectuer une recherche d’anticorps anti-érythropoïétine. Des cas ont été rapportés chez des patients atteints d’hépatite C et traités par interféron et ribavirine, lorsque les érythropoïétines sont utilisées de façon concomitante. Les érythropoïétines ne sont pas indiquées dans le traitement de l’anémie associée à l’hépatite C.
    L’existence d’une pathologie hépatique évolutive était un critère d’exclusion de toutes les études avec Aranesp. Par conséquent, aucune donnée n’est disponible chez des patients présentant une insuffisance hépatique. Le foie étant considéré comme la voie principale d’élimination de la darbepoetin alfa et de la r-HuEPO, Aranesp doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une pathologie hépatique.
    Aranesp doit être également utilisé avec précaution chez les patients atteints d’anémie falciforme.
    Un usage détourné d’Aranesp chez des sujets sains peut entraîner une augmentation excessive de l’hématocrite. Ceci peut être associé à des complications cardiovasculaires mettant en jeu le pronostic vital.
    Le capuchon de protection de la seringue préremplie et du stylo prérempli contient du caoutchouc naturel (un dérivé du latex) qui peut provoquer des réactions allergiques.
    Chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique, le taux d’hémoglobine durant la phase d’entretien ne doit pas dépasser la limite supérieure du taux cible d’hémoglobine recommandé à la rubrique Posologie/Mode d’administration. Au cours d’études cliniques, une augmentation du nombre de décès et des événements cardiovasculaires ou cérébrovasculaires graves y compris des accidents vasculaires cérébraux (AVC), et de thromboses vasculaires au point d’accès a été observée lorsque des ASEs étaient administrés dans le but d’atteindre des taux cibles d’hémoglobine supérieurs à 12 g/dl (7,5 mmol/l).
    Des essais cliniques contrôlés n’ont pas démontré de bénéfices significatifs attribuables à l’administration des érythropoïétines, lorsque les taux d’hémoglobine étaient augmentés au delà des valeurs permettant de contrôler les symptômes de l’anémie et d’éviter le recours aux transfusions sanguines.
    Aranesp devra être utilisé avec précaution chez les patients atteints d’épilepsie. Des convulsions ont été rapportées chez des patients traités par Aranesp.
    Patients insuffisants rénaux chroniques :
    Chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique, le taux d’hémoglobine durant la phase d’entretien ne doit pas dépasser la limite supérieure du taux cible d’hémoglobine recommandé à la rubrique Posologie/Mode d’administration. Au cours des études cliniques, une augmentation du nombre de décès, des événements cardiovasculaires ou cérébrovasculaires graves, y compris des AVC, et de thromboses vasculaires au point d’accès a été observée lorsque des ASEs étaient administrés dans le but d’atteindre des taux cibles d’hémoglobine supérieurs à 12 g/dl (7,5 mmol/l).
    Les essais cliniques contrôlés n’ont pas démontré de bénéfices significatifs attribuables à l’administration des érythropoïétines, lorsque les taux d’hémoglobine étaient augmentés au-delà des valeurs permettant de contrôler les symptômes de l’anémie et d’éviter le recours aux transfusions sanguines.
    Une supplémentation en fer est recommandée chez tous les patients dont le taux de ferritine sérique est inférieur à 100 µg/l ou dont la saturation de la transferrine est inférieure à 20 %.
    La kaliémie devra être surveillée régulièrement durant le traitement par Aranesp. Une élévation du taux de potassium a été rapportée chez quelques patients traités par Aranesp, bien que le lien de causalité n’ait pas été établi. En cas de taux élevé ou d’augmentation de la kaliémie, il faut envisager l’arrêt de l’administration d’Aranesp jusqu’à normalisation de la kaliémie.
    Patients cancéreux :
    Effet sur la croissance tumorale :
    Les érythropoïétines sont des facteurs de croissance qui stimulent essentiellement la production des globules rouges. Des récepteurs à l’érythropoïétine seraient exprimés à la surface de différents types de cellules tumorales. Comme tout facteur de croissance, les érythropoïétines seraient susceptibles de stimuler la croissance des tumeurs. Dans plusieurs études contrôlées au cours desquelles des érythropoïétines ont été administrées, il n’a pas été observé une amélioration de la survie globale ou une diminution du risque de progression tumorale chez les patients atteints d’une anémie associée à un cancer.
    Au cours d’études cliniques contrôlées, l’utilisation d’Aranesp et d’autres ASEs ont montré :
    • un raccourcissement du temps jusqu’à progression tumorale chez les patients atteints d’un cancer de la tête et du cou à un stade avancé et recevant une radiothérapie, lorsque les ASEs étaient administrés dans le but d’atteindre des taux cibles d’hémoglobine supérieurs à 14 g/dl (8,7 mmol/l). Les ASEs ne sont pas indiqués pour une utilisation dans cette population de patients ;
    • une diminution de la survie globale et une augmentation du nombre de décès à 4 mois, attribuées à la progression de la maladie, chez des patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique recevant une chimiothérapie, lorsque les ASEs étaient administrés dans le but d’atteindre des taux cibles d’hémoglobine compris entre 12 et 14 g/dl (7,5-8,7 mmol/l) ;
    • une augmentation du risque de décès lorsque les ASEs étaient administrés dans le but d’atteindre un taux cible d’hémoglobine de 12 g/dl (7,5 mmol/l) chez des patients atteints d’une tumeur maligne active ne recevant ni chimiothérapie, ni radiothérapie. Les ASEs ne sont pas indiqués pour une utilisation dans cette population de patients.
    Au vu des informations ci-dessus, dans certaines situations cliniques, la transfusion sanguine doit être le traitement privilégié de l’anémie des patients cancéreux. La décision d’administrer des érythropoïétines recombinantes doit être déterminée sur une évaluation du rapport bénéfice/risque prenant en compte l’avis du patient dans son contexte clinique spécifique. Les facteurs à considérer dans cette évaluation doivent inclure le type de tumeur et son stade, le degré de l’anémie, l’espérance de vie, l’environnement dans lequel le patient est traité et la préférence du patient (cf Pharmacodynamie).
    Si le taux d’hémoglobine est supérieur à 12 g/dl (7,5 mmol/l) chez les patients atteints de tumeurs solides ou de pathologies malignes lymphoprolifératives, respecter strictement l’adaptation posologique décrite dans la rubrique Posologie/Mode d’administration, afin de minimiser les risques éventuels d’événements thromboemboliques. Le nombre de plaquettes et le taux d’hémoglobine doivent également être surveillés à intervalles réguliers.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Les résultats cliniques disponibles à ce jour n’ont pas mis en évidence d’interaction entre la darbepoetin alfa et d’autres substances. Cependant, il y a un risque potentiel d’interaction médicamenteuse avec les médicaments ayant une forte affinité de liaison avec les globules rouges comme la ciclosporine et le tacrolimus. Si Aranesp est administré en même temps que l’un de ces produits, leurs taux sanguins devront être surveillés et un ajustement de leur posologie devra être effectué en fonction de l’augmentation du taux d’hémoglobine.

  • FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    Aucune donnée clinique n’est disponible chez la femme enceinte.
  • Les études animales n’ont pas montré d’effet délétère sur la gestation, le développement embryo-foetal, la mise bas ou le développement postnatal.
  • Des mesures de prudence sont requises en cas de prescription chez la femme enceinte.
  • Comme il n’y a pas d’expérience clinique chez la femme en période d’allaitement, il est recommandé de ne pas administrer Aranesp chez la femme qui allaite. Quand le traitement par Aranesp est absolument indiqué, l’allaitement devra être interrompu.

  • CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Aucun effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’a été observé avec Aranesp.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Généralités :
    Des cas de réactions allergiques graves comprenant réactions anaphylactiques, oedème de Quincke, bronchospasme allergique, rash cutané et urticaire ont été rapportés avec la darbepoetin alfa.
    Expérience issue des essais cliniques :
    Patients insuffisants rénaux chroniques :
    Les données sont issues d’études contrôlées incluant 1357 patients, 766 traités par Aranesp et 591 traités par la r-HuEPO. Dans le groupe de patients traités par Aranesp, 83 % ont été dialysés et 17 % n’ont pas été dialysés.
    Une douleur au point d’injection a été rapportée comme attribuable au traitement dans les études où Aranesp a été administré par voie sous-cutanée. Cette observation a été plus fréquente qu’avec la r-HuEPO. La gêne au point d’injection était généralement légère et transitoire et survenait le plus souvent après la première injection.
    L’incidence des effets indésirables considérés comme étant reliés au traitement par Aranesp dans les études cliniques contrôlées est :
    Classification MedDRA par système organeIncidence chez les patientsEffets indésirables
    Troubles cardiaquesTrès fréquent
    (>= 1/10)
    Hypertension artérielle
    Affections de la peau et du tissu sous-cutanéFréquent
    (>= 1/100 à < 1/10)
    Rash/érythème
    Troubles vasculairesPeu fréquent
    (>= 1/1000 à < 1/100)
    Événements thromboemboliques
    Troubles du système nerveuxFréquent
    (>= 1/100 à < 1/10)
    Accidents vasculaires cérébraux
    Troubles généraux et anomalies au site d’administrationFréquent
    (>= 1/100 à < 1/10)
    Douleur au point d’injection
    Patients cancéreux :
    Les effets indésirables ont été déterminés sur la base du regroupement des données de sept études randomisées, en double aveugle, contrôlées versus placebo avec un total de 2112 patients (1200 sous Aranesp et 912 sous placebo). Les patients présentant une tumeur solide (par exemple cancer du poumon, du sein, du côlon ou des ovaires) ou des hémopathies malignes lymphoïdes (par exemple lymphome ou myélome multiple) ont été inclus dans ces études cliniques.
    L’incidence des effets indésirables considérés comme étant reliés au traitement par Aranesp dans les études cliniques contrôlées est :
    Classification MedDRA par système organeIncidenceEffets indésirables
    Affections de la peau et du tissu sous-cutanéFréquent
    (>= 1/100 à < 1/10)
    Rash/érythème
    Affections vasculairesFréquent
    (>= 1/100 à < 1/10)
    Événements thromboemboliques, y compris embolie pulmonaire
    Troubles généraux et anomalies au site d’administrationTrès fréquent
    (>= 1/10)
    OEdème
    Fréquent
    (>= 1/100 à < 1/10)
    Douleur au point d’injection
    Expérience après commercialisation :
    Les effets indésirables suivants ont été rapportés après la commercialisation d’Aranesp :
    • Érythroblastopénie. Des cas isolés d’érythroblastopénie dus à des anticorps neutralisants dirigés contre l’érythropoïétine, ont été rapportés principalement chez les patients traités par voie sous-cutanée pour une insuffisance rénale chronique. En cas d’érythroblastopénie diagnostiquée, le traitement par Aranesp doit être interrompu et les patients ne doivent pas être traités par une autre érythropoïétine recombinante (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    • Réactions allergiques, y compris réactions anaphylactiques, oedème de Quincke, rash cutané et urticaire. La fréquence n’est pas connue (ne peut être estimée à partir des données disponibles).
    • Convulsions. La fréquence n’est pas connue (ne peut être estimée à partir des données disponibles).
    • Hypertension. La fréquence n’est pas connue (ne peut être estimée à partir des données disponibles).

    SURDOSAGE

    La marge thérapeutique de la darbepoetin alfa est très large. Même à des taux sériques très élevés, aucun symptôme de surdosage n’a été observé.
  • En cas de polyglobulie, le traitement par Aranesp devra être temporairement interrompu (cf Posologie et Mode d’administration). Une saignée peut être réalisée en cas de nécessité clinique.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : antianémique (code ATC : B03XA02).

    L’érythropoïétine humaine est une hormone glycoprotéique endogène ; elle constitue le principal régulateur de l’érythropoïèse par son interaction spécifique avec le récepteur de l’érythropoïétine sur les cellules souches de la lignée érythrocytaire de la moelle osseuse. L’érythropoïétine est sécrétée et régulée principalement par le rein en réponse à des modifications de l’oxygénation tissulaire. Chez les patients insuffisants rénaux chroniques, la production de l’érythropoïétine endogène est altérée et la cause principale de leur anémie est une déficience en érythropoïétine. Chez les patients cancéreux recevant une chimiothérapie, l’étiologie de l’anémie est multifactorielle. Chez ces patients, un déficit en érythropoïétine et une diminution de la réponse des cellules souches de la lignée érythrocytaire à l’érythropoïétine endogène contribuent tous deux significativement à leur anémie.

    La darbepoetin alfa stimule l’érythropoïèse selon le même mécanisme que celui de l’hormone endogène. La darbepoetin alfa possède cinq chaînes N-glucidiques alors que l’hormone endogène et l’érythropoïétine humaine recombinante (r-HuEPO) n’en ont que trois. Les résidus osidiques additionnels sont, d’un point de vue moléculaire, indistincts de ceux de l’hormone endogène. En raison de sa plus grande teneur glucidique, la darbepoetin alfa a une demi-vie terminale plus longue que celle de la r-HuEPO et, par conséquent, une plus grande activité in vivo. Malgré ces modifications moléculaires, la darbepoetin alfa conserve sa spécificité très étroite pour le récepteur de l’érythropoïétine.

    Patients insuffisants rénaux chroniques :
    Au cours de deux études cliniques, un plus grand risque de décès et d’événements cardiovasculaires graves a été observé lorsque les ASEs étaient administrés chez des patients IRC avec des taux cibles d’hémoglobine plus élevés par rapport à des objectifs inférieurs : 13,5 g/dl (8,4 mmol/l) par rapport à 11,3 g/dl (7,1 mmol/l) ; 14 g/dl (8,7 mmol/l) par rapport à 10 g/dl (6,2 mmol/l).
    Lors d’une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo (TREAT) menée chez 4038 patients atteints d’IRC, non dialysés, souffrant de diabète de type 2 et avec des taux d’hémoglobine <= 11 g/dl, les patients on reçu soit un traitement par darbepoetin alfa afin d’atteindre un taux cible d’hémoglobine de 13 g/dl, soit le placebo (avec une délivrance de darbepoetin alfa si le taux d’hémoglobine était inférieur à 9 g/dl). L’étude n’a pas atteint l’objectif principal de démontrer une réduction du risque de mortalité toutes causes confondues, de morbidité cardiovasculaire (darbepoetin alfa versus placebo ; RR : 1,05 [IC 95 % : 0,94-1,17]), ou de la mortalité toutes causes ou d’insuffisance rénale terminale (IRT) (darbepoetin alfa versus placebo ; RR : 1,06 [IC 95 % : 0,95-1,19]). L’analyse des différents composants des critères d’évaluation composites a montré les résultats suivants RR [IC 95 %] : mort : 1,05 [0,92-1,21] ; insuffisance cardiaque congestive (ICC) : 0,89 [0,74-1,08] ; infarctus du myocarde (IDM) : 0,96 [0,75-1,23] ; AVC : 1,92 [1,38-2,68] ; hospitalisation pour ischémie myocardique : 0,84 [0,55-1,27] ; IRT : 1,02 [0,87-1,18].
    Patients cancéreux recevant une chimiothérapie :
    Lors d’une étude prospective, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, menée chez 314 patients atteints de cancer du poumon et recevant une chimiothérapie à base de sels de platine, une réduction significative des besoins transfusionnels a été observée (p <  0,001).
    Les études cliniques ont montré une même efficacité de la darbepoetin alfa qu’elle soit administrée en une seule injection une fois toutes les 3 semaines, une fois toutes les 2 semaines ou une fois par semaine, sans augmenter la quantité totale de produit.
    La tolérance et l’efficacité d’Aranesp, administré une fois toutes les 3 semaines, mesurée par la réduction des besoins transfusionnels chez des patients traités par chimiothérapie, ont été évaluées au cours d’un essai international randomisé mené en double aveugle. Cette étude a été réalisée chez 705 patients anémiés atteints de pathologies malignes non myéloïdes et traités par plusieurs cycles de chimiothérapie. Les patients ont été randomisés pour recevoir Aranesp, soit à la dose de 500 µg une fois toutes les trois semaines, soit à la dose hebdomadaire de 2,25 µg/kg. Dans les deux groupes, la dose a été réduite de 40 % par rapport à la dose précédente (par exemple, à 300 µg lors de la première réduction dans le groupe administration une fois toutes les trois semaines et à 1,35 µg/kg dans le groupe administration hebdomadaire) lorsque l’augmentation du taux d’hémoglobine a été supérieure à 1 g/dl sur une période de 14 jours. Dans le groupe administration une fois toutes les trois semaines, 72 % des patients ont nécessité une réduction de dose. Dans le groupe administration hebdomadaire, une réduction de dose a été nécessaire chez 75 % des patients. Cette étude montre que l’administration d’une dose de 500 µg une fois toutes les 3 semaines est comparable à une administration hebdomadaire en ce qui concerne l’incidence des patients ayant reçu au moins une transfusion de la semaine 5 à la fin du traitement.
    Lors d’une étude prospective, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, menée chez 344 patients atteints de pathologies malignes lymphoprolifératives, présentant une anémie et recevant une chimiothérapie, une réduction significative des besoins transfusionnels ainsi qu’une amélioration significative de l’augmentation du taux d’hémoglobine ont été observées (p < 0,001). Une amélioration de la fatigue, mesurée par l’échelle d’évaluation fonctionnelle de la fatigue liée à la chimiothérapie anticancéreuse (FACT-fatigue), a également été observée.
    L’ érythropoïétine est un facteur de croissance qui stimule essentiellement la production des globules rouges. Des récepteurs à l’érythropoïétine seraient exprimés à la surface de différents types de cellules tumorales.
    La survie et la progression tumorale ont été étudiées dans 5 essais contrôlés incluant 2833 patients. Quatre de ces essais étaient des études conduites en double aveugle, contrôlées versus placebo, et la cinquième était une étude conduite en ouvert. Deux de ces études ont inclus des patients traités par chimiothérapie. Le taux cible d’hémoglobine dans deux études était supérieur à 13 g/dl ; dans les 3 autres études, ce taux cible était de 12-14 g/dl. Dans l’étude conduite en ouvert, aucune différence sur la survie globale n’a été observée entre les patients traités par érythropoïétine humaine recombinante et le groupe contrôle. Dans les 4 études contrôlées versus placebo, les risques relatifs de survie globale se sont échelonnés de 1,25 à 2,47 en faveur des groupes contrôles. Ces études ont montré une surmortalité inexpliquée et constante, statistiquement significative, chez les patients atteints d’anémie associée à différents types de cancers fréquents, traités par érythropoïétine humaine recombinante, par rapport aux groupes contrôles. Ces résultats sur la survie globale n’ont pas pu être expliqués de façon satisfaisante par des différences d’incidence de survenue de thromboses et de leurs complications associées, entre les patients recevant une érythropoïétine humaine recombinante et ceux des groupes contrôles.
    Une revue systématique a également été conduite, incluant plus de 9000 patients ayant participé à 57 essais cliniques. Une méta-analyse des données de survie globale a estimé le risque relatif à 1,08 en faveur des groupes contrôles ([IC 95 % : 0,99 ; 1,18], 42 essais et 8167 patients).
    Une augmentation du risque relatif d’évènements thromboemboliques (RR : 1,67, [IC 95 % : 1,35 ; 2,06], 35 essais et 6769 patients) a été observée chez les patients traités par érythropoïétine humaine recombinante. Il existe par conséquent des arguments, suggérant que le traitement par érythropoïétine recombinante humaine peut avoir un effet délétère chez les patients atteints d’un cancer. Les conséquences de ces résultats, quant à l’administration d’érythropoïétine humaine recombinante chez les patients atteints de cancer, traités par chimiothérapie, afin d’atteindre des taux cibles d’hémoglobine inférieurs à 13 g/dl sont mal définies, car peu de patients répondant à ces caractéristiques ont été inclus dans les données analysées.
    Une analyse des données de plus de 13 900 patients atteints de cancer (chimiothérapie, radiothérapie, chimioradiothérapie, ou aucun traitement) issues de 53 essais cliniques contrôlés impliquant plusieurs érythropoïétines a été effectuée. La méta-analyse des données de survie globale a établi un risque relatif de 1,06 en faveur des groupes contrôles ([IC 95 % : 1,00 ; 1,12], 53 essais et 13 933 patients), un risque relatif de 1,04 ([IC 95 % : 0,97 ; 1,11], 38 essais et 10 441 patients) pour les patients atteints de cancer recevant une chimiothérapie. Les méta-analyses indiquent également un risque relatif significativement accru d’événements thromboemboliques chez les patients atteints de cancer recevant une érythropoïétine recombinante humaine (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).

    PHARMACOCINÉTIQUE

    En raison de sa plus grande teneur glucidique, la concentration de darbepoetin alfa dans le sang circulant reste supérieure à la concentration minimale nécessaire à l’érythropoïèse, pendant une durée plus longue que celle de la dose molaire équivalente de r-HuEPO, permettant ainsi une administration moins fréquente de la darbepoetin alfa afin d’obtenir une même activité biologique.

    Patients insuffisants rénaux chroniques :
    Les propriétés pharmacocinétiques de la darbepoetin alfa ont fait l’objet d’études cliniques chez des patients insuffisants rénaux chroniques après administration intraveineuse et sous-cutanée. La demi-vie d’élimination terminale de la darbepoetin alfa est d’environ 21 heures (Déviation Standard [DS] = 7,5) par voie intraveineuse. La clairance de la darbepoetin alfa est de 1,9 ml/h/kg (DS = 0,56) et le volume de distribution (Vd) est approximativement égal au volume plasmatique (50 ml/kg). La biodisponibilité est d’environ 37 % par voie sous-cutanée. Après une administration sous-cutanée mensuelle d’une dose de darbepoetin alfa allant de 0,6 à 2,1 µg/kg, la demi-vie terminale est de 73 heures (DS = 24).La demi-vie terminale prolongée de la darbepoetin alfa administrée par voie sous-cutanée comparée à la demi-vie terminale par voie intraveineuse est due aux propriétés pharmacocinétiques d’absorption de la voie sous-cutanée. Dans les études cliniques, une accumulation minimale a été observée, quelle que soit la voie d’administration. Les études précliniques ont montré une clairance rénale minimale (jusqu’à 2 % de la clairance totale) qui n’affecte pas la demi-vie sérique.
    Les données provenant de 809 patients, ayant reçu Aranesp dans les études cliniques européennes, ont été analysées afin d’évaluer la dose requise pour maintenir le taux d’hémoglobine ; aucune différence n’a été observée entre les doses moyennes hebdomadaires administrées par voie intraveineuse ou sous-cutanée.
    L’évaluation des propriétés pharmacocinétiques de la darbepoetin alfa chez des enfants (3 à 16 ans) insuffisants rénaux chroniques, dialysés ou non, après une administration unique par voie sous-cutanée ou intraveineuse a permis de déterminer les profils pharmacocinétiques pour des périodes allant jusqu’à une semaine (168 heures). Par rapport aux données pharmacocinétiques obtenues chez l’adulte insuffisant rénal chronique sur une même période, la comparaison a montré que les propriétés pharmacocinétiques de la darbepoetin alfa sont similaires chez les adultes et les enfants insuffisants rénaux chroniques. Après administration intraveineuse, une différence d’environ 25 % a été observée concernant l’aire sous la courbe du temps 0 à l’infini (AUC[0-infini ]) entre l’enfant et l’adulte ; toutefois, cette différence était moins de deux fois inférieure à l’AUC (0-infini ) observée chez l’enfant. L’AUC (0-infini ) chez les adultes et les enfants insuffisants rénaux chroniques a été similaire après administration sous-cutanée ; il en a été de même pour la demi-vie après une administration sous-cutanée ou intraveineuse.
    Patients cancéreux recevant une chimiothérapie :
    Après l’administration sous-cutanée d’une dose de 2,25 µg/kg de darbepoetin alfa à des patients adultes cancéreux, un pic moyen de concentration de 10,6 ng/ml (DS = 5,9) a été atteint au temps moyen de 91 heures (DS = 19,7). Ces paramètres correspondaient à une pharmacocinétique dose-linéaire pour une large échelle de doses (de 0,5 à 8 µg/kg une fois par semaine et de 3 à 9 µg/kg toutes les 2 semaines). Les paramètres pharmacocinétiques n’ont pas changé après administrations multiples pendant 12 semaines (administration toutes les semaines ou toutes les 2 semaines). Une augmentation attendue et modérée (< 2 fois) de la concentration sérique a été observée à l’approche de l’état d’équilibre. Toutefois, il n’y a pas eu d’accumulation inattendue après administration répétée. Afin de déterminer avec précision la demi-vie terminale, une étude pharmacocinétique a été réalisée chez des patients présentant une anémie chimio-induite, traités par une dose sous-cutanée de darbepoetin alfa de 6,75 µg/kg toutes les 3 semaines. Dans cette étude, la demi-vie terminale moyenne (DS) était de 74 heures (DS = 27).

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Dans toutes les études menées chez le rat et le chien, la darbepoetin alfa a entraîné une augmentation significative de l’hémoglobine, de l’hématocrite, de la numération érythrocytaire et des réticulocytes correspondant aux effets pharmacologiques attendus. Les effets indésirables observés à de très hautes doses ont été considérés comme reliés à un effet pharmacologique majoré (diminution de la perfusion tissulaire due à une augmentation de la viscosité sanguine). Ceux-ci incluent la myélofibrose et l’hypertrophie splénique ainsi que l’élargissement du complexe QRS à l’électrocardiogramme chez les chiens mais aucun trouble du rythme ni de modifications de l’intervalle QT n’ont été observés.

    L’utilisation de la darbepoetin alfa n’a pas permis de mettre en évidence une génotoxicité potentielle ni d’effet sur la prolifération des cellules non hématologiques in vitro ou in vivo. Lors des études de toxicité chronique, aucune réaction tumorigène ou mitogène inattendue n’a été observée quel que soit le type de tissu. Le potentiel carcinogène de la darbepoetin alfa n’a pas été évalué lors des études animales à long terme.

    Dans les études effectuées chez le rat et chez le lapin, aucun effet délétère cliniquement significatif sur la gestation, le développement embryofoetal, la mise bas ou le développement postnatal n’a pu être observé. Le passage transplacentaire a été faible. Aucune altération de la fertilité n’a été détectée.


    INCOMPATIBILITÉS

    En l’absence d’études d’incompatibilités, Aranesp ne doit pas être mélangé ou administré par perfusion intraveineuse en association avec d’autres médicaments.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    2 ans.

    A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).

    Ne pas congeler.

    Conserver la seringue préremplie ou le stylo prérempli dans leur emballage d’origine pour les protéger de la lumière.

    Pour l’usage ambulatoire, Aranesp peut être sorti de ces conditions de conservation une seule fois, pendant une période unique maximale de 7 jours à température ambiante (jusqu’à 25 °C). Lorsque la seringue ou le stylo prérempli ont été sortis du réfrigérateur et ont atteint la température ambiante (jusqu’à 25 °C), ils doivent être utilisés dans les 7 jours ou jetés.


    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    Aranesp est une solution stérile mais sans conservateur.

    Avant administration, la solution d’Aranesp doit être inspectée visuellement pour détecter la présence de particules visibles. Seules les solutions incolores, limpides ou légèrement opalescentes peuvent être injectées. Ne pas agiter. Laisser la seringue préremplie ou le stylo prérempli atteindre la température ambiante avant injection.

    Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    Seringues préremplies :
    Ne pas administrer plus d’une dose par seringue. Tout produit restant dans la seringue préremplie doit être jeté.
    Alterner les sites d’injection et injecter lentement afin d’éviter une gêne au point d’injection.
    Stylos préremplis :
    Chaque emballage contient une notice avec toutes les instructions d’utilisation et de manipulation.
    Un stylo prérempli Aranesp (SureClick) délivre la totalité de la dose contenue dans chaque présentation. Ne pas administrer plus d’une dose par stylo. Chaque stylo ne doit être utilisé qu’une seule fois. Tout produit restant dans le stylo prérempli jetable doit être jeté.
    Alterner les sites d’injection afin d’éviter une gêne au point d’injection.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    Médicament soumis à une prescription initiale hospitalière annuelle. La prescription initiale par un médecin exerçant dans un centre de dialyse à domicile est également autorisée.
    AMMEU/1/01/185/001 ; CIP 3400935678133 (ser de 10 µg).
    EU/1/01/185/005 ; CIP 3400935678652 (ser de 20 µg).
    EU/1/01/185/078 ; CIP 3400939591575 (ser sécurisée de 20 µg).
    EU/1/01/185/047 ; CIP 3400936588233 (stylo de 20 µg).
    EU/1/01/185/007 ; CIP 3400935678881 (ser de 30 µg).
    EU/1/01/185/080 ; CIP 3400939591865 (ser sécurisée de 30 µg).
    EU/1/01/185/009 ; CIP 3400935679024 (ser de 40 µg).
    EU/1/01/185/082 ; CIP 3400939592008 (ser sécurisée de 40 µg).
    EU/1/01/185/049 ; CIP 3400936588523 (stylo de 40 µg).
    EU/1/01/185/011 ; CIP 3400935679253 (ser de 50 µg).
    EU/1/01/185/084 ; CIP 3400939592237 (ser sécurisée de 50 µg).
    EU/1/01/185/013 ; CIP 3400935679482 (ser de 60 µg).
    EU/1/01/185/086 ; CIP 3400939592527 (ser sécurisée de 60 µg).
    EU/1/01/185/051 ; CIP 3400936588752 (stylo de 60 µg).
    EU/1/01/185/015 ; CIP 3400935679604 (ser de 80 µg).
    EU/1/01/185/088 ; CIP 3400939592756 (ser sécurisée de 80 µg).
    EU/1/01/185/052 ; CIP 3400936593145 (stylo de 80 µg).
    EU/1/01/185/017 ; CIP 3400935679833 (ser de 100 µg).
    EU/1/01/185/090 ; CIP 3400939592985 (ser sécurisée de 100 µg).
    EU/1/01/185/053 ; CIP 3400936593206 (stylo de 100 µg).
    EU/1/01/185/069 ; CIP 3400938053944 (ser de 130 µg).
    EU/1/01/185/092 ; CIP 3400939593128 (ser sécurisée de 130 µg).
    EU/1/01/185/019 ; CIP 3400935680143 (ser de 150 µg).
    EU/1/01/185/094 ; CIP 3400939593357 (ser sécurisée de 150 µg).
    EU/1/01/185/054 ; CIP 3400936593374 (stylo de 150 µg).
    EU/1/01/185/021 ; CIP 3400935680372 (ser de 300 µg).
    EU/1/01/185/096 ; CIP 3400939593586 (ser sécurisée de 300 µg).
    EU/1/01/185/055 ; CIP 3400936593435 (stylo de 300 µg).
    EU/1/01/185/031 ; CIP 3400936051171 (ser de 500 µg).
    EU/1/01/185/098 ; CIP 3400939593708 (ser sécurisée de 500 µg).
    EU/1/01/185/056 ; CIP 3400936593664 (stylo de 500 µg).
    AMM révisées le 20.12.2010.
      
    Prix :21.01 euros (1 seringue de 10 µg).
    40.14 euros (1 seringue de 20 µg).
    40.14 euros (1 seringue sécurisée de 20 µg).
    40.14 euros (1 stylo de 20 µg).
    57.61 euros (1 seringue de 30 µg).
    57.61 euros (1 seringue sécurisée de 30 µg).
    75.07 euros (1 seringue de 40 µg).
    75.07 euros (1 seringue sécurisée de 40 µg).
    75.07 euros (1 stylo de 40 µg).
    92.53 euros (1 seringue de 50 µg).
    92.53 euros (1 seringue sécurisée de 50 µg).
    109.98 euros (1 seringue de 60 µg).
    109.98 euros (1 seringue sécurisée de 60 µg).
    109.98 euros (1 stylo de 60 µg).
    144.91 euros (1 seringue de 80 µg).
    144.91 euros (1 seringue sécurisée de 80 µg).
    144.91 euros (1 stylo de 80 µg).
    179.83 euros (1 seringue de 100 µg).
    179.83 euros (1 seringue sécurisée de 100 µg).
    179.83 euros (1 stylo de 100 µg).
    228.81 euros (1 seringue de 130 µg).
    228.81 euros (1 seringue sécurisée de 130 µg).
    261.32 euros (1 seringue de 150 µg).
    261.32 euros (1 seringue sécurisée de 150 µg).
    261.32 euros (1 stylo de 150 µg).
    504.30 euros (1 seringue de 300 µg).
    504.30 euros (1 seringue sécurisée de 300 µg).
    504.30 euros (1 stylo de 300 µg).
    823.21 euros (1 seringue de 500 µg).
    823.21 euros (1 seringue sécurisée de 500 µg).
    823.21 euros (1 stylo de 500 µg).

    Remb Séc soc à 65 % selon la procédure des médicaments d’exception (prescription en conformité avec la fiche d’information thérapeutique). Collect.


    Prix ou tarif de responsabilité (HT) par UCD :UCD 9233237 (seringue de 10 µg) : 14.740 euros.
    UCD 9233295 (seringue de 20 µg) : 29.480 euros.
    UCD 9335009 (seringue sécurisée de 20 µg) : 29.480 euros.
    UCD 9274638 (stylo de 20 µg) : 29.480 euros.
    UCD 9233326 (seringue de 30 µg) : 44.230 euros.
    UCD 9335015 (seringue sécurisée de 30 µg) : 44.230 euros.
    UCD 9233355 (seringue de 40 µg) : 58.970 euros.
    UCD 9335038 (seringue sécurisée de 40 µg) : 58.970 euros.
    UCD 9274667 (stylo de 40 µg) : 58.970 euros.
    UCD 9233361 (seringue de 50 µg) : 73.710 euros.
    UCD 9335044 (seringue sécurisée de 50 µg) : 73.710 euros.
    UCD 9233384 (seringue de 60 µg) : 88.450 euros.
    UCD 9335067 (seringue sécurisée de 60 µg) : 88.450 euros.
    UCD 9274704 (stylo de 60 µg) : 88.450 euros.
    UCD 9233390 (seringue de 80 µg) : 117.940 euros.
    UCD 9335073 (seringue sécurisée de 80 µg) : 117.940 euros.
    UCD 9274710 (stylo de 80 µg) : 117.940 euros.
    UCD 9233243 (seringue de 100 µg) : 147.420 euros.
    UCD 9334961 (seringue sécurisée de 100 µg) : 147.420 euros.
    UCD 9274609 (stylo de 100 µg) : 147.420 euros.
    UCD 9304434 (seringue de 130 µg) : 191.650 euros.
    UCD 9334978 (seringue sécurisée de 130 µg) : 191.650 euros.
    UCD 9233289 (seringue de 150 µg) : 221.130 euros.
    UCD 9334990 (seringue sécurisée de 150 µg) : 221.130 euros.
    UCD 9274621 (stylo de 150 µg) : 221.130 euros.
    UCD 9233332 (seringue de 300 µg) : 442.260 euros.
    UCD 9335021 (seringue sécurisée de 300 µg) : 442.260 euros.
    UCD 9274650 (stylo de 300 µg) : 442.260 euros.
    UCD 9250922 (seringue de 500 µg) : 737.100 euros.
    UCD 9335050 (seringue sécurisée de 500 µg) : 737.100 euros.
    UCD 9274696 (stylo de 500 µg) : 737.100 euros.
    Inscrit sur la liste des spécialités prises en charge en sus des GHS.


    AMGEN
    62, bd Victor-Hugo. 92200 Neuilly-sur-Seine
    Tél : 01 40 88 27 00. Fax : 01 40 88 27 90
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