FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | |
Chlorure de trospium (DCI) | 20 mg |
1 comprimé enrobé correspond à 0,06 g d’hydrates de carbone (à l’attention des diabétiques).
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
CONTRE-INDICATIONS |
- Rétention urinaire, affection gastro-intestinale sévère (dont mégacôlon toxique), myasthénie grave, glaucome par fermeture de l’angle non contrôlé, et tachyarythmie.
- Patients ayant montré une hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- un syndrome occlusif du tractus gastro-intestinal (par exemple une sténose du pylore) ;
- une obstruction à l’écoulement d’urine, avec risque de rétention urinaire ;
- une neuropathie autonome ;
- une hernie hiatale associée à une oesophagite de reflux ;
- les patients présentant une intolérance congénitale au galactose, un déficit en lactase ou une malabsorption du glucose et du galactose, ne doivent pas prendre ce médicament ;
- les patients présentant une intolérance congénitale au fructose ou une insuffisance en sucrase-isomaltase ne doivent pas prendre ce médicament ;
- les patients présentant une allergie au blé (autre que la maladie coeliaque) ne doivent pas prendre ce médicament. Le chlorure de trospium peut cependant être utilisé chez les patients présentant une maladie coeliaque.
INTERACTIONS |
- Interactions pharmacodynamiques :
- Les interactions pharmacodynamiques suivantes peuvent survenir :
- Potentialisation des effets des médicaments anticholinergiques (par exemple amantadine, antidépresseurs tricycliques) ; augmentation de l’action tachycardisante des bêtasympathomimétiques ; diminution de l’efficacité des stimulants de la motricité gastro-intestinale (par exemple métoclopramide).
- Le chlorure de trospium pouvant interférer sur la motilité et la sécrétion gastro-intestinales, l’absorption de médicaments administrés de façon concomitante peut être modifiée.
- Potentialisation des effets des médicaments anticholinergiques (par exemple amantadine, antidépresseurs tricycliques) ; augmentation de l’action tachycardisante des bêtasympathomimétiques ; diminution de l’efficacité des stimulants de la motricité gastro-intestinale (par exemple métoclopramide).
- Interactions pharmacocinétiques :
-
- Une inhibition de l’absorption du chlorure de trospium par des substances telles que la gomme guar, la cholestyramine et le colestipol ne peut être exclue. L’administration concomitante de ce type de produits avec le chlorure de trospium n’est donc pas recommandée.
- Des études in vitro ont étudié les interactions métaboliques du chlorure de trospium sur les enzymes du cytochrome P450 impliquées dans le métabolisme des médicaments (P450, 1A2, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1, 3A4). Aucune influence sur leurs activités métaboliques n’a été détectée.
- Compte tenu du fait que le chlorure de trospium est faiblement métabolisé et que la seule voie métabolique significative est une hydrolyse de la fonction ester, aucune interaction métabolique n’est attendue.
- Une inhibition de l’absorption du chlorure de trospium par des substances telles que la gomme guar, la cholestyramine et le colestipol ne peut être exclue. L’administration concomitante de ce type de produits avec le chlorure de trospium n’est donc pas recommandée.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Les études réalisées chez l’animal n’ont mis en évidence aucun effet néfaste direct ou indirect sur la gestation, le développement embryonnaire/foetal, la mise-bas ou le développement postnatal (cf Sécurité préclinique). Un passage placentaire et un passage du chlorure de trospium dans le lait maternel existent chez le rat.
Il n’y a aucune donnée clinique disponible se rapportant à des grossesses exposées au chlorure de trospium.
Ce médicament doit donc être prescrit avec précaution chez la femme enceinte ou au cours de l’allaitement.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Système digestif : sécheresse de la bouche.
- Système digestif : dyspepsie, constipation, douleurs abdominales, nausées.
- Système digestif : flatulences.
- Système urinaire : troubles de la miction (par exemple présence d’urine résiduelle).
- Système cardiovasculaire : tachycardie.
- Troubles de la vision : troubles de l’accommodation (en particulier chez les patients hypermétropes et chez les patients dont la vision est mal corrigée).
- Système digestif : diarrhée.
- Système respiratoire : dyspnée.
- Peau : éruptions cutanées transitoires.
- Signes généraux : asthénie, douleurs thoraciques.
- Système urinaire : rétention urinaire.
- Système cardiovasculaire : tachyarythmie.
- Système musculaire : myalgie, arthralgie.
- Peau : angio-oedème.
- Foie et système biliaire : augmentation légère à modérée des transaminases sériques.
- Signes généraux : anaphylaxie.
- Système nerveux central : céphalées, vertiges.
SURDOSAGE |
- lavage gastrique et réduction de l’absorption (par exemple avec du charbon activé) ;
- administration locale de pilocarpine chez les patients atteints de glaucome ;
- cathétérisme chez les patients présentant une rétention urinaire ;
- traitement par un parasympathomimétique (néostigmine par exemple) en présence de symptômes graves ;
- administration de bêtabloquants si la réponse est insuffisante ou en présence d’une tachycardie marquée et/ou d’une instabilité circulatoire (par exemple administrer initialement 1 mg de propranolol par voie intraveineuse sous surveillance de l’ECG et de la pression artérielle).
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : antispasmodique urinaire (code ATC : G04BD09).
Le chlorure de trospium est un dérivé quaternaire du nortropan, et appartient donc à la classe des parasympatholytiques ou anticholinergiques. En effet, il agit par compétition avec l’acétylcholine, le transmetteur endogène de l’organisme, en occupant les sites de liaison parasympathiques post-synaptiques proportionnellement à ses concentrations.
Le chlorure de trospium possède une affinité élevée pour les récepteurs muscariniques des sous-types M1, M2 et M3, tandis que son affinité pour les récepteurs nicotiniques est négligeable.
En conséquence, l’activité anticholinergique du chlorure de trospium se traduit par une relaxation des tissus de la musculature lisse et des fonctions organiques faisant intervenir les récepteurs muscariniques. Les études précliniques et cliniques ont montré que le chlorure de trospium diminuait la contractilité de la musculature lisse des voies gastro-intestinales et génito-urinaires.
Par ailleurs, le chlorure de trospium peut inhiber la sécrétion de mucus bronchique, de salive et de sueur, et peut perturber l’accommodation oculaire. Aucun effet sur le système nerveux central n’a été décrit à ce jour.
Deux études spécifiques chez des volontaires sains ont démontré que le chlorure de trospium ne modifiait pas la repolarisation cardiaque ; un effet significatif et dose-dépendant sur l’accélération du rythme cardiaque a cependant été observé.
Une étude clinique à long terme avec du chlorure de trospium 20 mg a montré un allongement du QT > 60 ms chez 1,5 % des patients de l’étude (soit 3/197). La pertinence clinique de ces données n’a pas été établie.
Une surveillance régulière dans deux autres études cliniques contre placebo, d’une durée de trois mois, ne conforte pas une telle influence du chlorure de trospium. Dans la première étude, chez les patients traités avec du chlorure de trospium, une augmentation de QTcF >= 60 ms a été observée chez 4 patients sur 258 (soit 1,6 %), contre 9 patients sur 256 (soit 3,5 %) chez ceux ayant reçu un placebo. Les chiffres observés dans la seconde étude étaient de 8 patients sur 326 (soit 2,5 %) chez les patients traités avec du chlorure de trospium et de 8 patients sur 325 (soit 2,5 %) chez ceux ayant reçu un placebo.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 4 à 6 heures après une administration orale de chlorure de trospium. La teneur plasmatique maximale est de l’ordre de 4 ng/ml après une dose unique de 20 mg. Dans la gamme de doses testées (20 à 60 mg en dose unique), les concentrations plasmatiques sont proportionnelles à la dose administrée. La biodisponibilité absolue d’une dose orale unique de 20 mg de chlorure de trospium (1 comprimé enrobé de Ceris 20 mg) est de 9,6 % ± 4,5 (valeur moyenne ± écart type). A l’état d’équilibre, la variabilité intra-individuelle est de l’ordre de 16 % et la variabilité inter-individuelle de l’ordre de 36 %.
La prise concomitante de nourriture, notamment d’aliments riches en graisses, réduit la biodisponibilité du chlorure de trospium. Après un repas riche en graisses, les Cmax et les AUC moyennes sont diminuées de 15 à 20 % par rapport aux valeurs mesurées à jeun.
Une variabilité diurne du chlorure de trospium a été observée avec une diminution des Cmax et des AUC pour les doses du soir par rapport aux doses du matin.
La majeure partie du chlorure de trospium biodisponible est excrétée sous forme inchangée par voie rénale tandis qu’une faible partie (10 % de l’élimination rénale) est retrouvée dans l’urine sous forme de spiroalcool, métabolite produit par hydrolyse de l’ester. La demi-vie d’élimination terminale est comprise entre 10 et 20 heures. Aucune accumulation n’a lieu. La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 50 à 80 %.
Les données pharmacocinétiques obtenues chez des patients âgés n’ont pas montré de différence majeure. Aucune différence en fonction du sexe n’a, par ailleurs, été mise en évidence.
Une étude réalisée chez des patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine : 8 à 32 ml/min) a montré que l’AUC moyenne est 4 fois plus élevée, la Cmax 2 fois plus élevée, et la demi-vie moyenne doublée par comparaison aux valeurs mesurées chez des sujets sains.
Les résultats pharmacocinétiques d’une étude chez des patients présentant une insuffisance hépatique faible à modérée ne suggèrent aucune nécessité d’ajuster la dose chez des patients ayant une insuffisance hépatique, et sont compatibles avec le rôle limité du métabolisme hépatique dans l’élimination du chlorure de trospium.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Les données précliniques provenant des études de pharmacologie de sécurité, de toxicité après administration réitérée, de génotoxicité, de carcinogénicité et de toxicité sur la reproduction n’ont pas révélé d’effet néfaste chez l’homme.
Chez le rat, il existe un passage placentaire et un passage dans le lait maternel du chlorure de trospium.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400935161581 (1999 rév 28.11.2007). |
Prix : | 4.92 euros (30 comprimés). |
Remb Séc soc à 35 %. Collect. |
ROTTAPHARM
83-85, bd Vincent-Auriol. 75013 Paris
Tél : 01 56 61 94 61. Fax : 01 56 61 94 62
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Site web : http://www.rottapharm.fr
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