logo news copy.webp
Search
Close this search box.

BIGONIST®

buséréline

FORMES et PRÉSENTATIONS

Implant injectable pour voie SC :  Seringue préremplie montée avec aiguille.


  • COMPOSITION

     p seringue
    Buséréline (DCI) 
    6,3 mg
    (sous forme d’acétate : 6,6 mg/seringue)
    Support : copolymère d’acide D,L-lactique et d’acide glycolique : 26,40 mg/seringue.

  • INDICATIONS

    Cancer de la prostate avec métastases.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Un implant de Bigonist sera injecté par voie sous-cutanée dans la paroi abdominale antérieure tous les deux mois. Avant l’injection, une anesthésie locale peut être effectuée si nécessaire.
    Il conviendra de s’assurer que les implants sont visibles dans la partie transparente de l’aiguille. La seringue doit être tenue horizontalement avant l’injection. Le piston ne doit pas être enlevé lorsque l’aiguille est en place. Il est important de le pousser à bout de course pour injecter l’implant dans le tissu sous-cutané.
  • Cinq jours avant le début du traitement, un anti-androgène sera administré et poursuivi pendant les trois ou quatre premières semaines de traitement, quand la testostéronémie atteint généralement le niveau de castration.
  • Il est important de respecter un rythme d’administration régulier de deux mois ; cet intervalle peut être raccourci ou augmenté de quelques jours.
  • Coût du traitement journalier :  4,68 euro(s).

    CONTRE-INDICATIONS

    • Orchidectomie ou pulpectomie préalable.
    • Hypersensibilité à la LH-RH, à ses analogues ou à l’un de ses excipients.
    • Résistance cliniquement prouvée de la tumeur aux analogues de la LH-RH.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Une surveillance régulière sera exercée chez les patients ayant des antécédents de troubles de l’humeur.
  • Chez les patients hypertendus, la pression artérielle sera mesurée régulièrement.
  • Chez le diabétique, la glycémie sera contrôlée à intervalles réguliers.
  • Au cours des essais cliniques conduits avec d’autres formes de buséréline, sans association à un anti-androgène, 10 % des patients ayant des métastases osseuses ont eu des douleurs osseuses ou une aggravation de celles-ci. Cela justifie une surveillance médicale particulièrement attentive durant les premières semaines du traitement, notamment chez les patients porteurs d’une obstruction des voies excrétrices et chez les malades présentant des métastases vertébrales (cf Effets indésirables). Pour la même raison, l’indication du traitement chez les sujets présentant des signes prémonitoires de compression médullaire doit être soigneusement pesée.
    Il peut être utile de vérifier périodiquement, avec une méthode sensible, la testostéronémie, qui ne doit pas être supérieure à 1 ng/ml.

  • CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    L’attention est attirée chez les conducteurs de véhicules ou utilisateurs de machines sur les risques de somnolence, de vertiges et de troubles de la vue attachés à l’utilisation de ce médicament.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    La stimulation initiale de la sécrétion d’androgènes peut entraîner une activation transitoire de la tumeur. Dans 2 à 3 % des cas, des troubles de la miction ou une rétention d’urine ont été signalés ; ils ont régressé spontanément malgré la poursuite du traitement. De tels symptômes peuvent être évités par l’administration d’un anti-androgène (cf Posologie/Mode d’administration). Cependant, dans 1 % des cas, une légère exacerbation de la douleur et/ou une altération de l’état général ont été notées de façon transitoire. Exceptionnellement, une thrombose veineuse avec embolie pulmonaire ou des troubles neurologiques (par exemple faiblesse, paresthésies des membres inférieurs) ont été signalés.
  • En raison des effets pharmacologiques, des bouffées de chaleur, des troubles de l’érection ou de la libido surviennent chez la plupart des patients. Exceptionnellement, une dépression peut survenir ou s’aggraver. Une gynécomastie a été observée dans moins de 1 % des cas.
  • Une poussée hypertensive a été observée chez 10 % des malades hypertendus. Un oedème discret des membres inférieurs a été signalé dans 2 % des cas ; il régresse sous traitement symptomatique.
  • Une aggravation d’un diabète a été observée dans un cas isolé.
  • Les effets indésirables suivants ont été aussi rapportés :
    • céphalées (10 %) ;
    • plus rarement :
      • troubles du sommeil, vertiges, essoufflement, palpitations ;
      • érythème, éruption urticarienne, modification de la pilosité ;
      • nausées, vomissements, diarrhée, constipation, modification du poids ;
      • élévation des enzymes hépatiques (transaminases) ;
      • thrombopénie, leucopénie ;
      • sensation de tension rétro-oculaire, sécheresse des yeux ;
      • acouphènes ;
      • des myalgies et des douleurs ostéoarticulaires peuvent être observées.
    De rares cas de réactions anaphylactiques pouvant évoluer vers un bronchospasme ou une dyspnée et, exceptionnellement, un choc anaphylactique (et susceptibles d’imposer l’ablation chirurgicale de l’implant), ont été observés. Une douleur ou une réaction au point d’injection ont été signalées par 3 % des patients.
  • De très rares cas de développement d’adénomes hypophysaires ont été décrits lors des traitements par agonistes de la LH-RH, y compris avec la buséréline.

  • SURDOSAGE

    Aucune intoxication par la buséréline n’a été observée à ce jour. Les effets rapportés en cas de surdosage en buséréline sont les mêmes que les effets indésirables observés en cas d’administration de quantités normales du produit. Le traitement d’un éventuel surdosage sera symptomatique.

  • PHARMACODYNAMIE

    Analogue de l’hormone entraînant la libération des gonadotrophines (L02AE01 : antinéoplasique et immunomodulateur).

    L’acétate de buséréline est un nonapeptide de synthèse analogue de la LH-RH naturelle.

    Les études conduites chez l’homme comme chez l’animal ont montré que, après une stimulation initiale, l’administration prolongée d’acétate de buséréline entraîne une inhibition de la sécrétion gonadotrope supprimant par conséquent les fonctions testiculaires.

    Dans le cancer de la prostate, l’administration prolongée de buséréline permet de réduire la sécrétion de testostérone jusqu’au niveau de castration.

    Bigonist est un implant qui assure une libération de buséréline à un taux efficace pendant 2 mois.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    La buséréline est dégradée au niveau du foie et de l’hypophyse (organe cible) et excrétée sous forme de métabolites inactifs dans les urines.

    A partir de l’implant, injecté par voie sous-cutanée, la vitesse de libération de la buséréline est maximale le premier jour et se maintient à un taux moyen de 50 µg par jour, ceci pendant 2 mois. Même à la fin de cette période, la quantité libérée chaque jour est suffisante pour assurer la suppression de la sécrétion de testostérone sans entraîner une accumulation de buséréline lors de l’administration répétée d’implants.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A une température inférieure à + 30 °C.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400933638788 (1993 rév 11.10.2002).
      
    Prix :280.93 euros (ser préremplie).
    Remb Séc soc à 100 %. Collect.


    sanofi-aventis France
    1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
    Info médic et pharmacovigilance :
    Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
    Fax : 01 57 62 06 62

    Liste Des Sections Les Plus Importantes :

    Facebook Page Medical Education ——Website Accueil —— Notre Application
  • Pour plus des conseils sur cette application et developpement de cette dernier contacter avec moi dans ma emaile support@mededuct.com
  • Articles Similaires

    RPEX®

    RPEX® Solution :  3 tubes en plastique de 10 ml chacun (ACL 3401098327135).

    Read More »

    MERCILON®

    désogestrel, éthinylestradiol FORMES et PRÉSENTATIONS Comprimé (blanc) :  Boîtes de 1 et de 3 plaquettes de 21.

    Read More »