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ARIXTRA®5 mg/0,4 ml, 7,5 mg/0,6 ml, 10 mg/0,8 ml


fondaparinux sodique

FORMES et PRÉSENTATIONS

Solution injectable SC à 5 mg/0,4 ml, à 7,5 mg/0,6 ml et à 10 mg/0,8 ml (limpide, incolore à légèrement jaune) : Seringues préremplies, avec piston orange (5 mg/0,4 ml), magenta (7,5 mg/0,6 ml) ou violet (10 mg/0,8 ml), et avec aiguille et système de sécurité automatique, boîtes de 2 et de 10.


  • COMPOSITION

     p seringue
     0,4 ml0,6 ml0,8 ml
    Fondaparinux sodique (DCI) 
    5 mg7,5 mg10 mg
    Excipients (communs) : chlorure de sodium, eau ppi, acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium.
  • Teneur en sodium : moins de 1 mmol (23 mg) par dose, et, par conséquent, considéré comme exempt de sodium.


    INDICATIONS

    Traitement des thromboses veineuses profondes (TVP) aiguës et des embolies pulmonaires (EP) aiguës de l’adulte, à l’exclusion des patients hémodynamiquement instables ou des patients nécessitant une thrombolyse ou une embolectomie pulmonaire.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :

    La posologie recommandée de fondaparinux est de 7,5 mg (pour les patients dont le poids est compris entre 50 et 100 kg) une fois par jour, administrée par injection sous-cutanée. Pour les patients dont le poids est inférieur à 50 kg, la posologie recommandée est de 5 mg. Pour les patients dont le poids est supérieur à 100 kg, la posologie recommandée est de 10 mg.

    Coût du traitement journalier : 16,13 à 18,23 euro(s).

    Le traitement sera poursuivi pendant au moins 5 jours et jusqu’à ce que la posologie adéquate du traitement anticoagulant oral instauré en relais soit atteinte (International Normalized Ratio, compris entre 2 et 3). Un traitement anticoagulant concomitant par voie orale doit être initié dès que possible et généralement dans les 72 heures. La durée moyenne d’administration dans les études cliniques était de 7 jours et l’expérience clinique au-delà de 10 jours est limitée.

    Populations particulières :
    • Sujets âgés : aucune adaptation posologique n’est nécessaire. Chez les patients de 75 ans et plus, le fondaparinux doit être utilisé avec précaution, du fait de la dégradation de la fonction rénale liée à l’âge (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    • Insuffisance rénale :
      Le fondaparinux doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant une insuffisance rénale modérée (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    • Il n’y a pas d’expérience dans le sous-groupe des patients de poids élevé (> 100 kg) et ayant une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 50 ml/min). Dans ce sous-groupe, après une posologie initiale de 10 mg une fois par jour, une diminution de la posologie quotidienne à 7,5 mg peut être envisagée sur la base des données de modélisation pharmacocinétique (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    • Le fondaparinux ne doit pas être utilisé chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) : cf Contre-indications.
    • Insuffisance hépatique : aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique légère à modérée. Chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère, le fondaparinux doit être utilisé avec précaution : ce groupe de patients n’ayant pas été étudié (cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Pharmacocinétique).
    • Pédiatrie : l’utilisation du fondaparinux n’est pas recommandée chez l’enfant de moins de 17 ans, étant donné l’insuffisance des données de tolérance et d’efficacité (cf Pharmacodynamie, Pharmacocinétique).

    Mode d’administration :

    Le fondaparinux doit être injecté par voie sous-cutanée profonde, le patient étant en position allongée. Les sites d’injection doivent être alternés entre la ceinture abdominale antérolatérale et postérolatérale, alternativement du côté droit et du côté gauche.

    Pour éviter toute perte de médicament lors de l’utilisation de la seringue préremplie, ne pas purger la bulle d’air de la seringue avant d’effectuer l’injection. L’aiguille doit être introduite perpendiculairement sur toute sa longueur dans l’épaisseur d’un pli cutané réalisé entre le pouce et l’index ; ce pli cutané doit être maintenu pendant toute la durée de l’injection.

    Pour des instructions supplémentaires sur l’utilisation, la manipulation et l’élimination, cf Modalités de manipulation et d’élimination.


    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients.
    • Saignement évolutif cliniquement significatif.
    • Endocardite bactérienne aiguë.
    • Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Voie sous-cutanée uniquement. Le fondaparinux ne doit pas être injecté par voie intramusculaire.
  • L’expérience du traitement des patients hémodynamiquement instables par le fondaparinux est limitée, et il n’y a pas d’expérience chez les patients nécessitant une thrombolyse, une embolectomie, ou la mise en place d’un filtre cave.
  • Hémorragie :
    Le fondaparinux doit être utilisé avec précaution en cas de risque hémorragique accru, notamment troubles acquis ou congénitaux de la coagulation (par exemple, numération plaquettaire < 50 000/mm3), maladie ulcéreuse gastro-intestinale en poussée, hémorragie intracrânienne récente ou dans les suites récentes d’une intervention chirurgicale cérébrale, rachidienne ou ophtalmique, et dans les populations particulières mentionnées ci-dessous.
    Comme pour les autres anticoagulants, le fondaparinux doit être utilisé avec précaution chez les patients qui ont bénéficié d’une intervention chirurgicale récente (< 3 jours) et seulement lorsqu’une hémostase chirurgicale a été établie.
    Les traitements susceptibles d’accroître le risque hémorragique ne doivent pas être administrés en association avec le fondaparinux. Ces traitements comprennent : désirudine, agents fibrinolytiques, antagonistes du récepteur GP IIb/IIIa, héparine, héparinoïdes ou héparines de bas poids moléculaire (HBPM). Lors du traitement d’événements thromboemboliques veineux, un traitement concomitant par antivitamine K sera administré selon les modalités définies à la rubrique Interactions. Les autres médicaments antiagrégants plaquettaires (acide acétylsalicylique, dipyridamole, sulfinpyrazone, ticlopidine ou clopidogrel) et les AINS doivent être utilisés avec précaution. Si l’association ne peut être évitée, une surveillance particulière s’impose.
    Rachianesthésie/anesthésie péridurale :
    Chez les patients recevant du fondaparinux à titre curatif pour le traitement d’événements thromboemboliques veineux, à la différence du traitement préventif, les anesthésies péridurales ou les rachianesthésies ne doivent pas être utilisées lors d’actes chirurgicaux.
    Sujets âgés :
    Les sujets âgés présentent un risque accru de saignement. Une dégradation de la fonction rénale apparaissant généralement avec l’âge, les patients âgés peuvent présenter une réduction de l’élimination et un accroissement des concentrations plasmatiques de fondaparinux (cf Pharmacocinétique). Chez les patients de moins de 65 ans, de 65 à 75 ans et de plus de 75 ans, traités aux doses recommandées pour des TVP ou des EP, l’incidence des hémorragies était respectivement de 3,0 %, 4,5 % et 6,5 %. Les incidences correspondantes pour les patients recevant l’énoxaparine aux doses recommandées pour le traitement d’une TVP étaient respectivement de 2,5 %, 3,6 % et 8,3 %, alors que les incidences chez les patients recevant une héparine non fractionnée aux doses recommandées pour le traitement d’une EP étaient respectivement 5,5 %, 6,6 % et 7,4 %. Chez les patients âgés, le fondaparinux doit être utilisé avec précaution (cf Posologie et Mode d’administration).
    Sujets de faible poids :
    L’expérience clinique est limitée chez les patients d’un poids inférieur à 50 kg. Le fondaparinux doit être utilisé avec précaution et à une posologie quotidienne de 5 mg dans cette population (cf Posologie et Mode d’administration, Pharmacocinétique).
    Insuffisance rénale :
    Le risque de saignement augmente avec la dégradation de la fonction rénale. Le fondaparinux est essentiellement excrété par le rein. L’incidence des hémorragies chez les patients traités aux doses recommandées pour une TVP ou une EP, et ayant une fonction rénale normale, une insuffisance rénale légère, modérée ou sévère, était respectivement de 3,0 % (34/1132), 4,4 % (32/733), 6,6 % (21/318) et 14,5 % (8/55). Les incidences correspondantes pour les patients traités par l’énoxaparine aux doses recommandées pour le traitement d’une TVP étaient respectivement de 2,3 % (13/559), 4,6 % (17/368), 9,7 % (14/145) et 11,1 % (2/18), alors que les incidences chez les patients traités par une héparine non fractionnée aux doses recommandées pour le traitement d’une EP étaient de respectivement 6,9 % (36/523), 3,1 % (11/352), 11,1 % (18/162) et 10,7 % (3/28).
    Le fondaparinux est contre-indiqué chez l’insuffisant rénal sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) et doit être utilisé avec précaution chez l’insuffisant rénal modéré (clairance de la créatinine entre 30 et 50 ml/min). La durée de traitement ne doit pas être supérieure à celle évaluée dans les études cliniques (en moyenne 7 jours) : cf Posologie et Mode d’administration, Contre-indications, Pharmacocinétique).
    Il n’y a pas d’expérience dans le sous-groupe des patients ayant à la fois un poids élevé (> 100 kg) et une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 50 ml/min). Le fondaparinux doit être utilisé avec précaution chez ces patients. Après une posologie initiale de 10 mg une fois par jour, une diminution de la posologie quotidienne à 7,5 mg peut être envisagée sur la base des données de modélisation pharmacocinétique (cf Posologie et Mode d’administration).
    Insuffisance hépatique sévère :
    L’utilisation du fondaparinux doit être envisagée avec précaution en raison d’un risque hémorragique accru dû au déficit en facteurs de coagulation chez l’insuffisant hépatique sévère (cf Posologie et Mode d’administration).
    Patients ayant une thrombocytopénie induite par l’héparine :
    Le fondaparinux doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant des antécédents de TIH (thrombocytopénie induite par l’héparine). L’efficacité et la tolérance du fondaparinux n’ont pas été étudiées de façon formelle chez les patients ayant une TIH de type II. Le fondaparinux ne se lie pas au facteur IV plaquettaire et il n’existe pas de réaction croisée avec le sérum des patients ayant une thrombocytopénie induite par l’héparine (TIH) de type II. Toutefois, de rares déclarations spontanées de TIH chez les patients traités par fondaparinux ont été rapportées. À ce jour, le lien de causalité entre le traitement par fondaparinux et la survenue de TIH n’a pas été établi.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    L’association du fondaparinux avec des traitements susceptibles d’accroître le risque hémorragique augmente le risque de saignement (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
  • Dans les études cliniques réalisées avec du fondaparinux, les anticoagulants oraux (warfarine) n’ont pas modifié les paramètres pharmacocinétiques du fondaparinux ; à la dose de 10 mg, utilisée dans les études d’interaction, le fondaparinux n’a pas modifié l’effet de la warfarine sur l’INR.
  • Les antiagrégants plaquettaires (acide acétylsalicylique), les AINS (piroxicam) et la digoxine n’ont pas modifié les paramètres pharmacocinétiques du fondaparinux. A la dose de 10 mg utilisée dans les études d’interaction, le fondaparinux n’a pas modifié le temps de saignement sous traitement par acide acétylsalicylique ou piroxicam, ni la pharmacocinétique de la digoxine à l’état d’équilibre.

  • FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Aucune donnée clinique concernant des grossesses exposées n’est actuellement disponible. Les études conduites chez l’animal ne sont pas suffisantes pour exclure un effet sur la gestation, le développement embryonnaire ou foetal, la mise bas ou le développement postnatal, du fait d’une exposition limitée. Le fondaparinux ne doit pas être utilisé chez la femme enceinte à moins d’une nécessité absolue.


    Allaitement :

    Chez le rat, le fondaparinux est excrété dans le lait, mais il n’existe pas de données concernant un éventuel passage du fondaparinux dans le lait maternel. L’allaitement n’est pas recommandé pendant le traitement par fondaparinux. L’absorption orale par l’enfant est cependant peu probable.

    Fécondité :

    Aucune donnée de l’effet du fondaparinux sur la fertilité chez l’homme n’est disponible.

    Les études chez l’animal n’ont pas montré d’effet sur la fertilité.



    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets indésirables graves le plus fréquemment rapportés avec le fondaparinux sont des complications à type de saignement (dans diverses localisations incluant de rares cas de saignements intracrâniens/intracérébraux ou rétropéritonéaux) et d’anémie. Le fondaparinux doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant un risque accru d’hémorragie (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
  • La tolérance du fondaparinux a été évaluée chez 2517 patients traités pour des événements thromboemboliques veineux pendant en moyenne 7 jours. Les effets indésirables les plus fréquents étaient les complications hémorragiques (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
  • Les effets indésirables rapportés par les investigateurs comme au moins possiblement liés au fondaparinux sont présentés au sein de chaque classe-organe par ordre décroissant de fréquence de survenue (très fréquent : >= 1/10 ; fréquent : >= 1/100 à < 1/10 ; peu fréquent : >= 1/1000 à < 1/100 ; rare : >= 1/10 000 à < 1/1000 , très rare : < 1/10 000) et de sévérité.
    Classe-organe MedDRAEffets indésirables chez des patients traités pour des événements thromboemboliques veineux (ETV)*
    Affections hématologiques et du système lymphatique– Fréquent : saignement (gastro-intestinal, hématurie, hématome, épistaxis, hémoptysie, hémorragie utérovaginale, hémarthrose, oculaire, purpura, ecchymose)
    – Peu fréquent : anémie, thrombocytopénie
    – Rare : autres saignements (hépatique, rétropéritonéal, intracrânien/intracérébral), thrombocytémie
    Affections du système immunitaire– Rare : réaction allergique
    Troubles du métabolisme et de la nutrition – Rare : augmentation de l’azote non protéique (ANP)**
    Affections du système nerveux– Peu fréquent : céphalée
    – Rare : vertige
    Affections gastro-intestinales– Peu fréquent : nausée, vomissements
    Affections hépatobiliaires– Peu fréquent : anomalie de la fonction hépatique
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané– Rare : éruption érythémateuse
    Troubles généraux et anomalies au site d’administration– Peu fréquent : douleur, oedème
    – Rare : réaction au point d’injection

    *  Les effets indésirables rapportés isolément n’ont pas été pris en compte sauf s’ils étaient médicalement pertinents.

  • **  ANP signifie azote non protéique comme l’urée, l’acide urique, l’acide aminé, etc.

  • SURDOSAGE

    L’administration de doses de fondaparinux supérieures à celles recommandées peut conduire à une augmentation du risque de saignement. Il n’existe pas d’antidote connu au fondaparinux.
  • Un surdosage associé à des complications hémorragiques doit conduire à l’arrêt du traitement et à la recherche de l’origine du saignement. L’instauration d’un traitement approprié, tel que l’hémostase chirurgicale, la transfusion de sang ou de plasma frais, ou la plasmaphérèse, doit être envisagée.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : agent antithrombotique (code ATC : B01AX05).

    Effets pharmacodynamiques :
    Le fondaparinux est un inhibiteur synthétique et sélectif du Facteur X activé (Xa). L’activité antithrombotique du fondaparinux est le résultat de l’inhibition sélective du Facteur Xa par l’antithrombine III (antithrombine). En se liant sélectivement à l’antithrombine, le fondaparinux potentialise (environ 300 fois) l’inhibition naturelle du Facteur Xa par l’antithrombine. L’inhibition du Facteur Xa interrompt la cascade de la coagulation, en inhibant aussi bien la formation de la thrombine que le développement du thrombus. Le fondaparinux n’inactive pas la thrombine (Facteur II activé) et n’a pas d’effet sur les plaquettes.
    Aux doses utilisées pour le traitement, le fondaparinux ne modifie pas, de façon cliniquement pertinente, les tests de coagulation de routine tels que le temps de céphaline activé (TCA), le temps de coagulation activé (ACT), ou le taux de prothrombine (TP)/International Normalized Ratio (INR) dans le plasma, ni le temps de saignement ou l’activité fibrinolytique. A doses plus élevées, le TCA peut être modifié de façon modérée. Toutefois, de rares déclarations spontanées d’élévation du TCA ont été enregistrées. A la dose de 10 mg utilisée dans les études d’interaction, le fondaparinux n’a pas modifié, de façon significative, l’effet de la warfarine sur l’INR.
    Il n’existe pas de réaction croisée entre le fondaparinux et le sérum des patients ayant une thrombopénie induite par l’héparine.
    Études cliniques :
    Le programme de développement clinique du fondaparinux dans le traitement des événements thromboemboliques veineux a été conçu pour démontrer l’efficacité du fondaparinux dans le traitement des thromboses veineuses profondes (TVP) et des embolies pulmonaires (EP). Plus de 4874 patients ont été étudiés dans des essais cliniques contrôlés de phase II et III.
    Traitement des thromboses veineuses profondes :
    • Dans un essai clinique, randomisé, en double-aveugle, chez des patients ayant un diagnostic confirmé de thrombose veineuse profonde aiguë symptomatique, le fondaparinux, administré en une injection sous-cutanée par jour de 5 mg (poids inférieur à 50 kg), 7,5 mg (poids compris entre 50 et 100 kg) ou 10 mg (poids supérieur à 100 kg), a été comparé à l’énoxaparine 1 mg/kg administré en injection sous-cutanée deux fois par jour. Un total de 2192 patients a été traité ; dans les 2 groupes les patients ont été traités au moins 5 jours, et jusqu’à 26 jours (en moyenne 7 jours). Les 2 groupes de patients ont reçu un traitement par anti-vitamine K, généralement initié dans les 72 heures après la première administration des produits étudiés et continué pendant 90 jours ± 7, avec des adaptations régulières de posologie pour atteindre un INR de 2-3. Le critère principal d’efficacité était un critère combiné associant récidive confirmée d’événements thromboemboliques veineux (ETEV) symptomatiques non fatals et ETEV fatals rapportés dans les 97 jours. Il a été démontré que le fondaparinux est non inférieur à l’énoxaparine (taux d’ETEV de 3,9 % et 4,1 % respectivement).
    • Pendant la phase initiale du traitement, des saignements majeurs ont été observés chez 1,1 % des patients traités par le fondaparinux et 1,2 % de ceux traités par l’énoxaparine.
    Traitement des embolies pulmonaires :
    • Un essai clinique randomisé, en ouvert, a été mené chez des patients ayant une embolie pulmonaire aiguë symptomatique. Le diagnostic a été confirmé par des tests objectifs (scanner pulmonaire, angiographie pulmonaire ou tomodensitométrie hélicoïdale). Les patients nécessitant une thrombolyse, une embolectomie, ou la mise en place d’un filtre cave ont été exclus. Les patients randomisés pouvaient avoir été traités dans un premier temps par une héparine non fractionnée pendant la phase de sélection, mais les patients, traités pendant plus de 24 heures avec des anticoagulants à doses thérapeutiques ou ayant une hypertension non contrôlée, étaient exclus. Le fondaparinux, administré en une injection sous-cutanée par jour de 5 mg (poids inférieur à 50 kg), 7,5 mg (poids compris entre 50 et 100 kg) ou 10 mg (poids supérieur à 100 kg), a été comparé à l’héparine non fractionnée, administrée en bolus IV (5000 UI) suivi d’une perfusion IV continue ajustée pour maintenir le TCA entre 1,5 et 2,5 fois la valeur témoin. Un total de 2184 patients ont été traités ; dans les deux groupes, les patients ont été traités au moins 5 jours et jusqu’à 22 jours (en moyenne 7 jours). Les 2 groupes de patients ont reçu un traitement par anti-vitamine K, généralement initié dans les 72 heures après la première administration du produit étudié et continué pendant 90 jours ± 7, avec des adaptations régulières de la posologie pour atteindre un INR de 2-3. Le critère principal d’efficacité était un critère combiné associant récidive confirmée d’ETEV symptomatique non fatal et ETEV fatal rapportés dans les 97 jours. Il a été démontré que le fondaparinux est non inférieur à l’héparine non fractionnée (taux d’ETEV de 3,8 % et 5,0 % respectivement).
    • Pendant la phase initiale du traitement, des saignements majeurs ont été observés chez 1,3  % des patients traités par le fondaparinux et 1,1 % de ceux traités par l’héparine non fractionnée.
    Étude pharmacocinétique pilote de recherche de dose du fondaparinux chez les enfants atteints de thrombose veineuse profonde :
    Une étude clinique a été réalisée en ouvert chez 24 enfants (10 âgés de 1 à 5 ans, avec un poids compris entre 8 et 20 kg ; 7 âgés de 6 à 12 ans avec un poids compris entre 17 et 47 kg et 7 âgés de 13 à 18 ans avec un poids compris entre 47 et 130 kg) présentant une thrombose veineuse diagnostiquée à l’inclusion et traités par du fondaparinux.
    La plupart des enfants étaient d’origine hispanique (67 %) et de sexe masculin (58 %). Le fondaparinux a été administré à une dose initiale de 0,1 mg/kg en sous-cutanée une fois par jour ; la dose a été adaptée pour atteindre des concentrations maximales de fondaparinux sodique de 0,5 à 1 mg/l après 4 heures. La durée médiane de traitement dans cette étude était de 3,5 jours.
    La plupart des enfants (88 %) ont atteint les concentrations cibles de fondaparinux 4 heures après la première dose de fondaparinux. Deux patients ont présenté des saignements pendant l’étude. L’un a présenté une encéphalopathie hypertensive accompagnée d’une hémorragie intracrânienne au 5e jour du traitement, conduisant à l’arrêt du fondaparinux. Une hémorragie gastro-intestinale mineure a été signalée chez un autre patient au 5e jour du traitement, entraînant l’arrêt temporaire du fondaparinux.
    Aucune conclusion sur l’efficacité clinique ne peut être tirée de cette étude non contrôlée.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Les paramètres pharmacocinétiques du fondaparinux sodique ont été déterminés à partir des concentrations plasmatiques de fondaparinux quantifiées par l’activité anti-Xa. Seul le fondaparinux peut être utilisé pour étalonner le test anti-Xa (les standards internationaux des héparines, ou des HBPM ne sont pas appropriés dans ce cas). Par conséquent, la concentration en fondaparinux est exprimée en milligrammes (mg).

    Absorption :
    Après administration sous-cutanée, le fondaparinux est entièrement et rapidement absorbé (biodisponibilité absolue 100 %). Après une injection unique sous-cutanée de 2,5 mg de fondaparinux chez le volontaire sain jeune, la concentration plasmatique maximale (Cmax moyenne = 0,34 mg/l) est obtenue 2 heures après l’administration. Les valeurs des concentrations plasmatiques correspondant à la moitié de la Cmax moyenne sont atteintes 25 minutes après l’administration.
    Chez le volontaire sain âgé, la pharmacocinétique du fondaparinux administré par voie sous-cutanée est linéaire entre 2 et 8 mg. A une injection par jour, l’état d’équilibre des concentrations plasmatiques est obtenu en 3 à 4 jours, avec une Cmax et une AUC augmentées d’un facteur de 1,3.
    Chez les patients ayant bénéficié d’une prothèse de hanche et recevant une dose quotidienne de 2,5 mg de fondaparinux, les paramètres pharmacocinétiques du fondaparinux (moyennes [coef. variation]) estimés à l’état d’équilibre sont : Cmax (mg/l) : 0,39 (31 %), Tmax (h) : 2,8 (18 %) et Cmin (mg/l) : 0,14 (56 %). En raison de l’âge plus élevé des patients ayant eu une fracture de hanche, les concentrations plasmatiques du fondaparinux à l’état d’équilibre sont : Cmax (mg/l) : 0,50 (32 %) et Cmin (mg/l) : 0,19 (58 %).
    Dans le traitement des thromboses veineuses profondes et des embolies pulmonaires, chez les patients traités par le fondaparinux 5 mg (poids inférieur à 50 kg), 7,5 mg (poids compris entre 50 et 100 kg) ou 10 mg (poids supérieur à 100 kg) une fois par jour, l’ajustement de la posologie selon le poids du patient permet une exposition au produit similaire quelle que soit la catégorie de poids. Chez les patients ayant un ETEV et recevant quotidiennement le fondaparinux à la posologie proposée, les paramètres pharmacocinétiques du fondaparinux (moyennes [coef. variation]) estimés à l’état d’équilibre sont : Cmax (mg/l) : 1,41 (23 %) ; Tmax (h) : 2,4 (8 %) ; Cmin (mg/l) : 0,52 (45 %). Les 5e et 95e percentiles associés sont respectivement 0,97 et 1,92 pour Cmax (mg/l), et 0,24 et 0,95 pour Cmin (mg/l).
    Distribution :
    Le volume de distribution du fondaparinux est faible (7 à 11 litres). In vitro, le fondaparinux se lie fortement et spécifiquement à l’ATIII ; cette liaison est dépendante des doses et des concentrations plasmatiques (de 98,6 % à 97 % pour des concentrations de 0,5 à 2 mg/l). Le fondaparinux ne se lie pas significativement aux autres protéines plasmatiques, y compris au facteur plaquettaire 4 (FP4).
    Le fondaparinux ne se liant pas significativement aux protéines plasmatiques à l’exception de l’antithrombine, aucune interaction avec d’autres médicaments par déplacement de la liaison protéique n’est attendue.
    Biotransformation :
    Il n’existe aucun élément en faveur d’un métabolisme du fondaparinux et, en particulier, de formation de métabolites actifs, bien que celui-ci n’ait pas été complètement évalué.
    Le fondaparinux n’inhibe pas les cytochromes P450 (CYP1A2, CYP2A6, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6, CYP2E1 ou CYP3A4) in vitro. Aucune interaction du fondaparinux avec d’autres médicaments n’est donc attendue in vivo par inhibition du métabolisme lié au CYP.
    Excrétion/élimination :
    La demi-vie (t½) d’élimination est d’environ 17 heures chez les sujets sains jeunes, et d’environ 21 heures chez les sujets sains âgés. 64 à 77 % du fondaparinux est excrété par le rein sous forme inchangée.
    Populations particulières :
    • Pédiatrie : des données limitées sont disponibles dans la population pédiatrique (cf Pharmacodynamie).
    • Sujets âgés : compte tenu de la possible altération de la fonction rénale liée à l’âge, la capacité à éliminer le fondaparinux peut être réduite chez les sujets âgés. Chez le sujet de plus de 75 ans ayant subi une intervention de chirurgie orthopédique et recevant une dose quotidienne de 2,5 mg de fondaparinux, la clairance plasmatique estimée était 1,2 à 1,4 fois inférieure à celle des sujets de moins de 65 ans. Un résultat similaire est observé chez les patients traités pour thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire.
    • Insuffisance rénale : comparée aux patients ayant une fonction rénale normale (clairance de la créatinine > 80 ml/min) ayant subi une intervention de chirurgie orthopédique et recevant une dose quotidienne de 2,5 mg de fondaparinux, la clairance plasmatique est 1,2 à 1,4 fois inférieure chez les patients ayant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine entre 50 et 80 ml/min), et en moyenne 2 fois inférieure chez les patients ayant une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine entre 30 et 50 ml/min). En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), la clairance plasmatique est environ 5 fois plus faible qu’en cas de fonction rénale normale. La demi-vie terminale d’élimination est respectivement de 29 h et de 72 h chez les patients insuffisants rénaux modérés et sévères. Un résultat similaire est observé chez les patients traités pour thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire.
    • Poids corporel : la clairance plasmatique du fondaparinux augmente avec le poids (9 % par 10 kg de poids).
    • Sexe : après ajustement au poids corporel, aucune différence liée au sexe n’a été mise en évidence.
    • Origine ethnique : les différences de pharmacocinétique liées à l’ethnie n’ont pas été étudiées prospectivement. Cependant, des études réalisées chez des sujets sains asiatiques (japonais) n’ont pas mis en évidence de profil pharmacocinétique particulier en comparaison aux sujets sains de type caucasien. Aucune différence dans les clairances plasmatiques n’a été observée entre les patients d’origine ethnique noire et caucasienne après chirurgie orthopédique.
    • Insuffisance hépatique :
      Lors de l’administration d’une dose unique en sous-cutanée de fondaparinux chez des sujets ayant une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh B), la Cmax et l’AUC des concentrations totales (par exemple, liées et non liées) ont diminué respectivement de 22 % et 39 %, par rapport aux sujets ayant une fonction hépatique normale. Cette baisse des concentrations plasmatiques de fondaparinux a été attribuée à une réduction de la liaison à l’ATIII secondaire à une diminution des concentrations plasmatiques en ATIII chez les sujets ayant une insuffisance hépatique, avec pour conséquence une augmentation de la clairance rénale du fondaparinux. Par conséquent, les concentrations d’Arixtra non liées ne devraient pas être changées chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère à modérée. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire d’après les résultats des études pharmacocinétiques.
    • La pharmacocinétique du fondaparinux n’a pas été étudiée chez des patients ayant une insuffisance hépatique sévère (cf Posologie et Mode d’administration, Mises en garde et Précautions d’emploi).

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Les données non cliniques issues des études classiques de pharmacologie générale et de génotoxicité n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme. Les études de toxicité par administration réitérée et les études sur la reproduction n’ont pas révélé de risques particuliers, mais n’ont pas permis d’établir de façon adéquate des marges de sécurité, du fait d’une exposition limitée des espèces animales.


    INCOMPATIBILITÉS

    En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    3 ans.

    Ne pas congeler.


    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    L’injection sous-cutanée est réalisée de la même façon qu’avec une seringue classique.

    Les solutions parentérales doivent être examinées visuellement avant administration afin de déceler la présence de particules ou d’une coloration.

    Les instructions pour auto-administration sont présentées dans la notice.

    Le système de sécurité des seringues préremplies d’Arixtra a été conçu avec un système de sécurité automatique, destiné à éviter les piqûres accidentelles après injection.

    Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation locale en vigueur.

    Ce médicament est prévu pour un usage unique.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMMEU/1/02/206/009 ; CIP 3400936564749 (RCP rév 28.02.2011) 5 mg/0,4 ml, 2 seringues.
    EU/1/02/206/011 ; CIP 3400936564978 (RCP rév 28.02.2011) 5 mg/0,4 ml, 10 seringues.
    EU/1/02/206/012 ; CIP 3400936565050 (RCP rév 28.02.2011) 7,5 mg/0,6 ml, 2 seringues.
    EU/1/02/206/014 ; CIP 3400936565289 (RCP rév 28.02.2011) 7,5 mg/0,6 ml, 10 seringues.
    EU/1/02/206/015 ; CIP 3400936565340 (RCP rév 28.02.2011) 10 mg/0,8 ml, 2 seringues.
    EU/1/02/206/017 ; CIP 3400936565579 (RCP rév 28.02.2011) 10 mg/0,8 ml, 10 seringues.
      
    Prix :36.45 euros (2 seringues à 5 mg/0,4 ml).
    161.33 euros (10 seringues à 5 mg/0,4 ml).
    36.45 euros (2 seringues à 7,5 mg/0,6 ml).
    161.33 euros (10 seringues à 7,5 mg/0,6 ml).
    36.45 euros (2 seringues à 10 mg/0,8 ml).
    161.33 euros (10 seringues à 10 mg/0,8 ml).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    Laboratoire GlaxoSmithKline
    100, route de Versailles. 78163 Marly-le-Roi cdx
    Tél : 01 39 17 80 00
    Info médic :
    Tél : 01 39 17 84 44. Fax : 01 39 17 84 45
    Pharmacovigilance : Tél : 01 39 17 80 16

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