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CHRONADALATE® LP 30 mg


nifédipine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé osmotique pelliculé à libération prolongée  :  Boîtes de 30 et de 90, sous plaquettes thermoformées.Modèle hospitalier : Boîte de 100, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

     p cp
    Nifédipine (DCI) 
    33 mg
    Excipients : Noyau : couche active : oxyde de polyéthylène, hypromellose, stéarate de magnésium ; couche osmotique : oxyde de polyéthylène, chlorure de sodium, hypromellose, stéarate de magnésium, oxyde de fer rouge ; membrane semi-perméable : acétate de cellulose, macrogol 3350. Pelliculage : Opadry OY-S-24914 (hyprolose, dioxyde de titane, hypromellose, propylèneglycol, oxyde de fer rouge), hypromellose.

  • INDICATIONS

    • Hypertension artérielle.
    • Traitement préventif de l’angor stable, en association avec un traitement bêtabloquant.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Réservé à l’adulte.
    • Hypertension artérielle :
      1 comprimé à 30 mg par jour.
    • Chez les patients dont la pression artérielle n’est pas suffisamment contrôlée à cette posologie, l’augmentation de la dose à 60 mg en une seule prise ou l’association de 30 mg de Chronadalate à un bêtabloquant ou à une autre classe thérapeutique peuvent être envisagées.
    • Traitement préventif de l’angor :
      La posologie initiale est de 1 comprimé à 30 mg par jour  ; cette posologie peut être portée à 60 mg par jour en une seule prise.
    Coût du traitement journalier : 0,38 à 0,76 euro(s) (bte de 30) ; 0,35 à 0,70 euro(s) (bte de 90).Les comprimés doivent être pris à 24 heures d’intervalle, tous les jours à la même heure et de préférence le matin, à jeun ou non (cf Pharmacocinétique).
  • Les comprimés sont à avaler sans croquer, avec un verre d’eau.
  • Il n’est pas nécessaire d’ajuster la posologie chez le sujet âgé (cf Pharmacocinétique).

  • CONTRE-INDICATIONS

    Absolues :
    • Hypersensibilité connue à la nifédipine.
    • Infarctus du myocarde datant de moins de 1 mois.
    • Angor instable (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    • Choc cardiovasculaire (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    • Diltiazem (cf Interactions).
    Relatives :
    • Pendant la grossesse ou l’allaitement : cf Grossesse et Allaitement.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Précautions d’emploi :
    • Association aux bêtabloquants : chez le coronarien, l’instauration du traitement par Chronadalate LP requiert un traitement concomitant par bêtabloquant à dose efficace. Elle se fera sous surveillance médicale particulière chez les sujets en insuffisance cardiaque latente (cf Interactions).
    • La prudence est recommandée chez les patients dans des conditions hémodynamiques précaires (hypovolémie, hypotension sévère avec pression systolique inférieure à 90 mmHg, collapsus, dysfonctionnement systolique sévère du ventricule gauche, insuffisance cardiaque cliniquement significative, sténose aortique sévère).
    • La nifédipine n’affecte pas la conduction cardiaque. Cependant, par référence aux autres antagonistes calciques, la prudence s’impose en cas de dysfonctionnement sinusal et d’anomalie de la conduction.
    • Du fait de son métabolisme hépatique, la nifédipine doit être administrée sous surveillance chez les sujets insuffisants hépatiques. Chez les insuffisants hépatiques sévères, une diminution de la posologie peut être nécessaire.
    • En cas de constipation sévère, il est conseillé d’administrer des lubrifiants pour éviter l’aggravation excessive de la constipation.
    • Comme avec toute forme comprimé osmotique, la prudence est recommandée chez les patients présentant une sténose gastro-intestinale sévère. Des cas isolés d’obstruction intestinale chez des patients sans antécédent de troubles gastro-intestinaux ont été décrits, principalement du fait de la formation d’un bézoard.
    • Chronadalate LP ne doit pas être utilisé chez les patients ayant subi une iléostomie après une procto-colectomie.
    • Lors de la réalisation d’examens radiologiques avec des produits de contraste, Chronadalate LP peut entraîner des faux positifs (images lacunaires interprétées comme des polypes).

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Contre-indiquées :
    • Diltiazem : augmentation importante des concentrations de nifédipine par diminution de son métabolisme hépatique par le diltiazem, avec risque d’hypotension sévère.

    Déconseillées :
    • Ciclosporine : risque d’addition d’effets indésirables à type de gingivopathies. Utiliser une autre dihydropyridine.
    • Dantrolène (perfusion) : chez l’animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l’administration de vérapamil et de dantrolène IV. L’association d’un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant, quelques patients ont reçu l’association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Baclofène : majoration de l’effet antihypertenseur. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l’antihypertenseur, si nécessaire.
    • Phénytoïne : augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne avec signes de surdosage (en particulier neurologiques). Mécanisme invoqué : déplacement de la fixation protéique de la phénytoïne et inhibition de son métabolisme. Surveillance clinique et réduction des doses de phénytoïne dès l’apparition des signes de surdosage. Contrôler les concentrations plasmatiques de phénytoïne.
    • Cimétidine (>= 800 mg/jour) : augmentation de l’effet hypotenseur de la nifédipine par inhibition de son métabolisme hépatique par la cimétidine. Surveillance clinique accrue ; adapter la posologie de la nifédipine pendant le traitement par la cimétidine et après son arrêt.
    • Itraconazole, kétoconazole : risque majoré d’effets indésirables, notamment d’oedèmes, par diminution du métabolisme hépatique de la dihydropyridine. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la dihydropyridine pendant le traitement par l’antifongique azolé et après son arrêt.
    • Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone) : diminution des concentrations plasmatiques de la nifédipine par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la nifédipine pendant le traitement par l’inducteur et après son arrêt.
    • Rifampicine : diminution des concentrations plasmatiques de la nifédipine par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la nifédipine pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    A prendre en compte :
    • Alphabloquants y compris à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine) : majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique majoré.
    • Antihypertenseurs sauf alphabloquants : majoration de l’effet hypotenseur. Risque majoré d’hypotension orthostatique.
    • Amifostine : majoration de l’hypotension par addition d’effets indésirables.
    • Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques : effet antihypertenseur et risque d’hypotension orthostatique majoré (effet additif).
    • Bêtabloquants (sauf esmolol) : hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs). Le bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
    • Bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque : hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué et susceptible de s’additionner aux effets inotropes négatifs des bêtabloquants). La présence d’un traitement bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
    • Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) [sauf hydrocortisone] : diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Les études réalisées chez l’animal ont mis en évidence un risque tératogène et foetotoxique de la nifédipine.

    En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n’est apparu à ce jour.

    Toutefois, le suivi de grossesses exposées à la nifédipine est insuffisant à ce jour pour pouvoir exclure tout risque.

    En conséquence, l’utilisation de la nifédipine est déconseillée pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas de mesure contraceptive. Toutefois, la découverte d’une grossesse sous nifédipine n’en justifie pas l’interruption.

    En cas d’exposition au premier trimestre de la grossesse, une surveillance prénatale orientée sur le coeur et le squelette peut être envisagée.


    Allaitement :

    La nifédipine passe dans le lait maternel. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d’éviter, si cela est possible, l’administration de ce médicament chez la femme qui allaite.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Des réactions au médicament, variables d’un individu à l’autre, peuvent altérer la capacité de conduire des véhicules ou l’utilisation des machines. Plus particulièrement au début ou en cas de modification du traitement ainsi qu’en association à l’alcool.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Troubles généraux :
    • Rougeurs du visage accompagnées ou non de céphalées et bouffées de chaleur plutôt en début du traitement.
    • Asthénie, oedème périphérique, particulièrement des membres inférieurs.
    Troubles cardiovasculaires :
    • Des douleurs thoraciques voire un angor ont été rarement observés, en particulier chez le coronarien. Elles imposent l’arrêt du traitement.
    • Tachycardie et palpitations en début de traitement, dans la prévention de l’angor stable devant faire réévaluer la posologie du traitement par bêtabloquant.
    • Vasodilatation, hypotension, hypotension orthostatique.
    Troubles digestifs :
    • Diarrhée, gastralgies, nausées, constipation, dyspepsie, rares cas de bézoard pouvant se manifester par des douleurs abdominales et/ou des vomissements et se compliquer d’obstruction intestinale, rarement oesophagite liée à un reflux oesophagien, exceptionnellement atteintes hépatiques (cholestase intrahépatique, ictère, augmentation des transaminases). Des atteintes gingivales de type gonflement léger des gencives, gingivite ou hyperplasie gingivale ont été rapportées. Ces atteintes sont le plus souvent régressives à l’arrêt du traitement et nécessitent une hygiène buccodentaire soignée.
    Troubles hématologiques :
    • Exceptionnellement : agranulocytose.
    Troubles du métabolisme :
    • Exceptionnellement : hyperglycémie.
    Troubles endocriniens :
    • Exceptionnellement : gynécomastie.
    Troubles de l’appareil locomoteur :
    • Des crampes ont été observées.
    Troubles neurologiques :
    • Paresthésie, tremblements, étourdissements pouvant être liés à l’hypotension, sensations vertigineuses.
    • Des cas exceptionnels de syndrome extrapyramidal ont été rapportés.
    Troubles respiratoires :
    • Dyspnée.
    Troubles cutanés :
    • Possibilité de survenue d’allergie et de réactions d’hypersensibilité à type de prurit, urticaire, oedème de Quincke ainsi que des réactions cutanées diverses.
    • Exceptionnellement : réaction de photosensibilité, dermatite exfoliative, érythromélalgie.
    Troubles urinaires :
    • Exceptionnellement : polyurie, nycturie.

    SURDOSAGE

    Les symptômes suivants sont observés en cas de surdosage : une augmentation de la fréquence cardiaque, une hypotension, des troubles du rythme cardiaque à type de bradycardie/tachycardie, un choc cardiogénique avec oedème pulmonaire, une hyperglycémie, une acidose métabolique, une hypoxie, des troubles de la conscience pouvant aller jusqu’au coma.
  • En cas de surdosage, la priorité est basée sur l’élimination de la substance active et la restauration d’une stabilité cardiovasculaire.
  • Après une ingestion orale du produit, un lavage gastrique minutieux est préconisé avec irrigation de l’intestin grêle si nécessaire et surveillance en unité de soins intensifs. En particulier dans des cas d’intoxication avec les formes à libération prolongée, l’élimination doit être la plus complète possible, y compris au niveau de l’intestin grêle, afin d’éviter l’absorption prolongée de la substance active.
  • L’hémodialyse n’est pas utile, car la nifédipine n’est pas dialysable, cependant, une plasmaphérèse est envisageable (compte tenu de la fixation importante aux protéines plasmatiques et du volume de distribution relativement faible).
  • En cas de surdosage massif : une perfusion de gluconate de calcium semble être indiquée (10-20 ml d’une solution de gluconate de calcium à 10 % en administration IV lente, de façon répétitive si nécessaire). Veiller au maintien du rythme, de la conduction et du débit cardiaque. Une hypotension importante peut être contrôlée par perfusion IV prudente de tout mode d’expansion volémique en tenant compte du risque de surcharge hydrique.
  • Dans tous les cas, informer de la prise concomitante de bêtabloquants.

  • PHARMACODYNAMIE

    Inhibiteurs calciques sélectifs à effets vasculaires (code ATC : C08CA05).

    La nifédipine est un antagoniste calcique appartenant à la famille des dihydropyridines.

    Elle inhibe sélectivement, et à très faibles concentrations, l’entrée des ions calcium aux canaux voltage-dépendants de type L. Cette action s’exerce essentiellement sur le muscle lisse vasculaire et, à un moindre degré, au niveau du muscle cardiaque.

    La nifédipine diminue le tonus vasculaire artériel par ce mécanisme et entraîne une vasodilatation périphérique et coronaire. Dans des conditions normales de perfusion coronaire, la diminution de la post-charge engendrée par la nifédipine concourt à une diminution du travail cardiaque et de la consommation en oxygène du myocarde, normal ou ischémique.

    Grâce à leurs mécanismes d’action pharmacologique complémentaires, l’association de la nifédipine aux bêtabloquants conduit à une synergie d’effet.

    La vasodilatation périphérique s’accompagne :
    • d’une augmentation de la compliance artérielle (distensibilité),
    • d’une augmentation du diamètre artériel,
    • d’une préservation, voire une augmentation des flux sanguins périphériques et des débits locorégionaux (rénal, cérébral).

    En administration aiguë, la réduction de la pression artérielle est corrélée aux taux plasmatiques de nifédipine.

    En administration chronique, il n’a pas été observé de variation nette du système rénine-angiotensine-aldostérone, ni de prise de poids sous traitement prolongé ; ces éléments sont en faveur d’une absence de rétention hydrosodée.

    Chez les patients hypertendus, une prise quotidienne unique permet d’obtenir une réduction significative des valeurs tensionnelles en position couchée ou debout sur l’ensemble du nycthémère. La réduction de la pression artérielle à la fin de l’intervalle thérapeutique (à la 24e heure) est de l’ordre de 80 % de la réduction observée au maximum de l’efficacité. Chronadalate LP 30 mg n’entraîne généralement pas d’accélération de la fréquence cardiaque.

    En dilatant les artères coronaires de l’endocarde et de l’épicarde, la nifédipine assure une augmentation des apports en oxygène au coeur. L’augmentation du débit coronaire est particulièrement nette au niveau du myocarde non ischémique et a été également démontrée au sein du myocarde ischémique, à condition toutefois que la pression de perfusion coronaire ne s’abaisse pas de façon excessive ; dans ce cas, un phénomène de vol coronaire peut se produire, entraînant une exacerbation paradoxale des crises angineuses. Ces exacerbations sont la conséquence de l’hypotension excessive (diminution du flux coronaire) et de la tachycardie réflexe (augmentation du travail cardiaque et de la consommation d’oxygène). Elles sont atténuées avec cette forme à libération prolongée.

    La vasodilatation des artères coronaires prévient et lève le spasme coronaire, spontané ou induit.

    La nifédipine réduit la fréquence des crises angineuses et la consommation de dérivés nitrés ; elle augmente la durée de l’effort ainsi que le délai d’apparition de l’angor.

    En inhibant l’entrée du calcium dans le myocyte cardiaque, la nifédipine est, comme les autres inhibiteurs calciques, inotrope négatif. Cet effet est normalement neutralisé par la stimulation réflexe des systèmes sympathique et rénine-angiotensine, consécutive à la désactivation des baroréflexes.

    Chez l’animal, selon le modèle utilisé, la nifédipine freine l’accumulation du cholestérol dans les parois de l’aorte et des artères de conduction ; elle diminue la migration et la prolifération des cellules musculaires lisses.

    Comme les autres antagonistes calciques, la nifédipine est métaboliquement neutre et ne modifie pas les taux des lipides plasmatiques.

    Une étude internationale, multicentrique, randomisée, en double aveugle, comparant la nifédipine GITS (Chronadalate 30 ou 60 mg) à une association hydrochlorothiazide et amiloride (25/2,5 mg ou 50/5 mg), a porté sur 6321 patients hypertendus ayant au moins un facteur de risque cardiovasculaire associé et suivis de 3 à 4,8 ans. Le critère principal de jugement combinait la mortalité cardiovasculaire, l’infarctus, l’AVC et l’insuffisance cardiaque. On a observé 6,3 % d’événements principaux dans le groupe nifédipine et 5,8 % dans le groupe diurétique (p = 0,34). Parmi les critères de jugement secondaires, les seules différences significatives concernaient l’infarctus fatal (nifédipine 0,5 %, diurétique 0,2 %, p = 0,017) et l’insuffisance cardiaque non fatale (nifédipine 0,8 %, diurétique 0,3 %, p = 0,028).


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Après administration d’un comprimé osmotique, les concentrations plasmatiques de nifédipine s’élèvent progressivement pour atteindre un maximum entre la 6e et la 8e heure, et restent en plateau légèrement descendant jusqu’au-delà de la 24e heure. On n’observe pas d’accumulation du produit après administration répétée, l’état d’équilibre étant atteint après 2 administrations avec un minimum de fluctuation des concentrations plasmatiques au cours des 24 heures.

    La nifédipine est absorbée à plus de 90 %. En raison d’un effet de premier passage hépatique, la biodisponibilité systémique de la nifédipine administrée par voie orale est variable (de l’ordre de 45 % à 68 %). La biodisponibilité du comprimé osmotique est sensiblement superposable à celle du comprimé à libération prolongée à l’état d’équilibre.

    L’absorption de la nifédipine n’est pas modifiée, que le comprimé osmotique soit pris à jeun ou non.

    La fixation protéique est de 90 à 95 %.

    Chez l’homme, la nifédipine est presque entièrement métabolisée par oxydation, au niveau du foie, en métabolites inactifs qui sont éliminés principalement par les urines. 5 à 15 % du produit sont éliminés dans les fèces. La nifédipine inchangée n’est retrouvée qu’à l’état de traces dans les urines (moins de 1 %).

    Chez le sujet âgé, les concentrations plasmatiques de nifédipine sont plus élevées que chez le patient jeune, sans traduction clinique. Il n’est pas nécessaire de procéder à un ajustement de la posologie.

    La nifédipine n’est pas dialysable.

    Après ingestion, la membrane semi-perméable biologiquement inerte du comprimé reste intacte pendant le transit intestinal et est éliminée par les fèces sous forme d’une enveloppe insoluble.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    La nifédipine est photosensible. Dans les comprimés, elle est photoprotégée. Le comprimé ne doit donc pas être rompu. Il est préférable de ne sortir le comprimé de son alvéole qu’immédiatement avant l’emploi.

    A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

    Conserver les plaquettes thermoformées dans l’emballage extérieur, à l’abri de l’humidité.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400935780478 (1994, RCP rév 28.08.2009) 30 cp.
    3400937196833 (2005, RCP rév 28.08.2009) 90 cp.
    3400935780768 (2001, RCP rév 28.08.2009) 100 cp.
      
    Prix :11.36 euros (30 comprimés).
    31.37 euros (90 comprimés).
    Remb Séc soc à 65 % sur la base du TFR : 11.36 euros  (30 cp), 31.37 euros  (90 cp). Collect.
    Modèle hospitalier : Collect.


    BAYER SANTÉ
    Parc Eurasanté
    220, av de la Recherche. 59373 Loos cdx
    Standard : Tél : 03 28 16 34 00
    Pharmacovigilance :
    Tél (n° vert) : 08 00 87 54 54
    Site web :  http://www.bayerscheringpharma.fr

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