sirop
par 1 ml
| par 1 cuillère-mesure
| par 1 cuillerée à soupe
|
|
pholcodine | 0,5 mg | 2,5 mg | 7,5 mg |
chlorphénamine maléate | 0,1 mg | 0,5 mg | 1,5 mg |
-
Traitement symptomatique des toux non productives gênantes, en particulier à prédominance nocturne chez l’enfant de plus de 3 ans
- Voie orale.
- Ce traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.
- En l’absence d’autre prise médicamenteuse apportant de la codéine ou tout autre antitussif central, la dose quotidienne de pholcodine à ne pas dépasser est de 90 mg chez l’adulte et 1 mg/kg chez l’enfant.
- La posologie usuelle est :
– de 14 à 18 kg (environ 3 à 5 ans) : 1 cuillère-mesure de 5 ml, à renouveler si besoin toutes les 6 heures minimum, sans dépasser 3 cuillères-mesure par jour ;
– de 18 à 24 kg (environ 6 à 7 ans) : 1 cuillère-mesure de 5 ml, à renouveler si besoin toutes les 4 heures minimum, sans dépasser 4 cuillères-mesure par jour ;
– de 24 à 30 kg (environ 8 à 10 ans) : 1 cuillère à soupe de 15 ml (ou 3 cuillères-mesure de 5 ml), à renouveler si besoin après un délai minimal de 6 heures, sans dépasser 3 cuillères à soupe (ou 9 cuillères-mesure de 5 ml) par jour ;
– de 30 à 50 kg (environ 11 à 15 ans) : 1 cuillère à soupe de 15 ml (ou 3 cuillères-mesure de 5 ml), à renouveler si besoin après un délai minimal de 4 heures, sans dépasser 4 cuillères à soupe de 15 ml (ou 12 cuillères-mesure de 5 ml) par jour.- – Insuffisance hépatique ou rénale : la posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
- Ce traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.
Absolue(s) :
- Hypersensibilité aux morphiniques
- Hypersensibilité aux parabènes
- Hypersensibilité aux antihistaminiques H1
- Sucrase-isomaltase, déficit (en)
- Malabsorption du glucose et du galactose, syndrome (de)
- Intolérance au fructose
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Insuffisance respiratoire
- Toux de l’asthmatique
- Allaitement
- Glaucome à angle étroit
- Rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques, risque (de)
- Enfant de moins de 3 ans
- Respecter la toux productive
Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire, sont à respecter. - Il est illogique d’associer un expectorant ou un mucolytique à un antitussif.
- Traitement à réévaluer en cas de persistance ou d’aggravation des symptômes ou de la pathologie
En cas de persistance des symptômes, la conduite à tenir devra être réévaluée. - Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
- Ne pas absorber d’alcool pendant le traitement
La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool est fortement déconseillée pendant le traitement. - Interaction alimentaire : alcool
La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool est fortement déconseillée pendant le traitement. - Insuffisance hépatique sévère
Ce médicament doit être utilisé avec prudence dans les insuffisances hépatiques sévères, en raison du risque d’accumulation : dans ce cas, la posologie doit être adaptée. - Insuffisance rénale sévère
Ce médicament doit être utilisé avec prudence dans les insuffisances rénales sévères, en raison du risque d’accumulation : dans ce cas, la posologie doit être adaptée. - Sujet sous régime hypoglucidique
Une cuillère à soupe de sirop contient 8,25 g de saccharose, une cuillère à café 2,75 g en tenir compte dans la ration journalière. - Diabète
Une cuillère à soupe de sirop contient 8,25 g de saccharose, une cuillère à café 2,75 g en tenir compte dans la ration journalière.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- – Aspect malformatif (1er trimestre) :
Il n’y a pas d’étude de tératogenèse disponible chez l’animal pour la pholcodine.- Les études menées chez l’animal avec la chlorphénamine n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
- Les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif particulier de la chlorphénamine ou de la pholcodine.
- – Aspect foetotoxique :
Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments anticholinergiques ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…).- Bien qu’aucun effet foetotoxique ne soit apparu à ce jour, le suivi de grossesses exposées à la pholcodine est insuffisant pour exclure tout risque.
- Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de pholcodine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. En fin de grossesse, des posologies élevées de pholcodine, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
- En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse.
- Si ce médicament est néanmoins administré en fin de grossesse, il semble justifié d’observer une période de surveillance du nouveau-né.
- Les études menées chez l’animal avec la chlorphénamine n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
Allaitement :
- Le passage de la chlorphénamine dans le lait maternel n’est pas connu. Une sédation ou une excitation paradoxale du nourrisson sont possibles en cas d’administration de ce médicament pendant l’allaitement.
- La pholcodine passe dans le lait maternel. Avec la codéine, quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses supra-thérapeutiques.
- Compte tenu de ces données, et par extrapolation avec la codéine, la prise de ce médicament est contre-indiquée en cas d’allaitement.
- La pholcodine passe dans le lait maternel. Avec la codéine, quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses supra-thérapeutiques.
- L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence liés à l’emploi de ce médicament, surtout en début de traitement.
- Sédation
- Debut de traitement.
- Debut de traitement.
- Somnolence
- Debut de traitement.
- Debut de traitement.
- Constipation
- Nausée
- Vomissement
- Bronchospasme
- Sécheresse muqueuse
- Vision (modification)
- Mydriase
- Palpitation
- Rétention urinaire
- Hypotension orthostatique
- Trouble de l’équilibre
- Vertige
- Trouble de la mémoire
- Sujet âgé.
- Sujet âgé.
- Concentration (diminution)
- Sujet âgé.
- Sujet âgé.
- Ataxie
- Tremblement
- Confusion mentale
- Hallucination
- Agitation
- Nervosité
- Insomnie
- Erythème cutané
- Prurit
- Eczéma
- Purpura
- Urticaire
- Oedème
- Oedème de Quincke
- Choc anaphylactique
-
Classement ATC :
R05DA20 / ASSOCIATIONS
-
Classement Vidal :
Antitussif opiacé : pholcodine
Liste I
-
CIP : 3464496 (BRONCALENE sirop enf : Fl/150ml).
- Disponibilité : officines
Non remboursé
Hepatoum
Liste Des Sections Les Plus Importantes :
- pathologies
- Medicaments
- Medicaments injectables
- Traitement D’Urgence
- Guide Infirmier Des Examens De Laboratoire
- Infirmiers En Urgences
- Fiche Technique Medical
- Techniques De Manipulations En Radiologie Medicale
- Bibliotheque_medicale