FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p tube | |
Chlortétracycline (DCI) chlorhydrate | 50 mg |
INDICATIONS |
- Traitement antibactérien local des conjonctivites, des kératites, des ulcères cornéens, des blépharites et de l’orgelet dus à des germes sensibles à la chlortétracycline.
- Traitement du trachome.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
1 à 2 applications par jour, dont une application le soir de préférence, pendant 7 jours en moyenne.
Cas particulier : trachome. 1 application 2 fois par jour pendant 6 semaines.
Mode d’administration :
Voie locale. En application oculaire.
Appliquer une quantité équivalente à un ruban d’un demi-centimètre de pommade dans le cul de sac conjonctival inférieur de l’oeil ou des yeux malade(s) et éventuellement sur le bord de la paupière. Pour ce faire, tirer la paupière vers le bas tout en regardant vers le haut et déposer la pommade entre la paupière et le globe oculaire.
Ne pas toucher l’oeil ou les paupières avec l’extrémité du tube.
Reboucher le tube de pommade après utilisation.
CONTRE-INDICATIONS |
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
En cas d’hypersensibilité, arrêt du traitement.
Précautions d’emploi :En l’absence d’amélioration rapide ou en cas de traitement prolongé, une surveillance médicale régulière comportant des contrôles bactériologiques avec étude de la sensibilité du germe permet de dépister une résistance au produit et d’adapter éventuellement le traitement.
L’emploi de ce médicament est à éviter chez l’enfant de moins de 8 ans (risque de dyschromie dentaire) ainsi que chez la femme enceinte ou qui allaite (risque d’anomalie du bourgeon dentaire ou de dyschromie dentaire chez l’enfant).
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Possibilité d’irritation transitoire à type de sensation de brûlure conjonctivale.
- Risque de réaction d’hypersensibilité et d’eczéma de contact en cas d’emploi prolongé.
PHARMACODYNAMIE |
La chlortétracycline est un antibiotique bactériostatique de la famille des tétracyclines.
Son activité antibactérienne s’exerce par inhibition de la synthèse protéique.
- Spectre d’activité antibactérienne :
- Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S <= 4 mg/l et R > 8 mg/l.
- La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
- Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
- Espèces sensibles :
- Aérobies à Gram + : bacillus, entérocoques (40 – 80 %), staphylococcus méti-S, staphylococcus méti-R* (70 – 80 %), streptococcus A (20 %), streptococcus B (80 – 90 %), Streptococcus pneumoniae (20 – 40 %).
- Aérobies à Gram – : Branhamella catarrhalis, brucella, Escherichia coli (20 – 40 %), Haemophilus influenzae (10 %), klebsiella (10 – 30 %), Neisseria gonorrhoeae, pasteurella, Vibrio cholerae.
- Anaérobies : Propionibacterium acnes.
- Autres : Borrelia burgdorferi, chlamydia, Coxiella burnetii, leptospira, Mycoplasma pneumoniae, rickettsia, Treponema pallidum, Ureaplasma urealyticum.
- Aérobies à Gram + : bacillus, entérocoques (40 – 80 %), staphylococcus méti-S, staphylococcus méti-R* (70 – 80 %), streptococcus A (20 %), streptococcus B (80 – 90 %), Streptococcus pneumoniae (20 – 40 %).
- Espèces résistantes :
- Aérobies à Gram – : acinetobacter, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, pseudomonas, serratia.
- Aérobies à Gram – : acinetobacter, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, pseudomonas, serratia.
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La fréquence de résistance à la méticilline est d’environ 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
- Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques de cet antibiotique. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physicochimiques locales qui peuvent modifier l’activité de l’antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
PHARMACOCINÉTIQUE |
La chlortétracycline présente une mauvaise pénétration transcornéenne sur l’oeil sain. Cette pénétration augmente de façon significative en cas de lésion de l’épithélium cornéen.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400934213342 (1992 rév 10.04.2006). |
Non remb Séc soc. Collect. |
Laboratoires DB PHARMA
1 bis, rue du Cdt-Rivière
94210 La Varenne-St-Hilaire
Tél : 01 48 83 25 14. Fax : 01 48 83 27 57
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