bénazépril
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | |
Bénazépril (DCI) chlorhydrate | 5 mg |
ou | 10 mg |
INDICATIONS |
- Cibacène 5 mg et 10 mg :
- Hypertension artérielle.
- Cibacène 10 mg :
- Ralentissement de la progression de l’insuffisance rénale chez les patients atteints d’une néphropathie glomérulaire avec hypertension et protéinurie et ayant une clairance de la créatinine entre 30 et 60 ml/min. Le risque de survenue d’hyperkaliémie chez ces patients doit être pris en compte ; une surveillance adaptée est indispensable.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Hypertension artérielle essentielle :
-
- En l’absence de déplétion hydrosodée préalable ou d’insuffisance rénale (soit en pratique courante) : la posologie efficace est de 10 mg par jour en une prise unique. Si nécessaire, un diurétique non hyperkaliémiant peut être associé, afin d’obtenir une baisse supplémentaire de la pression artérielle.
- Coût du traitement journalier : 0,33 à 0,36 euro(s).
- Dans l’hypertension artérielle préalablement traitée par diurétiques :
- soit arrêter le diurétique 3 jours auparavant pour le réintroduire par la suite si nécessaire ;
- soit administrer des doses initiales de 2,5 mg et les ajuster en fonction de la réponse tensionnelle obtenue.
- soit arrêter le diurétique 3 jours auparavant pour le réintroduire par la suite si nécessaire ;
- Sujet âgé de plus de 70 ans (cf Mises en garde et Précautions d’emploi) : instaurer le traitement par une posologie plus faible (5 mg/jour), augmentée, si nécessaire, jusqu’à 10 mg/jour au bout d’un mois de traitement.
- Coût du traitement journalier : 0,20 à 0,22 euro(s).
- Hypertension rénovasculaire : il est recommandé de débuter le traitement à la posologie de 2,5 mg/jour, pour l’ajuster par la suite à la réponse tensionnelle du patient.
- Coût du traitement journalier : 0,12 euro(s).La créatininémie et la kaliémie seront contrôlées afin de détecter l’apparition d’une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
- Insuffisance rénale : la posologie de bénazépril est ajustée au degré de cette insuffisance :
- si la clairance de la créatinine est >= 30 ml/min, il n’est pas nécessaire de modifier la posologie ;
- si la clairance de la créatinine est < 30 ml/min, une posologie quotidienne de 5 mg par jour est recommandée.
Les diurétiques à associer dans ce cas sont les diurétiques dits de l’anse. - si la clairance de la créatinine est >= 30 ml/min, il n’est pas nécessaire de modifier la posologie ;
- Le bénazéprilate est faiblement dialysable (cf Mises en garde et Précautions d’emploi : Hémodialyse).
- En l’absence de déplétion hydrosodée préalable ou d’insuffisance rénale (soit en pratique courante) : la posologie efficace est de 10 mg par jour en une prise unique. Si nécessaire, un diurétique non hyperkaliémiant peut être associé, afin d’obtenir une baisse supplémentaire de la pression artérielle.
- Cibacène 10 mg :
-
- Dans le ralentissement de la progression de l’insuffisance rénale chez les patients atteints d’une néphropathie glomérulaire avec hypertension et protéinurie et ayant une clairance de la créatinine entre 30 et 60 ml/min :
- La dose recommandée est de 10 mg par jour. Une surveillance de la kaliémie est indispensable.
- Coût du traitement journalier : 0,33 à 0,36 euro(s).
CONTRE-INDICATIONS |
- Absolues :
-
- Hypersensibilité au bénazépril.
- Antécédent d’angio-oedème (oedème de Quincke) lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion.
- Aux 2e et 3e trimestres de la grossesse (cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Fertilité/Grossesse/Allaitement).
- Occlusion intestinale (en raison de la présence d’huile de ricin).
- Hypersensibilité au bénazépril.
- Relatives :
-
- Diurétiques hyperkaliémiants, sels de potassium, estramustine et lithium (cf Interactions).
- Sténose bilatérale de l’artère rénale ou sur rein fonctionnellement unique.
- Hyperkaliémie.
- Chez la femme qui allaite.
- Diurétiques hyperkaliémiants, sels de potassium, estramustine et lithium (cf Interactions).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
- En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase.
- En raison de la présence de l’huile de ricin, risque de sensibilisation, notamment chez l’enfant de moins de 3 ans.
- Risque de neutropénie/agranulocytose sur terrain immunodéprimé :
Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés :- à doses élevées ;
- chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.
- à doses élevées ;
- Angio-oedème (oedème de Quincke) :
Un angio-oedème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l’enzyme de conversion, bénazépril inclus. Dans de tels cas, le bénazépril doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu’à disparition de l’oedème. - Lorsque l’oedème n’intéresse que la face et les lèvres, l’évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes.
- L’angio-oedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. Lorsqu’il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d’adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml) doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués.
- La prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ne doit plus être envisagée par la suite chez ces patients (cf Contre-indications).
- L’incidence des angio-oedèmes lors du traitement par enzyme de conversion est supérieure chez les patients de race noire.
- Les patients ayant un antécédent d’oedème de Quincke non lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ont un risque accru d’oedème de Quincke sous inhibiteur de l’enzyme de conversion.
- Hémodialyse : des réactions anaphylactoïdes (oedèmes de la langue et des lèvres avec dyspnée et baisse tensionnelle) ont également été observées au cours d’hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité (polyacrylonitrile) chez des patients traités par inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Il est recommandé d’éviter cette association.
- Grossesse : les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement IEC soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté (cf Contre-indications, Fertilité/Grossesse/Allaitement).
- Allaitement : l’administration de bénazépril est déconseillée chez la femme qui allaite (cf Fertilité/Grossesse/Allaitement).
- Toux : une toux sèche a été rapportée avec l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l’arrêt du traitement. L’étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Dans le cas où la prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion s’avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée.
- Enfant : l’efficacité et la tolérance du bénazépril chez l’enfant n’ont pas été établies.
- Risque d’hypotension artérielle et/ou d’insuffisance rénale (en cas d’insuffisance cardiaque, de déplétion hydrosodée, etc.).
- Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée, en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez les patients à pression artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
- Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
- Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (cf Posologie et Mode d’administration).
- Sujet âgé : la fonction rénale et la kaliémie sont appréciées avant le début du traitement (cf Posologie et Mode d’administration). La dose de départ est ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, a fortiori en cas de déplétion hydrosodée, afin d’éviter toute hypotension de survenue brutale.
- En cas d’insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 30 ml/min) : la posologie est réduite (cf Posologie et Mode d’administration).
- Chez ces malades et chez ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine (cf Posologie et Mode d’administration).
- Sujet ayant une athérosclérose connue : puisque le risque d’hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à faible posologie.
- Hypertension rénovasculaire : le traitement de l’hypertension artérielle rénovasculaire est la revascularisation. Néanmoins, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion peuvent être utiles aux malades présentant une hypertension rénovasculaire dans l’attente de l’intervention correctrice ou lorsque cette intervention n’est pas possible. Le traitement doit alors être institué avec une dose faible et une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l’arrêt du traitement.
- Anémie : une anémie avec baisse du taux d’hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux ou hémodialysés, baisse d’autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion.
- Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l’arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type de patient, en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
- Autres populations à risque :
Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV) ou chez les patients diabétiques insulinodépendants (tendance spontanée à l’hyperkaliémie), l’instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite. - Ne pas interrompre un traitement par bêtabloquant chez un hypertendu atteint d’insuffisance coronarienne : l’IEC sera ajouté au bêtabloquant.
- Intervention chirurgicale : en cas d’anesthésie, et plus encore lorsque l’anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion sont à l’origine d’une hypotension. L’interruption thérapeutique, lorsqu’elle est possible, est donc recommandée l’avant-veille de l’intervention pour les inhibiteurs de l’enzyme de conversion à durée d’action longue comme le bénazépril.
INTERACTIONS |
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques épargneurs de potassium, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les inhibiteurs de l’angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime.
La survenue d’une hyperkaliémie peut dépendre de l’existence de facteurs de risque associés.
- Diurétiques épargneurs de potassium seuls ou associés (amiloride, canrénoate de potassium, spironolactone, triamtérène), potassium (sels de) : hyperkaliémie (potentiellement létale), surtout lors d’une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants). Ne pas associer d’hyperkaliémiants à un inhibiteur de l’enzyme de conversion, sauf en cas d’hypokaliémie.
- Estramustine : risque de majoration des effets indésirables à type d’oedème angioneurotique.
- Lithium : augmentation de la lithémie, pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrétion rénale du lithium). Si l’association ne peut être évitée, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie.
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Antidiabétiques (insulines, sulfamides hypoglycémiants) ; décrit pour le captopril, l’énalapril : l’utilisation des IEC peut entraîner une majoration de l’effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par insuline ou sulfamides hypoglycémiants. La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle (amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en insuline). Renforcer l’autosurveillance glycémique.
- Diurétiques hypokaliémiants : risque d’hypotension artérielle brutale et/ou d’insuffisance rénale aiguë lors de l’instauration du traitement par un IEC en cas de déplétion hydrosodée préexistante.
- Dans l’hypertension artérielle, lorsqu’un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut :
- soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l’IEC et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement ;
- soit administrer des doses initiales réduites d’IEC et augmenter progressivement la posologie.
- soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l’IEC et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement ;
- Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l’IEC.
- AINS (voie générale), y compris les inhibiteurs sélectifs de COX-2 et acide acétylsalicylique (aspirine) >= 3 g/j : insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices, due aux AINS ou à l’aspirine). Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur. Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
- Baclofène : majoration de l’effet antihypertenseur. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l’antihypertenseur si nécessaire.
A prendre en compte :
- Alphabloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine) : majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique majoré.
- Amifostine : majoration de l’effet antihypertenseur.
- Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques : effet antihypertenseur et risque d’hypotension orthostatique majorés (effet additif).
- Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif dans la maladie d’Addison : diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
L’utilisation d’IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (cf Mises en garde et Précautions d’emploi). L’utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2e et 3e trimestres de la grossesse (cf Contre-indications, Mises en garde et Précautions d’emploi).
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant, une petite augmentation du risque de malformation congénitale ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté.
L’exposition aux IEC au cours des 2e et 3e trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligoamnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) : cf Sécurité préclinique. En cas d’exposition à partir du 2e trimestre de la grossesse, il est recommandé de faire une échographie foetale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (cf Contre-indications, Mises en garde et Précautions d’emploi).
Allaitement :
Il n’existe pas de données concernant le passage dans le lait maternel. En conséquence, l’administration de ce médicament est déconseillée chez la femme qui allaite.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Au plan clinique :
-
- Céphalées, asthénie, réactions vasomotrices, sensations vertigineuses, palpitations.
- Hypotension, orthostatique ou non (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
- Éruptions cutanées, pemphigus, syndrome de Stevens-Johnson.
- Troubles digestifs, notamment en raison de la présence d’huile de ricin (nausées, vomissements, douleurs abdominales), dysgueusie.
- Cas isolés d’atteinte hépatique.
- Une toux sèche a été rapportée avec l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l’arrêt du traitement. L’étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme.
- Exceptionnellement : angio-oedème (oedème de Quincke) : cf Mises en garde et Précautions d’emploi.
- Céphalées, asthénie, réactions vasomotrices, sensations vertigineuses, palpitations.
- Au plan biologique :
-
- Augmentation modérée de l’urée et de la créatinine plasmatique, réversible à l’arrêt du traitement. Cette augmentation est plus fréquemment rencontrée en cas de sténose des artères rénales, hypertension artérielle traitée par diurétiques, insuffisance rénale.
- En cas de néphropathie glomérulaire, l’administration d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut occasionner une protéinurie.
- Hyperkaliémie, habituellement transitoire.
- Une anémie a été rapportée avec des inhibiteurs de l’enzyme de conversion sur des terrains particuliers (transplantés rénaux, hémodialysés, cf Mises en garde et Précautions d’emploi). On a pu observer une anémie hémolytique.
- Augmentation modérée de l’urée et de la créatinine plasmatique, réversible à l’arrêt du traitement. Cette augmentation est plus fréquemment rencontrée en cas de sténose des artères rénales, hypertension artérielle traitée par diurétiques, insuffisance rénale.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) non associés (code ATC : C09AA07).
- Mécanisme de l’action pharmacologique :
- Le bénazépril est un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) de l’angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais également stimulant de la sécrétion d’aldostérone par le cortex surrénalien.
- Il en résulte :
- une diminution de la sécrétion d’aldostérone,
- une élévation de l’activité rénine plasmatique, l’aldostérone n’exerçant plus de rétrocontrôle négatif,
- une baisse des résistances périphériques totales avec une action préférentielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baisse ne s’accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe, en traitement chronique.
- une diminution de la sécrétion d’aldostérone,
- L’action antihypertensive du bénazépril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rénine basses ou normales.
- Le bénazépril agit par l’intermédiaire de son métabolite actif, le bénazéprilate, les autres métabolites étant inactifs.
- Caractéristiques de l’activité antihypertensive :
- Le bénazépril est actif à tous les stades de l’hypertension artérielle : légère, modérée ou sévère ; on observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme, sans modification du rythme cardiaque.
- L’activité antihypertensive, après une prise unique, se manifeste dès la 1re heure, est maximale entre 2 et 4 heures et se maintient pendant 24 heures.
- Le blocage résiduel de l’enzyme de conversion à 24 heures est très élevé : il se situe aux environs de 90 % à 95 %.
- Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle se maintient sans échappement.
- L’arrêt du traitement ne s’accompagne pas d’un rebond de l’hypertension artérielle.
- En cas de nécessité, l’adjonction d’un diurétique thiazidique entraîne une synergie de type additif. L’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion et d’un thiazidique diminue en outre le risque d’hypokaliémie induite par le diurétique seul.
- Cibacène 10 mg :
- Une étude clinique a été menée chez des patients, hypertendus traités pour la plupart, atteints d’une néphropathie glomérulaire avec protéinurie et dont la clairance de la créatinine était comprise entre 30 et 60 ml/min ; 583 patients ont été randomisés pour être traités en double aveugle soit par bénazépril à 10 mg/jour, soit par placebo pendant 24, voire 36 mois.
- Le critère principal de jugement de l’efficacité était la progression de l’insuffisance rénale : nombre de patients ayant soit un doublement de la créatininémie, soit l’indication à traitement rénal de suppléance.
- Pendant la durée de l’étude, 88 patients ont atteint ce critère : 57 sous placebo, 31 sous bénazépril, (p < 0,01) ; 14 % des patients ont eu, en cours d’étude, une kaliémie >= 6 mmol/l.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Par voie orale, le bénazépril est rapidement absorbé.
La quantité absorbée représente au moins 37 % de la dose administrée et n’est pas influencée par la prise d’aliments, celle-ci retardant seulement l’absorption.
Il est hydrolysé en bénazéprilate, qui est un inhibiteur spécifique de l’enzyme de conversion de l’angiotensine. Le pic de concentrations plasmatiques du bénazéprilate est atteint en 1 h 30. La liaison du bénazéprilate aux protéines plasmatiques est de 95 %.
Après administration répétée de bénazépril en prise unique quotidienne, l’état d’équilibre est atteint en 2 à 3 jours en moyenne. La demi-vie effective d’accumulation du bénazéprilate est de 10 à 11 heures.
Le bénazéprilate est éliminé essentiellement par voie rénale.
Les concentrations plasmatiques de bénazéprilate sont significativement plus élevées chez les patients ayant une clairance de la créatinine < 40 ml/min.
Chez le sujet âgé, les concentrations plasmatiques de bénazéprilate ne sont pas augmentées.
La cinétique et la biodisponibilité du bénazéprilate ne sont pas modifiées chez les patients atteints de cirrhose du foie.
Il existe un passage des inhibiteurs de l’enzyme de conversion dans le placenta.
Le bénazépril passe dans le lait maternel.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A conserver à une température inférieure à 25 °C et à l’abri de l’humidité.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400937312189 (2006 rév 25.11.2008) 30 cp 5 mg. |
3400937312301 (2006 rév 25.11.2008) 90 cp 5 mg. | |
3400937312479 (2006 rév 25.11.2008) 30 cp 10 mg. | |
3400937312769 (2006 rév 25.11.2008) 90 cp 10 mg. |
Prix : | 6.65 euros (30 comprimés à 5 mg). |
17.94 euros (90 comprimés à 5 mg). | |
10.72 euros (30 comprimés à 10 mg). | |
29.54 euros (90 comprimés à 10 mg). | |
Remb Séc soc à 65 % sur la base du TFR : 6.65 euros (30 cp 5 mg), 17.94 euros (90 cp 5 mg), 10.72 euros (30 cp 10 mg), 29.54 euros (90 cp 10 mg). Collect. |
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