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CATAPRESSAN® solution injectable


clonidine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Solution injectable à 0,15 mg/ml :  Ampoules de 1 ml, boîte de 10.


COMPOSITION

 p ampoule
Clonidine (DCI) chlorhydrate 
0,15 mg
Excipients : chlorure de sodium, acide chlorhydrique qsp pH 4, eau ppi.

  • INDICATIONS

    Hypertension accompagnée d’une atteinte viscérale menaçant le pronostic vital à très court terme (urgence hypertensive), notamment lors de :
    • HTA maligne (avec rétinopathie hypertensive de stade III),
    • encéphalopathie hypertensive,
    • dissection aortique,
    • décompensation ventriculaire gauche avec oedème pulmonaire,
    • certaines prééclampsies graves mettant en jeu le pronostic vital maternel ; l’utilisation de la clonidine est réservée à la seconde intention dans cette indication.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    La posologie doit être adaptée à chaque cas, en fonction des résultats cliniques souhaités et ensuite obtenus. La dose sera adaptée de manière à ce que la baisse de la pression artérielle ne dépasse pas 25 % du niveau initial dans l’heure suivant l’institution du traitement injectable ; en effet, une chute trop abrupte de pression peut entraîner une ischémie myocardique, cérébrale ou rénale.
  • La posologie moyenne est de 3 à 4 ampoules par jour par voie intramusculaire ou en perfusion.
  • Par voie IM :
    L’injection d’une ampoule de 1 ml peut être répétée toutes les 4 heures en fonction des résultats cliniques observés.
    Il sera nécessaire de prendre le relais par la forme per os.
    La voie IM n’est pas adaptée au traitement de la prééclampsie.
    En perfusion IV :
    En règle générale : 4 ampoules diluées dans 500 ml de solution glucosée à 5 %, soit 1,2 µg/ml.
    • dose initiale : 1,2 µg/min, soit 20 gouttes/min ;
    • dose maximale : 7,2 µg/min, soit 120 gouttes/min.
    Au terme de cette perfusion, il sera nécessaire soit de diminuer progressivement la posologie, soit de faire un relais par la voie orale.
    Par voie IV :
    Diluer une ampoule de 1 ml dans 10 ml de sérum physiologique.
    L’injection intraveineuse doit être poussée très lentement (7 à 10 min) en surveillant l’état du malade et sa tension.
    Si nécessaire, l’injection peut être répétée toutes les 4 heures.

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité connue au principe actif ou à l’un des excipients du médicament.
    • Fréquence cardiaque inférieure à 60/minute.
    • Bradyarythmie sévère due à une maladie du noeud sinusal ou à un bloc auriculoventriculaire de deuxième ou troisième degré.
    • État dépressif.
    • Sultopride (cf Interactions).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    • Il s’agit d’un traitement d’attaque.
      La durée du traitement doit être relativement brève, de 3 à 8 jours.
    • L’injection est faite au malade en décubitus strict.
    • Le passage en orthostatisme se fait progressivement sous surveillance de la tension artérielle.
    • L’injection intraveineuse directe doit être réservée à certaines situations cliniques d’urgence. On lui préférera le plus souvent la forme intramusculaire ou la perfusion. Toutefois, en cas de nécessité, l’intraveineuse directe doit être poussée lentement (7 à 10 minutes) afin d’éviter toute stimulation des récepteurs alphavasculaires pouvant entraîner une vasoconstriction transitoire parfois génératrice d’une brève montée tensionnelle.
    • L’arrêt brusque du traitement pourrait entraîner une remontée trop rapide (effet rebond) de la pression artérielle dans les cas d’hypertensions sévères ; c’est pourquoi il est nécessaire de diminuer progressivement la posologie parentérale ou de prendre le relais par la forme orale.
    • L’administration IV sera prudente chez les patients atteints de dysfonction sinusale.
    • Après l’arrêt brutal d’un traitement prolongé par Catapressan à forte dose, une élévation rapide de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque, une agitation, des palpitations, une nervosité, des tremblements, des céphalées et des nausées ont été signalés. C’est pourquoi, si l’interruption du traitement s’avère nécessaire, il convient de diminuer progressivement les doses sur 2 à 4 jours.
    • Comme avec tout traitement antihypertenseur, le traitement par Catapressan exige une surveillance particulièrement étroite en cas d’insuffisance cardiaque ou de maladie coronarienne sévère.
      Il faut utiliser Catapressan avec prudence chez les patients présentant une bradyarythmie légère à modérée (par exemple bradycardie sinusale), des troubles de la circulation cérébrale ou périphérique, une dépression, une polyneuropathie et une constipation.
    • La clonidine, principe actif de Catapressan, et ses métabolites sont largement excrétés dans les urines. L’insuffisance rénale requiert donc un ajustement posologique particulièrement soigneux.
    • Hypertension au cours de la grossesse : en raison du risque de menace, voire de mort foetale, la baisse tensionnelle devra être progressive et toujours contrôlée.
    • La poussée hypertensive qui accompagne souvent l’accident vasculaire cérébral n’est pas une indication au traitement antihypertenseur en urgence. La décision doit être prise en fonction de la présence de complications viscérales menaçant le pronostic vital à court terme.
    • En cas d’hypertension due à un phéochromocytome, aucun effet thérapeutique de Catapressan n’est attendu.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C’est le cas des antiarythmiques de classe Ia (quinidiniques, disopyramide), des bêtabloquants, de l’amiodarone et du sotalol pour les antiarythmiques de classe III, du diltiazem et du vérapamil pour les antiarythmiques de classe IV, du bépridil, de la digoxine, de la clonidine, de la guanfacine, de la méfloquine et des anticholinestérasiques. Contre-indiquées :
    • Sultopride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Déconseillées :
    • Désipramine, imipramine (antidépresseurs imipraminiques) : inhibition de l’effet antihypertenseur de la clonidine (antagonisme au niveau des récepteurs adrénergiques).
    • Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif de ces substances. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
    • Bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol) : diminution centrale du tonus sympathique et effet vasodilatateur des antihypertenseurs centraux préjudiciables en cas d’insuffisance cardiaque traités par bêtabloquants et vasodilatateurs.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Baclofène : majoration de l’effet hypertenseur, surveillance de la tension artérielle et adaptation posologique de l’antihypertenseur si nécessaire.
    • Bêtabloquants (sauf esmolol) : augmentation importante de la pression artérielle en cas d’arrêt brutal du traitement par l’antihypertenseur central. Éviter l’arrêt brutal du traitement par la clonidine.
    • Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (sauf sultopride, cf Contre-indications) : antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), antiarythmiques de classe III (dofétilide, ibutilide, sotalol), neuroleptiques donnant des torsades de pointes : certains neuroleptiques phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine, trifluopérazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide), autres médicaments tels que bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, mizolastine, vincamine IV, halofantrine, moxifloxacine, pentamidine, luméfantrine, véralipride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    A prendre en compte :
    • Corticoïdes (voie générales + tétracosactide) sauf l’hydrocortisone utilisé comme traitement substitutif dans la maladie d’Addison : diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes et des AINS).
    • Neuroleptiques : risque d’hypotension orthostatique majoré (effet additif).
    • Autres dépresseurs du SNC antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), antihistaminiques H1 sédatifs, barbituriques, hypnotiques, dérivés morphiniques (analgésiques, traitements de substitution, antitussifs), neuroleptiques, benzodiazépines et anxiolytiques autres que benzodiazépines, antihypertenseurs centraux, autres (baclofène, pizotifène, thalidomide) : majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite automobile ou l’utilisation de machines.
    • Vérapamil, diltiazem : troubles de l’automatisme et trouble de la conduction auriculoventriculaire par addition des effets indésirables.
    • Alphabloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine) : majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique sévère.
    • Antihypertenseurs alphabloquants : majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique sévère.
    • Amifostine : majoration de l’effet antihypertenseur.
    • Antidépresseurs imipraminiques (sauf désipramine et imipramine) : effet antihypertenseur et risque d’hypotension orthostatique majorée (effet additif).
    • Pilocarpine : risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène dans une espèce, à doses maternotoxiques et suprathérapeutiques.
  • En clinique, l’utilisation de la clonidine au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.
  • Chez le nouveau-né de mère traitée au cours du 3e trimestre de la grossesse, des poussées hypertensives transitoires ont été observées.
  • En conséquence, il est préférable de ne pas utiliser la clonidine au cours des deux premiers trimestres de la grossesse ; son utilisation au 3e trimestre ne doit être envisagée que si nécessaire, et toujours en traitement de 2e intention.
  • La clonidine passe dans le lait maternel, il est donc préférable d’éviter d’allaiter en cas de traitement. Cependant, en cas d’allaitement, une surveillance du nouveau-né est conseillée.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    L’utilisation intraveineuse exige une surveillance en milieu hospitalier.
  • L’administration intraveineuse peut entraîner des incidents qui, pour aussi nets qu’ils apparaissent dans les minutes suivantes, n’en sont pas moins restés bénins et de peu d’importance chez les malades alités. Ce sont : une somnolence de courte durée, une asthénie souvent marquée, une sécheresse de la bouche.
    Occasionnellement, une constipation, des nausées et vomissements, des céphalées, un malaise, une impuissance, une diminution de la libido, une gynécomastie, des troubles orthostatiques (hypotension orthostatique), des paresthésies des extrémités, un phénomène de Raynaud, des douleurs parotidiennes, une sécheresse de la muqueuse nasale et une diminution de la sécrétion lacrymale (prudence chez les patients qui portent des lentilles de contact) ainsi que des réactions cutanées avec des symptômes tels que rash, urticaire, prurit et alopécie ont été observés.
  • Des troubles du sommeil, des cauchemars, une dépression, des hallucinations, une confusion mentale sont possibles.
  • Dans de très rares cas, une pseudo-occlusion intestinale chez des patients prédisposés a été observée.
  • La clonidine peut provoquer ou aggraver des bradyarythmies telles que bradycardie sinusale ou bloc auriculoventriculaire.
  • Dans de rares cas, des augmentations transitoires de la glycémie ont été signalées.
  • La préférence sera accordée à la forme intramusculaire toutes les fois où cela est possible pour permettre de diminuer l’importance de ces symptômes.

  • SURDOSAGE

    Symptômes :
    Les manifestations de l’intoxication, dues à la suppression généralisée de l’activité du système nerveux sympathique, sont les suivantes : myosis, somnolence profonde (léthargie), bradycardie, hypotension, hypothermie, coma, apnée. Cet état est réversible en 24 à 48 heures.
    Une hypertension paradoxale, provoquée par la stimulation des récepteurs alpha-1 périphériques, est possible.
    Traitement :
    Surveillance étroite et mesures d’ordre symptomatique.
    La normalisation des chiffres tensionnels peut être obtenue plus rapidement par administration d’agents alpha-inhibiteurs.

    PHARMACODYNAMIE

    Antihypertenseur, adrénolytiques à action centrale, agonistes des récepteurs de l’imidazoline (C02AC01 : système cardiovasculaire).

    Catapressan est un antihypertenseur d’action centrale.

    Dérivé alphasympathomimétique, agissant comme agoniste partiel au niveau des récepteurs alpha-2 centraux, Catapressan agit sur le centre bulbaire de contrôle de la tension artérielle dont il abaisse le tonus sympathique. Cette action centrale se traduit sur le plan clinique par une baisse tensionnelle en rapport avec la posologie. Catapressan provoque une réduction de la résistance périphérique, de la résistance vasculaire rénale, de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle tout en conservant intacts les circuits réflexes qui permettent d’adapter la tension artérielle aux besoins physiologiques de l’organisme, de sorte que la réponse hémodynamique normale aux mouvements du corps est peu modifiée et que les symptômes orthostatiques sont légers et rares.

    L’effet cardiovasculaire dépend de la voie et la vitesse d’administration. Ainsi l’injection en aiguë de Catapressan induit une réponse hémodynamique biphasique avec une augmentation initiale des pressions systolique et diastolique précédant la chute de celles-ci. L’augmentation initiale et transitoire des pressions est due à une activation des alpha-2 récepteurs vasculaires périphériques.

    La diminution porte sur la pression artérielle systolique et diastolique. Catapressan ralentit la fréquence cardiaque par augmentation du tonus vagal. Le flux sanguin rénal et le taux de filtration glomérulaire restent pratiquement inchangés.

    Pendant un traitement de longue durée, le débit cardiaque a tendance à retrouver la valeur témoin, alors que la résistance périphérique reste diminuée.

    Les catécholamines plasmatiques, urinaires et l’acide vanylmandélique sont diminués.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Après administration orale de Catapressan, l’absorption est bonne et la concentration plasmatique maximale est obtenue vers la 3e heure.

    Dans la fourchette de doses allant de 100 à 600 µg, les principaux paramètres pharmacocinétiques (Cmax, AUC, t½) sont proportionnels à la dose.

    Il n’y a pas d’effet de premier passage. Catapressan franchit la barrière hématoencéphalique. La clonidine passe le placenta.

    La clonidine se distribue rapidement et largement dans les tissus. Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est de 30 à 40 %. La diffusion tissulaire se fait préférentiellement au niveau du cerveau, et à un moindre degré au niveau du rein, du foie et de la rate.

    La demi-vie plasmatique de la clonidine est en moyenne d’environ 13 heures ; elle est comprise entre 10 et 20 heures. Elle ne dépend pas du sexe, ni de l’origine du patient. Elle peut s’allonger jusqu’à 41 heures en cas de perturbation grave de la fonction rénale.

    Catapressan est éliminé à raison de 65 % par voie urinaire. Environ 20 % de la dose totale sont excrétés dans les selles.

    24 heures après l’administration, l’excrétion atteint 50 % de la dose ingérée, pour être totale au bout de 5 jours.

    Catapressan est éliminé en majeure partie sous forme inchangée (40-60 % de la dose). Plusieurs métabolites ont cependant été mis en évidence, le principal étant un dérivé parahydroxy sans activité hypotensive.


    INCOMPATIBILITÉS

    Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique Posologie/Mode d’administration.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    5 ans.

    Pas de précautions particulières de conservation.

    Après ouverture :
    Le produit doit être utilisé immédiatement.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE II
    AMM3400935513212 (1986, RCP rév 08.09.2005).
    Collect.


    BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE
    14, rue Jean-Antoine-de-Baïf. 75644 Paris cdx 13
    Info médic et pharmacovigilance :
    12, rue André-Huet. 51100 Reims
    Info médic : Tél : 03 26 50 45 33
    Pharmacovigilance : Tél : 03 26 50 47 70

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