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CARBOPLATINE HOSPIRA 10 mg/ml sol inj p perf







solution injectable pour perfusion
par 1 ml
carboplatine1 mg
Excipients : eau ppi.

– Carcinome de l’ovaire d’origine épithéliale.

  • – Carcinome bronchique à petites cellules.
  • – Carcinome épidermoïde des voies aérodigestives supérieures.

  • MONOCHIMIOTHERAPIE :
    La posologie recommandée de carboplatine chez les malades non prétraités antérieurement par une chimiothérapie cytotoxique et dont la fonction rénale est normale est de 400 mg/m2, injectés par perfusion intraveineuse de brève durée (15 à 60 mn). Le traitement ne devrait pas être répété avant un délai de 3 à 4 semaines, après l’administration précédente du carboplatine et/ou tant que le nombre de neutrophiles n’est pas supérieur ou égal à 2000/mm3 et le nombre de plaquettes à 100000 /mm3.
  • Une diminution de 20 à 25% de cette posologie initiale peut être recommandée chez les malades présentant des facteurs de risques tels qu’une chimiothérapie antérieure ou un mauvais état général. Les modifications éventuelles de posologies seront déterminées par la surveillance régulière des paramètres hématologiques.
  • POLYCHIMIOTHERAPIE :
    Les doses de carboplatine seront modifiées en fonction des toxicités, en particulier rénales et hématologiques, des autres produits utilisés.
  • INSUFFISANCE RENALE :
    La détermination de la posologie optimale de carboplatine, en monochimiothérapie, requiert une surveillance régulière des paramètres hématologiques et rénaux. Les posologies recommandées chez I’insuffisant rénal sont les suivantes :
    Monochimiothérapie :
     Clairance de la créatinine (ml/min)   Posologie (mg/m2) 
     41 – 60 ml/min   250 mg/m2 
     20 – 40 ml/min   200 mg/m2 
     < 20 ml/min   Données insuffisantes pour recommander une posologie 
    AUTRES METHODES DE DETERMINATION DE LA POSOLOGIE (en mono ou polychimiothérapie, y compris dans le cas d’insuffisance rénale) :
    L’adaptation individuelle des posologies de carboplatine peut aussi être approchée en utilisant la formule de Calvert ou la formule d’Egorin :
    – La formule de Calvert tient compte du débit de filtration glomérulaire (GFR en ml/min) et de l’aire sous la courbe (AUC en mg/ml x min) :
    Dose (mg) = AUC x (GFR + 25) (la formule de Calvert calcule la dose totale en mg et non en mg/m2).
  • La méthode de référence pour déterminer le débit de filtration glomérulaire (GFR) est la mesure de la clairance a I’EDTA marqué au chrome 51 qui implique la manipulation de produits radioactifs. En pratique, on estime que le débit est correctement évalué par la clairance de la Créatinine (Clcr) elle-même estimée grâce à la méthode prédictive de Jeliffe qui tient compte de l’âge, du sexe et de la créatininémie plasmatique (Pcr) :
    GFR (homme) Clcr = [98 – 16 (Age – 20)/20] / Pcr(mg/l00 ml)
    GFR (femme) = 0,9 x GFR (homme).Les AUC cibles sont fonction des éventuels traitements antérieurs et du protocole thérapeutique selon que le carboplatine est utilisé seul ou en association :
     AUC cible   Chimiothérapie envisagée   Traitement antérieur 
     6 – 8 mg/ml x min   Carboplatine en monothérapie   Patient non pré-traité 
     4 – 6 mg/ml x min   Carboplatine en monothérapie   Patient pré-traité 
     4 – 6 mg/ml x min   Carboplatine en association   Patient non pré-traité 

    Remarque : les valeurs d’AUC ont été validées pour le carboplatine en association avec le cyclophosphamide chez les patients non pré-traités et avec I’étoposide chez les patients pré-traités et non pré-traités.
  • – La formule d’Egorin calcule la dose totale en mg/m2:
    . Patient non pré-traité par chimiothérapie :
    Dose (mg/m2 ) : [0,091 x Clcr (ml/min)/surface corporelle (m2)]x [(prétt plaq – nadir plaq) x 100/prétt plaq] + 86
    Monochimiothérapie : en pratique se fixer un nadir de plaquettes à 50000/mm3 ou l’adapter en fonction de l’objectif thérapeutique (curatif versus palliatif).
  • . Patient pré-traité par chimiothérapie :
    Dose (mg/m2 ) : [0,091 x Clcr (ml/min)/surf.corpor. (m2)] x [[(prett plaq – nadir plaq) x 100 – 17]/prett plaq] + 86
    Monochimiothérapie : en pratique se fixer un nadir de plaquettes à 50000/mm3 ou l’adapter en fonction de l’objectif thérapeutique (curatif versus palliatif).ENFANT :
    Dans l’état actuel des connaissances, il n’est pas possible de recommander une posologie particulière pour l’utilisation pédiatrique du carboplatine.MODE D’ADMINISTRATION :
    Voie d’administration : perfusion intraveineuse.
  • Les différents dosages de Carboplatine peuvent être administrés tels quels à la concentration de 10 mg/ml en dérivation d’une perfusion de solution de glucose à 5% ou de chlorure de sodium à 0,9 %. Ils peuvent aussi être dilués avant administration à l’aide d’une solution de glucose à 5%, ou de chlorure de sodium à 0,9 % jusqu’à une concentration minimale de 0,5 mg/ml. Dans tous les cas, il est recommandé après perfusion de Carboplatine de rincer la veine avec une solution de glucose à 5% ou de chlorure de sodium à 0, 9 %.En cas d’extravasation, l’administration sera interrompue immédiatement.MODALITE DE MANIPULATION :
    La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l’environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. II est interdit de fumer, de manger, de boire, dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d’un ensemble de matériel approprié à la manipulation, notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles,
    champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les même précautions et considéré comme un déchet contaminé.
  • L’élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
  • Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 no 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.Remarque :
    Aucun des composants nécessaires à l’administration intraveineuse par perfusion du carboplatine ne doit contenir en totalité ou en partie de l’aluminium. En effet, une interaction entre l’aluminium et le platine serait responsable d’un précipité noir que l’on pourrait observer après reconstitution de la solution.

  • Absolue(s) :
    • Insuffisance rénale sévère : clairance de la créatinine < 20 ml/min
    • Hypersensibilité aux dérivés du platine
    • Vaccination amarile
    • Grossesse
    • Allaitement
    Relative(s) :
    • Aplasie médullaire
    • Tumeur hémorragique

    • Insuffisance rénale
      L’activité myélotoxique du carboplatine est dose-dépendante et inversement proportionnelle à la clairance rénale du produit. Elle peut être majorée, en cas d’altération de la fonction rénale du patient. Ceci nécessite une adaptation des posologies et des rythmes d’administration.
    • Traitement par cisplatine, antécédent
      La neurotoxicité est rare, généralement limitée à des paresthésies ou à une diminution des réflexes ostéotendineux. La fréquence et l’intensité de ces manifestations sont plus importantes chez les malades de plus de 65 ans et/ou ayant été traités au préalable par le cisplatine pour lesquels une surveillance neurologique régulière est recommandée.
    • Altération de l’état général
      L’activité myélotoxique du carboplatine est dose-dépendante et inversement proportionnelle à la clairance rénale du produit. Elle peut être majorée par le mauvais état général du malade. Ceci nécessite une adaptation des posologies et des rythmes d’administration.
    • Risque de thrombopénie
      Une thrombopénie, une leucopénie et/ou une anémie cumulative peuvent survenir après administration de carboplatine, justifiant une surveillance régulière des paramètres hématologiques et nécessitant très rarement une transfusion.
    • Risque de leucopénie
      Une thrombopénie, une leucopénie et/ou une anémie cumulative peuvent survenir après administration de carboplatine, justifiant une surveillance régulière des paramètres hématologiques et nécessitant très rarement une transfusion.
    • Risque d’anémie
      Une thrombopénie, une leucopénie et/ou une anémie cumulative peuvent survenir après administration de carboplatine, justifiant une surveillance régulière des paramètres hématologiques et nécessitant très rarement une transfusion.
    • Surveillance de la formule sanguine pendant le traitement
      Les paramètres hématologiques doivent être contrôlés avant chaque cure et dans l’intervalle des cycles. Le nadir de la leucopénie se situe au 21ème jour (entre le 14 ème et le 28 ème jour), tandis que celui de la thrombopénie se situe au 15e jour (entre le 14ème et le 21ème jour) après le traitement. Si le nombre de globules blancs est inférieur à 2000/mm3, ou si le nombre des plaquettes est inférieur à 100000/mm3, le traitement par le carboplatine doit être retardé. La correction des anomalies hématologiques se fait habituellement 5 à 6 semaines après l’administration du produit.
    • Surveillance de la formule sanguine avant chaque cure
      Les paramètres hématologiques doivent être contrôlés avant chaque cure et dans l’intervalle des cycles. Le nadir de la leucopénie se situe au 21e jour (entre le 14ème et le 28ème jour), tandis que celui de la thrombopénie se situe au 15e jour (entre le 14ème et le 21ème jour) après traitement. Si le nombre de globules blancs est inférieur à 2000 par mm3, ou si le nombre des plaquettes est inférieur à 100000 par mm3, le traitement par le carboplatine doit être rétardé. La correction des anomalies hématologiques se fait habituellement 5 à 6 semaines après l’administration du produit.
    • Risque de néphrotoxicité
      La toxicité rénale n’est habituellement pas un facteur limitant la posologie du carboplatine. Du fait de son élimination par filtration glomérulaire, des mesures préventives à type d’hyperhydratation et de diurèse forcée ne sont pas nécessaires. Néanmoins, des anomalies portant sur l’azotémie ou la créatininémie ont été observées chez respectivement 14% et 6% des malades.
    • De même, la clairance de la créatinine devient inférieure à 60 ml/min chez 27% des malades prétraités. Ce point est à prendre en compte lors d’un traitement concomitant avec des thérapeutiques néphrotoxiques.
    • La fréquence et l’intensité de la néphrotoxicité sont d’autant plus importantes que la fonction rénale était altérée avant le traitement. Les altérations de la fonction rénale sont en règle générale rapidement réversibles. Une modification des doses, voire une interruption du traitement, sont à envisager en présence d’une insuffisance rénale sévère.
    • Sujet âgé
      La neurotoxicité est rare, généralement limitée à des paresthésies ou à une diminution des réflexes ostéotendineux. La fréquence et l’intensité de ces manifestations sont plus importantes chez les malades de plus de 65 ans et/ou ayant été traités au préalable par le cisplatine pour lesquels une surveillance neurologique régulière est recommandée.
    • Risque de réaction d’hypersensibilité
      Comme avec d’autres médicaments à base de platine, des réactions allergiques apparaissant dans les minutes suivant l’administration, peuvent se produire et nécessiter un traitement approprié.
    • Respecter les conditions d’utilisation du médicament
      La manipulation et la reconstitution du carboplatine par le personnel médical nécessitent les précautions d’utilisation indispensables pour tout agent cytotoxique.
    • Chimiothérapie, antécédent
      L’activité myélotoxique du carboplatine est dose-dépendante et inversement proportionnelle à la clairance rénale du produit. Elle peut être majorée par la prescription concomitante de thérapeutiques susceptibles de produire une hypoplasie médullaire, l’existence de chimiothérapies antérieures. Ceci nécessite une adaptation des posologies et des rythmes d’administration.
    • Enfant de moins de 15 ans
      Dans l’état actuel des connaissances, il n’est pas possible de recommander une posologie particulière pour l’utilisation pédiatrique du carboplatine.
    • Incompatibilité avec certains matériaux
      Aucun des composants nécessaires à l’administration intraveineuse par perfusion du carboplatine ne doit contenir en totalité ou en partie de l’aluminium. En effet, une interaction entre l’aluminium et le platine serait responsable d’un précipité noir que l’on pourrait observer après reconstitution de la solution.
    • Le carboplatine présente une incompatibilité physique avec tout matériel d’injection intraveineuse contenant de l’aluminium.
    • Compatibilité avec certains solvants
      Les différents dosages de Carboplatine peuvent être administrés tels quels à la concentration de 10 mg/ml en dérivation d’une perfusion de solution de glucose à 5% ou de chlorure de sodium à 0,9 %. Ils peuvent aussi être dilués avant administration à l’aide d’une solution de glucose à 5%, ou de chlorure de sodium à 0,9 % jusqu’à une concentration minimale de 0,5 mg/ml. Dans tous les cas, il est recommandé après perfusion de Carboplatine de rincer la veine avec une solution de glucose à 5% ou de chlorure de sodium à 0, 9 %.

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

     Grossesse :

    Les propriétés mutagène, embryotoxique et tératogène mises en évidence dans les espèces animales et/ou in vitro font contre-indiquer l’utilisation du carboplatine au cours de la grossesse.

     Allaitement :

    Allaitement : Contre-indique l’utilisation du carboplatine.

    • Atteinte hématologique
    • Thrombopénie
    • Leucopénie
    • Neutropénie
    • Anémie
    • Résistance aux infections (diminution)
    • Hémorragie
    • Néphropathie
    • Urémie (augmentation)
    • Hyperuricémie
    • Créatininémie (augmentation)
    • Clairance de la créatinine (diminution)
    • Trouble hydroélectrolytique
    • Atteinte digestive
    • Nausée
    • Vomissement
    • Douleur abdominale
    • Diarrhée
    • Constipation
    • Hypoacousie
    • Neuropathie périphérique
    • Paresthésie
    • Hyporéflexie ostéotendineuse
    • Trouble neurosensoriel
    • Vision (modification)
    • Dysgueusie
    • Hypersensibilité
    • Erythème cutané
    • Prurit
    • Eruption cutanée
    • Urticaire
    • Bronchospasme
    • Hypotension artérielle
    • Bilan hépatique (anomalie)
    • Phosphatases alcalines (augmentation)
    • Transaminases (augmentation)
    • Hyperbilirubinémie
    • Alopécie
    • Fièvre
    • Frisson

    • Classement ATC : 
          L01XA02 / CARBOPLATINE
    • Classement Vidal : 
          Antinéoplasique : dérivé du platine : carboplatine

    Liste I
    • CIP : 5708011 (CARBOPLATINE HOSPIRA 10 mg/ml sol inj p perf : Fl/5ml).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités
    • CIP : 5708028 (CARBOPLATINE HOSPIRA 10 mg/ml sol inj p perf : Fl/15ml).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités
    • CIP : 5708034 (CARBOPLATINE HOSPIRA 10 mg/ml sol inj p perf : Fl/45ml).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités
    • CIP : 5708040 (CARBOPLATINE HOSPIRA 10 mg/ml sol inj p perf : Fl/60ml film plas).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités


    Hospira France


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