FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | |
Calcium | 1000 mg |
(sous forme de carbonate de calcium : 2,5 g/cp) | |
Colécalciférol (DCI)* ou vitamine D3 | 800 UI |
* sous forme de concentrat de cholécalciférol, forme pulvérulente
Excipients : xylitol, povidone K 30, lévomenthol, aspartam, arôme menthe (huile essentielle de menthe poivrée, gomme arabique, maltodextrine, sorbitol), talc, stéarate de magnésium, lactose monohydraté.
INDICATIONS |
- Correction des carences vitamino-calciques chez le sujet âgé.
- Apport vitamino-calcique associé aux traitements spécifiques de l’ostéoporose, chez les patients carencés ou à haut risque de carence vitamino-D-calcique.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
Un comprimé par jour.
Coût du traitement journalier : 0,25 euro(s) (30 cp) ; 0,23 euro(s) (90 cp).Mode d’administration :
Sucer un comprimé puis prendre un verre d’eau.
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypercalcémie, hypercalciurie, lithiase calcique.
- Immobilisations prolongées s’accompagnant d’hypercalciurie et/ou d’hypercalcémie : le traitement vitamino-calcique ne doit être utilisé qu’à la reprise de la mobilisation.
- Hypersensibilité à l’un des constituants.
- Phénylcétonurie (présence d’aspartam).
- Enfant de moins de 15 ans.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- En cas de traitement de longue durée, il est justifié de contrôler la calciurie et de réduire ou d’interrompre momentanément le traitement si celle-ci dépasse 7,5 mmol/24 h (300 mg/24 h).
- En cas de traitement associé à base de digitaliques, bisphosphonates, fluorure de sodium, diurétiques thiazidiques, tétracyclines : cf Interactions.
- Tenir compte de la dose de vitamine D par unité de prise (800 UI) et d’une éventuelle autre prescription de vitamine D. Calciprat vitamine D3 contenant déjà de la vitamine D, l’administration supplémentaire de vitamine D ou de calcium doit être faite sous stricte surveillance médicale, avec contrôle hebdomadaire de la calcémie et de la calciurie.
- Le produit doit être prescrit avec précaution chez les patients atteints de sarcoïdose, en raison d’une augmentation possible du métabolisme de la vitamine D en sa forme active. Chez ces patients, il faut surveiller la calcémie et la calciurie.
- Le produit doit être utilisé avec précaution chez les insuffisants rénaux, avec surveillance du bilan phosphocalcique.
- En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase.
INTERACTIONS |
- Digitaliques : l’administration orale de calcium associé à la vitamine D augmente la toxicité des digitaliques (risque de troubles du rythme). Une stricte surveillance clinique et, s’il y a lieu, un contrôle de l’ECG et de la calcémie sont nécessaires.
- Bisphosphonate, fluorure de sodium : il est conseillé de respecter un délai minimum de 2 heures avant de prendre du calcium (risque de diminution de l’absorption digestive du bisphosphonate et du fluorure de sodium).
- Diurétiques thiazidiques : une surveillance de la calcémie est recommandée (diminution de l’élimination urinaire du calcium).
- Tétracyclines par voie orale : il est recommandé de décaler d’au moins 3 heures la prise de calcium (diminution possible de l’absorption des tétracyclines).
- Phénytoïne, barbituriques : diminution possible de l’effet de la vitamine D3 par inhibition de son métabolisme.
- Glucocorticoïdes : diminution possible de l’effet de la vitamine D3.
En cas d’administration supplémentaire de vitamine D à forte dose, un contrôle hebdomadaire de la calciurie et de la calcémie est indispensable.
Possibilité d’interactions avec des aliments (par exemple contenant de l’acide oxalique, des phosphates ou de l’acide phytique).
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Du fait de son dosage élevé en vitamine D3, ce médicament n’est pas indiqué pendant la grossesse et l’allaitement.
Pendant la grossesse, le surdosage en colécalciférol doit être évité :- des surdosages en vitamine D pendant la gestation ont eu des effets tératogéniques chez l’animal ;
- chez la femme enceinte, les surdosages en vitamine D doivent être évités car l’hypercalcémie permanente peut entraîner chez l’enfant un retard physique et mental, une sténose aortique supravalvulaire ou une rétinopathie. Cependant, plusieurs enfants sont nés sans malformation après administration de très fortes doses de vitamine D3 pour une hypoparathyroïdie chez la mère.
Allaitement :
La vitamine D et ses métabolites passent dans le lait maternel.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Constipation, flatulence, nausées, douleurs épigastriques, diarrhées.
- Hypercalciurie et, exceptionnellement, hypercalcémie en cas de traitement prolongé à forte dose.
- Des réactions cutanées allergiques de type prurit, rash, urticaire, ont été rapportées.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Calcium en association avec d’autres substances (code ATC : A12AX).
La vitamine D corrige l’insuffisance d’apport en vitamine D.
Elle augmente l’absorption intestinale du calcium et sa fixation sur le tissu ostéoïde.
L’apport de calcium corrige la carence calcique alimentaire.
Les besoins chez les personnes âgées sont estimés à 1500 mg/jour de calcium et 500 à 1000 UI/jour de vitamine D.
La vitamine D et le calcium corrigent l’hyperparathyroïdie sénile secondaire.
Dans une étude contrôlée en double aveugle contre placebo de 18 mois, 3270 femmes âgées de 84 ans ± 6, ayant une alimentation pauvre en calcium et vivant dans des centres de soins, ont reçu un apport supplémentaire de vitamine D (800 UI/jour) et de calcium (1,2 g/jour). Une diminution significative de la sécrétion de PTH a été observée. Après 18 mois, les résultats de l’analyse en intention de traitement ont révélé 80 fractures de hanche (5,7 %) dans le groupe calcium-vitamine D, et 110 fractures de hanche (7,9 %) dans le groupe placebo (p = 0,004). Ainsi, dans les conditions de cette étude, le traitement de 1387 femmes a empêché 30 fractures de hanche. Après 36 mois de suivi, 137 femmes présentaient au moins une fracture de hanche (11,6 %) dans le groupe calcium-vitamine D (n = 1176) et 178 (15,8 %) dans le groupe placebo (n = 1127 ; p <= 0,02).
PHARMACOCINÉTIQUE |
Au cours de la dissolution, le sel de calcium contenu dans Calciprat vitamine D3 1000 mg/800 UI se transforme en citrate de calcium. Le citrate de calcium est bien absorbé, de l’ordre de 30 à 40 % de la dose ingérée.
Le calcium est éliminé par les urines, les fèces et les sécrétions sudorales.
La vitamine D est absorbée dans l’intestin et transportée par liaisons protéiques dans le sang jusqu’au foie (première hydroxylation) puis au rein (deuxième hydroxylation).
La vitamine D non hydroxylée est stockée dans les compartiments de réserve tels que les tissus adipeux et musculaires. Sa demi-vie plasmatique est de l’ordre de quelques jours, elle est éliminée dans les fèces et les urines.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400936012431 (2002 rév 21.02.2006) 30 cp. |
3400937389532 (2006) 90 cp. |
Prix : | 7.62 euros (30 comprimés). |
20.74 euros (90 comprimés). | |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
Laboratoires IPRAD
174, quai de Jemmapes. 75010 Paris
Tél : 01 48 03 94 94
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