poudre pour solution injectable
par 1 flacon
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céfuroxime sel de Na | 789 mg |
Soit céfuroxime | 750 mg |
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Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la céfuroxime. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
- Elles sont limitées :
— au traitement des infections dues aux germes sensibles à la céfuroxime, à l’exclusion des méningites.- — à la prophylaxie des infections postopératoires en :
– chirurgie cardiaque,
– chirurgie thoracique et vasculaire,
– chirurgie urologique (résection transurétrale de prostate, ponction et biopsie prostatiques, résection endoscopique de tumeur de vessie, traitements endoscopiques de la lithiase urinaire),
– chirurgie orthopédique.- Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.
- Elles sont limitées :
- — Posologie :
— Adulte normorénal :
– Traitement curatif : 1,5 g à 2 g/jour en moyenne.- – Prophylaxie des infections postopératoires en chirurgie :
L’antibioprophylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitée à la période peropératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures.- . injection intraveineuse de 1,5 g à l’induction anesthésique, à perfuser en 20 à 30 minutes ;
. puis réinjection de 750 mg IV toutes les 2 heures jusqu’à la fin de l’intervention.- Dans la chirurgie cardiaque et orthopédique, des réinjections de 750 mg toutes les 6 à 8 heures peuvent être effectuées pendant 24 heures, sans dépasser 48 heures.
- Dans la chirurgie cardiaque avec circulation extracorporelle (CEC), une injection supplémentaire de 1,5 g doit être effectuée après branchement de la CEC.
- Pour les résections transuréthrales de prostate et les biopsies de prostate, une seule dose suffit.
- — Enfant et nourrisson normorénaux :
Traitement curatif : 30 à 60 mg/kg/jour en moyenne.- — Insuffisant rénal :
En cas d’insuffisance rénale, la posologie est adaptée en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie (cf tableau).Créatininémie mg pour mille Nourrisson et enfant : posol minimale Nourrisson et enfant : posol maximale Adulte : posol maximale < 25 30 mg/kg/j en 4 prises 60 mg/kg/j en 4 prises 750 mg à 1500 mg 3 fois/j 25 à 60 15 mg/kg/j 30 mg/kg/j en 2 prises 750 mg à 1500 mg 2 fois/j > 60 15 mg/kg/48 h 30 mg/kg/36 h 750 mg à 1500 mg 1 fois/j Anurie 15 mg/kg/48 h 30 mg/kg/36 h 750 mg à 1500 mg 1 fois/36 h Dialyse 250 mg/48 h + 125 mg en fin de dialyse 250 mg/36 h + 250 mg en fin de dialyse 750 mg à 1500 mg par 24 h + la même dose en fin de dialyse
— Mode d’administration :
Poudre pour sol inj à 250 mg :
IV : la poudre doit être dissoute dans 6 ml de solvant.- IM : la poudre doit être dissoute dans 3 ml de solvant.
- – Prophylaxie des infections postopératoires en chirurgie :
Absolue(s) :
- Hypersensibilité aux céphalosporines
- Hypersensibilité aux bêtalactamines
- Risque de réaction d’hypersensibilité
La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement. - La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable.
- L’allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10 % des cas :
. l’utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillinosensibles ; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration,
. l’emploi de céphalosporines et de pénicillines est à proscrire formellement chez les sujets ayant des antécédents d’allergie de type immédiat aux céphalosporines. - En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration afin de traiter l’accident anaphylactique possible.
- Les réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deux types de substances peuvent être graves et parfois fatales.
- Hypersensibilité aux pénicillines
L’allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10 % des cas :
. l’utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillinosensibles ; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration,
Les réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) observées peuvent être graves et parfois fatales. - Insuffisance rénale
En cas d’insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie (cf Posologie/Mode d’administration). - Risque de colite pseudomembraneuse
La survenue exceptionnelle d’une diarrhée grave et persistante pendant ou après l’emploi de l’antibiotique peut être symptomatique d’une colite pseudomembraneuse et impose l’arrêt du traitement. Le diagnostic établi après coloscopie nécessite la mise en route d’une antibiothérapie spécifique. - Traitement prolongé
Comme avec d’autres antibiotiques, l’utilisation prolongée du céfuroxime peut causer la sélection de germes non sensibles (par exemple entérocoque, Clostridium difficile, candida), ce qui peut nécessiter l’interruption du traitement. - Sujet sous régime hyposodé ou désodé
Tenir compte de la quantité de sodium (cf Composition). - Incompatibilité avec certains médicaments
La céfuroxime et les aminosides ne doivent pas être mélangés dans la même seringue ou la même poche à perfusion.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
- En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif du céfuroxime lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
- En conséquence, l’utilisation du céfuroxime ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
- En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif du céfuroxime lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
Allaitement :
- L’allaitement est possible ; cependant, il faut l’interrompre (ou interrompre la prise du médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d’éruption cutanée.
- Diarrhée
- Nausée
- Vomissement
- Entérocolite pseudomembraneuse (Rare)
- Eruption maculopapuleuse
- Urticaire
- Prurit
- Fièvre
- Maladie sérique
- Réaction anaphylactique (Très rare)
- Erythème polymorphe
- Syndrome de Stevens-Johnson (Exceptionnel)
- Syndrome de Lyell (Exceptionnel)
- Eosinophilie
- Leucopénie
- Neutropénie
- Thrombopénie
- Transaminases (augmentation)
- LDH (augmentation)
- Néphropathie
- Céphalée (Rare)
- Thrombophlébite
- Voie iv.
- Voie iv.
- Douleur au point d’injection
- Voie im.
- Voie im.
- Induration au point d’injection
- Voie im.
- Voie im.
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Classement ATC :
J01DC02 / CEFUROXIME
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Classement Vidal :
Antibiotique : céphalosporine de 2e génération
- Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S <= 8 mg/l et R > 32 mg/l ; CMI pneumocoque : S <= 0,5 mg/l et R > 2 mg/l (voie parentérale).
- La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
- Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
- — Espèces sensibles :
– Aérobies à Gram + : Nocardia asteroides, staphylococcus méti-S, streptococcus, Streptococcus pneumoniae (20 – 60 %).- – Aérobies à Gram – : Branhamella catarrhalis, Citrobacter freundii, Citrobacter koseri (30 – 50 %), enterobacter (30 – 50 %), Escherichia coli, Haemophilus influenzae, klebsiella (0 – 30 %), Neisseria gonorrhoeae, Proteus mirabilis, providencia (?).
- – Anaérobies : Clostridium perfringens, eubacterium (15 %), fusobacterium, peptostreptococcus, prevotella (30 – 70 %), Propionibacterium acnes, veillonella.
- – Autres : actinomyces.
- — Espèces résistantes :
– Aérobies à Gram + : entérocoques, Listeria monocytogenes, staphylococcus méti-R*.- – Aérobies à Gram – : acinetobacter, campylobacter, legionella, Morganella morganii, Proteus vulgaris, pseudomonas, serratia, vibrio, Yersinia enterocolitica.
- – Anaérobies : Bacteroides fragilis, Clostridium difficile.
- – Autres : chlamydiae, mycobactéries, mycoplasma.
- * La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
- La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
Liste I
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CIP : 3574842 (CEFUROXIME PANPHARMA 750 mg pdre p sol inj IM IV : 10Fl).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
Panpharma
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