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CÉBÉMYXINE®

néomycine, polymyxine B

FORMES et PRÉSENTATIONS

Collyre en solution :  Flacon de 10 ml.
Pommade ophtalmique :  Tube de 5 g.


  • COMPOSITION

    Collyre :p flacon
    Néomycine (DCI) sulfate 
    34 000 UI
    Polymyxine B (DCI) sulfate 
    100 000 UI
    Excipients : citrate acide de sodium, chlorure de sodium, hydroxyde de sodium, eau purifiée. Conservateur : chlorure de benzalkonium.
  • Pommade ophtalmique :p tube
    Néomycine (DCI) sulfate 
    17 000 UI
    Polymyxine B (DCI) sulfate 
    50 000 UI
    Excipients : paraffine liquide, vaseline.

  • INDICATIONS

    Traitement antibactérien local des conjonctivites sévères, des kératites et des ulcères cornéens dus à des germes sensibles à la néomycine et à la polymyxine B.
  • Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Collyre :
    1 goutte dans le cul-de-sac conjonctival inférieur, 3 à 8 fois par jour selon la gravité, pendant 7 jours en moyenne.
    Pommade :
    1 ruban d’un demi-centimètre dans le cul-de-sac conjonctival inférieur, 1 à 5 fois par jour selon la gravité, pendant 7 jours en moyenne.
    En traitement de complément de la forme collyre, la pommade peut être appliquée une fois le soir au coucher.

    CONTRE-INDICATIONS

    Hypersensibilité à l’un des constituants.

  • MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    En cas d’hypersensibilité, arrêt du traitement.
  • En cas d’infection de l’oeil, le port des lentilles est formellement contre-indiqué pendant la durée du traitement.
  • Comme pour toute préparation ophtalmique contenant du chlorure de benzalkonium, le port de lentilles de contact souples (hydrophiles) est déconseillé durant l’utilisation de ce collyre.
  • En l’absence d’amélioration rapide ou en cas de traitement prolongé, une surveillance médicale régulière comportant des contrôles bactériologiques avec étude de la sensibilité du germe permet de dépister une résistance au produit et d’adapter éventuellement le traitement.
  • Le collyre ne doit pas être employé en injection péri ou intraoculaire.
  • En cas de traitement concomitant avec un collyre contenant un principe actif différent, administrer les produits à 15 minutes d’intervalle.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Possibilité d’irritation transitoire.
  • Risque de réaction d’hypersensibilité.

  • PHARMACODYNAMIE

    La polymyxine B est un antibiotique de la famille des polypeptides.

    La néomycine est un antibiotique de la famille des aminosides.

    Spectre d’activité antibactérienne :
    Polymyxine B :
    Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S <= 2 mg/l et R > 2 mg/l.
    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
    Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
    Espèces sensibles :
    • Aérobies à Gram – : acinetobacter, aeromonas, alcaligenes, Citrobacter freundii, Citrobacter koseri, enterobacter, Escherichia coli, klebsiella, moraxella, Pseudomonas aeruginosa, salmonella, shigella, Stenotrophomonas maltophilia (0 – 30 %).
    Espèces résistantes :
    • Aérobies à Gram + : cocci et bacilles.
    • Aérobies à Gram – : Branhamella catarrhalis, brucella, Burkholderia cepacia, Burkholderia pseudomallei, campylobacter, Chryseobacterium meningosepticum, legionella, morganella, neisseria, proteus, providencia, serratia, Vibrio cholerae el tor.
    • Anaérobies : cocci et bacilles.
    • Autres : mycobactéries.
    Néomycine :
    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
    Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
    Espèces sensibles :
    • Aérobies à Gram + : corynebacterium, Listeria monocytogenes, staphylococcus méti-S.
    • Aérobies à Gram – : acinetobacter, essentiellement Acinetobacter baumannii (50 – 75 %), Branhamella catarrhalis, campylobacter, Citrobacter freundii (20 – 25 %), Citrobacter koseri, Enterobacter aerogenes (?), Enterobacter cloacae (10 – 20 %), Escherichia coli (15 – 25 %), Haemophilus influenzae (25 – 35 %), klebsiella (10 – 15 %), Morganella morganii (10 – 20 %), Proteus mirabilis (20 – 50 %), Proteus vulgaris (?), Providencia rettgeri (?), salmonella (?), serratia (?), shigella (?), yersinia (?).
    Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
    • Aérobies à Gram – : pasteurella.
    Espèces résistantes :
    • Aérobies à Gram + : entérocoques, Nocardia asteroides, staphylococcus méti-R*, streptococcus.
    • Aérobies à Gram – : Alcaligenes denitrificans, burkholderia, Flavobacterium sp, Providencia stuartii, Pseudomonas aeruginosa, Stenotrophomonas maltophilia.
    • Anaérobies : bactéries anaérobies strictes.
    • Autres : chlamydia, mycoplasmes, rickettsies.
    *   la fréquence de résistance à la méticilline est d’environ 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
  • Remarque : ces spectres correspondent à ceux des formes systémiques de ces antibiotiques. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physicochimiques locales qui peuvent modifier l’activité de l’antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    En usage topique, la néomycine et la polymyxine B pénètrent mal la cornée.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A conserver à une température inférieure à 25 °C.

    Après ouverture du flacon de 10 ml : 15 jours.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400934324215 (1997 rév 11.04.2006) collyre.
    3400931450412 (1972/91 rév 11.04.2006) pommade.
      
    Prix :2.75 euros (collyre, flacon 10 ml).
    1.94 euros (pommade, tube 5 g).
    Remb Séc soc à 35 %. Collect.


    Laboratoire CHAUVIN (BAUSCH & LOMB)
    416, rue Samuel-Morse. CS 99535
    34961 Montpellier cdx 2. Tél : 04 67 12 30 30

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